Diario di bordo

18/09/2012

Je me suis toujours moqué de ceux qui tenaient un "journal intime". Enfin, ce sont surtout les filles qui font ce genre de choses. Raconter des secrets sur un bout de papier... c'est inutile, totalement inutile. Les secrets, tu les gardent pour toi, les coucher sur papier est un risque, un grand risque.
Mais là, c'est différent. Déjà, ce n'est pas un journal intime. C'est un journal de bord. Y'a une grande différence. C'est comme les marins qui écrivaient tout les jours leurs journée en mer, pour ne pas perdre le fil. Des aventuriers comme Garibaldi l'ont fait. Donc ça va, je peux le faire aussi.
Cette idée ne vient pas de moi. C'est le Caporegime Gianni qui me l'a conseillé. Il m'a dit qu'écrire régulièrement dans ma langue natale et raconter ce que je fait ne pourrait être que bénéfique, et voire même utile plus tard. Alors je le fais.
Paraîtrait qu'il faut que je me présente. Comme ça, dans quelques années, si quelqu'un trouve ce journal, il pourra savoir qui j'était. J'espère que je serais déjà mort à ce moment-là. Je ne veux pas que la personne en question chercher à me retrouver.
Je m'appelle Timeo Nevani et j'ai 16 ans. Je suis un fier soldat de la Cosa Nostra. Notre Famille est une des plus puissante de Sicile. Certains diront que nos actions sont malfaisantes, mais c'est faux: nous agissons pour le bien de tous. Alors oui, c'est vrai, nos actions ne respectent pas toute la Loi. Mais comment peut-on se fier à une telle loi? Ce que je fais respecte les règles de la mafia, c'est tout ce qui compte.

Bref, il y a quelques jours, on m'a proposé quelque chose: la Famille ne cessant de vouloir agrandir son pouvoir un peu partout sur la planète, on m'a demandé si j'acceptais de partir dans un autre pays. Et pas n'importe lequel: l'Angleterre. A ce qui paraît, j'ai un bon niveau d'anglais, ce qui n'est pas totalement faux. Je n'ai pas réfléchit bien longtemps avant d'accepter. Je vais m'occuper de diverses choses, et je devrais tout rapporter dans ce carnet. C'est dangereux, je sais. Mais je prends soin de mes affaires, il ne tomberas pas dans de mauvaises main, du moins, jusqu'à ce que mon coeur s'arrête de battre. Je ne suis pas fou. Je ne citerais aucun autre nom que le mien. Ou j'en utiliserais des faux.

Voilà, je crois que ça peut suffire pour le moment. Le départ est prévu pour dans un mois. Je me demande ce que ça donnera, là-bas. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je vais faire mon boulot.