Petite séance de photos feat Molly Malone + Saoirse Triskell Pignon

Ahh une séance photo, j’en avais grandement besoin.

Je reviens tout juste d’une mission dans un pays Arabe. Je n’aime pas vraiment aller dans ces pays, je trouve que la mentalité est trop fermée, qu’ils sont bizarres, je n’arrive tout simplement pas à les comprendre, alors je préfère les mettre dans la catégorie « bizarre ». Oui, c’est un peu radical, mais de toute façon eux le font aussi, alors pourquoi est-ce que je ne pourrais pas en faire autant ? Je vous pose la question. Quoi qu’il en soit, je suis contente d’être revenue en Angleterre, de pouvoir revenir chez moi, voir mon cheval, et avoir mon appareil photo en main, car oui je l’avais oublié avant de partir. Quelle chance… Pourtant, il m’aurait bien servit, pour décompresser entre deux petites missions.

Aujourd’hui je n’avais rien à faire, ce qui était étonnant, normalement, j’ai toujours un truc à faire. Je m’étais donc levée et même pas habillée, j’étais restée en pyjama toute la matinée, à lire un livre dans mon canapé. C’est une activité qui me plait, mais au bout d’un moment ça devient quand même long, malgré le fait que l’histoire soit vraiment passionnante et que je sois complètement dans le livre. Une idée lumineuse traversa mon esprit, et si je partais faire des photos ! Se serait vraiment une bonne idée, il ne me restait plus qu’à trouver ce que j’allais prendre en photo. Les Paysages ? Pas vraiment envie. Une personne, mais qui ? J’avoue que je n’ai pas eu à penser trop longtemps, la réponse me paraissait tellement logique. Je pris donc mon téléphone portable et lui envoya un message, avant d’aller me changer en attendant sa réponse. Je m’étais habillée d’un short noir, d’une paire de collant et d’un haut en vieux rose, et enfin élément indispensable, ma paire de chaussures hauts talons. Hé oui, je ne suis pas grande alors je fais ce que je peux pour paraître plus grande. En revenant dans le salon, je vis qu’elle m’avait répondu et que sa réponse était affirmative et qu’elle me donnait rendez-vous dans une vieille station de métro londonien. Je me demandais donc comment j’allais la retrouver.

Durant la totalité du trajet, je faisais attention aux personnes que je croisais, n’ayant aucunes envies de me faire voler tout mon matériel. Il est vrai que je ne passais pas inaperçue avec mon gros sac noir qui contenait mon appareil ainsi que d’autres objectif et un petit spot que les gens dans la construction utilisent par moment. Pendant le trajet de bus, je repensais à ma rencontre avec mon modèle, Molly. Je dois avouer que ce n’est qu’une pure coïncidence. J’avais besoin d’une personne que je jugeais atypique pour mon point de vue, et lorsque je l’ai croisée j’ai directement su qu’il me fallait une photo d’elle. Il n’est cependant pas dans mes habitudes d’aborder les gens dans la rue, encore moins pour prendre des photos, mais là je devais le faire ! C’est comme ça que j’ai connu Molly, qu’on a commencé à sympathiser toute les deux. Elle est même devenue une amie et mon modèle presque attitré.

Au bout d’une petite demi-heure j’arrivais au point de rendez-vous. Je cherchais Molly de vue, je ne devrais pas avoir difficile cependant, son style vestimentaire la démarque souvent des personnes qui l’entourent. Une fois trouvée, je me dirigeais vers elle, un sourire léger dessiné sur les lèvres.

>>Alors, tu as une idée pour faire un shoot dans ce métro ? Lui demandais-je afin qu’elle m’éclaire, parceque là je n’avais absolument aucunes idées.

Déposant mon sac au sol, je sortis de mon sac à main un élastique et attachais mes longs cheveux roux en une queue haute afin de ne pas être dérangée par ces derniers durant le shoot. Tout en attendant la réponse de mon amie, je commençais à défaire mon sac et son contenu.

Petite séance de photos feat Molly Malone + Saoirse Triskell Pignon

Par moment il m’arrive de me demander pourquoi est-ce que je prend toujours plein d’affaires avec moi. Je le regrette toujours lorsque je marche dans la rue encombrée de mon sac qui contient tout ce dont j’ai besoin. Mais lorsque vient le moment de prendre la photo et que j’ai tout ce qu’il faut sous la main je suis contente, parcequ’au moins j’ai une chance d’avoir un jolie cliché. Enfin, encore faut-il que je trouve l’angle de la photo, que je me mette de la meilleure façon pour prendre ladite photo et que j’appuis sur le déclencheur. Et là ! Libération ! La photo tant attendue est là !

Je ne répondis pas à Molly, parceque je savais qu’elle allait m’amener dans un endroit qui lui correspondait bien, et que la session de photo allait se révéler incroyable. Elle avait une idée derrière la tête et je le savais bien, sinon elle ne m’aurait pas proposé cet endroit là. Par la suite, elle remarqua mes chaussures à Talons, et me dit qu’on allait marcher un petit peu. Je sais ça, mais des talons ne m’ont jamais empêché de marcher, et puis avec mon second métier il m’est déjà arrivé de courir, ou de faire d’autres choses en haut talon, alors je ne suis absolument pas gênée par ce genre de chaussures.

>>Les talons m’empêcherons pas de te suivre tu verras.

Lorsqu’elle m’expliqua qu’une station de métro venait de fermer, je compris directement son idée. Nos sessions se ressemblent tous un peu, mais je ne pourrais jamais la prendre pour faire un photoshoot en robe rose pastel. Et puis, des shoots comme on en fait sont vraiment inspirant, il y a quelque chose qui me pousse à me dépasser, certainement parceque je n’ai pas vu beaucoup de sessions comme les nôtres. J’aime vraiment ce que je fais avec Molly. J’hochais de la tête par l’affirmative pour lui répondre, puis me dirigea avec vers cette stations de métro.

>>Je reviens d’un voyage dans un pays Arabe, c’est pour ça qu’on ne s’est pas beaucoup croisée, c’est à peu près tout ce qu’il y a de nouveau chez moi. Et toi, quoi de neuf ? Lui répondis-je, un sourire aux lèvres.

Il est vrai qu’on ne se croise pas souvent, mais je la croise quand même un minimum. Que se soit simplement dans la rue, ou sur une terrasse de café. Par moment il m’arrive de débarquer chez elle à l’improviste avec de quoi faire une soirée entre fille. On finissait souvent nos soirées dans son canapé, à rire de tout et de rien, avec un verre ou plus dans le nez. Les meilleurs souvenirs que j’ai se sont passés avec Molly ! Ce qui n’est pas difficile pour moi, étant donné que je ne parle avec presque personne et qu’elle est une des seules à me connaître presque parfaitement.

Peu de personnes savent beaucoup de choses sur moi, mais comment leur révéler qui je suis, surtout avec mon métier. Alors, la plupart du temps je ne donne que des petites informations me concernant. Au bout d’un moment ça en devient dérangeant, de ne jamais pouvoir se révéler, de tout garder pour sois, mais c’est aussi une question de sécurité. Si jamais il m’arrivait quelque chose parcque je n’ai pas fait assez attention à ce que j’ai dit, je risque pleins de choses. Mon bosse peu m’engueuler, me virer, m’expatrier autre part parceque je serais un danger pour la nation. Tout ce que j’ai envie qu’il ne se passe jamais en gros.

>>Après la séance, un restaurant, ou cinéma, ou tout simplement une soirée chez toi te tente ? Lui demandais-je, sachant très bien qu’elle ne pourra pas dire non.

Petite séance de photos feat Molly Malone + Saoirse Triskell Pignon

Je suivais tranquillement Molly dans ces dédales de couloir. Tout commençait à devenir de plus en plus sombre, plus inquiétant. Les gens raisonnables, ordinaire prendraient peur et feraient le chemin à l'envers. Ce qui est parfaitement logique, personne n'aime ces endroits peu fréquentés. Cependant, Molly et moi ne sommes pas comme tout le monde. Molly à l'habitude de fréquenter ce genre d'endroits, et moi, disons que j'ai vu tellement d'horreur dans ma vie que ces tunnels sombres ne me font pas peur.

Pendant que nous marchions, Molly me demanda comment sont les Pays Arabes. Comment lui dire que je n'ai absolument rien visiter? Je ne peux pas non plus lui dire que j'ai passé mes journées à la plage, je ne suis pas assez bronzée pour ça. Ah décidément ce n'est pas facile de gérer une double vie. Il fallait absolument que je trouve ce que j'allais lui répondre, en lui en disant assez, mais sans trop me compromettre.

>>C'est chaud, ensoleillé. Les bâtiments sont impressionnants, et la nourriture est super bonne. Les hommes m'ont regardés bizarre parceque je n'avais pas de voile. Malheureusement, j'ai oublié mon appareil photo chez moi, donc pas de souvenir. Lui répondis-je en essayant de ne rien compromettre.

Enfin, nous arrivions à l'endroit voulu. Un grand noir nous ouvrit la porte. Molly avait l'air de bien le connaitre,. Une fois qu'elle lui eut dire bonjour, elle se retourna vers moi pour me dire qu'on ne devraient pas être dérangées. Heureusement, car je ne supporte pas lorsqu'on me dérange lorsque je suis en pleine séance de photoshoot. Je posais mon sac au sol pour pouvoir sortir mon appareil photo, ainsi que tout mon bordel. Je fus surprise de découvrir mon flingue dans ce sac... Ah oui, comme je prend mon appareil photo durant mes missions et bien il y a une arme dedans, et normalement il y a aussi des menottes.

J'allais répondre à Molly qu'on pouvait commencer la session, lorsque j'entendis du bruit. On n'allait peut-être pas être tranquilles. Cela devait-être des gamin qui trouvent ça marrant de se faire peur dans le noir. Soupirant, j'allais passer au dessus, lorsque soudain des bruits de bagarre et de tirs se firent entendre.

Ni une, ni deux, je me penchais vers mon sac, prenait mon flingue, et le plaçais dans mon dos coincer dans ma ceinture. Il ne faudrait pas effrayer ces voyous. Ensuite, je fis signe à mon amie pour qu'elle ne bouge pas. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose.

>>Ne bouge surtout pas, je m'en occupe lui murmurais-je pour être vraiment sûre qu'elle ne me suive pas.

Moi qui pensais me reposer et ne pas faire ces gestes aujourd'hui, et bien, je me trompais lourdement. Ce job me suivra tout les jours et me mènera à ma perte. Quoi qu'il en soit, je me dirigeais doucement vers la provenance des bruits.

Petite séance de photo feat Molly Malone+ Saoirse Triskell Pignon

Molly me fit sourire lorsqu’elle me dit que les gens des Pays Arabes l’auraient regardée encore plus bizarre que moi. J’admets que c’est vrai, je ne passais pas inaperçue là-haut, mais elle, elle aurait encore moins passée inaperçue. Les gens de là-bas ne sont pas habitués à voir des femmes libres, porter ce qu’elles veulent et avoir leurs propres idées. Pauvres femmes. Je n’aimerais pas vivre dans ces pays, j’ai besoin de ma liberté, et là-bas ce n’est pas possible. Par contre, pour y aller en vacances, je ne dis pas non, j’ai vraiment apprécié mon séjour…du moins si je peux appeler ça comme ça.

On ne pouvait pas êtres seules, même pas le temps de la séance de photos ! C’est quand même incroyable ! Ces tunnels sont sensé être inutilisés, personnes ne devraient se trouver dedans, même pas connaitre leur existence en fait. Il est vrai que c’est l’endroit idéal pour s’adonner à des trucs pas très légaux, personnes ne vient, personnes n’entend les bruits de tirs, et pire on n’entend pas les supplications des victimes. L’endroit parfait pour commettre un meurtre.

Arrivée à un angle, je restais bien cachée derrière le mur, espérant que personne ne me voit, se serait dommage de les faire fuir, ou pire de les faire tirer. J’examinais la pièce, comment tout était disposé, où les gens se trouvaient, et surtout lesquels étaient armés. J’allais armer mon arme quand je sentis quelque chose dans me dos. Me retournant vivement, je vis qu’il s’agissait en fait de Molly. Elle avait une barre de fer dans les mains. Qu’espérait-elle donc faire avec une barre de fer contre des gens armés de flingues ? Soupirant un coup, je sortis mon arme à mon tour, l’armai et regardai à nouveau les dealers.

>>Chut, ne bouge pas, ne fais pas de bruits, je m’en occupe que je t’ai dit. Lui murmurais-je

Je ne veux absolument pas qu’il lui arrive quelque chose, je ne permettrais jamais quelque chose comme ça. Je suis la mieux calée pour nous protéger toutes les deux, de plus je suis armée moi aussi. J’ai donc ce qu’il faut pour nous sortir de là, en toute logique. J’espère qu’il n’y aura pas de complications, qu’ils n’auront pas de renforts ou quelque chose dans le genre parceque personne ne sait que Molly et moi nous trouvons dans cette partie du métro. J’espère que nous n’auront pas ce genre de problèmes.

J’intimais une dernière fois à Molly de ne rien faire, pour être sûre qu’elle comprenne. Je sais très bien que c’est une fonceuse aussi, mais je sais aussi qu’elle est intelligente et qu’elle aura remarqué que sa barre en fer ne peut rien contre les armes à feu qui ont retentit. Il faut absolument qu’elle se tienne dans l’ombre au cas ou sa se passerait mal pour moi, ainsi elle pourra aller prévenir la police, ou d’autres secours. Cependant, j’espère que ça ne se passera pas mal et qu’il n’y aura pas de complications ! Se serait tellement triste que je me fasse blessée ou tuée ici, dans une simple affaire de dealer alors que je passe mon temps à aller en mission pour tuer des gens. Se serait tellement dommage.

Les Dealers devaient avoir entendu quelque chose, car ils s’arrêtèrent de parler. Un d’eux se tourna dans notre direction, le flingue pointé devant lui, prêt à tirer s’il le fallait. Bon, c’était le moment d’agir ! Armant à mon tour mon flingue, le pointant aussi en face de moi, je me dirigeais vers le dealer. Je sais bien que je ne suis pas la plus impressionnante, qu’on aurait plus envie de me sauver, plutôt que me laisser gérer une situation pareille. Pourtant, je suis absolument qualifiée pour ce genre de situation. Ce n’est que de la rigolade par rapport à ce que j’ai déjà vécu.

>>Si tu tire, je tire. Tu ferais mieux de lâcher ton arme et je fais comme si je n’avais rien vu. Expliquai-je au dealer en face de moi.

Il me ria au nez, ce qui est absolument logique. Il est plus grand et plus imposant que moi, comme si je pouvais lui faire quelque chose. Que je fasse partie de la police ne devait pas lui avoir chatouillé l’esprit. Enfin, la police, au niveau gouvernemental moi, en toute logique ces petits crimes, je ne m’en occupe pas. Un instant, je crus qu’il suivrait mes ordres, mais non. A la place, il y eu un bruit de coup de feu…

Petite séance de Photosfeat Molly Malone+ Saoirse Triskell Pignon

J’avais un sourire aux lèvres. C’est étrange, n’est-ce pas ? Je suis face à quelqu’un qui a lui aussi la possibilité de me tuer, et pourtant je souris. Pourquoi? Certainement parcequ’il se laisser berner, parcequ’il pense que je ne suis pas capable d’en faire autant. Pourtant, j’ai été entrainée à tuer, et je n’hésiterais pas à le faire. Il m’est déjà arrivé d’hésiter, de me dire que ça n’en valait pas la peine. Ou tout simplement parceque je me demande si j’aurais la force de porter une autre mort sur mes épaules. Mais ensuite, je remets mes idées en place et me dit que si la personne en face de moi vie encore le monde tournera mal et à ce moment, je n’hésite plus.

Il m’arrive de revoir les morts pendant mes rêves, ou plutôt mes cauchemars. C’est absolument horrible de revivre ces meurtres, d’autant plus que c’est moi qui les ai commis. Je me réveil en sursaut, couvertes de sueurs froide qui me coulent le long de l’échine. Dans ces moments là, j’ai l’impression de perdre pieds, d’être vulnérable. La carapace que je me suis durement construite durant mes longues séances d’entrainement s’effondrent petit à petit, me dévoilant telle que je suis en réalité. Une jeune fille, fleure bleue et absolument vulnérable. Bien sûr, je pourrais aller voir un psychologue, pour parler de mes soucis mais je n’aime pas ces personnes là, et je ne sais pas pourquoi. Ce n’est donc pas demain la veille que j’irais prendre un rendez-vous chez un de ces médecins.

A ce moment, j’avais un peu trop confiance en moi, je pensais avoir l’avantage sur ces junkies. Je croyais qu’ils seraient trop shooter pour voir quoi que se soit, et qu’ils ne seraient pas conscient de ce qu’il se passait autour d’eux. Je crois que c’est ma plus grosse erreur de ma journée, penser que je les vaincrais facilement. Je n’avais pas envisagé qu’ils puissent avoir du renfort. Pourtant, j’avoue que ça coule de source.

Je dois ma vie à Molly, du moins je le crois parceque tout s’est passé tellement vite. Je me souviens que je pointais mon arme sur un homme, lui donnant une dernière chance de se rendre, lorsque j’entendis un bruit sourd, et des coups de feu. A mon tour, j’ouvrais le feu, et une de mes balles toucha l’homme en face de moi au niveau de la cuisse. Il tomba lourdement au sol, et j’en profitais pour lui passer une paire de menotte. A ce moment là, je me maudis, je n’en avais pas une autre paire pour Molly… Je regardais tout autour de moi à toute vitesse cherchant une corde ou quelque chose dans le genre pour pouvoir nous servir de menottes.

>>Attache lui les mains dans le dos pendant que je passe un coup de fil, dis-je à Molly en lui donnant la corde et en sortant mon téléphone portable pour appeler un de mes collègue.

J’expliquais vite fait à mon collègue, lui disant que je me trouvais dans une ancienne bouche de métro et qu’elle servait de cachette pour des dealers. Il eu l’air surpris, je le comprenais, ce n’est généralement pas le genre de cas dont je m’occupe. Il devait certainement penser que mon statut avait rétrogradé, ce qui n’est absolument pas le cas. Enfin, lorsqu’il sera sur place je lui expliquerais plus en détail. Je raccrochai et retournai près de Molly.

Elle devait en avoir des questions à me poser, je n’en doute pas. Je lui répondrais ouvertement, en ne cachant rien. Ce n’était absolument pas ce que je voulais à la base. Je voulais cacher cette part de moi, parce que j’avais peur qu’elle fasse peur à tout le monde. Qui pourrait avoir envie d’être amie avec une tueuse ? Personne. C’est uniquement pour cette raison que je cache mon métier. J’avoue que ce n’est as facile de cacher un métier pareil, surtout quand je dois expliquer mes nombreux voyages, ou mes nombreuses blessures.

>>Une fois tout réglé je t’invite à boire un verre et je répondrais à toutes tes questions. Tu dois en avoir beaucoup, ce qui est logique en même temps.