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 Do I know you? [PV Meredith]

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John H. Watson
John H. Watson

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MessageSujet: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyJeu 7 Mar - 16:00

Quiconque connaissait un peu John Watson savait que derrière son air affable et son calme apparent se cachait un tempérament assez fort. Il n’était pas colérique à proprement parler, et même lorsqu’il s’énervait, il haussait rarement la voix et n’en venait quasiment jamais aux mains quand il pouvait l’éviter, mais il avait en lui plus de colère qu’il n’y paraissait, un potentiel d’irascibilité, farouche et tenace, bien présent. Pour beaucoup, il était un modèle de patience et de tempérance ; à commencer par tous ceux qui côtoyaient également Sherlock et imaginaient ce que pouvait être la vie avec lui. Il était le médiateur, celui qui dissipe les tensions et évite les malentendus. Mais ce n’était pas pour rien qu’il avait été soldat et qu’il aimait le contact d’une arme à feu contre la paume de sa main. Parfois, il n’avait pas à lutter. Le surintendant en chef de la police s’en souvenait ; son poing également. Il y avait certaines choses qu’il ne supportait tout simplement pas. Il pardonnait à Sherlock ses paroles acerbes car il n’avait que rarement conscience de leur impact, mais il ne lui pardonnait pas son insouciance quand des vies étaient en jeu. Il pouvait pardonner la stupidité de Donovan, d’Anderson et du dit surintendant, mais pas leur méchanceté gratuite. Il avait, comme tout homme, ses combats, des injustices qui le touchaient plus que d’autres, des causes qu’il était prêt à défendre avec plus de férocité. S’il fallait abattre un homme pour en sauver un autre, il était prêt à le faire, à condition d’être sûr que l’un méritait plus de vivre que l’autre. Il ne croyait pas à la violence en tant que pouvoir, mais comme une ultime nécessité, un dernier recours lorsque le reste ne suffisait pas. Ainsi paraissait-il comme un saint aux yeux de certains, et un homme dangereux aux yeux d’autres : il était les deux.

Et présentement, il tenait plus du second que du premier. La journée avait mis ses nerfs à rude épreuve, et n’avait fait qu’aller de mal en pis. Ils étaient sur une enquête importante, aux enjeux conséquents, qui la veille encore se présentait en leur faveur. Mais la journée ne s’était pas présentée comme ils l’avaient souhaité, et malgré les efforts de Sherlock qui avait pu empêcher les choses d’empirer, ils n’avaient pu sauver la vie de deux victimes ni la totale disparition de leur criminel. La faute à un inspecteur de police incompétent qui avait remplacé Greg, absent pour une raison inconnue ce jour-là, et continuait, malgré toutes les preuves apportées depuis, à croire que Sherlock était une imposture. Son entêtement leur avait coûté cher, et si John avait été plus d’une fois sur le point d’apporter un peu de rouge à ses joues, il ne s’était retenu que pour ne pas aggraver les choses, ce que Sherlock en revanche n’avait pas cru bon de faire en traitant l’inspecteur de tous les noms et pestant sans arrêt contre sa stupidité, bien évidemment plus agacé par son incompétence qu’inquiet au sujet des victimes et John s’était rendu seul à l’hôpital pour constater l’évolution de la santé de l’un d’eux, qui respirait encore lorsqu’il les avaient trouvés, l’abandonnant en plein argument avec l’inspecteur. Il était fort probable que son absence n’ait même pas encore été constatée, mais John avait été trop furieux pour se donner la peine de l’en avertir.
Il avait alors attendu plus d’une heure dans la salle d’attente, avant qu’une porte ne s’ouvre et qu’un docteur en tenue blanche éclaboussée de sang n’en sorte en retirant ses gants, laissant derrière lui le bip « continu » de l’électrocardiogramme qui, comme il ne le savait que trop bien, étant sans appel quant au sort du patient. Il n’eut pas besoin d’entendre les mots du docteur, il se leva sans rien dire, et quitta la salle le visage fermé, les poings serrés.

Il se rendit dans le hall en espérant prendre un café, estimant qu’il en avait bien besoin, mais la machine avait refusé de coopérer et lui avait crachoté quelque chose de vaguement laiteux qui tenait plus du yaourt liquide que du café. Ce fut la goutte de trop, littéralement, et John ne put retenir le grand coup impulsif qui partit s’écraser contre la machine qui émit un bruit inquiétant en réponse mais ne ressentit probablement pas la vague de douleur intense qui se réveilla dans ses doigts. Il secoua sa main avant de consulter sa main, tentant de la fermer et de l’ouvrir mais ne parvenant qu’à s’arracher une grimace de peine. A vue de nez, au moins une phalange de cassée. Sur la main dont il se servait le plus, bien évidemment. Il fut presque tenté de redonner un coup dans le mur pour se défouler, mais visiblement le monde avait décidé de s’acharner sur lui aujourd’hui et il jugea plus sage de ne pas aggraver son cas. Au moins, il était dans le bon endroit pour se faire traiter, même s’il devait avouer que l’idée ne le réjouissait pas trop. Il soupira, et appuya son front contre la machine sans prêter attention au regard interloqué des quelques aides-soignants, patients et autres visiteurs qui s’étaient interrompus dans leurs occupations pour voir quel était l’abruti qui s’acharnait sur une machine à café.
Non, aujourd’hui n’était définitivement pas sa journée.
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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyVen 8 Mar - 20:02

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C'est bien le chef du service qui vint la voir ce jour-là. Celà faisait plus de 20h qu'elle n'avait pas quitté son poste et elle ne semblait pas vouloir rentrer chez elle. Meredith venait rendre visite à un de ses jeunes patients pour discuter avec lui et vérifier les améliorations de son traitement. Le petit garçon de 6 ans en question aimait beaucoup dessiner et elle avait réussi à trouver crayons divers et feuilles pour qu'il puisse passer le temps. Elle discuta un moment avec lui avant de prendre les relevés de son dossier, quand le chef de service entra et lui demanda une audience privée.

La jeune femme fit un large sourire à l'enfant, avant de le suivre. Elle se demandait ce qu'il lui voulait. Il s'arrêta dans un couloir vide, avant de lui dire :

« Meredith. Celà fait combien de temps que vous êtes ici ? Vous savez que la relève de nuit est déjà présente ? »

La jeune femme soupira.

« Je sais bien mais j'ai besoin de me rendre utile et j'aime mon travail. Je ne fais rien de mal et je pense être un bon médecin.
- Oui, je n'ai pas à vous blâmer là dessus, mais un médecin fatigué est un médecin qui fait des erreurs. »

De mauvaise foi, elle haussa les épaules tout en disant clairement :

« Je ne me sens pas fatiguée. »

Ce qui n'était pas vrai, car elle se sentait courbaturée, les paupières lourdes et elle avait eu quelques crises de somnolence. Mais elle ne voulait pas rentrer chez elle, car cela voudrait dire qu'elle allait se retrouver seule et elle allait tourner en rond comme un lion en cage. Elle détestait ca. Et dormir ? Si elle pouvait avoir une bonne nuit de sommeil, ca serait un miracle car elle peinait à faire une nuit complète. L'homme ne se laissa pas avoir et lui dit :

« Rentrez chez vous. Je ne veux plus vous voir ici avant demain, c'est compris ? Vous faites un travail formidable, mais il ne faut pas tirer de trop les deux bouts, vous risquez d'en payer les conséquences. »

Elle finit par acquiescer à contre cœur. Mais elle n'avait pas envie de rentrer chez elle. Pas pour l'instant du moins. Elle quitta son service pour se diriger vers les vestiaires, mais avant elle se décida à aller prendre un café. Elle avait besoin de quelque chose qui la réveillerait un peu. Elle prit l’ascenseur et arriva dans le hall. Elle n'avait pas encore retiré sa blouse et son badge. Oui, elle avait du mal à décrocher. Elle débrancha pourtant son bipeur, signe qu'elle avait au final rendu les armes.. . Elle se dirigea vers les distributeurs qui se trouvaient là. Son attention fut tout de suite attiré par un homme qui venait à s'acharner sur la fameuse machine à café, en venant la frapper. Elle ne semblait pas fonctionner, ce qui n'était une nouveauté vu qu'elle tombait régulièrement en panne. Peut être parce qu'elle servait trop... Combien de gens venaient à prendre un café pour pouvoir supporter les longues nuits d'attente, dans l'espoir de voir un être proche sortir en vie et en bonne santé d'une salle d'opération. La jeune femme s'approcha derrière et lança :

« Attendez. Il y a un truc pour que ca fonctionne. Je vous montre. »

Elle passa devant l'homme, déposa sa monnaie, tout en donnant un coup de talon dans le bas de l'appareil. Le liquide cracha un peu avant de prendre l'aspect qu'il devait avoir... enfin presque, vu qu'il vint à s'éteindre au milieu de la "commande". Elle fronça les sourcils tout en disant:

« Bon et bien, je crois que c'en est fini pour elle. Je pense qu'il serait nécessaire qu'ils la changent. Depuis le temps qu'on la demande. »

Elle se tourna vers lui, un sourire amical sur les lèvres. Quand elle put voir le visage de l'homme, elle se figea un moment. Elle connaissait cet homme... Son visage lui disait quelque chose. Elle fronça les sourcils perplexes, se laissant un instant de réflexion. Ou plutôt autant que ses souvenirs lui permettaient. Peut être avait elle fait une faute, il y a bien longtemps dans son ancienne vie de couple, et c'était avec lui. Son nom lui revint presque quand son regard croisa le sien :

« John... »

Elle ne savait pas si il allait la reconnaître. Se souvenir d'elle. Tellement de temps avait passé. Ils n'étaient que des jeunes adultes voir encore des adolescents la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Les cheveux de la jeune femme étaient encore longs à cette époque. Le garçon partait au front quelques temps après. Allez savoir ce qu'il s'était passé réellement dans leur tête à ce moment là mais ils avaient fini par s'embrasser longtemps en guise d'adieu. Un baiser qui la marquait encore maintenant et qui l'avait retournée à l'époque, car elle était déjà avec Keenan. Après cet épisode, elle était repartie à Dublin et lui s'en alla au front. Il lui avait écrit et l'avait appelé assez souvent même. Voilà pourquoi elle se souvenait tellement bien de lui et de son nom. Elle avait fait en sorte de cacher cette histoire ce soir là aux yeux de son futur mari et il n'avait jamais su ce qui s'était passé. Pourtant elle avait continué à s'inquiéter. Tant qu'elle recevait ses lettres, ca allait, mais le jour où il comprit que c'était vain de continuer à lui écrire et qu'il arrêta. L'inquiétude avait fait une grande place dans son cœur. Mais le temps avait aussi passé, et elle s'était faite une raison. C'était peut être mieux ainsi. Elle s'était faite une nouvelle vie et... elle avait oublié. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable aussi.

C'était étrange de le revoir à cet instant. Il n'avait pas changé... Enfin si, dans un sens il avait radicalement changé, son visage était plus marqué, ses traits plus durs. Il n'avait plus son regard de jeune garçon naïf. Il était devenu un homme. Elle aussi devait avoir changé. Elle se demanda si il allait se rappeler d'elle. Elle eut un léger sourire. Elle était heureuse de le revoir. Elle était heureuse qu'il soit là, qu'il soit vivant et surtout : il avait l'air d'aller bien.

« C'est toi ? Je... Ca fait si longtemps... Tu... Tu as l'air en forme. Enfin... Peut être que tu ne te rappelles pas de moi... Ca fait... longtemps. »

Elle le vit qu'il se tenait la main et baissa les yeux, sa main avait une teinte bleue et semblait enflée. Il semblerait que la machine a café avait eu raison de lui la première fois.

« Enfin presque bien... Ca va ? »


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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptySam 23 Mar - 3:21

John resta là plusieurs secondes sans bouger, avant qu’une voix féminine ne se fasse entendre juste derrière lui. Une voix qui lui disait vaguement quelque chose, sans qu’il y prêta réellement attention sur le coup ; il n’avait pas vraiment la tête à ça. Il avait l’impression que sa tête allait exploser, et ses tempes pulsaient avec rage. Il connaissait cet état, ce mélange de colère, de culpabilité et de frustration dues à sa propre impuissance face à l’inéluctabilité de la mort, contre laquelle, en tant que médecin, il luttait tant bien que mal. Mais ce qui succédait avant tout à chacun ses échecs, c’était plus que tout cette fureur envers lui-même. En l’occurrence, il n’avait pas été penché sur la table d’opération, il n’avait rien pu faire pour la vie du patient. Mais s’ils étaient arrivés plus tôt, si cet inspecteur n’avait pas tant refusé de coopérer, si… Ils auraient pu le sauver. Il avait eu parfaitement conscience que les chances de cet homme, au moment où ils l’avaient enfin trouvé, étaient faibles, pour ne pas dire inexistantes. Les docteurs l’avaient su aussi ; l’expression résignée, sans surprise, de celui qui était sorti de la salle d’opération en disait suffisamment long sur la chose.

S’énerver était inutile, il le savait bien, et en apparence il semblait avoir déjà retrouvé son calme, malgré le sang encore bouillonnant dans ses veines et sa main non amochée formant un poing fortement serré. Inutile d’effrayer la pauvre interne qui venait de le rejoindre et essayait simplement de l’aider. Il irait toucher deux mots à Greg pour lui dire ce qu’il pensait de son remplaçant, et lui suggérerait quelques réorientations dans lesquelles son incompétence ne risquerait pas de condamner des vies innocentes. Il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire. Il se recula légèrement pour laisser place à la jeune femme qui semblait apparemment capable de dompter la machine à café avec un bon coup de talon, mais après un bon démarrage, celle-ci décida qu’il valait mieux rendre l’âme que de le gratifier d’un café pourtant bien mérité. Il soupira, sur le point de dire que ça n’avait pas d’importance et qu’il valait mieux laisser tomber, lorsque la jeune femme se tourna vers lui pour lui faire face.

Elle se figea soudainement en le fixant et la première chose qui lui traversa l’esprit fut qu’elle, comme beaucoup d’autres, avait dû lire son blog et regarder les journaux télé, où, si son visage n’était pas aussi exposé que celui de Sherlock, il était tout de même apparu quelques fois. Après le faux-suicide du détective il avait fréquemment été reconnu dans la rue, interpelé par des étrangers, insulté régulièrement (un jour, le volet du Speedy’s, sous leur appartement à Baker Street, avait même été recouvert de tags variés exprimant quel genre de fraude était Sherlock Holmes, certains plus… imagé que d’autres). En somme, il avait connu le revers de la célébrité, une célébrité qu’il n’avait jamais recherché. John était un homme de l’ombre, il œuvrait pour le bien, mais il le faisait en toute discrétion. Sa rencontre avec Sherlock avait changé sa vie à bien des égards. Ce n’était qu’une conséquence de plus. Ses traits, qu’il jugeait pourtant banals, avaient commencés à être connus. Bien sûr, comme pour toute chose, les gens se lassaient. Phénomène un jour, has-been le suivant. Il était retourné dans l’ombre, à son grand contentement, jusqu’au retour de Sherlock, dont il avait été trop heureux pour se plaindre d’une telle contrepartie. Et puis les choses étaient revenues à la normale. Ils avaient fait de leur mieux pour ne pas s’exposer, jusqu’à cesser de faire la une des journaux, et même s’ils parlaient toujours d’eux après chaque enquête résolue, John savait que c’était son ami qui les fascinait plus que lui-même, et le faisceau restait donc principalement dirigé sur celui-ci. Aussi était-il étonné lorsqu’on le reconnaissait encore, surtout lorsqu’il n’était pas en compagnie de Sherlock, aux caractéristiques physiques bien plus reconnaissables.

Et puis, il s’immobilisa à son tour, car il connaissait son visage également. Ce visage, et cette voix, en y repensant. Oui. Elle fut la première à le resituer, mais dès qu’elle prononça son nom, il se rappela également. Il avait certainement eu plus de raisons qu’elle de vouloir l’oublier, même si c’était elle la première qu’i s’était attelée à la tâche.
« Meredith. »
S’il était sincèrement heureux de la retrouver, il ne pouvait s’empêcher d’être également très surpris. Il ne s’attendait pas à la revoir un jour, et encore moins ici, à Londres.
Ses conquêtes de jeunesse ne lui avaient guère laissé un souvenir marquant, mais Meredith en revanche, c’était différent. Peut-être justement parce qu’elle n’avait jamais été une de ses conquêtes. A l’époque déjà, elle avait un petit ami, ce qui avait eu le mérite de rendre les choses très claires dans leur relation. Il ne pouvait nier qu’il la trouvait séduisante et intelligente, elle avait de l’humour, du cœur, et ils partageaient une même volonté de se rendre utile, d’améliorer le monde par leur présence. Mais elle avait quelqu’un, et si John avait hérité du surnom de Casanova, ce n’était nullement en séduisant des femmes déjà casées. Il avait des principes, et ce n’était pas un briseur de ménage. Et puis il y avait eu ce baiser, instinctif, impulsif, même, un baiser qui l’avait longuement hanté, et puis… plus rien. Sans doute avait-elle prit peur. Peut-être qu’ils ne pouvaient pas être amis sans ambigüités, et il savait qu’elle aimait réellement son copain, qu’elle ne l’aurait pas quitté pour être avec lui. Mais il aurait aimé qu’elle réponde à ses lettres. En Afghanistan, il n’avait pas vraiment été une menace pour son couple, après tout. Et puis il s’était résolu. Peut-être avait-elle raison. Peut-être était-ce mieux ainsi.

A présent, cela lui semblait venir d’un autre temps. Il n’était pas du genre à s’accrocher à son passé, et sa rencontre avec Sherlock lui avait permis d’en tourner la page sans difficultés, ce qui expliquait qu’il ait mis tant de temps à se souvenir d’elle. Il était encore jeune à l’époque. Il croyait encore que s’engager était un acte noble, qu’être médecin serait comme dans les séries télé, qu’il sauverait des vies, qu’il ferait la différence. Oui, il s’en était écoulé, du temps.
Et puis, elle avait changé. Elle faisait plus femme. Ses cheveux étaient plus courts. Mais elle était toujours aussi jolie.
« C'est toi ? Je... Ça fait si longtemps... Tu... Tu as l'air en forme. Enfin... Peut être que tu ne te rappelles pas de moi... Ça fait... longtemps. Enfin presque bien... Ça va ? »
Se remettant peu à peu de sa surprise, il parvint à hocher la tête en guise de réponse, puis à sourire faiblement en retour, avant de suivre son regard et de baisser les yeux vers sa main abîmée qui lui arracha une grimace embarrassée :
« Je crois que j’ai une phalange de cassée, mais compte tenu de ma journée, ça pourrait être pire. »
Il eut un petit rire sans joie puis releva la tête pour mieux l’observer avant d’ajouter d’un ton un peu hésitant, ne sachant trop quoi dire :
« Je ne pensais pas te revoir un jour… Il s’est passé tellement de temps… mais tu as l’air de te porter bien, toi aussi. Tu... tu travailles ici ? »
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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyLun 1 Avr - 10:47

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Il y eut un léger silence des deux partis. John avait l'air surpris de la voir ici. Mais au final, ce n'était pas étonnant. Sa vie était à Dublin. Enfin... Son ancienne vie était à Dublin. Londres était un nouveau départ pour elle. Il n'y avait pas que lui qui était surpris, elle l'était aussi. Elle ne s'attendait pas à revoir John Watson en face de la machine à café du St Bart's Hospital. La situation était plutôt étonnante pour tout avouer. Après un long échange de regards, elle remarqua sa main blessée et lui demanda si il allait bien. Il lui fit un signe de tête silencieux en réponse avant de baisser son regard vers celle-ci à son tour. La surprise semblait être partagée.

« Je crois que j’ai une phalange de cassée, mais compte tenu de ma journée, ça pourrait être pire. »

A ces mots, elle avança une main prudente vers la sienne pour pouvoir constater les dégâts et voir mieux ce qu'il avait alors qu'il reprenait :

« Je ne pensais pas te revoir un jour… Il s’est passé tellement de temps… mais tu as l’air de te porter bien, toi aussi. Tu... tu travailles ici ? »

Elle eut un petit sourire à ce qu'il dit et elle trouva sa façon touchante d'aborder les choses. Aller bien est une façon de parler en soit. Elle l'invita à la laisser regarder sa blessure et lui répondit :

« Oui... Ca fait longtemps... Tellement longtemps... Et oui, je... Je travaille ici au service cancérologie, je suis pédiatre. C'est pas le métier le plus marrant qu'il soit, mais j'y ai trouvé une place. Ca fait plusieurs mois maintenant. J'ai préféré quitter Dublin. »

Ca c'était évident, il l'avait bien remarqué je crois... * Pendant qu'elle parlait, elle constata le gonflement et l’hématome. Oui, il avait bel et bien une phalange cassée. Elle releva le nez, un sourire suspendu à ses lèvres, elle ne savait pas trop comment aborder les choses à son propre sujet. Elle avait toujours du mal à parler de ce qu'il s'était passé et la raison pour laquelle, elle avait quitté sa ville natale. Elle tilta alors sur ce qu'il avait dit avant et sur sa journée. Ce fut une perche pour elle, afin qu'elle puisse détourner la conversation, pour un moment du moins. Car oui, la conversation allait retourner sur elle, mais aussi sur Keenan et sûrement leur relation.

« Dure journée à ce point ? Que s'est il passé ? Tu es toujours dans l'armée ? Enfin... Si c'est pas indiscret. Sinon... Je vais t'emmener faire des radios de ta main et soigner ca. Je vais m'occuper de toi et ca t'évitera la file d'attente des urgences. »

Elle n'était pas au courant de son blog et toute son histoire avec Sherlock. A vrai dire cela fait un long moment qu'elle s'est déconnectée de la réalité, ne pensant qu'à son travail et à rien d'autre. Donc le fait qu'elle pose cette question était tout à fait normal pour elle. Elle l'invita à la suivre vers l’ascenseur et les étages supérieurs. Elle était heureuse de le revoir, et à vrai dire elle ne s'était pas attendue à le revoir et surtout pas dans une telle situation. A vrai dire celà lui faisait du bien de retrouver un élément connu dans cette ville qui lui paraissait parfois trop grande. Même si au fond, il lui rappelait aussi une autre époque de sa vie, une époque qu'elle tente de combattre pour aller vers autre chose. A vrai dire, elle le voyait comme un espoir, car après tout ils avaient été assez proches quand ils se voyaient encore. Mais pleins d'autres pensées venaient à s'entrechoquer dans sa tête: Lui en voulait il pour le baiser et qu'elle ne lui avait jamais répondu à ses lettres ? Si ca se trouve il la haïssait aujourd'hui. Elle chassa cette pensée se disant que si il ne voulait plus la voir, il n'aurait pas tenté un début de conversation. Ensuite, elle eut la drôle de pensée que peut être était il marié aujourd'hui et qu'il avait fait sa vie. Celà pouvait être une possibilité. Mais pourquoi cette question d'ailleurs ? A quoi pensait-elle ? Elle sa la chassa intérieurement en se disant qu'elle était stupide. Pourtant, elle ne put se retenir de jeter un regard vers sa main gauche pour voir si il avait une alliance. Elle leva les yeux vers lui et lui lança un sourire. Oui, elle était heureuse de le revoir.


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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyLun 8 Avr - 16:10

Amusant, comme le destin pouvait être une question de circonstances. Pendant les quelques mois qui avaient suivis la disparition de Sherlock, et même un peu après, John avait travaillé au St Barts. Cela n’avait pas été facile ; aussi bien de reprendre son rôle de simple médecin consultant après plus d’une année à enquêter auprès du détective, que de se rendre tous les jours sur les lieux mêmes où il l’avait vu se retirer la vie. C’était d’une ironie cruelle. Mais il n’avait pas vraiment eu le choix. Il fallait qu’il continue, qu’il paie le loyer (il n’était pas prêt à laisser à Mycroft le privilège de penser qu’il avait besoin de lui – John n’avait besoin que d’une personne, et cette personne était morte), qu’il continue à se rendre utile comme il le pouvait. Mais bien sûr, ce n’était plus pareil. Il ne sauvait pas des vies en prescrivant des médicaments contre le rhume. Il ne ressentait pas de pics d’adrénaline en consultant des grands-mères. Il ne rentrait pas chez lui avec le sentiment que sa journée avait été bien dépensée.

Tout ce temps, chaque jour, il s’était rendu ici invariablement. Peut-être même avait-il déjà utilisé cette machine à café – encore qu’il n’en avait pas le souvenir, mais il n’avait pas le souvenir de grand-chose concernant cette période, et certainement rien qui concerne la façon dont il avait pu se sustenter pour survivre. Mais il se rappelait en revanche des regards inquiets de Mrs Hudson lorsqu’elle lui disait qu’il avait perdu du poids.

Le fait était que tout ce temps, il n’avait jamais croisé Meredith – et probablement pour la simple raison qu’elle n’y était pas. Mais voilà qu’il avait rendu sa lettre de démission quelques semaines plus tôt et qu’il tombait sur elle lors d’une de ses désormais rares visites dans le bâtiment. Oui, le hasard faisait bien les choses. Hasard, destin, ou quoiqu’il s’agisse d’autre – John ne s’était jamais réellement penché sur la question. Contrairement à Sherlock, il estimait qu’il y avait des sujets sur lesquels connaître la vérité n’était pas si important que ça.

La jeune femme prit sa main entre les siennes pour examiner les dégâts tout en répondant :
« Oui... Ca fait longtemps... Tellement longtemps... Et oui, je... Je travaille ici au service cancérologie, je suis pédiatre. C'est pas le métier le plus marrant qu'il soit, mais j'y ai trouvé une place. Ca fait plusieurs mois maintenant. J'ai préféré quitter Dublin. »
Il esquissa un léger sourire à ces mots. Pédiatre, voilà qui lui allait merveille. Elle avait toujours eu un bon contact avec les enfants. Mais il la croyait volontiers lorsqu’elle disait que ce n’était pas tous les jours facile : une des raisons pour lesquelles lui-même n’aurait jamais pu faire ça. C’était déjà bien assez difficile de soigner des adultes, sans parler d’enfants… il admirait réellement ceux qui en avaient le courage.

Elle confirma ce qu’il avait lui-même déjà déduit de sa présence ici : qu’elle était encore récente d’une part, et bien évidemment, qu’elle avait d’autre part quitté Dublin. Cette information, particulièrement, l’intriguait. La formulation de sa phrase laissait entendre qu’elle était partie seule. S’était-il passé quelque chose, là-bas ? Avait-elle rompu avec Keenan ? Ne s’était-elle simplement pas adaptée au décor irlandais ? Difficile à dire pour le moment, et John préféra ne pas poser de questions, discret, comme à son accoutumée.

Ayant fini son inspection, elle reprit :
« Dure journée à ce point ? Que s'est il passé ? Tu es toujours dans l'armée ? Enfin... Si c'est pas indiscret. Sinon... Je vais t'emmener faire des radios de ta main et soigner ca. Je vais m'occuper de toi et ca t'évitera la file d'attente des urgences. »
Voilà bien une question qu’il n’avait pas pensé entendre à nouveau un jour. Mais c’était rafraichissant, dans un sens. Ne pas être reconnu, ne pas être fiché, catalogué. Discuter avec quelqu’un qui ne vous percevait pas comme un phénomène de foire, avoir une relation normale : comment ça va, qu’est-ce que tu deviens, et toutes ces banalités nécessaires qu’une célébrité, même temporaire, pouvait parfois nous faire venir à regretter.

Il suivit la jeune femme sans rechigner en direction de l’ascenseur, non sans l’avoir au préalable remercié pour son aide (elle avait visiblement fini son service et ne lui devait rien), avant de répondre au sourire qu’elle lui adressa de façon presque automatique : elle avait toujours eu ce don d’irradier les autres de sa bonne humeur de façon presque inconsciente – lorsqu’elle était, bien sûr, de bonne humeur. Non pas qu’il l’eut jamais connue comme une personne boudeuse, loin de là. Il l’avait toujours perçue comme une personne pleine de vie, et c’était aussi ce qu’il aimait chez elle.

Tandis qu’ils regagnaient les étages supérieurs, il répondit avec un petit haussement d’épaules amusé :
« Etant donné que probablement la moitié de la population, sinon plus, connaît mon nom, j’ai bien peur qu’il te faille faire mieux que ça si tu veux te montrer indiscrète… »
Sortant de l’ascenseur, il laissa Meredith passer devant lui pour le guider avant de reprendre, sans plus expliciter sa réponse – après tout, il était fort probable qu’elle connaîtrait bien vite le fin mot de l’histoire - :
« Mais non, je ne suis plus dans l’armée, je suis revenu d’Afghanistan depuis bientôt trois ans. J’ai été touché et rapatrié de force à Londres. » Il grimaça, une pointe d’amertume encore dans sa voix, bien qu’aujourd’hui il ne regrettait plus ne pas être là-bas. Il avait trouvé mieux ici. « Depuis, je suis… et bien, je pense qu’on peut dire que je suis l’assistant d’un détective consultant – non, ne me demande pas, c’est lui qui a inventé ça. Toujours est-il que l’enquête d’aujourd’hui a été un véritable désastre. Une victime qu’on aurait probablement pu secourir est morte, et un criminel qu’on aurait pu attraper court toujours… »
Il soupira avant de conclure :
« C’est une longue histoire, et je ne suis pas sûr que les détails t’intéressent, mais disons que le manque de coopération de cette fichue machine a été la goutte d’eau. Enfin, ça m’a permis de te retrouver, donc peut-être que tout n’est pas encore perdu. »
Si l’on pouvait dire de John qu’il était un charmeur, il avait toutefois assez de principes pour ne pas jouer la carte séduction quand il était en couple. En l’occurrence, la remarque lui avait presque échappé des lèvres et s’il n’en pensait pas moins pour autant, il se surprit presque lui-même avant de se rappeler que, crush de jeunesse ou non, il avait quelqu’un dans sa vie et Meredith probablement aussi. Pas question de raviver un feu déjà mort.

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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyDim 14 Avr - 14:20

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John n'avait pas épilogué sur certains points. Elle n'était pas prête à se confier. Pas encore du moins. A l'époque, John et elle avaient entretenu une relation assez étrange. Comme si certaines personnes étaient vouées à bien s'entendre tout de suite, c'est ce qui s'était passé entre eux. Comme le fait que l'on soit attiré plus par certaines personnes sans dire pourquoi alors que vous ne pouvez pas pifrer une autre personne. Peut être par leur tempéremment qui venait à se rejoindre. En tout cas, ils s'étaient rapidement liés d'amitié à l'époque. Disons que c'était comme deux aimants qui s'étaient attirés l'un l'autre, et dont la fusion n'avait pas pu en être autrement.

C'est surement pour celà qu'à l'époque Meredith avait décidé de couper contact, même si ils pouvaient garder une profonde amitié. Leur situation avait été ambiguë courant cette période. Et la jeune femme ne pouvait se permettre de faire ce genre de chose dans le dos de son conjoint. Sachant qu'elle avait été toujours ce genre de personne honnête avec les autres. Mais la situation était différente aujourd'hui. Elle ne pouvait encore rien dire... Ils avaient tous les deux changés et la guerre devait aussi avoir laissé des séquelles à John, autant qu'elle avait pu changer après la mort de son mari.

Elle voulait en savoir plus sur lui et ce qu'il était devenu et en même temps, elle se sentait égoïste de ne pas lui en dire plus sur son passé. Elle espérait que celà viendrait avec le temps et peut être que la magie réopérerait une nouvelle fois. Enfin, c'est ce qu'elle espérait.

Ce que John lui dit l'intrigua. Elle eut même un petit rire, tout en fronçant les sourcils de manière perplexe. Elle comprit le sens de sa phrase.

« Etant donné que probablement la moitié de la population, sinon plus, connaît mon nom, j’ai bien peur qu’il te faille faire mieux que ça si tu veux te montrer indiscrète… »

Meredith avait été coupée du monde depuis la mort de Keenan et elle suivait peu ce qui se passait autour d'elle. Elle s'était peut être construit son propre monde, évitant tout contact avec la vie extérieure.

« Hooo ! » Dit-elle un peu amusée. « Tu m'excuseras, ces dernières années, je n'ai pas réellement suivi l'actualité. Il faut dire que je n'ai pas eu la tête à suivre quoi que ce soit. Tu serai donc devenu une sorte de célébrité ? Ca m'étonne de toi... »

Connaissant John, et même du peu qu'elle savait de lui. Il avait toujours été un homme discret et cela l'étonna. Dans cette phrase, elle se laissa à sous-entendre qu'elle n'avait pas eu une vie des plus faciles, ces dernière anneés. C'était surement un premier pas. L’ascenseur arriva à destination, John la laissa passer avant de la suivre dans les couloirs. Il lui expliqua la suite, ce qu'il avait fait et ce qu'il était devenu. Elle sourit quand il expliqua son histoire de détective consultant -qui était oui, pour le moins étrange comme... travail ?-

« Ca doit être intéressant comme... travail ? Même si je pense que ca ne doit pas être de tout repos. »

Quand John termina sa tirade, le cœur de Meredith se serra et elle le regarda avec un large sourire. Le charme opéra de nouveau. Elle lui répondit alors:

« Non, tout n'est peut être pas perdu. La vie peut nous réserver de drôles de surprises des fois et au moment où on ne s'y attend pas forcément. »

Elle parlait aussi pour elle-même. Elle ne s'attendait pas à le revoir, mais sa rencontre lui faisait prendre conscience de beaucoup de choses. La vie continuait autour d'elle, et à l'évidence, elle avait vécu un peu trop dans son monde, et ce, pendant trop longtemps. Ils arrivèrent au service de radiologie et réserva un créneau le plus rapidement possible. La secrétaire lui indiqua qu'il restait une salle de libre. Elle la remercia avant d'inviter John à la suivre. Elle vérifiait régulièrement si son patron n'était pas dans le coin. Elle avait promis de ne plus être là... Et elle risquait de se faire passer un savon. Quand la porte fut refermée, elle avoua à John.

« Vas-y, installes toi. Je dois t'avouer que j'évite mon patron en ce moment, car il a décidé que je fais un peu trop d'heures sup'. »

Elle installa le matériel nécessaire et s'avança vers lui pour lui prendre sa main blessée et la déposer sous l'appareil. Elle observa une dernière fois sa blessure. Elle se tourna vers lui dans un léger sourire et lui demanda:

« Ca va ? Tu n'as pas trop mal ? Si tu veux je peux te donner quelque chose en attendant. »

Meredith avait toujours été empathe pour ses patients et prenait régulièrement en compte les ressentis et les douleurs, ce qui faisait d'elle une personne compétente dans ce genre de métier. Même si là, c'était bien différent au final. Être proche d'un patient n'était jamais bon, et elle avait vécu ce sale tour quand Keenan avait été admis aux soins intensifs à l'époque. Elle voulait tout contrôler en se disant qu'elle prenait les meilleures décisions, mais elle avait rapidement compris que ses sentiments la rendaient distraite, et elle venait, encore aujourd'hui, à s'en vouloir d'avoir voulu aller trop loin. Elle ne put s'empêcher de ressentir ce sentiment l'espace d'un instant quand elle croisa le regard de John. Elle se reprit très rapidement pourtant, se disant qu'il n'y avait pas mort d'hommes dans cette affaire. -enfin si mais sur un autre degré- Mais elle gardait des séquelles de tous ces moments passés, même si elle passait son temps à les refouler.


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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyMer 1 Mai - 14:21

« Hooo ! Tu m'excuseras, ces dernières années, je n'ai pas réellement suivi l'actualité. Il faut dire que je n'ai pas eu la tête à suivre quoi que ce soit. Tu serais donc devenu une sorte de célébrité ? Ca m'étonne de toi... »
John esquissa un sourire amusé ; Meredith le connaissait bien et visiblement, n’avait pas tout oublié à son sujet si elle était encore capable de déduire que la célébrité n’était pas pour lui.
« J’en suis le premier surpris, si ça peut te rassurer. Et je m’en passerais bien, aussi », ajouta-t-il d’un air entendu.
Dans un sens, c’était un peu de sa faute, tout ça. Ce n’était pas avec le blog de Sherlock Holmes qu’ils auraient pu créer leur succès et comme au Yard c’était généralement Lestrade qui récoltait les lauriers de son travail, les risques pour que le détective se retrouve un jour sous les feux de la rampe étaient minimes – après tout, avant de rencontrer John, il avait vécu dans le plus parfait anonymat, et le docteur savait pourtant qu’il travaillait déjà avec Scotland Yard depuis un certain temps avant son arrivée. Non, tout ça, c’était son blog qui l’avait fait démarrer. Il avait voulu étaler les talents de son colocataire au monde, et il y était parvenu, alors même qu’il avait été le premier à redouter l’intrusion des journalistes dans leur vie, sachant que cela ne pouvait rien amener de bon. Il savait très bien que cela se retournerait contre eux tôt ou tard, et ça n’avait pas manqué. Il lui arrivait parfois de penser que peut-être, s’il n’avait pas tenu ce blog, rien de ce qui s’était produit avec Moriarty n’aurait jamais eu lieu. Le monde n’aurait pas connu Sherlock Holmes. Peut-être aurait-ce été un mieux, mais une part de John ne pouvait s’empêcher de penser qu’un tel talent méritait d’être reconnu. Si par sa seule présence il faisait de Londres une ville un peu plus sûre, cela méritait d’être su, non ? Il avait bien vu que Sherlock n’était pas habitué à être acclamé pour ses capacités, il avait pu constater combien l’homme rencontrait au contraire plus de haine et d’insultes que de louanges et de reconnaissance. Il avait voulu changer ça. Peut-être plus pour lui que pour Sherlock qui au fond se fichait de ce que les gens pensaient – ou s’en donnait en tout cas l’image – mais s’il avait su où cela les mènerait, il y aurait probablement réfléchi à deux fois avant d’écrire quoique ce soit sur ce fichu blog, à la base créé uniquement sur les conseils de psy qui pensait que c’était une bonne façon pour lui d’extérioriser le traumatisme que lui avait laissé son expérience de la guerre en Afghanistan. Excepté qu’il n’était pas traumatisé.
« Ca doit être intéressant comme... travail ? Même si je pense que ca ne doit pas être de tout repos », ajouta Meredith avec quelque chose qui ressemblait à de la perplexité – John ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, il avait probablement eu la même tête lorsque Sherlock lui avait pour la première fois dit qu’il était « détective consultant ».
Les termes étaient des plus vagues, et on pouvait mettre derrière à peu près tout ce qu’on voulait. Même la profession de détective était aujourd’hui biaisée pour beaucoup de gens, avec toutes ces séries télévisées et ces romans policiers. Même s’il ne pouvait nier que sa propre vie avait de plus en plus commencé à ressembler à un film. Il était surpris de ne pas en avoir encore vu une adaptation en vérité, avec tout le tintouin que ça avait fait dans les journaux. L’idée de voir un acteur – probablement un beau gosse, star montante du cinéma hollywoodien qui n’avait absolument rien à voir avec lui (mais il se doutait que son physique n’était pas assez vendeur) – dans son rôle le mettait mal à l’aise autant qu’elle l’amusait. Il espéra ne pas vivre assez longtemps pour voir cela se produire, et approuva du chef, confirmant à la jeune femme que ce n'était en fait, pas de tout repos.
« Non, tout n'est peut être pas perdu. La vie peut nous réserver de drôles de surprises des fois et au moment où on ne s'y attend pas forcément. »
John eut le sentiment qu’elle ne parlait pas tant pour lui que pour elle-même, mais peut-être se trompait-il. Elle semblait en tout cas faire référence à quelque chose qui s’était passé dans sa vie – une surprise… mais les surprises n’étaient pas toujours bonnes, pas vrai ?

Songeur, il la laissait le guider le temps pour elle de réserver un créneau auprès de la secrétaire et de s’installer dans la salle, et John nota que la jeune femme semblait épier chaque recoin de couloir comme si elle craignait de tomber sur quelqu’un – quelque chose qu’il n’aurait probablement jamais remarqué avant sa collaboration avec Sherlock qui, en dépit de tout ce que le détective pouvait bien dire, l’avait clairement rendu plus sensible à certains détails. Comme pour confirmer cette intuition, Meredith reprit la parole :
« Vas-y, installe-toi. Je dois t'avouer que j'évite mon patron en ce moment, car il a décidé que je faisais un peu trop d'heures sup'. »
Le pressentiment de John se réveilla une fois de plus – que devait penser Keenan du temps qu’elle ne passait pas en sa compagnie, mais ici, à l’hôpital ? Etaient-ils seulement encore ensemble ? Il savait d’expérience que les gens qui se tuaient à la tâche tentaient souvent de fuir ou d’oublier quelque chose. Pour certains c’était l’alcool, pour d’autres le travail, le fait de se rendre utile. Un peu comme lui et Harry. Un pli soucieux se dessina sur son front, mais il n’en dit rien.

Le médecin prit place, peu habitué à être du côté du patient et pas certain d’aimer ça, même s’il s’estimait heureux d’être tombé sur Meredith pour cette tâche. On disait souvent dans le milieu que les meilleurs docteurs faisaient les pires patients et si de son côté il savait se tenir, il devait reconnaître qu’il avait tendance à fuir comme la peste les salles d’hôpital lorsqu’il n’y était pas en bouse blanche lui-même.

Il laissa Meredith examiner sa main grâce à l’appareil avant de lui demander en souriant :
« Ca va ? Tu n'as pas trop mal ? Si tu veux je peux te donner quelque chose en attendant. »
John secoua la tête d’un air rassurant. Ses aventures avec Sherlock Holmes l’avaient habitués à pire que quelques phalanges fracturées et il ne comptait plus le nombre de fois où il avait dû sortir le petit kit de survie qu’il avait à l’appartement pour les rafistoler tous deux après une course poursuite dangereuse ou une expérience de son colocataire qui l’était tout autant. Sans oublier Hayden, bien sûr. En y repensant, c’était véritablement un miracle qu’ils puissent tous trois tenir encore debout et tiennent encore plus de l’humain que la créature de Frankenstein.
« J’ai connu pire », lui assura-t-il calmement.
Cela sonnait moins regarde-comme-je-suis-viril dans sa tête, mais ce n’en était pas moins vrai. Sans parler de ce qu’il avait vécu à Londres, il avait été renvoyé d’Afghanistan pour une raison, après tout.
« Ne t’en fais pas. Je ne veux pas que tu te surmènes à cause de moi – ou pire, que ton patron te tombe dessus », lança-t-il en plaisantant.
Levant les yeux vers elle, il ajouta cependant après un bref silence, cette fois très sérieusement :
« Et puis je pense que s’il te dit ça, c’est pour une raison. Ça te ressemble bien, de prendre plus soin des autres que de toi, mais n’oublie pas de t’occuper un peu de toi aussi. »
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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyMer 8 Mai - 20:21

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La jeune femme avait posé la main de John sous la machine. Elle lui avait proposé des calmants pour la douleur, mais l'homme semblait faire face à celà. Meredith se rappela qu'il avait été en Afganistan. Oui... C'est vrai... Et puis les hommes et leurs envies de montrer qu'ils sont plus forts qu'il ne le sont. Oui, il semblerait que John n'échappe pas à la règle. Elle lui fit un petit sourire en retour. Il lui fit alors une petite remarque sur le fait qu'elle soit encore en train de travailler. D'abord pour la titiller un peu puis de manière plus sérieuse. Elle leva les yeux vers lui et resta quelques secondes silencieuse en le regardant avant de dire:

« Tu sais que tu ne me déranges pas, au contraire je.. veux m'occuper de toi, et je me fiche de ce que mon patron dit. »

Elle baissa la tête un instant. C'est vrai qu'il ne savait pas. Avant elle ne travaillait pas autant. Elle faisait ses heures et rentrait. Mais c'était avant. Aujourd'hui, elle n'avait personne chez elle, elle préférait travailler que de rester chez elle, en broyant du noir. Elle devait lui dire, mais elle ne savait pas trop comment. Elle devait lui dire, il méritait de savoir la vérité. Elle secoua un instant la tête avant de dire d'une voix moins sûre qu'elle n'aurait voulu:

« Je n'ai pas besoin de te dire le protocole. Essaye de ne pas bouger. »

Elle alla derrière la vitre de protection et mit en route la machine qui prit un moment à faire la radio. Elle tenta de se concentrer sur ce qu'elle avait à faire et non sur les dernières paroles de John qui semblait peut être avoir plus d'impact que celles de son patron. Elle se perdit un instant dans ses pensées, et laissa passer quelques secondes avant de se rendre compte que la machine était arrêtée. Elle revint dans la pièce vers John tout en disant de manière distraite:

« Il faut attendre un peu. La radio ne sortira peut être pas tout de suite, on est plusieurs sur la machine donc... »

Elle croisa un instant les bras, en piétinant sur place, comme si elle voulait lui annoncer ce qu'il s'était passé mais qu'elle n'y arrivait pas. En même temps, c'était idiot pour elle, il ne connaissait pas Keenan, il ne l'avait même jamais rencontré, mais c'était aussi bien celà qui la mettait dans tous ces états. Elle n'en parlait jamais à personne et depuis qu'elle était venue à Londres, elle avait même stoppée ses rendez-vous chez le psy. Elle les avait évités pour éviter d'en parler. Car en parler, celà le rendait réel, et ca, elle n'arrivait pas à s'y faire.

« John je... En fait... Je sais, tu vas peut être t'en ficher au fond mais je sais pas je pense que je dois te le dire... En fait... Keenan est mort. »

Sa voix s'étrangla vers la fin, elle avait cramponné ses mains à ses bras en se mordant les lèvres pour cacher ce qu'elle ne voulait pas montrer mais c'était difficile. Elle sentait l'humidité monter dans ses yeux. Ceci expliquait celà qui plus est. Ce que son patron lui reprochait. Le fait qu'elle fasse beaucoup plus d'heures. Mais aussi sa présence à Londres et non à Dublin.


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MessageSujet: Re: Do I know you? [PV Meredith]   Do I know you? [PV Meredith] EmptyVen 12 Juil - 2:10

John ne manqua pas le petit sourire que lâcha la jeune femme lorsqu’il lui répondit qu’il avait vu pire. Ah, brillant, Watson, maintenant elle va penser que tu flirtes avec elle. Après tout, il n’avait jamais caché son intérêt pour elle à l’époque, malgré le fait qu’elle était casée – il n’avait rien tenté (le baiser mis à part, et c’était elle qui l’avait initié) car il respectait cela, mais c’était pourtant évident qu’il aurait été prêt à aller plus loin qu’une histoire d’amitié si cela n’avait pas été le cas. Mais les choses avaient bien changées, et quoiqu’il en fut de son côté à elle, lui avait désormais une petite amie et n’avait pas l’intention de faire quoique ce soit pour qu’elle le quitte, d’autant qu’elle avait sûrement bien assez de raisons comme ça, entre les intrusions de Sherlock et les nombreux lapins qu’il lui posait malgré lui dus à leurs enquêtes. Alors s’il restait le charmeur qu’il avait toujours été, il était hors de question d’envoyer des signaux qui pourraient être mal interprétés. Il aimait Mary, et quoiqu’en dise Sherlock, il était convaincu qu’elle n’était pas comme les précédentes. Concernant Meredith… le passé était le passé, et ils ne s’étaient pas vus depuis bien longtemps. Il avait appris à l’oublier, comme elle l’avait voulu. La revoir était déjà en soi une grande surprise, et s’il pouvait simplement reprendre contact c’était plus qu’il ne pouvait en demander.

Elle resta un instant silencieux suite à sa remarque soucieuse avant de répondre :
« Tu sais que tu ne me déranges pas, au contraire je... veux m'occuper de toi, et je me fiche de ce que mon patron dit. »
Tête baissée, l’air fatigué, John devinait plus qu’elle n’en disait dans son comportement. Que cherchait-elle à fuir, exactement ? Il pencha la tête en l’observant, puis acquiesça doucement pou signifier sa compréhension. C’était son choix, après tout, il ne pouvait pas la forcer et elle était assez grande pour connaître ses limites et savoir ce qu’elle faisait. Il n’était pas son patron, et en outre, il ne pouvait nier que son aide était appréciable.
« Je n'ai pas besoin de te dire le protocole. Essaye de ne pas bouger. »
Non, même si John ne travaillait pas dans la même branche que la jeune femme, il restait familier avec toutes ces machines – il fallait avoir passé plusieurs années dans les hôpitaux d’Afghanistan (dans le meilleur des cas, il ne comptait pas le nombre de fois où il avait fallu se contenter d’une tente improvisée pour les blessés) pour en venir à apprécier le matériel dont ils disposaient à Londres, mais cela ne le rendait pas plus à l’aise dans son rôle de patient pour autant. Il était un homme du terrain, il faisait plus de miracles sous pression avec rien d’autre que du fil et une aiguille qu’au milieu de toutes ces merveilles technologiques qui le dépassaient un peu, pour être honnête. C’était étrange. Si on lui avait dit qu’un jour le métier de docteur lui vendrait moins de rêve que celui de détective, il n’y aurait probablement pas cru, et pourtant.

Fixant sa main posée à plat, il laissa la machine faire son travail tandis que Meredith se réfugiait derrière la vitre de protection, clairement pensive et distraite, assez pour mettre plus de temps à revenir que nécessaire une fois la radio terminée.
« Il faut attendre un peu. La radio ne sortira peut être pas tout de suite, on est plusieurs sur la machine, donc... »
Il hocha la tête pour dire que ce n’était pas un souci, récupérant sa main tandis que la jeune femme semblait piétiner sur place, hésitante. John resta silencieux, ne souhaitant ni lui mettre la pression, ni lui forcer la main, et attendit qu’elle reprenne la parole d’elle-même, ce qu’elle finit par faire après un court silence :
« John je... En fait... Je sais, tu vas peut être t'en ficher au fond mais je sais pas je pense que je dois te le dire... En fait... Keenan est mort. »
Il ne s’était pas franchement attendu à ça. Il écarquilla les yeux, s’avançant aussitôt vers Meredith dans un élan naturel avant de se dire que ce n’était peut-être pas une bonne idée, optant finalement pour poser sa main valide sur son épaule d’un geste réconfortant. Keenan, mort. Cela expliquait bien des choses soudain. Son avidité à travailler et à fuir sa maison, la tristesse dans ses yeux, son retour à Londres,... Elle luttait visiblement pour ne pas craquer, les yeux brillants. Finalement, John céda et se leva pour la serrer dans ses bras sans retenue. Il se sentait terrassé pour elle, même s’il ne connaissait pas du tout celui qui avait partagé sa vie tout ce temps. Leurs chemins s’étaient peut-être séparés, mais comment John aurait-il pu s’en ficher ? Ce n’était pas pour rien qu’il avait choisi la carrière de médecin : il se souciait des gens, et à plus forte raison de ceux qu’il connaissait et appréciait. Et la jeune femme en faisait bien évidemment partie.
« Merde, Meredith, je suis désolé, je n’avais aucune idée… »
Il ne savait réellement pas quoi dire, il savait combien dans de telles circonstances les mots étaient creux et inutiles, combien ils n’avaient aucun sens, aucun poids, et ne faisaient que rendre la chose plus difficile encore. Il s’éloigna finalement d’un pas, sans totalement la lâcher. Maladroitement, il demanda :
« Est-ce que… ça fait longtemps ? »
Il n’avait pas envie d’enfoncer le couteau dans la plaie, mais il ne pouvait pas non plus changer de sujet comme ça, et n’avait pas envie de lui sortir de grands discours vains qu’elle avait sûrement déjà entendus cent fois, sans oublier qu’il se posait sincèrement la question. Sortant de sa poche un paquet de mouchoirs, il en extraya un qu’il lui tendit avec un sourire qui se voulait réconfortant. Il ne pouvait pas lui offrir beaucoup plus hélas, mais au moins comprenait-il ce qu’elle traversait. La mort de Sherlock était peut-être une mise en scène, mais sa souffrance, elle, avait été 100% réelle. Testé et approuvé.

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