Sherlock a toujours détesté son frère, enfin pas tout le temps certes, lorsqu'il était plus jeune ça ne comptait pas. c’est à cause des cures qu'il a commencé à le haïr, c’était soit disant pour lui, mais en réalité c’était juste Mycroft qui voulait se donner la bonne image. Celui-ci a toujours été plus intelligent que Sherlock sauf qu'il a une autre manière de le montrer. Sherlock l'use pour ses déductions et Mycroft pour le gouvernement cependant, il s’est fait berner avec Moriarty, il voulu jouer au plus fort et surtout, il a fait passer son pays avant sa famille. Sherlock ne devrait pas lui en vouloir pour cela non, mais tout de même. Enfin, John déteste Mycroft à sa place pour cela. Depuis qu'il a sauté du toit Sherlock se sait surveillé par des hommes de son frère, c'était certain qu'il se doutait de quelque chose. Il a longuement observé les mouvements de ses hommes et puis il a apprit à vivre avec, il le remercie d'un côté puisque certains de ses hommes lui ont certainement sauvé la vie, mais c'est la même chose que Mycroft, jamais il ne va le remercier de vive voix. Les deux frères sont le même genre de personne, ils viennent du même moule sauf qu'ils restent tous les deux différents, Sherlock est plus sauvage, plus impétueux, attaché à sa liberté alors que son frère fait passer sa partie et l'ordre avant tout. C'est ce qui fait leur différence. Sherlock ne s'entend pas avec son frère et n'a pas dans l'intention de s’entendre avec, il va continuellement se moquer de lui, lui manquer de respecte, ne pas le croire, se méfier de lui. Jamais les deux frères n'auront une relation normale, peut-être dans un rêve, mais c'est tout. Bref, Sherlock se réveille dans son fauteuil à Baker Street, il n'a presque pas dormit de la nuit, il ne trouve toujours pas le sommeil, même avec John sous le même toit. Il s’enfonce dans la salle de bain et prend une douche, s'habillant rapidement, il est surprit de voir que les portes ont bougé dans le couloir, ce n'est pas John. Il soupire fortement en voyant un homme assit dans son canapé, un homme vêtu d'un costume hors de prix. Sherlock se contente de sourire, son frère veut le voir, c'est dommage parce que lui n'en a rien à faire. Un duel de regard commence entre les deux hommes, Sherlock finit par être obligé de monter dans la voiture sous peine d'y être mit de force. Ce n'est pas qu'il ne sait pas se battre, mais ça serait d'un ridicule devant Mycroft, il doit se montrer un minimum civilisé. Durant le trajet Sherlock a le temps de songer à ce que son frère va lui demander de faire, parce qu'il veut toujours quelque chose, il ne donne jamais rien, il est comme ça Mycroft, tout à un sens, tout à un coût. Sherlock s'en fout un peu d'un côté, mais lui qui pensait passer sa journée à Scotland Yard, c'est raté. Son frère va encore le monopoliser parce qu'en lus, il se rend au club diogène. Génial, les bureaux du patron. Sherlock descend la voiture et se dit qu'il aurait du se déshabiller durant le trajet pour bien mettre la honte à Mycroft, mais non, trop puéril. Traversant le bâtiment, accompagné toujours, bien entendu, les hommes de Mycroft ont peur qu'il fasse un scandale ou quelque chose de ce genre, ils ont raison par ailleurs. Il remet le col de sa chemise avant de toquer et d'entrer aussitôt, il s'en contre fiche de savoir si il peut rentrer ou pas, c'est son frère après tout. Sherlock observe un instant la décoration autour de lui avant de s’installer sur un fauteuil en face de son frère, il ne le quitte pas une seule seconde du regard. « Je suis là, dis-moi donc ce que tu veux Mycroft. » Sherlock est tenté de lui demander comme se passe le régime, mais le public est bien trop réduit pour faire un effet. Le détective n'a vraiment que ça à faire que de lui parler comme ça, il veut s'en aller, c'est la première fois qu'il le voit depuis son saut de l’hôpital d'ailleurs, il l'a soigneusement évité. Tapotant nerveusement ses doigts sur le bureau de son frère, Sherlock attend sagement des explications, mais Mycroft décide de rester un moment silencieux, si c'est pour donner un genre, ça ne sert à rien. Le détective songe à ce qu'il a du vivre jusqu'à maintenant pour se retrouver ici, devant son grand frère et aucun des deux ne va faire un geste envers l'autre. Au final, c'est comme si rien ne c'était passé, il n'y a pas eu mort d'hommes, enfin, sauf ceux que Sherlock a tué.