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 Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour

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Rose P. Sherman
Rose P. Sherman

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Messages : 46
En service depuis le : 01/08/2013
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MessageSujet: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 5:39



Rose Prudence Sherman
ft. Billie Piper



Présente toi :

Je m'appelle Rose Prudence Sherman, je suis née le 4 septembre 1982 à Londres. J'ai donc 32 ans. Dans la vie je suis docteur en anthropologie / professeure d'université / Consultante pour le Yard. Sinon je suis maman célibataire, vous y croyez ? Je fais partie des londonniens car c'est ce qui me définit le mieux. On me dit souvent que je ressemble à Billie Piper mais quand je me regarde je ne trouve aucun air de ressemblance...
Pseudo

Bonjour! Bonjour! Bonjour! Je m'appelle Bianca. Sur le net, on me connait sous le nom de miss piggy. Ceci est officiellement mon troisième compte ici. C'est naturellement parce que je vous déteste adore profondément et que je suis complètement incapable de vivre sans vous. J’ai vingt ans, je suis née le 19 septembre 1992. Je suis québécoise. J’aime Sherlock Holmes, les séries policières et Doctor Who. J’ai atterri ici par un étrange concours de circonstance et je trouve le forum fantastique. Ne changez pas d’un gramme car je sens que je vais avoir beaucoup de plaisir ici! Je suis un inventé non décidée… voilà voilà!


Some things about me.


Accro à la technologie ☯ Anxieuse face à l’abandon ☯ Aventurière ☯ Bénévole ☯ Craintive face aux relations ☯ Créative ☯ Déteste l’autorité ☯ Difficile d’atteinte ☯ Discrète ☯ Distraite ☯ Écologiste chiante ☯Empathique ☯ Fidèle ☯ Geek ☯ Gourmande ☯ Grande adolescente ☯ Immature ☯ Impatiente ☯ Indépendante à l’extrême ☯ Insécure ☯ Insouciante ☯ Intègre ☯ Maladroite ☯ Perfectionniste ☯ Peu sportive ☯ Politisée ☯ Polyglotte : parle, allemand, arabe, anglais, français, grec et italien ☯ Protectrice ☯ Rêveuse ☯ Romantique ☯ S’attache difficilement ☯ Tend à fuir devant une relation sérieuse, sauf avec Théo ☯ Terre-à-terre ☯ Têtue ☯ Trop maternelle envers son fils


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Rose P. Sherman
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 5:39


Tell me your story.


C’était comme une grande salle de jeux. Il y avait un tableau avec de la craie. Des pots de peinture avec des grandes feuilles gigantesques. Des cubes pour faire une construction. Des poupées de toutes les couleurs. Jamais quand Lucy, sa travailleuse sociale, était venue la chercher pour l’amener dans un endroit spécial, Rose Prudence Sherman ne s’était douté qu’elle était pour se retrouver dans un gigantesque coffre à jouet. Définitivement, elle pouvait parfois être gentille cette Lucy qui trop souvent ne venait la voir que pour la retirer d’un milieu de vie. Car à trois ans, Rose n’était pas une enfant comme les autres. C’était une enfant qui grandirait dans le service de la protection de l’enfance. Elle avait 18 mois à peine quand un incendie criminel avait volé la vie de ses parents biologiques. La mère, une certaine Édith Sherman, avait immigré seule à 18 ans avec un sac à dos. Elle n’avait aucune famille en Angleterre. Le père, Simon Sherman, avait été retiré de la garde de ses parents puis confié aux grands-parents – décédés au moment de la naissance de la petite rouquine – suite à un signalement d’abus de drogues. Pour elle, s’en avait été fini du cliché de famille aimante qui vous accompagne pas à pas dans la vie. Depuis plus quatorze mois, elle avait déjà visité plus de 4 foyers de transitions. Elle avait à peine trois ans, mais à la garderie qu’elle fréquentait, elle ne parlait jamais aux adultes. Elle démontrait souvent de la colère envers les enfants qui ne la comprenaient pas. C’était pour cette raison d’ailleurs que Lucy était allé la cherché pour l’entrainer chez une psychologue sans se douter de l’impact que cette dernière aurait dans sa vie. Un grand sourire illumina le visage tout entier de la petite Rose lorsqu’elle s’assit sur un des tabourets devant la table où se trouvaient les blocs. Avec plaisir certain, elle se mit à construire une tour. Dans un coin de la pièce, Lucy interagissait avec la docteur Yale qui aurait au courant des quinze prochaines années, une importance plus que majeure. Pédopsychiatre d’expérience, elle fut le premier et avec Lucy, le seul et unique contact stable avec un adulte. Lentement, la pédopsychiatre s’avança vers la jeune femme. C’était une grande dame majestueuse avec des hauts talons noirs, un tailleur couleur charbon et une chemise rose. Et la petite Rose, à peine haute comme trois pommes, se sentait si petite face à la grande dame. Elle, elle n’était qu’une petite blondinette à la silhouette chétive et aux grands yeux bruns empreints d’une méfiance. Instinctivement, Rose détourna le regard et se concentra à nouveau sur la pile de bloc. Lentement, elle recommença à établir une petite colonne. La docteure Yale s’assit à son tour sur le tabouret à la gauche de la petite blondinette .
Dre Louisa Yale – Qu’est-ce que tu construis, Rosie?
Lentement, la rouquine se tourna interloquée. Comment se faisait-il qu’elle connaissait son nom? Ce n’était pas dans les habitudes de Lucy de ne pas la laisser se présenter toute seule. Qu’est-ce qu’était donc ce bureau? Elle cligna longuement les yeux puis détourna les yeux vers sa pile de blocs.
Rose Prudence Sherman –Un château de princesses…
Dre Louisa Yale – Oh! C’est super! Est-ce que je peux t’aider?
Doucement, Rose fit un non de la tête. Hors de question qu’elle accepte l’aide d’une étrangère pour avoir une construction qui ne concernait qu’elle. Mais pourtant après avoir été déboutée, l’adulte ne partit pas pour autant. Elle resta assise à la regarder doucement faire. La première rencontre avec la psychologue se déroula donc dans le silence le plus total. Elle construisit en silence, hésitant parfois entre un bloc rose ou un bloc mauve pour compléter. Et l’adulte se contenta de noter dans son cahier.

Pourtant, de semaines en semaines, de rencontres en rencontres, la psychologue réussit petit à petite à entrer dans l’univers secret et mystérieux de la petite blondinette. Elle apprit à connaître la petite princesse oubliée qui ne voulait pas accorder de confiance aux adultes. Elle apprit à connaître cette fillette extrêmement intelligente qui avait besoin de stabilité dans sa petite vie et de beaucoup de crayons de couleur. Au courant des trois années qui suivirent, la psychologue tendit de comprendre le pourquoi des difficultés d’attachements et les tendances subites de se refermer sur elle-même qui marquait profondément la personnalité de la petite Rose. Pendant les trois premières années de la relation, chacune des rencontres avec la psychiatre se passèrent nécessairement à l’intérieur du bureau coloré de la professionnelle. Et il aurait pu en être ainsi pendant des siècles et des siècles… mais naturellement, ce ne fut pas ce qui se passa. La seule chose de prévisible dans la vie, c’est que la vie est imprévisible. Ainsi, à cinq ans, la jeune Rose Prudence Sherman fut placé dans la famille Williams. Elle fut sa première famille stable – la première dont la relation dura plus de sept mois. Pourtant, de nombreux indices indiquait que cela clochaient. En rencontre, Rose hésitait toujours à parler de ses parents de transition. Mais tout changea par une journée. Une bousculade, un bras brisé et une entrée aux urgences. Rose refusa avec obstination de parler à Lucy malgré toute la confiance qu’elle avait. C’est ainsi que la psychiatre fut sortie de son bureau. La petite blondinette qui venait d’entrer à l’école était couchée en boule dans le lit des urgences muée dans un silence terriblement évoquant du grand drame. Elle ouvrit les yeux pendant une seconde quand le bout du lit se creusa sous le poids de la psychiatre qui s’assit à l’autre bout. Dans la petite chemise d’hôpital, l’enfant avait l’air si petite et fragile. Sur ses bras, il y avait de nombreuses petites contusions certaines plus vieilles, certaines récentes. Le bras gauche était couvert d’un grand plâtre couvert d’un produit pour l’eau qui était rose pâle. Doucement, Louisa approcha son bras de la fillette qui recula brusquement lorsque la main se déposa sur son bras.
Dre Louisa Yale – Ça va Rosie?
Il y eut un long moment de silence. Puis un long sanglot d’animal blessé. Visiblement, la question de l’adulte était bien placée. Mais l’enfant ne dit aucun autre mot. La psychiatre n’avait pas besoin d’avoir un haut diplôme pour savoir que pour que Lucy se résoudre pour l’appeler en urgence un samedi, il fallait nécessairement qu’Rose soit dans un très mauvais état.
Dre Louisa Yale – Tu veux en parler, princesse?
Intérieurement, la professionnelle priait avoir appuyé sur les bons boutons pour faire d’elle quelqu’un qui serait prête à parler au moins un minimum. Juste qu’elle lui confie la douleur qu’elle ressentait présentement. De ce que la psychiatre avait pu comprendre du rapide briefing qu’elle avait eu avec la travailleuse sociale, le père avait battu la blondinette et elle venait de réaliser qu’elle serait retirée de la famille. Il fallait absolument qu’elle parle. L’enfant se redressa un peu et murmura doucement.
Rose Prudence Sherman – Ils vont m’enlever de ma famille…
Dre Louisa Yale – Oh! Et ça te fâche, princesse?
Lentement, l’enfant hocha la tête. Elle était en colère terriblement en colère parce que pour la première fois depuis des années, elle avait eu la chance de connaître une famille stable qui l’aimait et qui l’encourageait… Bon, le papa n’était pas toujours gentil… mais c’était un accident et elle le savait. Voyant qu’elle n’arrivait pas à rien tirer de plus de l’enfant, Louisa ouvrit doucement les bras pour lui faire de la place. L’enfant vient s’y blottir avec ses yeux baignés de larmes.
Dre Louisa Yale – Le papa t’a tapé, hein, ma belle?
Rose Prudence Sherman –Oui, mais c’était un accident. Il voulait pas et il s’est excusé. C’est Lucy… elle est méchante et elle veut m’enlever de ma famille… il avait pas fait exprès. C’était un accident… c’était parce que je voulais les biscuits… et que l’on allait souper… c’est ma faute… je veux retourner avec mon papa et ma maman. Il a promis que ca arriverait plus jamais du tout.
Comment pouvait-on expliquer à un enfant qu’elle ne retournerait pas dans un milieu qui n’était pas sécuritaire pour elle. C’est ainsi qu’en la serrant doucement contre elle, l’enfant finit par fermer les yeux et doucement s’abandonner en la seule adulte à qui elle avait confiance qui finit par lui murmurer doucement au creux de l’oreille, une fois toute les larmes chassées.
Dre Louisa Yale – Tu sais Rosie… il ne faut jamais permettre aux adultes de te taper, ma petite princesse.
Pendant les trois prochaines années, la vie se déroula lentement. La petite fille devient une jeune écolière brillante qui tentait tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. Elle était encore baladée de famille en famille sans attachement à garder. Une semaine elle se trouvait chez une famille où elle était la reine. L’autre semaine, elle était une moins que rien dans une famille étrange où elle n’avait pas sa place. Elle prit l’habitude de ne jamais s’attacher à aucune famille qui se succédait. Elle avait donc neuf ans, lorsqu’elle fit une rencontre qui allait absolument tout changer.

La famille Clark fut la famille qui changea tout. Elle avait neuf ans lorsqu’elle fut placée dans le foyer de transition de la famille Clark. Neuf ans et de trop nombreux souvenirs d’abandons répétés sans aucun souvenir des causes de ces abandons. Ils étaient une famille d’adoption stable. Lors de son adolescence, Katherine Clark fut diagnostiqué avec un cancer des ovaires. Dans l’impossibilité d’avoir des enfants, elle se maria et devient famille d’accueil avec son mari, Edward. Au cours de son parcours, elle adopta la petite Naomi Wilson qui devient la petite Naomi Holmes. Fille adoptive, elle était atteinte d’une surdité partielle mais pratiquement complète et d’un mutisme des plus complets. Elle avait six semaines lorsqu’elle leur fut confiée. Et ils réduisent leur nombre d’enfant sous leur garde pour prendre soin de la petite Naomi. Naomi avait six ans lorsque la petite Rosie entra dans son univers familial. C’était une petite fille sauvage et refermée sur elle-même qui avait appris à ne pas faire confiance. Elle emménagea dans une petite chambre adjacente à celle de sa famille. Lucy l’avait déposé sur le pas de la porte et Rosie déposa sa valise au pied de son lit. Escortée par la mère, la jeune femme descendit les escaliers. La famille lui fut présentée.
Katherine Clark – – Donc, petite Rose, je m’appelle Katherine… et j’espère beaucoup te voir devenir un jour ma fille adoptive
Edward Clark –Quant même Katherine. Ne la traumatise pas… Elle vient à peine d’arriver. Je m’appelle Edward. Et je te présente Naomi.
Pendant un bref instant, la petite blondinette fixa la petite fille aux cheveux noirs qui se cachait à demi derrière les jambes de son père. Pourquoi les adultes s’étaient chacun présenté et que la fillette ne s’était pas présenté? La petite blonde fronça pendant un bref instant les sourcils.
Rose Prudence Sherman – Pourquoi est-ce que Naomi ne se présente pas toute seule?
Katherine Clark – Naomi est muette… mais tu vas voir. On va t’apprendre le langage des signes.
La fillette la regarda avec un petit sourire intrigué. Un geste doux de la part de la jeune demoiselle fit sourire l’enfant. Il fallut un très long temps, pour que la jeune et toute petite Rose s’habitue à son nouveau milieu de vie. Pendant les trois premiers mois de sa résidence chez les Clark, à chaque matin Katherine défaisait la valise de la fillette pour la trouver systématiquement faite sur le pas de la porte de la chambre de la petite fille à chaque soir. La méfiance de la blondinette envers les adultes de sa famille adoptive n’avait aucun égal. Il fallut six mois pour qu’elle commence à parler de son parcours de combattant où on l’avait trimbalé de famille en famille. La famille Clark apporta au fil des premiers mois une stabilité qui fut très importante pour le développement de la toute petite Rosie. Sous l’œil attentif et maternel de la mère, la petite fille fit attentivement tous ses devoirs. Elle apprit à faire confiance et à travailler fort pour que ces choses soient résolues. Au fur et à mesure que sa vie familiale se stabilisa, les résultats scolaires de la jeune femme augmentèrent en flèche. Elle était extrêmement brillante et talentueuse. Si bien qu’elle sauta une année scolaire. Pour la récompenser, les Clark lui offrirent un jouet qui allait tout changé : sa première console de jeu vidéo.

Au courant des 18 prochains mois, la jeune fille s’abandonna complètement à sa première vraie famille. Il lui fallut 18 mois pour accepter qu’elle puisse dépendre d’adultes et d’autres enfants. Pour la première fois de sa vie, elle apprit le langage de la famille. Elle appela peu à peu Katherine, maman. Lentement mais surement, Edward deviendra à son tour, papa. Quant à Naomi, elle fut le plus beau présent qu’il lui fut donné pendant toute une vie. Elle devient sa sœur. Malgré son handicap, malgré sa différence, malgré sa difficulté à comprendre le monde qui l’entourait, Naomi fut sa confidente. Elle apprenait à maîtriser le langage des signes. Lentement, l’enfant sauvage se transforma en une petite fille aimante. Et juillet arriva lentement. Au plein cœur des vacances. Au plein cœur de l’action. Une belle fête avait été organisée. Cousin, cousine, tantes, oncles et grands-parents avaient été invité pour le traditionnel brunch familial marquant la fête de Naomi. Quelque chose de formidable se déroula après le gâteau. Juste avant l’ouverture des cadeaux. Edward et Katherine prirent à part la petite fille pour lui remettre une grande enveloppe. La fillette releva doucement les sourcils. D’habitude, il n’y avait pas de cadeau… en fait, il y avait qu’un petit cadeau. On dérogeait des habitudes de la petite fillette. Elle sourit doucement.
Rose Prudence Sherman – C’est quoi maman?
Katherine Clark – Je sais pas… c’est une surprise… c’est arrivé par la poste hier… c’est pour toi… qu’est-ce que tu attends pour l’ouvrir?
Dieu savait que la jeune femme savait que c’était une intrigue. Elle adorait les intrigues. C’était un véritable plaisir pour elle. Elle aimait déjà les jeux. Il y avait de trop nombreuses soirées où Rose et Naomi jouaient à des jeux vidéo. Doucement l’enfant ouvrir l’enveloppe. Elle ne lut que la première ligne avant de commencer à hurler de joie. En haut de la longue liste de chose étaient inscrit à l’encre noir : « Formulaire d’adoption ». Le sourire qui illuminait le visage des deux parents que regarda fixement Rose.
Rose Prudence Sherman – Vous allez m’adopter? POUR DE VRAI? DE VRAI DE VRAI!
Un hochement de tête lui donna un air d’enfant heureux. Elle était si naïve. Elle avait la chance d’avoir une famille. Une deuxième chance dans la vie. Gambadant presque, elle courut rejoindre Naomi avec qui elle partagea sa joie. Elle sourit doucement en signant qu’elle venait d’être officiellement adopté par une famille.

Le fait d’avoir été adoptée ne changea pas nécessairement grand-chose en soit. Néanmoins, elle se sentit un peu plus intégrée à cette famille qu’elle aimait. Comme une fleur plantée dans un terreau fertile, la petite Rose apprit à s’épanouir au contact de cette famille. L’élève, autrefois, cancre devient peu à peu une élève discrète. C’est au contact de sa famille qu’elle apprit à contrôler sa peur de l’étranger, du départ… ironiquement, lorsque nous verrons plus loin plus rien ne sera pareille lorsque devenue adulte. Parlons donc un peu de l’éducation de cette petite Rose Prudence Sherman. Si son école élémentaire fut marquée par de nombreuses transitions rapides sans vraiment aucune capacité de s’adapter, les Clark lui promirent une stabilité exemplaire. Horaire stricte, devoir fait aux mêmes heures, récompenses pour les bons résultats… un acharnement fut mis pour en faire d’elle une personne promise à un bon futur. Pour s’assurer qu’elle aurait un avenir tout en éclats, les Clark prirent la décision de lui faire intégrer l’un des meilleurs collèges privés de tout Londres. Uniforme et tralala avait tout pour intimider la petite blondinette.

En classe, elle était l’une de ses premières de classe qui quoi que discrète comprenait toujours très bien ce que l’on disait. Elle n’avait pas nécessairement le potentiel pour sauter une année scolaire mais savait se fondre dans la masse sans se faire remarquer. Elle n’était pas le genre à lever la main en classe pour poser une question préférant aller voir l’enseignant pour qu’il réponde à ses interrogations. C’était une certaine peur du rejet et de l’abandon qui guidait ses gestes. En fait, la petite Rose était loin d’être une populaire. La tête dans les nuages, les doigts rivés sur une console de jeu vidéo, elle avait d’avantage le profil d’une geekette au tout début précaire de l’implosion de la technologie que d’une pompon-girl en devenir avec à ses pieds tous les garçons du Lycée jumelé au collège. Peut-être bien était-ce en partie parce qu’elle se doutait bien qu’elle n’appartenait pas à cet univers de richesse matérielle. Car ce qu’elle savait bien, c’est que l’on a beau avoir tout l’argent du monde, ce n’est pas nécessairement l’argent qui achète le bonheur. De plus, elle préférait peut-être un peu plus que son univers tourne autour de sa petite sœur et d’elle qu’autour d’un paquet d’étranger qui d’une manière ou d’une autre finirait par partir.

Tout aurait pu être ainsi pour longtemps si… si et seulement si… Théodore n’avait pas existé. Il occupait la place de gauche de son pupitre. Il était probablement la seule personne aussi timide qu’elle dans toute la classe. La seule personne qui, à ses yeux, lui ressemblait un peu. Sauf qu’il était un génie contrairement à elle qui avait une intelligence certes, mais qui était loin d’être un génie. De la rencontre de deux âmes solitaires naquit une amitié forte en apparence. Les deux avares de mots parlaient peu et se comprenaient souvent sans se comprendre. À la foire scientifique, ils étaient l’équipe à battre. Elle l’invitait même parfois chez elle pour explorer avec lui les nouveaux niveaux du dernier Mario ou les pouvoirs du plus récent Zelda. Il était son ami du cinéma. Celui qui entrait dans ses rêveries et dans ses folles idées de grandeurs. Sans Théodore, la vie au Collège aurait été beaucoup plus difficile que ce qu’elle n’a été. Il était à la fois, son meilleur ami et son complément. Si Naomi était sa sœur et qu’elle avait une relation fusionnelle avec elle, elle avait aussi un lien puissant avec Aiden dont l’intelligence hors du commun avait quelque chose de mignon.

Les années lentement passèrent et l’enfant devient adolescente. Les hormones se mêlèrent de la partie… et avec les hormones vient l’amour.  Elle grandit et il grandit. Rose avait beau vouloir porter un regard neutre sur ce jeune homme de près de trois ans son cadet, elle n’en était pas capable. Théo avait ce sourire quand il réussissait quelque chose. Il avait ses yeux qui brillaient lorsqu’il parlait de demain. Dans le coin d’une classe de S au lycée, elle se découvrit doucement des sentiments qui ne concernait qu’elle. Non… amoureuse de Théo. Jamais elle ne pouvait être amoureuse. Parce que l’amour c’était s’engager à faire des plans pour deux. Et quand on fait des plans pour deux, il y a des chances de se faire abandonner. Et l’abandon, disons que Rose n’aimait vraiment… vraiment pas cela du tout. Il avait quatorze ans, elle en avait dix-sept ans. Ils bossaient sur leur travail pour l’exposition finale. C’était peut-être parce que c’était à propos de l’électricité qu’il y avait cette tension entre les deux. Quand leurs mains se touchèrent, il y avait quelque chose qui parcourait en entier le corps de Rose… une espèce de frisson appelé désir. Et un moment, il se passa quelque chose de formidablement inattendu. Les deux têtes se cognèrent en étant toute deux concentrés sur leur partie du travail. Étonnamment, ce petit incident se serait normalement terminé sans rien… des excuses peut-être au pire. Un petit sourire et les deux rougirent un peu plus. Doucement les deux mains se touchèrent avec une tendresse étouffée et silencieuse. Comme au ralenti, les lèvres finirent par se frôler en douceur. C’était la fin d’une amitié mais le début d'une belle histoire d'amour.

Ils ne se posèrent pas de question. Quelque chose était claire. Aiden Benedict Evans et Rose Prudence Sherman étaient tous deux fait pour être ensemble. Ils étaient de parfait complément. À l’école tout le monde approuva leur décision. Ils étaient mignons quoi que discret. Les deux familles virent en cette relation d’un bon œil – la famille d'Aiden était si fier qu’il ait une charmante petite fille. Être amoureux est quelque chose de précieux. Quelque chose qu’il faut absolument chérir et apprécier au maximum. C’était une belle relation sans aucune engueulade quelle qu’elle soit. Pendant un peu plus d’un an, ils se fréquentèrent. Ensemble, ils firent des plans pour le futur. Pour ce demain. Pour cette université qui les attendait à la fin de cette dernière année. Ils avaient tous deux une plaisir fou à rêver à ce demain. Mais de son côté, une idée commença à germer dans la tête de notre petite blondinette. Une idée étrange, de connaître ses racines du côté de sa mère.  Une idée de prendre d’une certaine manière la poudre d’escampette. D’aller vers ce ailleurs pour connaître le monde qui l’entourait. À quelques reprises, dans ses longues discussions sur demain, la tête sur les jambes de Théo elle aborda cette idée de partir voir le monde avec que peu de choses dans un sac à dos. Jamais il n’avait osé penser qu’elle ne plaisantait pas. Il commença à se douter qu’elle ne blaguait pas lorsqu’elle ne s’inscrivit pas à l’université. Voyant qu’il s’inscrivit, elle lui proposa qu’il la suive juste pour l’été. Elle insista tentant de le convaincre mais systématiquement il refusait. Alors qu’elle commençait à se préparer à partir, il commença à se préparer à intégrer son université.

Rose avait dix-huit ans lorsqu’un immense cadeau arriva dans son compte de banque. Un héritage accumulé de ses parents. L’argent des assurances vie de ses parents qui avait pris tant de valeur durant toutes ses quinze années. Elle retira un peu moins de 2000 livres sterling de son compte et s’acheta une bonne paire de soulier, un sac à dos de grande voyageuse et deux billets aller simple de train vers Paris. Le soir du départ, Naomi n’osait pas parler à sa grande sœur. Elle aurait aimé pouvoir la garder avec elle, sa Rose. Et Naomi n’était pas la seule à espérer trouver les mots pour empêcher la blondinette de partir. C’était un soir de pluie. Une journée de grande pluie. Le genre où  il suffit de quelque secondes à l’extérieur pour en finir complètement mouillé de la tête aux pieds. À deux heures du départ de la gare, elle atterrit sur le pas de la porte de la famille Hemingway avec l’espoir de le convaincre de partir. Et toqua à la porte avec un sourire aux lèvres. Il ouvrit la porte. Doucement, elle lui mit un billet sous le nez.
Rose Prudence Sherman –Viens avec moi! Juste pour cet été.
Rose se rappellera toujours des gestes qu'Aiden avaient eu. Lentement, il avait passé sa main dans ses cheveux en batailles. Elle s’était doutée à la seconde où il avait baissé les yeux vers le sol que la réponse qu’elle aurait ne serait pas celle qu’elle attendait. Il ne l’avait jamais pris au sérieux dans toute cette histoire de fuite. Elle voulait absolument voir le monde. Sentir le vent sur sa peau. Vivre quelque chose d’unique. Se forcer à sortir du quotidien. Et il faisait des plans pour demain. L’adolescence l’avait rendu plus rêveuse. Sa quête d’identité pour trouver sa place dans ce monde plus aventureuse que lui. Il avait doucement passé sa langue sur ses lèvres. Elle avait eu envie de pleurer toute suite, de plaquer un doigt sur les lèvres qu’elle savait chaude et de lui murmurer « s’il te plait, mon amour, ne dit rien », de l’embrasser pour se retourner comme l’aurait fait une actrice dans un film américain. Mais elle ne fit rien. Elle resta immobile alors que les grands yeux tristes d'Aiden lui confirmaient ce qu’elle craignait.
Aiden Benedict Evans –Je… Rose… Je ne peux pas…
Elle passa doucement une main dans ses cheveux blonds qu’elle repoussa à l’arrière. Un serrement était présent dans son coeur et portait le poids de l’absence et de l’abandon. Elle hésita un instant en remontant sur ses épaules son grand sac à dos.
Rose Prudence Sherman –Alors… je crois que ce qu’il faut se dire… c’est au revoir, mon bel amour.
Elle se retourna sans donner un dernier baiser. Sans une dernière trace d'amour. Ses pieds foulèrent le sol de l'allée. Son coeur venait de donner l'impression de se briser en deux. Était-ce normal que cela fasse aussi mal? Elle se retourna au bout de l'allée pour embarquer seule dans la voiture de sa soeur et lui envoya à distance un dernier baiser. Pas l'ombre d'une larme franchi les cils de Rose avant qu'elle n'appuie sa tête contre la vitre froide du train de nuit qui la mènerait vers la France.

Pour plusieurs gens, partir avec seulement le strict minimum dans ses sacs sans avoir de destination précise. C’est un acte d’une stupidité étonnante. Mais pour Rose, c’était la chose à faire. Ce qu’elle cherchait, elle ne le savait pas vraiment. Son indépendance, une manière de s’affirmer et de se rebeller, c’était toute de magnifique suggestion de pourquoi elle avait fait pareilles choses. Que l’on ne se le cache pas, pour la petite blondinette cela avait été difficile. Il fallait trouver une place pour dormir, un peu d’argent ce qui impliquait un petit boulot et un ordinateur pour écrire à ses parents et surtout à Naomi – pour qu’elle sache où dans le monde sa petite Rose était rendue. Lorsqu’elle mit les pieds à Paris pour la première fois, elle tomba amoureuse de ce qu’aime les touristes normalement. Elle travailla comme serveuse pendant quelques mois dans un petit bistro. Quelque chose dans cette place ressemblait beaucoup à Londres. C’était peut-être à cause de la Seine qui passait à côté de son travail. Il lui fallut un peu moins de six mois pour se lasser de Paris. À peine assez de temps pour apprendre à parler la langue au minimum qu’elle reprenait le train avec ses économies et l’expérience qu’elle avait acquise pendant ces quelques mois. Avec ce mode de vie, filer à l’anglaise était dangereusement trop facile. De Paris, elle fila à Berlin. De Berlin, elle partit vers Vienne. De Vienne, elle alla à Prague. De Prague, elle prit le train pour Rome. De Rome, elle prit le bateau pour Santorin. En l’espace de deux ans, elle se lassa des grandes villes touristiques. Ses pieds avaient besoin de voir des terres qui n’étaient pas foulé à chaque jour par des milliers et des milliers d’étranger. Elle avait envie de travailler dans des cafés et des bistros qui n’avaient pas tous les mêmes couleurs. C’est pour cette raison que lentement elle s’éloigna de l’Europe. Ses espadrilles foulèrent le sol chaud du Liban. Ils se perdirent dans le désert du Maroc. Elle se tapa une chute monumentale en chameau en pleine petite ville d’Égypte. Ses mains travaillèrent sur des plantations de coton du Sud du Sénégal. Elle cueillit à la main des branches de safran frais dans une petite plantation, grimpa en haut de gigantesques cacaotiers du Tchad. Sortir de sa coquille était une manière d’assurer sa survie.

Les mois se transformèrent lentement en année.  Et bien que l’on puisse chiffrer la distance depuis la fin de sa relation avec Théodore, elle ne réussit jamais vraiment à l’oublier. Des hommes partagèrent son quotidien, l’espace d’un rêve. Il y eut ce guide de voyage qui l’aida à son premier pas en sol turc qui lui apprit l’arabe. Il y eut ce marocain qui lui apprit à aimer le thé à la menthe frais. Cet allemand qui, lui aussi en voyage, était le seul blanc de la plantation. Mais tous… tous n’étaient pas Théodore. C’était Naomi qui espionnait pour elle. Elle lui envoyait l’adresse de Théodore chaque fois qu’il bougeait. Et incapable de renoncer entièrement à lui, Rose remplissait des boîtes pleines des découvertes qu’elle faisait au fil des jours. Ces épices fraiches envoyés par la poste, ses masques que l’on ne trouvait ailleurs. Peut-être par culpabilité de ne jamais s’être retourné lorsqu’elle était partie ce soir-là… elle n’osait pas signer les cartes postales de son plein nom. D'un simple R gribouillé. Elle n’osait même pas mettre d’adresse de retour. Et s’il était marié? S’il était en couple? S’il avait une famille à lui maintenant… il valait peut-être mieux entretenir ce souvenir de cette R. qui lui envoyait des cartes aux couleurs colorés, des pots d’épices aux odeurs étrangères, des recettes au goût de voyage, des masques qui rappelaient des voyages jamais fait mais fortement appréciés. L'école lui manquait et elle avait réintégré l'université en anthropologie. De ville en ville, elle poursuivit ses études.

À vingt-cinq ans, la volonté de retrouver sa famille biologique revient à nouveau la hanter. C’était peut-être bien parce qu’elle savait que certains de ses amis commençaient à avoir de enfant. Elle revient donc à nouveau vers Paris. La maturité parfois frappe d’une bien étrange manière. Elle décida de se joindre à une école de pâtisserie. Il fallait peut-être mieux qu’elle se trouve un emploi stable et qu’elle se fixe. Après des années de voyages, elle se posa à Paris pour y enseigner sous un visa. Elle se promit qu'un jour elle retournerait à Londres. Sa première année de scolarité lui confirma que c’était exactement ce qu’il fallait qu’elle fasse. Chaque fin de semaine, elle se lançait à la recherche de ces grands-parents biologiques. Internet lui fut d’une grande ressource au courant de ces recherches. Elle réalisa tout ce qu’elle avait manqué d’un point de vue technologique au courant des quatre dernières années qu’elle avait passé à voyager dans des pays un peu moins favorisé d’un point de vue technologique. Au fil des semaines, elle fit diverses rencontres incluant Mike. Il avait deux ans de plus que lui. Et il fut le premier amoureux qu’elle eut dans cet air post-Théodore. Cette première relation était par contre un peu trop sérieuse pour la petite Rose qui avait besoin de spontanéité qu’il ne pouvait pas toujours lui donner. Une fin de semaine sur deux, lorsqu’elle était sans lui, elle partait à la recherche de cette famille qui probablement ne savait même pas qu’elle existait. Il lui fallut six mois pour tomber sur une maison jolie, aux petits buissons bien entretenus avec une vieille dame qui, les doigts pleins de terre, fouillait dans ce sol. Elle l’aborda en se présentant et le regard mouillé de la vieille dame lui confirma que c’était ce qu’elle cherchait. Lentement, la jeune femme apprit à connaître Éloise Rousseau, mère de sa mère qui avait quatre-vingt ans et toute l’énergie d’une jeune femme. Rapidement, elle devient à son tour une des personnes les plus proches de Rose.

La jeune adulte était d’ailleurs chez elle lorsque sa vie changea complètement. Il y avait déjà quelques semaines qu’elle n’avait plus de nouvelles de Mike. Il lui avait dit qu’il était parti en voyage, mais il n’avait pas donné de nouvelle depuis que la capote avait brisée. Et quand la jeune fille sortit de la salle de bain avec un petit test sur un petit bâtonnet, elle avait l’impression que son monde entier était bousculé. Une grossesse aussi imprévue que non désirée. Ce fut sa grand-mère qui l’aida à se préparer car Mike avait disparu dans la nature et quand elle l’appela pour lui dire, elle ne réussit jamais à le joindre. Étudier en étant enceinte de quelques mois s’était difficile. Mais de travailler dans le domaine de la cuisine avec un ventre rond comme un ballon était tout aussi difficile. Mais après huit mois d’attente, lorsqu’elle eut le bonheur de serrer contre elle son petit prince, Rose sut qu’elle avait un véritable trésor. Elle donna le nom de Chad Antoine Sherman à son fils. Et sans nouvelle de cet amour de passage, elle consentit à devenir une mère célibataire. Sa grand-mère joua un rôle essentiel dans la poursuite de ses études. Chaque matin, Éloise s’occupait de son arrière-petit-fils pendant que sa petite-fille filait en cours pour promettre une fin meilleure à son fils. Chaque soirée, Rose préparait le souper en berçant son fils.

Rose était maintenant rendue à trente ans. trente et un enfant de moins de dix-huit mois que l’on a fait toute seule. Et comme bien des mamans, elle ne souhaitait que le mieux pour son fils. Enseigner lui permettait d'être présent dans sa vie et de lui inventer des histoires sur des pays lointains aux épices colorés qui sentaient cela. Des histoires de princes et de chevaliers. Des histoires si bonnes que la grand-mère de Rose finit par les envoyer à une maison d’édition. Et quelque chose de complètement inattendu se passa. Peut-être bien qu’au final… au final… avec les années qui s’accumulèrent finirent par donner le mal du pays un peu. Faisant quelque peu le deuil de sa grand-mère qu’elle laissa seule, en juin 2014, alors que son fils était âgé de trois ans à peine, elle l’amena à l’intérieur de son Londres natal. Elle chercha tout d’abord du travail dans un milieu déjà ouvert… mais finit par choisir qu’il fallait peut-être mieux qu’elle soit son propre patron. Elle loua donc un petit emplacement qu’elle transforma en une petite pâtisserie. La voici donc, à trente-deux ans, son fils sur les talons, de retour à la source de sa vie, prête à prendre un contrat à l'université de Londres et à servir de consultante


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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 7:13

Ma Rose!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 2774444739 *te saute dessus*
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 9:20

Re-bienvenue ! Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 324581347 

Billie Piper, j'aurais dû m'en douter Wink
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 10:15

Re-Bienvenu a toi Smile
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 13:35

Mon Docteur! *saute sur Théo*

Merci beaucoup ma belle Maddy! C'était un secret bien gardé mais évident après coup...

Merci beaucoup, Camille!
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 14:28

Ben attend David Tennant et Billie Piper...C'était obligé quoi!!^^ surtout avec Théo célib' Wink

Et je surkiffe ton boulot (enfin les deux, celui de formation et l'autre). Ma ptite pâtissière!! Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 2038982160
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 15:12

Re-re-bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ma belle :D
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 15:18

P. SHERMAN
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(me dit pas que t'as pas fait exprès Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 2222602150 )
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 15:22

Re-bienvenue par minou Smile !
Très Bon choix d'avatar. Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 208390547
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 15:28

Totalement obligatoire!

Il faut bien le remplumer ce petit Théo!

Merci beaucoup John!

Joe: absolument pas fait exprès! (surtout pas parce qu'elle a résidé à Sydney).

Sherly: merci beaucoup! Je t'aime!
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 15:49

Genre c'est un sac d'os...^(quoique c'est Donna qui le dit "he's too skinny for words! you give him a hug you get a papercut!"^^)
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 1 Aoû - 18:20

La référence à Némo, mondieu, j'ai même pas capté c'est trop bon Laughing
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 8 Aoû - 19:28

Théo: J'adore cette réplique de Donna et Donna... bon... moins que j'aime Rose!

John: elle était complètement calculée cette référence!
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 8 Aoû - 19:32

Déjà, Billie... le choix est parfait, le couple aussi. Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 4205929361
J'aime beaucoup l'histoire, j'ai hâte de lire vos rps avec Théo.
Tu connais la maison Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour 2527984640


Welcome to London !


Ton personnage a été officiellement validé, tu peux donc à présent te lancer à corps perdu dans le rp (et le flood) ! Pour cela, nous te conseillons tout d'abord de te créer une fiche de liens et de rps, mais tu peux également faire une demande de logement si tu as besoin d'un toit, et n'oublie pas de faire recenser ton métier par ici ! Enfin, il n'est jamais inutile d'avoir le règlement bien en tête, et si tu as des questions, n'hésite pas à les poser par ici, ou à nous mpotter, nous ne mordons pas ! Bon jeu à toi ♥️


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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour EmptyJeu 8 Aoû - 19:42

Merci beaucoup Sherly!
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MessageSujet: Re: Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour   Rose Prudence Sherman - On n'oublie jamais vraiment son premier amour Empty

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