Sujet: The Author Strikes Back Feat. Molly Hooper Mer 23 Avr - 22:52
∞ My journey took me some what further down the rabbit hole than I intended and though I dirtied my fluffy white tail I have emerged, enlightened.
THE AUTHOR STRIKES BACK ♡
Invité
Invité
I'm on this case
I know you
Sujet: Re: The Author Strikes Back Feat. Molly Hooper Jeu 24 Avr - 15:33
Rebecca & Molly
Le bruit étrange que son portable venait de faire lui indiquait qu'elle avait reçu un message. « Tom lis moi le s'il te plaît ». Molly ne pouvait pas atteindre l'objet qui avait sonné étant donné que ses mains étaient presque coincés dans le plexus de Madame Cartinger. Elle essayait maintenant depuis plus de 10 minutes de lui retirer une énorme tumeur tissulaire sans l’abîmer. Elle avait sectionner tout ce qui pourrait l'a retenir et c'est avec de la délicatesse qu'elle devait l'extraire. Cependant ce qui avait causé la mort de cette pauvre dame était toujours aussi récalcitrant que de son vivant. « Besoin de ton avis sur la scène d'autopsie, peux-tu passer chez moi à la fin de ton service ? Et c'est signé R.S ». Un grand sourire naquit alors sur les lèvres de la légiste qui retira d'un coup sec l'énorme masse de tissu sanguinolent. Regardant son jeune stagiaire qui avait toujours son portable à la main, elle lui fit signe de la tête qu'elle avait besoin de la boite réfrigérée. « Alors comme ça on fait des heures supp' Molly ?ou R.S est ton amoureux ? ». Ne répondant pas, elle placa avec toute la minutie qu'elle pouvait avoir la tumeur dans la glace , la recouvrant correctement. Fermant le couvercle, elle attrapa son stylo dans sa poche et signa la fiche de renvoie au service, en laissant presque comme toujours une énorme tache de sang sur le réceptacle. Elle n'avait presque pas besoin avec ça de faire une signature avec un stylo. Tout le monde savait qu'un objet qui avait une trace de main ou de doigts faite avec du sang appartenait à la jeune légiste. S'essuyant rapidement les main sur sa blouse, elle entreprit d'aller déposer elle même la boite dans le service d'histologie. « Tu as finis ton service jeune homme. Pose mon téléphone sur la table car si tu l'embarque, je ne pourrais jamais te dire qui est R.S même si tu le sais déja».
Poussant la porte avec son pied, elle marcha alors tranquillement dans les couloirs, sans se soucier plus que ça des regards étonnés des patients et ceux amusés de ces collègues. Enfin arrivé à l'étage qu'elle voulait, elle alla directement dans le bureau des infirmières. Effectivement, elle avait oublié qu'a l'heure où il était, les bureaux des accueils des différents services étaient fermés. « Désolée de vous déranger, mais j'ai ceci à donner au Professeur Hyck et c'est assez urgent. » Une jeune élève infirmière se fit alors pousser par ses aînées qui était entrain de prendre le café pour s'en charger. Elle récupéra alors le colis et partit comme une flèche le déposait en salle d'analyse ou devait se trouvait le professeur. Molly les remercia d'un coup de tête et repartit en sens inverse. Le professeur Hyck ne l'a portait pas trop dans son cœur et se sentiment était réciproque. C'était pourquoi elle n'avait pas voulu allez le voir. Avoir à faire un effort de conversation lui était pénible et elle n'avait qu'une envie s'était de sortir de son lieu de travail. La semaine qui s'était déroulée avait été épuisante et le fait que Sherlock vienne la voir pour lui raconter ses déboires avec Rebecca commençait à l'énerver un peu. D'ailleurs, même si elle était contente de retrouver l'écrivaine pour lui changer les idées, elle n'allait pas se gêner pour le lui dire.
Une personne normalement constituée aurait eu la frousse en rentrant dans une salle d'autopsie noire, mais pas Molly. Rallumant comme si cette situation était tout à fait normal, elle passa dans l'arrière salle. L'idée d'une bonne douche lui redonna le sourire. Se dépêchant quand même, elle ne se prélassa pas sous l'eau chaude qui lui détendaient pourtant ses muscles endoloris. Un séchage rapide, des habits propres et le tour était joué. Regardant son portable, elle remarqua alors qu'elle n'avait pas répondu à son amie. Tout en sortant de l’hôpital, elle lui textota un petit mot « Je prends à manger et j'arrive. On ne restera pas le ventre vide pour parler ». Marchant plus rapidement que prévu, elle s’arrêta comme elle l'avait dit pour chercher à manger. Heureusement qu'elle connaissait les bonnes adresses des restaurants à emporter. Trépignant d'impatiences, elle faillait perdre ses bonnes manières lors de la commande. « Oh on est pressé de rentrer Mlle Hooper ? ». Là aussi, Molly était connu comme le loup blanc. A force d'avoir la flemme de se faire à mangé, elle finissait par ne prendre que de la nourriture italienne ou chinoise. Pas très équilibré c'est certain. Répondant un vague merci, elle sortit sans même un regard et hélà un taxi pour se rendre chez Rebecca.
20H, elle remercia alors sa montre car à cette heure là, il n'y avait presque plus de circulation et le chemin se fit rapidement. Payant sa note, elle sortit rapidement de la voiture sans oublier la nourriture. Humant les arômes exotiques, elle pensa alors tout en rigolant que ce n'était peut être pas pour Becca qu'elle se dépêchait comme ça, mais plutôt pour son estomac qui lui réclamait les petits plats qu'elle avait acheté. Toujours aussi éblouit par l'endroit où elle habitait, elle sonna alors à l'entrée de l'immeuble. Même pas deux minutes plus tard, l'immense porte s'ouvrit alors, lui faisait redécouvrir le hall somptueux. Montant les marches, elle s’arrêta alors au premier étage et la porte s'ouvrit comme par magie, laissant apparaître la rouquine. Tendant les paquets contenant les précieux trésors, elle lui fit alors un immense sourire avant de lui faire une bise chaleureuse et de rentrer dans son triplex. La nuit était tombée dehors mais l'intérieur pouvait faire croire le contraire. Molly émit un petit rire quand elle remarqua les feuilles éparpillées qui se voulaient être rangées. Et puis à côté, deux tasses de thé.
« C'est parfait dit moi, le thé avec de la bonne nourriture asiatique. »
Donnant son manteau à Becca, elle poussa délicatement les feuilles pendant ce temps. Si elles allaient manger là, il valait mieux que les manuscrits soient en sécurité. Surtout quand Molly se trouvait dans les parages. Elle déballa ce qu'elle avait acheté alors que son amie était en train de revenir.
Je ne fais pas les choses à moitié et je penses qu'on va se faire un bon festin. On parlera boulot après, comme ça on peut parler maintenant de tout et de rien. Comment vas tu ?
.
Invité
Invité
I'm on this case
I know you
Sujet: Re: The Author Strikes Back Feat. Molly Hooper Mar 29 Avr - 4:21
∞ My journey took me some what further down the rabbit hole than I intended and though I dirtied my fluffy white tail I have emerged, enlightened.
THE AUTHOR STRIKES BACK ♡
Invité
Invité
I'm on this case
I know you
Sujet: Re: The Author Strikes Back Feat. Molly Hooper Ven 2 Mai - 0:01
THE AUTHOR STRIKES BACK Ft. Becca
Molly regarda son amie s’asseoir sur ce merveilleux tapis et l'imita alors. Qu'est ce qu'il était confortable. Touchant d'une main les petites rugosités elle pensa qu'il serait peut être pas mal qu'elle change sa moquette de sa chambre pour une nouvelle comme celle de l'écrivaine. Certes, ce ne serait pas le même modèle car il devait valoir son prix, mais déjà une de bonne qualité. De toute façon, même un torchon ferait un meilleur tapis car le sien commençait vraiment à dater et en plus, à cause de son chat qui aimait bien s'amuser à le martyrisait, il y avait des gros trou dedans. Secouant la tête pour enlever l'image peut reluisante de sa moquette, elle retourna son attention sur cette abondance de nourriture avec les yeux d'un enfant à Noël. Si on regardait bien, on pouvait même distinguer un léger filet de bave coulant au coin de sa bouche. Reniflant les arômes, la jeune femme ne put qu'émettre un léger soupir de contentement. Elle attendait ça depuis tellement longtemps, enfin depuis ce matin. Sortant de sa poche un gel désinfectant, elle en prit un petit peu pour frotter ses mains, puis elle le posa sur la table pour son amie. Elle émit une petite grimace quand elle l'a vu attraper un nem sans l'avoir utilisé. Son travail l'affectait vraiment de plus en plus pensa t'elle. N'y pensant plus, elle saisit alors un gros beignet à la crevette qu'elle plongea dans une sauce au poisson pourri. Ça l'avait toujours fait rire cette sauce et elle s'amusait d'ailleurs à le dire à son frère trop sensible quand ils étaient en famille au restaurant. C'était un peu sa vengeance à elle pour se qui lui faisait subir.
Eh bien, on peut dire que ça va même si tu sais probablement que ça pourrait aller mieux, étant donné que Qui-Tu-Sais t'as très certainement bassinée avec sa récente victoire, cependant je n'ai pas à me plaindre, il y a des personnes pour qui la vie est mille fois pire .
La victoire par rapport à quoi ? Le fait qu'il soit arrivé à résoudre un enlèvement ne consiste en rien à une victoire. C'est comme s'il avait gagné une partie de Dr Maboule contre son frère c'est tout. Et puis, tu sais entre moi et John, il préfère se vanter devant lui.
Avalant un maki crevette avocat, elle sortit le rire qu'elle avait retenu pour ne pas s'étouffer. Comme elle l'avait dit à Becca, les petits trucs dans ce style ne l'interesait pas. Elle le connaissait assez bien pour savoir que ça ne lui produisait qu'une doute petite dose d'adrénaline. Ce qu'il aimait été les meurtres crades, les cadavres sanguinolents à qui ils manquaient des membres et des mystères épais que seul lui pouvaient bien sur résoudre. Par contre, c'est vrai qu'il devrait sans doute être entrain de bassiner John avec ça pour il prouvait encore une fois qu'il était meilleur que lui ? Malheureusement, elle n'avait pas cette chance. Enfin chance, plus le temps passait, plus elle voyait qu'elle était en train de se rendre malheureuse avec un fantasme sociopathique qui ne l'a calculait que pour cacher des corps. Soupirant à cette pensée, elle enfourna à une grande vitesse plusieurs petits Siu-maï. Au moins, elle pouvait se consoler avec la nourriture. De plus en plus, elle réfléchissait à sa situation et de plus en plus son côté rationnel reprenait le dessus. Sherlock était certes un adonis vivant et ses yeux pouvaient la mettre à nu alors qu'elle était encore avec son gros pull mais il était aussi un être abject qui s'amusait avec elle et ne voyait même pas qu'elle avait mal. Alors comme tout infection à streptocoques dans un membre qui se cangrène, l'amputation est de rigueur pour pouvoir avancer après. Elle devait s'amputer de ce fardeau que représentait ses sentiments envers cet homme. Elle souffrait déjà alors ça ne pouvait être pire bien au contraire. Et puis comme lui disait Aleera, un fantasme devait en restait un.
Pardon, tu as dis qu'on parlerait boulot après, alors on verra ça plus tard. Comment ça va de ton côté ? La dernière fois qu'on s'est vue tu avais la crève me semble-t-il, ce qui en soit ne doit pas être facile à soigner quand on travaille dans un endroit où la température n'est pas très élevée.
Et bien ça va un peu mieux. Enfin je ronfles toujours la nuit à cause de mon nez bouché mais au bon je n'ai plus l'angine, ni la toux.
John lui avait dit de se reposer, qu'elle était en train de se surmener en ce moment et que c'était pour ça que ses défenses immunitaires étaient au plus bas. Et puis le stress qu'elle avait subit et les anxiolytiques qu'elle prenait ne l'aider pas. Forcément elle ne l'avait pas écouté car ce n'était pas un petit rhume qui allait l’empêcher d'aller à l’hôpital. Surtout que de toute façon ces patients ne pourraient plus l'attraper vu leurs conditions. Alors elle s'était aggravée et elle avait du annuler la petite sortie qu'elle avait prévu avec Becca au café. « Je m'entends moi même ronfler et ça me fait réveiller en sursaut. J'ai peur de mon propre ronflement. » Oui la solitude commençait vraiment à lui peser et parfois quand elle se réveillait en sursaut dans la nuit en tendant l'oreille pour voir qui avait ronflé alors qu'elle savait que c'était elle, elle se trouvait vraiment ridicule.
Mélangeant son plat de crevette piquante à son riz blanc, elle attrapa la tasse de thé qui avait enfin refroidit et en buva une grosse gorgée. La douceur du thé vert apaisait le feu du pimant et faisait partir la chaleur qui l'a rendait rouge comme une tomate. « . En fait, le froid n’y est pour rien et la température n’a aucune influence sur l’incidence du rhume . Ce n'est qu'une croyance populaire le fait qu'il faut rester au chaud. Parce qu'en réalité, rester au chaud augmente la prolifération des bactéries et forcément l'aggravation de la maladie. Donc en réalité c'est bien que ce soit resté dans le froid. De toute façon je ne supportes pas trop la grande chaleur. » . Tout en discutant, Molly venait de finir son plat et son estomac était bien rempli. S'appuyant sur le rebord du canapé, elle s'autorisa à fermer cinq minutes les yeux pour une sieste réparatrice. « Je ne dors pas, je me régénère » . Un jour peut être qu'elle lancerait son projet de travailler sur les télomères de l'ADN mais pas maintenant. Elle aimait beaucoup l'ambiance qui régnait dans le triplex de son amie et se sentait bien. Cependant, ce n'était pas correct de s'endormir comme ça même si elle était en pleine digestion. « Dit, est ce que je pourrais avoir un café s'il te plaît ? Je penses que mon taux de caféine à beaucoup diminué depuis la fin d'après midi. » Se relevant, elle commença alors à ranger les cartons et autres emballages dans les sacs plastiques. Elle venait de demander à son amie de lui faire un café, elle pouvait bien l'aider à débarrasser et peut être même a nettoyer. Mettant les sacs à la poubelle, elle se retourna vers Becca qui était adossée contre son plan de travail attendant que la machine termine son travail. Molly se rapprocha alors doucement, et s'assis en face d'elle, sur une chaise de bar en essayant bien sur de ne pas tomber. Elle regarda alors son amie et elle remarqua alors un petit pincement au niveau de ses lèvres.
« Quelque chose te tracasses ? Dit moi, tu ne m'as pas fait venir juste pour ton manuscrit non ? Enfin tu aurais pu juste pour que nous nous voyons mais au vue de ton air un peu crispé, je sens qui c'est passé un truc qui ne te convient pas du tout. Alors ? »