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 Leçon de cambriolage [RP UNIQUE]

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MessageSujet: Leçon de cambriolage [RP UNIQUE]   Leçon de cambriolage [RP UNIQUE] EmptyLun 18 Juin - 21:09


Roksana Dyrbova

✎ Ou comment commettre un vol dans une des villes les mieux protégées d'Europe, sans se faire prendre.

Spoiler:


    Roksana avait gravit les marches de l’immeuble voisin de celui où se trouvait la galerie d’art quatre à quatre, son sac de sport sous le bras. Le plus difficile avait été d’obtenir le code d’entrée de l’immeuble, mais avec le petit gadget que son receleur lui avait dégotté, ça n’avait pas été si compliqué. Il avait la taille d’un téléphone portable, et deux petits câbles permettaient un branchement permettaient de le connecter au boitier électronique. Au bout de quelques secondes la porte était ouverte et ce sans aucune trace. La technologie, quelle beauté ! Elle était habillée simplement, une robe vieux rose, serrée à la taille par une ceinture en cuir assez large, et une veste de tailleurs, le tout harmonisé avec des sandales à talon. Mais c’était surtout pour dissimuler la combinaison noir moulante qu’elle portait en dessous, pour l’instant repliée sous sa robe. Ses cheveux roux étaient attachés en une queue de cheval haute pour ne pas la gêner. Dans cet immeuble, il n’y avait personne. C’était principalement des bureaux et passé dix-neuf heure trente, plus personne ne les arpentaient. De toute façon, ce n’était pas les bureaux de cet immeuble de quartier de bureaux qui intéressait la jeune femme, c’était bien pourquoi elle gravissait les étages les uns après les autres, l’ascenseur n’ayant aucune raison de fonctionner à cette heure tardive.

    Vingt-deux heures… Elle avait encore le temps. Pour Greg, elle passait une soirée avec deux amies, cinéma, puis restaurant, et ne rentrerait que tard, à minuit passé. A la vérité elle avait passé une heure trente à étudier une dernière fois les plans dans son garde meuble, puis s’était préparée, avant de se mettre en route. Elle était un peu essoufflée après avoir gravis les huit étages, mais peu importait. Elle mit une petite minute à trouver l’escalier menant au toit, mais une fois fait, elle monta la volée de marche, avant d’ouvrir la porte coupe-feu. Londres s’étendait devant elle, dans la nuit de début d’été. Mais elle n’était pas là pour admirer le paysage. L’avantage était que l’immeuble sur lequel elle était et celui qui l’intéressait étaient côte à côte. Roksana posa son sac par terre, et l’ouvrit. Elle en sorti la corde fine en nylon noir dont elle se servait tout le temps lors de ce genre d’exercices. Puis elle commença à se dévêtir, pour enfiler les bras et les jambes de la combinaison de manière traditionnelle, et sorti de son sac les petites boots ressemblant à des chaussons de surfeur, mais avec de fines semelles, et rajouta des gants noirs à son équipement. Elle prit appui sur le mur d’à côté et se hissa sur le toit de l’immeuble où se trouvait la galerie d’art. Au dernier étage d’après ce qu’elle avait compris. Et bien évidemment, il n’y avait ni code ni passe pour la porte du toit. On ne s’attend jamais à être attaqué du haut, on se sent toujours en sécurité. La jeune femme s’arrêta en haut des escaliers. Elle mit son iPod dans ses oreilles, détestant travailler en silence, le silence donne toujours l’impression d’avoir des bruits et perturbe ce genre de travail. Dans les oreilles de Roksana, « Highway to Hell » se mit à fond. Elle s’approcha de l’immense baie vitrée dont le propriétaire avait fait recouvrir le sol pour permettre à la lumière d’entrer. La jeune femme s’accroupie et regarda par la baie vitrée. Quelques lumières éclairaient les œuvres d’art. La jeune femme sorti de son sac un morceau de plastique qu’elle emboita. A un bout, une ventouse, pour retenir la vitre, de l’autre, un diamant, pour la couper.

    Elle ajusta la longueur de la tige en plastique au diamètre adéquat pour y passer son corps mince, et commença à couper la vitre. Le travail était un peu minutieux mais la jeune femme avait assez d’expérience pour ne pas faire de bêtises. Elle retira le bout de vitre et le laissa sur les graviers recouvrant le toit aux autres endroits, rangeant son matériel, avant d’aller attacher la corde à la rampe en métal entourant le toit. Elle était assez longue pour aller jusqu’au bas de l’immeuble de toute façon. Puis, revenant sur ses pas, elle la lança par le trou de la vitre, avant de s’y glisser à son tour, et de descendre le long de la corde. Ce n’était pas si difficile quand on avait l’habitude. Elle posa avec précaution son pied à terre, alors que l’introduction de « Show Must Go On » succédait à ACDC. Arrivée au sol, la jeune femme attendit un instant, silencieuse, avant de se diriger vers l’endroit qu’elle avait repéré quelques jours plus tôt, venant visiter la galerie en touriste. Elle n’avait jamais rien compris à l’art moderne, et qu’une tâche de violet sur un fond blanc puisse valoir des milliers de livres sterlings la dépassait totalement, mais du moment que la somme d’argent se retrouvait sur son compte crypté au Luxembourg, la jeune femme n’en demandait pas plus. Et encore, c’était facile. Il n’y avait pas de système de sécurité ultra perfectionné une fois à l’intérieur. L’Ermitage, ça, ça avait été un challenge !

    La jeune femme s’approcha du tableau. Le décrocher du mur aurait été trop facile. Le soulevant à peine, elle chercha à tâtons le boitier dont pas mal de galeries s’équipaient, quelque chose qui se mettait à sonner si on retirait le tableau. Elle le trouva sans difficulté. Ressortant de sa poche son petit boitier miracle, elle s’accroupie et souleva à nouveau le tableau, pour brancher le câble sur le système de sécurité. Elle appuya cette fois-ci sur un bouton jaune, et le boitier se lit à clignoter bleu, de plus en plus vite, quand « Mein Herr » arriva dans les oreilles de la jeune voleuse. Puis d’un coup le boitier se coupa, au même moment que la lumière rouge du système de sécurité. Roksana débrancha son nouvel outil de travail et le rangea dans sa pochette à sa ceinture, avant de décrocher le tableau, satisfaite. Excellent retour sur investissement. Mais bien sûr, elle ne pouvait décemment pas emmener le cadre avec elle. Sortant cette fois-ci un petit couteau suisse, elle entreprit de détacher le tableau du cadre, ce qui prit quelques minutes. Puis elle roula « l’œuvre » sur elle-même, et l’attacha à sa ceinture en l’enroulant dans un scratch, le rouleau dans lequel elle allait la glisser étant trop encombrant pour passer par le trou de la vitre, il l’attendait à l’étage. Revenant à la corde, elle entreprit de remonter les quatre mètres la séparant de la baie vitrée, sans encombre. Une fois arrivée en haut, elle se hissa hors de la pièce, et se remit sur ses pieds. La première chose à faire fut de glisser le tableau dans le tube destiné à cet effet, avant d’aller retirer la corde de son attache, puis elle sorti de son sac une colle à verre, dont elle enduit le tour du rond qu’elle avait détouré, et le remit en place. Elle le maintint deux minutes avant de relâcher. La corde, les gants, les boots et la cagoule finirent dans le sac de sport. Elle fit disparaitre sa combinaison sous ses vêtements, avant de repartir d’où elle était venue, prenant soin d’effacer ses traces et ses empreintes sur la porte du toit de l’immeuble par lequel elle était arrivée et par lequel elle repartait. Personne n’avait rien vu…
    [FIN]
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Leçon de cambriolage [RP UNIQUE]

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