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 [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley

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MessageSujet: [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley   [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley EmptyLun 25 Juin - 19:48





Il y avait beaucoup de monde. Vraiment beaucoup de monde. Et tout ce monde mettait la jeune Molly Hooper quelque peu mal à l’aise ; elle qui, déjà, éprouvait bien des difficultés à s’exprimer clairement devant une ou deux personnes, la voilà à devoir affronter plus d’une centaine de paires d’yeux rivés sur elle. Tout ceci pour une Conférence sur le rôle des médecins légistes lors d’une enquête criminelle. Si encore l’Inspecteur qui l’accompagnait avait été Lestrade – ou même Dimmock – ça aurait drôlement facilité les choses à la légiste. Mais non ; le ciel s’acharnait sur elle. De tous les Inspecteurs du Yard, il avait, en effet, fallut que ce soit Garance Jenson qui soit présente à cette Conférence. Garance Jenson. La même Garance Jenson qui ne ratait aucune occasion pour humilier cette pauvre Molly Hooper. De quoi alourdir le malaise de cette dernière.

La Conférence avait alors débuté ; Molly avait commencé avec des explications bredouillées avec maladresse. Elle tentait, tant bien que mal, de se faire comprendre de tous. Sans doute était-ce peine perdue à en voir les regards vides d’expression de son auditoire. Parfois, sa voix s’éteignait au milieu d’une phrase avant de repartir de plus belle, enchaînant sur une autre idée aux antipodes de la première. D’autres fois, elle se tournait vers sa collègue – à défaut d’autres termes – pour que celle-ci complète sa pensée avec son point de vue de flic. Molly en profitait alors pour se demander pourquoi avait-elle été désignée pour cette Conférence… Après tout, elle n’était pas la légiste la plus expérimentée – au contraire, elle figurait parmi les plus jeunes – et encore moins la plus qualifiée ; son travail se limitait au laboratoire. Un légiste de terrain, comme Anderson, aurait sans doute été plus adapté à ce genre de situation. Et puis, il avait sûrement plus l’habitude des humeurs de Jenson que la jeune femme qui craignait toujours quelques remarques désobligeantes à chaque fois que la flic ouvrait la bouche.

Des mains se levaient, de temps en temps ; des questions étaient lancées à la jetée ; des flashs aveuglants venaient heurtés la vision de Molly – comme si l’éclairage ne suffisait pas à lui seul ! La légiste enclenchait alors le diaporama pour illustrer ses réponses qu’elle espérait concrètes et précises – sans en être convaincue, cependant. Elle commençait à croire que le stress était plutôt mauvais avec elle ; et qu’elle ne tournait pas rond. Une personne normal aurait peu à peu repris confiance en elle, à mesure de ses explications, avec l’aide des divers exemples préparés, avec la présence d’un bon flic telle que Jenson – enfin, Molly ne pouvait juger de son travail en tant que flic vu qu’elle était de l’équipe de Lestrade et que Lestrade faisait beaucoup appel à Sherlock pour ses enquêtes… Mais elle, non. Au contraire, même. Plus la Conférence avançait, et plus Mrs Hooper avait l’impression de s’embrouiller, de perdre tous ses moyens. Déjà qu’elle n’en avait pas beaucoup dans ce genre de situation…

Alors que Garance prenait la relève, la jeune légiste lança un regard qu’elle voulait discret à l’horloge qui se situait légèrement en retrait, sur sa gauche. Elle crut mourir lorsqu’elle s’aperçut que la Conférence était encore loin de se terminer. Elle avait même à peine commencée ; une simple petite heure. Tout au plus. La main fébrile, elle passa ses doigts dans sa queue de cheval soignée qu’elle avait mis plusieurs minutes à préparer – parce qu’il faut bien l’avouer, en temps normal, Molly prenait un élastique, s’attachait les cheveux au plus vite, et elle se considérait comme prête. Et bien souvent, il en était de même pour ses vêtements ; elle attrapait les premières affaires qui lui tombaient sous la main, et tant pis si ça n’allait pas. Après tout, ce n’était pas les cadavres qu’elle scalpait qui allaient la juger sur sa tenue. Cette Conférence allait être un calvaire. Enfin… Molly se comprenait ; elle n’avait pas encore fait de lapsus, Garance et elle ne s’étaient pas encore tapées dessus… Ca aurait put être pire… Mais le simple fait que Molly soit là, debout, devant cette centaine de personnes qui buvaient ses paroles, c’était déjà, en soit, assez catastrophique. Le contact avec autrui, ce n’était pas vraiment le point fort de Molly – la preuve étant le nombre d’amis plutôt faible de la légiste. C’était bien pour cela qu’elle avait préféré les corps aux vivants. Eux, au moins, ne faisaient pas tant de manière.

La jeune femme avait repris la parole. Pourquoi ? Oh ça, elle ne le savait plus réellement. Il lui semblait qu’elle répétait inlassablement la même chose, mais d’une façon toujours différente. Elle se demanda alors si son public s’en était aperçu – et la prenait ainsi pour une folle depuis près d’une heure et demie – ou s’il ne se doutait de rien. Elle préféra opter pour la première solution – Sherlock, lui, aurait sans doute pris la deuxième option, mais, même si elle avait du mal avec les autres, Molly avait foi en l’être humain – et ne termina pas sa phrase. Une nouvelle fois. Les joues alors un peu rose, la légiste chercha ses mots. Si elle arrivait à faire un rapport à Sherlock, elle pouvait bien expliquer le fond de son métier, non ? La porte s’ouvrit alors dans un léger grincement ; toutes les têtes se tournèrent, donnant ainsi à Molly les quelques minutes dont elle avait besoin – néanmoins, et parce qu’elle était tout de même un peu curieuse, elle avait, elle aussi, jeté un œil à la personne qui venait ainsi faire un break dans la Conférence et un léger sourire était venu fleurir ses lèvres.

Une vague de confiance traversa la jeune femme qui avait ouvert la bouche une nouvelle fois, reprenant ses explications là où elle les avait laissées. Et tant pis si elle se répétait ; Alexis Buckley venait d’entrer dans la salle, il y aurait donc une personne qui ne saurait pas de quoi elle parlait. Et puis, maintenant que Molly avait repéré dans l’assemblée une personne qui lui était familière – et qu’elle considérait comme une amie, de surcroît ! la jeune femme avait encore plus hâte de voir le bout de cette Conférence interminable. Elle enchaîna ensuite sur les autopsies, en elles-mêmes ; leur importance, la difficulté des médecins légistes pour ne pas détruire d’éventuelles preuves dans le corps des victimes. Et puis elle arriva aux tests ADN. Ce n’était pas vraiment sa spécialité, même si elle devait avouer qu’elle s’en sortait plutôt bien – du moins, elle aimait le croire. En quelques mots, elle expliqua leur rôle ; avec l’aide de son diaporama, elle leur montra comment les Scientifiques s’y prenaient pour établir des concordances, s’appuyant sur des exemples concrets.

La fin de la Conférence arriva plus vite qu’elle ne l’avait espéré ; comme quoi, le temps passe toujours plus vite lorsqu’on s’amuse. Enfin, s’amuser n’étant pas peut-être pas le terme le plus approprié. Les applaudissements retentirent dans toute la salle, faisant rosir les joues de Molly Hooper qui n’était pas encore habituée à être ainsi félicitée pour son travail. Elle resta quelques instants sur le devant de la scène, aidant les techniciens et Garance avec le matériel.

« Merci, Garance… » bredouilla-t-elle d’une voix faible.

Et, craignant une nouvelle humiliation publique, la jeune femme se tourna sans demander son reste. Elle avait, au fil du temps, de ne pas trop rester près de Garance. Et de ne pas trop lui parler, non plus. La légiste chercha donc, parmi la foule, son amie des yeux. Mais avec toutes ses têtes, elle éprouvait quelques difficultés. Et, enfin, elle la repéra. Un large sourire fendit alors son visage. Elle allait pour la rejoindre lorsqu’elle fit demi-tour. Hésitante, elle n’osa pas s’adresser de nouveau à Jenson directement. Alors elle resta debout, devant la flic, un air perdu sur le visage, de longues minutes. Sans doute assez longtemps pour que Jenson la prenne pour une folle. Alors Molly se décida et, prenant son courage à deux mains, elle se lança. Ou plutôt, elle voulut se lancer car, au dernier moment, toute trace de courage s’évapora et la jeune femme se sentit très… Pathétique. C’est alors qu’une idée, qui lui sembla tout à fait génial sur le coup, lui traversa l’esprit. Elle attrapa Jenson par le poignet – ne pensant pas un seul instant aux représailles que cela pourrait bien lui coûter – et se fraya un chemin difficilement parmi les nombreuses personnes encore présentes dans la salle. Certaines se retournaient même pour féliciter un peu plus personnellement les deux jeunes femmes. Molly les remerciait d’un signe de tête ou d’un geste de la main, tirant toujours Jenson derrière elle.

« Lexis ! » appela-t-elle finalement en levant sa main libre pour se faire voir de la journaliste.

Parvenue à sa hauteur, Molly salua son amie d’une bise sur la joue, tenant toujours le poignet de Jenson – sûrement pour éviter que celle-ci ne tente de s’enfuir.
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MessageSujet: Re: [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley   [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley EmptyMar 26 Juin - 11:04

Une conférence. On l'avait envoyée à une conférence. Sur le rôle des médecins légistes lors d'une enquête criminelle. Ou un truc de ce genre. Oui, ils l'avaient fait. Et non, ce n'était pas une blague. Garance l'avait cru, au départ. Parce que ça ne pouvait pas être vrai. Elle détestait les conférences. Elle détestait avoir à parler devant plein de gens. C'était agaçant, inutile, sans le moindre intérêt. Et puis, le thème, franchement. C'était une blague.

Ce n'en était pas une. Elle avait dû y aller. Elle ne comprenait même pas pourquoi c'était elle qu'on envoyait à ça. Il y avait au Yard bien plus qualifié qu'elle. Bien plus crédible, aussi. Elle devait être l'une des plus jeunes, elle n'était là que depuis trois ans. Comment ils voulaient qu'elle ait un minimum de crédibilité à cette conférence ? C'était en représailles pour son caractère impossible, pour son talent à casser les pieds d'absolument tout le monde ?

Ce devait être ça. Parce qu'en plus, cette conférence, elle devait la faire avec Hooper. La petite Molly Hooper. Vous savez bien. La fille de la morgue. La serpillère attitrée de Holmes. Oui, cette Molly Hooper là. Ça allait être marrant, tiens. Bon, d'accord, Garance aimait bien Molly, c'était juste son comportement qui l'énervait au plus au point. Mais quand même. De là à la supporter aussi longtemps.

Quoique, au final, ce n'était pas si horrible que ça. Hooper avait l'air tellement mal-à-l'aise, tellement perdue, que c'en était drôle. Visiblement, elle n'adorait pas beaucoup plus qu'elle ce genre de conférence. Sauf qu'elle, elle ne parvenait pas à le masquer. Alors Garance profita du spectacle, dissimulant son envie de rire sous un sourire amusé, se contentant de prendre la parole de son ton le plus professionnel lorsque c'était nécessaire. Pour tout dire, elle s'amusait bien.

Mais ça ne dura pas. Parce que cette maudite journaliste qu'était Alexis Buckley entra dans la salle. Dans son dos, les doigts de Garance ce crispèrent. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Pourquoi ? Et pourquoi le malheur voulait-il qu'elle semble être une amie de Hooper ? Hooper qui était instantanément devenue beaucoup moins drôle.

Maintenant, c'était au tour de Garance de trouver le temps long et de regarder fréquemment vers l'horloge. Elle conservait son expression très pro, mais tout ce qu'elle voulait, c'était que ça se termine, et qu'elle puisse fuir d'ici ! Elle ne voulait pas croiser cette maudite fouineuse ! Au moins, il y avait Hooper. Elle avait peut-être une chance. Les deux amies seraient ravies de se retrouver, et la laisseraient certainement disparaître. Seule.

La conférence était maintenant terminée, et vinrent les remerciements de Hooper. Garance laissa échapper un petit rire, lui répondant quand même, même si elle s'était détournée.


- Bah, au moins, nous avons pu terminer cette conférence. Seule avec vos maigres compétences, je ne sais pas comment vous auriez fait.

Toujours des mots désagréables. Toujours. A croire qu'elle ne savait pas s'exprimer autrement. Peut-être qu'elle ne savait pas. Elle était absolument incapable de gérer une conversation normale. Elle ne savait pas faire.

Et puis, là, ces mots désagréables étaient la seule chose qu'elle pouvait exprimer après le coup au coeur que lui avait fait la vue d'Alexis Buckley dans la salle. Cette fille savait, cette fille voulait parler, Et cette fille était là. L'horreur. Il n'y avait plus qu'à fuir avant qu'elle ne la croise. Elle ne voulait pas lui parler ! Elle ne pouvait pas !

Sauf que pour le moment, il y avait une Molly Hooper jouant à la carpe devant elle. Alors, Garance croisa les bras, attendant qu'elle se décide. Elle voulait quoi ? Et pourquoi elle n'osait pas ? Elle n'était pas si effrayante, tout de même. Pauvre fille.

Et Molly Hooper se décida. Et ce n'était pas vraiment ce à quoi Garance pouvait s'attendre. Vraiment pas. Elle se retrouva prise par le poignet et traînée à travers la salle. Par la petite Molly Hooper. Jusqu'à Alexis Buckley.

Pardon ? Mais c'était quoi ce bordel ? Dans quelle galère elle se trouvait, encore ? Mais c'était pas vrai ! Garance gémit intérieurement, avant de sortir une de ces petites phrases désagréables.


- Molly, je croyais que tu ne voulais pas afficher notre relation. Si tu commences à me prendre la main en public, les gens vont jaser.

Au fond, les mots n'étaient pas désagréables. Le ton doux qui les prononçait ne l'était pas non plus. Non, ce qui était désagréable était le petit sourire de Garance, ainsi que l'embarras que cela allait provoquer chez Molly.

Garance tourna ensuite la tête vers Buckley, la fusillant du regard. Les seuls tords de cette fille était d'être une fouineuse, de savoir pour Gareth, de vouloir parler. Et de provoquer chez Garance cette envie de se confier, à laquelle elle ne pouvait pas céder.
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MessageSujet: Re: [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley   [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley EmptySam 7 Juil - 10:17

    Tu n'aimais pas être en retard. Vraiment pas. Tu n'appréciais pas non plus d'attendre quelqu'un qui avait oublié de regarder l'heure. Tu t'étais toujours efforcée d'être à l'heure, histoire de ne pas perdre en crédibilité lorsque tu râlais après les retardataires. Mais là, aujourd'hui, tu râlais contre toi-même. Tu ne savais pas trop ce qui s'était passé pour tout dire : tu t'étais juste réveillée comme une fleur, étonnée de ne pas avoir entendu ton réveil sonné. Puis, tu avais cherché ledit objet d'une main hasardeuse. Tu y jetas un rapide coup d’œil avant de bondir hors de ton lit, complètement paniquée. Tu étais en retard, c'était officiel. Et pas d'une dizaine de minutes ou d'un petit quart d'heure hein. Non, tu avais au moins une demie heure, trois quart d'heure de retard. Génial. Vraiment. Tu avais réussis à atteindre ton armoire et à en tirer un haut et un pantalon décent. Te débarrassant rapidement de ta tenue de nuit, tu les avais enfilé sans plus tarder. Après un bref arrêt à la case cuisine, tu te mis à la recherche des affaires dont tu avais besoin. Hm... Un papier et un crayon, comme d'habitude. Pour prendre des notes... Tu savais que tu en aurais besoin aujourd'hui : tu devais te rendre à une conférence sur l'intérêt de la médecine durant les enquêtes criminelles. C'était un sujet relativement intéressant, tu devais bien l'avouer. Mais tu reconnaissais aussi que les sciences n'avaient jamais été ton domaine de prédilection. Un soupir t'échappa alors que tu t'emparais de ton sac. Tu t'arrêtas juste avant de partir, devant le miroir de l'entrée. Tu grimaças en voyant ta tignasse blonde. Tu avais presque oublié de te coiffer... D'un geste expert, tu passas une main dans tes cheveux, défaisant les nœuds qui s'y trouvaient. Tu farfouillas ensuite dans ton sac et en sortis un élastique. Tu maintins tes cheveux en une simple queue de cheval, un peu trop tirée sur la droite, mais ce n'était pas dérangeant. Une fois ceci fait, tu décrétas que tu étais enfin prête à partir. La porte de ton petit appartement verrouillée, tu te hâtas de descendre les escaliers. Tu déboulas dans la rue comme une folle, à la recherche d'un taxi. À gauche, à droite... Rien. Ah ! Là, juste devant toi. Quelqu'un venait de l'appeler, mais tu n'hésitas pas une seule seconde à légèrement bousculer l'homme qui s'apprêtait à monter dans le véhicule noir, de lui adresser un sourire désolé accompagné d'un petit « Désolée, c'est pour la bonne cause. Dieu vous le rendra, soyez-en sûr... ». Tu t'affalas ensuite sur la banquette arrière du taxi en lui lançant d'une voix pressante l'adresse à laquelle tu voulais te rendre.

    « Hôpital St-Bart's s'il vous plaît ! »

    Il te sembla que le chauffeur comprit qu'il se devait de faire vite pour le bien-être de la cliente que tu étais. Durant tout le trajet, tu jetas des regards impatients aux chiffres qu'indiquait ton téléphone. Tu avais l'impression que les chiffres ne cessaient de courir alors que tu restais coincée sur place. C'était franchement désagréable. Tu aurais voulu demander au chauffeur de rouler plus vite, mais tu savais que c'était impossible. Tu ruminais littéralement, t'agitant dans ton siège comme une enfant impatiente d'ouvrir ses cadeaux le matin de Noël, tu te mis à jouer avec les mèches de tes cheveux qui retombaient sur ton épaule. Tu devenais véritablement désagréable.

    Une fois face à l'hôpital St-Bart's, tu bondis littéralement hors du taxi avant de refaire quelques pas en arrière : tu avais oublier de payer le pauvre bougre qui venait de t'emmener. Ta besogne achevée, tu courus presque à l'intérieur du bâtiment, cherchant des yeux, la salle dans laquelle tu devais te rendre. Tu erras longuement dans les couloirs, l'air désespéré, avant de finalement trouver la porte qui t'intéressait. Tu hésitas quelques secondes, puis poussas doucement le battant en bois. Tu grimaças quand tu entendis un grincement accompagner ton entrée. Tu offris un sourire désolé au public et à celles qui dirigeaient la conférence. Sourire désolé qui se changea rapidement en sourire chaleureux et amical : tu venais d'apercevoir une amie à toi, Molly Hooper ! Tu remarquas, quelques secondes plus tard, que Garance Jenson l'accompagnait. On ne pouvait pas vraiment dire que vous étiez amies toutes les deux, mais vous n'étiez pas ennemies pour autant. C'était compliqué en fait. Tu ne savais pas trop pourquoi tu insistais auprès d'elle alors qu'elle n'avait de cesse de te renvoyer sur les roses... C'était plus fort que toi. Tu leur adressas un petit signe de main avant de te trouver une place, tout au fond de la salle, sur le côté droit. La seule place disponible. Mauvaise place... Ton voisin ne cessait de te jeter des regards désapprobateurs, ce qui te mettait relativement mal à l'aise à la longue. Tu tentas de l'adoucir avec un petit sourire, en vain. Cela eut même l'effet inverse : le quinquagénaire te lanças un regard plus noir que les précédents. Hm. Très bien. La tête haute et les sourcils légèrement froncés, tu te tournas vers la médecin légiste et la policière qui parlaient, bien décidée à ignorer ton voisin.

    Tu avais beau essayé de te concentrer, de suivre le cours de l'explication, tu n'y parvenais pas. Étant arrivée en retard, il te manquait donc une partie des informations pour pouvoir vraiment tout comprendre. Tu te promis d'aller trouver Molly, après la fin de la conférence, pour l'interroger plus en profondeur. Tu te fis donc violence pour ne pas bailler d'ennui... Tu avais du mal à suivre... Tellement de mal.
    Ainsi, quand la conférence s'acheva, ce fut avec une certaine joie que tu bondis sur tes pieds pour te fondre dans la foule, à la recherche de Molly. Tu te hissais sur la pointe des pieds pour essayer d'apercevoir le visage familier de ton amie... Amie qui apparut quelques minutes plus tard, avec Garance à ses côtés.

    « Lexis ! »

    Un large sourire étira tes lèvres quand elle se pencha vers toi, déposant une légère bise sur ta joue. Tu gonflas tes poumons d'air avant de prendre la parole, débitant à une vitesse folle tout ce qui te venait en tête :

    « Hey Molly ! Tu vas bien ? Ça faisait longtemps, hein ? Deux semaines je crois... Oh non, au moins trois j'en suis sûre ! J'ai eu tellement de travail ces derniers temps il faut dire, je n'ai pas eu le temps de passer te voir ! J'espère que tu ne m'en veux pas trop, dis ! Oh, et puis j'ai beaucoup aimé ta conférence tu sais ! Enfin votre conférence, même si je n'ai pas tout compris, à toi et Garance... Et la fin de votre conférence plutôt, vu que je suis arrivée en retard. Mon réveil n'a pas sonné ce matin, tu te rends compte ! J'étais pourtant sûre de l'avoir réglé hier pourtant...Et bonjour Garance ! »

    Tu fus obligée de t'arrêter, l'air commençant à devenir trop rare pour te permettre de continuer. Tu essayas donc de reprendre discrètement ton souffle. Tu affichais un grand sourire en regardant Molly. Ton regard glissa distraitement vers Garance, tandis que ton sourire se crispait un peu. Tu ne savais jamais à quoi t'attendre avec elle, tu ne savais jamais si elle allait dire, de quelle façon allait bien pouvoir te blesser aujourd'hui... Car oui, les quelques conversations que tu avais tenue avec la miss Jenson t'avait blessé, bien que tu ais tout fait pour le garder pour toi.

    « Molly, je croyais que tu ne voulais pas afficher notre relation. Si tu commences à me prendre la main en public, les gens vont jaser. »

    Tu ne sus que dire sur le coup... Aussi, te contentas-tu d'ouvrir grand la bouche et les yeux, tes joues se colorant d'une légère teinte carmin. Molly... Et... Garance ? Non, impossible, c'était très certainement une blague de l'agent de police... qui te fusilla du regard après ces quelques mots. Tu fronças les sourcils, ne détachant pas tes yeux des siens.

    « Ne me regarde pas comme ça... » lui lanças-tu courageusement « Je n'ai encore rien dis ou fais qui puisse te déplaire... »


Je suis tellement désolée pour ce post minable et toute cette attente. Je suis impardonnable, je sais. J'ose néanmoins espérer que ce post médiocre vous conviendra, si non, n'hésitez pas à me MP, j'éditerai dés que possible.♥
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MessageSujet: Re: [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley   [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley EmptyJeu 19 Juil - 12:42

Elle venait de se prendre une gifle. En plein visage. Mais pas une petite gifle digne des enfants, non. Une grosse gifle, qui la fit s’arrêter quelques secondes, le regard dans le vague, l’air maladroit. Celle-là, elle l’avait vu venir. C’était Jenson, après tout. Elle avait à peu près autant de délicatesse que Sherlock qui vous annonce que vous avez pris du poids. A vrai dire, elle en avait peut-être même moins – oui, Molly trouvait toujours des excuses à Sherlock. La jeune légiste ferma les yeux, et préféra ignorer la remarque. De toute façon, elle n’aurait sûrement pas su quoi répliquer, ce qui aurait permis à Jenson de mieux lui planter le couteau. De plus, elle devait bien admettre que la flic avait vu juste ; si Molly s’était retrouvée toute seule, à devoir présenter une telle Conférence, elle en serait probablement morte. Morte de peur, de honte, de… Stress ? Elle ne savait pas comment une personne telle que Garance avait pu être aussi à l’aise devant un grand public ; elle qui profitait de la moindre occasion pour montrer son sarcasme et sa méchanceté, il était difficile à croire qu’elle avait eu ce petit sourire tout le long de la Conférence. Comment faisait-elle ? C’était précisément la question que Molly se posait.

Des yeux, elle s’était mise à la recherche de sa jeune amie journaliste. Au Diable Jenson ! La légiste avait essayé de se montrer polie et courtoise, si elle ne s’en préoccupait pas, eh bien tant pis. Molly survivrait, sans aucun doute. Elle venait tout juste de repérer Alexis lorsqu’une idée folle passa à la vitesse de l’éclair dans son cerveau – petit cerveau aurait précisé Sherlock ; et, ni une, ni deux, Molly attrapait Garance par le poignet pour l’emmener de force jusqu’à la journaliste. Une petite vengeance ? Molly préférait ne pas le voir de cet œil-là, mais, même si c’était le cas, Jenson ne pourrait pas la blâmer – ou plutôt si, elle le pourrait, mais pour une fois, elle aurait une bonne raison de le faire – après tout ce qu’elle lui faisait endurer depuis quelques années, déjà. C’était donc une petite vengeance bien méritée. Enfin, la jeune femme essayait de s’en convaincre. Elle leva la main et la balança dans tous les sens pour se faire voir d’Alexis. Celle-ci sembla d’ailleurs la remarquer, et toutes deux – ou plutôt, trois – se rendirent à la rencontre l’une des autres.

Un doux sourire naquit sur les lèvres de la légiste ; elle avait vraiment le don de sympathiser avec des personnes qui était ses opposés. Même si Alexis avait davantage de points communs avec la jeune femme qu’Alice. Posant sa main libre sur une épaule à la journaliste, Molly tenta de faire ce qu’elle n’avait pas l’habitude de faire ; calmer les autres. Il était vrai qu’en réalité… Les rôles étaient plutôt inversés. Elle n’étant pas très douée avec les mots, et sans doute encore moins avec les vivants, elle préférait laisser cette tâche aux personnes qui, selon elle, devraient recevoir un diplôme de « Réconfort aux personnes en danger de suicide à cause de Sherlock Holmes l’Expert ». Elle ne retint pas un gloussement – qui allait sans doute lui attirer les foudres de Jenson, pour changer – devant l’air quelque peu… Paniqué et désolé de son amie.

« Ralentis la cadence, s’il-te-plaît Lexis. Oui, ça fait longtemps, trop longtemps même ! Mais ne t’en fais pas, j’ai été aussi plutôt prise… Tu sais, les criminels ne prennent pas de vacances et… Eh bien, tant qu’il y en aura, je n’en aurai pas non plus… Mais je ne me plains pas, hein ! Au contraire, j’aime vraiment ce que je fais ! Et puis ne t’en fais pas pour ton retard, je l’avais à peine remarqué. Et puis, ça arrive, qui n’a pas déjà connu une panne de réveil, hein ? Ca m’est arrivé, d’ailleurs, il y a peut-être cinq ou six jours… J’avais une autopsie très importante à faire, mais je crois que Toby a déréglé le réveil en se frottant dessus… Il faudrait que je place le réveil ailleurs, tiens, ça évitera que ça se reproduise… »

Elle se coupa, s’apercevant soudainement qu’elle parlait toute seule et que si elle continuait ainsi, Garance allait, de nouveau, profiter de ce petit égarement pour la critiquer. Il faudrait peut-être qu’un jour, Molly lui demande ce qu’elle lui avait fait… Histoire de mettre les points sur les I une bonne fois pour toute. Parce qu’au fond, la légiste était certaine que Jenson pouvait faire prendre de gentillesse… C’était juste qu’elle préférait sans doute cacher cet amour au fond d’elle-même… D’ailleurs, celle-ci lui fit désagréablement – enfin, Molly se comprenait – remarquer qu’elle la tenait toujours par la main. Et la phrase à elle seule suffit à rendre la petite légiste aussi rouge qu’une pivoine. Elle lui lâcha la main précipitamment, augmentant ainsi les soupçons naissant autour du petit cercle qu’elles formaient. Molly tourna légèrement la tête, ne sachant, sur le moment, pas trop où se mettre. C’était vraiment très embarrassant. Surtout qu’Alexis sembla presqu’aussi choquée que les autres personnes qui les entourait, rendant le malaise de la petite Hooper encore plus grand.

« Oh non Lexis ce… Ce n’est pas… C’est juste que je… »

Et puis elle laissa tomber sa vague explication à l’eau. Allait-elle dire à tout le monde qu’elle avait attrapé Garance par la main uniquement pour torturer celle-ci à devoir la supporter un peu plus longtemps pour pouvoir prendre une doucereuse vengeance ? Non, Molly n’était pas comme ça. Alors elle baissa la tête, plongeant une main dans sa queue-de-cheval toujours impeccable. Les yeux rivés sur le sol, elle écoutait d’une oreille distraite la réplique de son amie. Réplique destinée à Garance. Réplique où le tutoiement était le mot d’ordre. Réplique qui fit relever la tête à la légiste, sourcils froncés.

« Vous… Vous vous connaissez ? » demanda-t-elle, observant tour à tour Jenson puis Alexis.

Alexis, puis Jenson. En réalité, qu’elles se connaissent ne l’étonnait qu’à moitié ; après tout, l’une était du Yard, l’autre était journaliste, il était plus ou moins normal et évident que leurs chemins avaient du se croiser lors d’une enquête. Non, ce qui surprenait le plus la petite Molly, c’était les regards qu’elles échangeaient. De toute évidence, Jenson ne portait pas Alexis dans son cœur, et vice versa. Alors, niaisement, Molly sourit. Au moins, elle n’était pas la seule à être victime de Garance. Elle lança un petit coup d’œil sur son amie, lui demandant silencieusement ce qu’il s’était passé entre elles pour qu’elles en viennent à ces regards quasiment haineux.


HJ:
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MessageSujet: Re: [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley   [Abandonné] You seem too good, too good to be true | G. Jenson ; A. Buckley EmptyDim 9 Sep - 17:56

Pourquoi ? Pourquoi Garance était-elle aussi horriblement désagréable ? Pourquoi ce comportement avec le petite Molly Hooper ? Envers Donnovan ou Anderson, cela se comprenait. Ce n'étaient que deux crétins, être agréable avec eux n'aurait aucun sens. Mais la petite Molly Hooper, elle, elle était intelligente et gentille. Gentille. Adorablement gentille. Toute mignonne. Si gentiment mignonne, dans sa blouse blanche, au milieu de sa morgue. A la voir, on ne pouvait avoir qu'une envie, se blottir dans ses bras, parce qu'avec elle tout irait toujours bien. Elle serait l'amie, la compagne, celle aux côtés de qui la vie deviendrait la plus belle chose au monde. Et c'était justement là tout le problème.

Molly Hooper était tout ce que Garance ne connaissait pas. Elle sentait au fond d'elle que la gentille Molly l'attirait, comme la lumière d'un phare pour un naufragé. Garance le sentait, mais ne savait pas quoi faire. Elle se sentait si démunie. Garance la solitaire. Garance, enfant perdue, oiseau farouche toujours fuyant la compagnie des siens. Garance, qui cachait ses blessures derrière cette si dure carapace, mais qui jamais ne pourrait cicatriser seule. Ouvrir ces barrières, même pour la si gentille Molly Hooper, c'était comme sauter dans un gouffre sans voir ce qui l'attendait en bas. Et Garance n'osait pas. Parce que Garance, si fière, avait peur.

Mais il y avait toujours ce petit quelque chose d'attirant chez Molly Hooper. Quelque chose qui faisait que Garance ne pouvait pas juste ignorer sa présence. Que Garance, malgré tout, tenait à la si gentiment mignonne petite Molly Hooper. Mais Garance ne savait pas comment se comporter envers un être humain que l'on apprécie. Garance manquait de délicatesse. Garance était désagréable sans même le vouloir. Garance Bethany Jenson était si froide, si dure, parce que c'était ce qui la protégeait.


Les deux filles, Molly Hooper et son amie la fouineuse étaient partie dans leur discussion. Ou plutôt, faisaient un concours de celle qui réussirait à parler le plus longtemps sans reprendre son souffle. Concours que Molly semblait en passe de remporter. Peut-être que cette fille respirait par les oreilles pendant qu'elle parlait. Mais dans tous les cas, Garance n'avait absolument pas prêté attention à ce qu'elles disaient. Et lorsqu'elle parla, ça n'avait rien à voir. Mais l'effet n'en fut que mieux réussi.

Autour du petit trio, les gens s'étaient retournés. Il faut dire que la jolie couleur des joues de Molly Hooper, l'air choqué de Buckley, ajoutaient à la crédibilité de la situation. Garance se fichait royalement de ce qu'ils pouvaient penser. Elle avait simplement voulu embarrasser la petite Molly Hooper, et elle avait réussit. Que maintenant elle se débrouille pour expliquer à son amie pourquoi elle rougissait autant à la suggestion qu'elles puissent être en couple.


- Tu rougis, Sweetie.

Cette fois, ce n'était qu'un murmure, destiné seulement à Molly Hooper. Pour l’embarrasser un peu plus, si possible.


Garance faisait donc si peur que ça, pour que Buckley lui rappelle qu'elle n'avait encore rien fait qui pourrait lui déplaire ? Et puis, qu'elle se rappelle donc que c'était elle qui avait commencé, en fouinant dans le passé de Garance ! Que c'était elle qui avait ce côté un peu trop compatissant depuis qu'elle savait pour Gareth !

Garance lui adressa alors un nouveau regard noir.


- Je vous signale que c'est vous qui avez commencé à fouiner dans ma vie.

Et elle n'avait pas intérêt à partager ses trouvailles avec Hooper ! Surtout pas ! Hooper qui déjà commençais à s'interroger.

- La curiosité des journalistes, Hooper. Vous devez connaître ça.

Garance détestait les journalistes, depuis ce qu'ils avaient dit à la mort de Gareth, et ne le cachait pas. Sauf que Buckley, c'était pire. Parce qu'elle, elle était sympathique. On retrouvait un peu ce qui faisait le problème de gentillesse de Molly Hooper.
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