C'est un véritable cri du coeur qu'a poussé aujourd'hui Jack Jefferson

A la tête de l’antenne locale de la soupe populaire depuis près de dix ans, Mr Jefferson a toujours côtoyé les défavorisés. Au fil du temps il a constaté l'avancée de la précarité alors que les rangs des gens bénéficiant de ses services grossissaient de façon inquiétante. Malgré cette tendance très certainement due à la crise, il n'a jamais baissé les bras et a toujours pu compter sur la générosité d'une poignée de ses concitoyens.

Il prend aujourd'hui la parole au sujet d'un sujet qu'il estime particulièrement alarmant. Proche de la population vivant dans nos rues, il connaît presque chaque membre de cette communauté atypique. Si certains parviennent à s'en sortir, ce n'est pas le cas de tous... Or, aujourd'hui, il constate que ce "noyau dur" de défavorisés est en train de réduire peu à peu. Cela pourrait être une excellente nouvelle s'il était question de réinsertion mais, selon les propos de Mr Jefferson, il s'agit avant de tout de disparitions. Voir de suicides...

"Les temps étant de plus en plus durs et l'hiver semblant vouloir persister plus que de raison, les personnes vivant dans la rue sont les premières touchées... Nous ne pouvons plus nous permettre de fermer les yeux sur leur souffrance ! Si nous avions tous au moins l’initiative d'échanger quelques mots avec eux, nous n'aurions pas à compter tant de tragédies !".

Jack Jefferson en appelle à l'être humain en nous. Ne laissons plus les défavoriser souffrir de l'indifférence !

Sarah Kensrow a disparu depuis maintenant près d'une semaine.

Lundi soir, Mr Daniel Kensrow, banquier, rentre pour découvrir la maison dans le noir le plus complet suite à un problème électrique. Une fois les plombs rétablis, il constate que le sèche-cheveux fonctionne dans la salle de bain ainsi qu'une partie des lumières de la demeure. Le sac de sa femme, son portable ainsi que sa veste sont rangés à leur place habituelle. Mais de Sarah, pas la moindre trace.

Si tout semble indiquer un départ précipité probablement pour une courte durée, Mr Kensrow a finalement pris contact avec la police, inquiet de ne pas voir rentrer sa femme alors que la nuit était déjà tombée. Famille et amis semblent ne pas avoir vu la jeune femme de la journée alors qu'elle est allée normalement travailler pour rentrer chez elle dans ses horaires habituels, aux alentours de 17h.

Pour l'instant Scotland Yard se refuse à tout commentaire, ne mettant aucune piste de coté et menant une enquête de voisinage poussée.

Sarah Kensrow est une femme blanche âgée de 34 ans à la corpulence moyenne pour une taille d'un mètre quatre-vingt. Elle a les yeux bleus et les cheveux noirs coupés à hauteur des épaules. La jeune femme portait un pantalon de toile beige ainsi qu'un chemisier rouge au moment de sa disparition.
Si vous avez la moindre information concernant cette personne, n'hésitez pas à contacter Scotland Yard.

Une semaine après les événements de Whitechapel, l'horreur semble se perpétuer à Hyde Park

Dans notre édition de la semaine dernière nous parlions de la sinistre trouvaille de la jeune Emily*, trois dents humaines d'adultes déposées dans un écrin et accompagné d'une note. L'enquête à leur sujet est toujours en cours et aucune information n'a filtré des locaux de Scotland Yard. Cette affaire faisait naître les pires craintes…

Ces craintes semblent se confirmer puisque dans l'après-midi d'hier une découverte similaire a été faire dans un parc de jeu d'Hyde Park. Il est 16h lorsque Mr Patterson* remarque un paquet étrange sur l'une des balançoires jouxtant celle de son fils. Sa vigilance le pousse à aller vérifier qu'il ne s'agit pas de quelque chose de potentiellement dangereux pour les enfants. Grand bien lui en a prit car il a effectivement découvert un nouvel écrin contenant une comptine et de nouvelles dents. Il s'agirait de quatre dents adultes, une incisive, une molaire et deux prémolaires. Conscient de l'importance de sa découverte, Mr Patterson a immédiatement pris contact avec la police, ayant la présence d'esprit de tout laisser en place afin que des relevés puissent être faits.

A ce jour Scotland Yard se refuse encore à tous commentaires. Mais nombre de londoniens s'inquiètent de constater que la première découverte, déjà éminemment macabre, n'était pas un cas isolé. Et qu'elle touche de près l'une des choses les plus précieuses qui puisse exister: nos enfants.

*Dans un soucis de protection des mineurs les noms ont été changés

La Banque Centrale a été victime d'un braquage hier dans la journée. Le montant du butin s'élèverait à près de 500.000 euros.

Les personnes présentes à la Banque Centrale ont vécu un véritable cauchemar hier sur le coup de midi. Alors que l'établissement s'apprêtait à fermer ses portes pour la pause méridienne, le personnel s'occupant des quatre derniers clients de la matinée, un groupe de cinq hommes armés et masqués ont pénétré de force dans les lieux. Après avoir maîtrisé l'agent en charge de la sécurité, ils ont tout naturellement verrouillé les portes, profitant ainsi de deux heures de tranquillité durant lesquelles personne ne s'est étonné de ne pas avoir accès à la banque.

Pendant que trois hommes s'occupaient de vider guichets et coffres, le reste de l'équipe tenait en respect les clients et le personnel. Fort heureusement aucun mort n'est à dénombrer et seul l'agent de sécurité à été blessé. Souffrant d'une commotion cérébrale, ses jours ne sont pas en danger. Les braqueurs ont attendu l'heure de réouverture pour prendre la fuite sans éveiller les soupçons des passants. Bien que l'alerte ait été donnée dans les courts instants ayant suivi leur départ, il n'a pas été possible de les interpeller.

Ayant fermé l'établissement pour le reste de la journée afin que la police puisse faire efficacement son travail, le directeur de la banque, Mr Charles Jones, n'a communiqué avec la presse qu'en fin de journée. Il s'avère que les voleurs sont parvenus à dérober près de 500 000 euros de liquidités. Mr Jones assure à sa clientèle que seul le numéraire a été ciblé par les braqueurs. De même il a précisé que "la malveillance d'une frange de la population n'empêchera pas la Banque Centrale d'ouvrir à nouveau ses portes" dès aujourd'hui. L'enquête est actuellement en cours et la police lance un appel à témoin. Toute personne possédant des informations est invitée à prendre contact avec leurs services.