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 The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}

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Sherlock Holmes
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MessageSujet: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyMar 5 Mar - 21:15

Dorian & Sherlock.
Les événements plus ou moins récents de la vie de Sherlock Holmes ont quelques peu chamboulé celle-ci. Son retour après sa fausse mort, la traque des hommes de Moran, son passage en Ukraine avec Hayden et pour finir sa demande d'aide à Dorian Talbot, un homme du ministère. Sherlock ne range pas le problème qu'est John dans ceux-là, c'est à part, d'autant plus que c'est quelque chose qu'il essaye d'oublier, tout du moins, de ne pas y penser parce que ça lui cause quelques problèmes étant donné que pour ça, il n'a pas la réponse au problème qui est posé, et quand bien même, la problème reste lui-même une interrogation pour lui-même. Ce n'est pas le moment de penser à cela, soit il fat oublier et faire comme avant, soit il faut attendre que les affaires se tassent, mais malheureusement, les affaires ne vont pas se passer d’aussitôt. Ce n'est pas la première fois que Sherlock fait appel à Dorian Talbot, c'est la seconde et il faut se souvenir que la première fois qu'ils se sont vus, ça ne s'est pas passé comme voulu puisqu'un homme a fait son apparition sans prévenir et causant des légers problèmes à Sherlock qui a préféré s'en aller. Enfin, cette fois, c'est un peu Sherlock qui a besoin de lui parler, notamment de son voyage en Ukraine qui ne s'est absolument pas passé comme prévu. Il devait y rester peu de temps pour régler un problème. Un homme, considéré comme un sbire de Moran se trouvait là-haut, Sherlock s'étant donné la mission de les éliminer, un par un s'est rendu là-haut, faisant confiance à sa piste, mais jamais il n'aurait dû. Lorsqu'il s'est rendu à l'adresse indiquée avec Hayden, ils sont tombés nez à nez avec un cadavre, cadavre de l'homme recherché, un homme innocent qui n'avait rien avoir avec Moran. Un mot avait été posé devant lui, un mot que Sherlock à dans la poche interne de sa veste. Un message lui étant destiné de la part de Moran, celui-ci reprend un peu les méthodes de son patron, il veut le faire jouer, peut-être même le rapprocher de la folie, mais qui sait, Sherlock est peut-être déjà rongé par celle-ci depuis un certain temps. C'était un fiasco total, Sherlock n'arrive pas a comprendre comment il a fait pour sauter les pieds joints dans le piège, parce que tout ce qu'on lui disait sur cet homme concordait, il a déjà été en Angleterre, il a eu des contacts avec Moran, des photos ont même été prises, tout portait à croire qu'il était bien un sbire et qu'il savait certainement des choses compromettantes sur son patron, mais rien de rien. Cet homme était innocent et il a été tué pour que Sherlock Holmes rentre dans un jeu, peut-être moins élaboré que les précédents, mais tout aussi attrayant pour lui. Moran sait pertinemment que Sherlock va rentrer dans son jeu et qu'il ne va pas abandonner parce que si il y a bien une chose qu'il ne fait pas, c'est abandonner, surtout lorsque le jeu en vaut la chandelle.

Le seul problème qui peut venir du côté du Sherlock, c'est qu'il se retrouve seul, il éloigne les gens qui sont proches, il veut être seul et il veut les protéger. Il croit que c'est l'unique et surtout la meilleure solution pour eux et pour lui, alors que non. Bien évidemment qu'il devrait en parler, surtout à John, il pourrait lui être d'une grande utilité, et puis, il aurait certainement su pour Moran au lieu de rester là, dans l'ignorance. Ce n'est peut-être pas plus mal au final de ne rien savoir pour John et Moran pour le moment. Sherlock essaye de s'éloigner de John, il lui laisse de quoi respirer, surtout depuis l'incident de son expérience, il est venu dans son lit, il a dormit avec, il a essayé de le tuer en voulant l'étouffer. Ils ont certes discuté, enfin John a parlé, il l'a même prit dans ses bras avant de se recoucher en laissant sa main dans le dos de Sherlock. Le détective se souvient de ce moment comme si il venait de le vivre. Il s'attache à ça lorsqu'il est seul sur une affaire. Maintenant, enfin, depuis quelques temps, il reprend John sur ses affaires, mais pas toutes, il garde les plus intéressantes pour eux deux, mais certaines qu'il juge souvent peu dignes de son intérêt, il les garde pour lui et ça tourne de temps en temps en sa défaveur de ne pas prendre John, ne serait-ce que pour Anderson et pour ne pas être seul contre tous, bien que cela ne le dérange pas autant que cela. Enfin, Sherlock est dans l'appartement, il enfile sa veste et jette un coup d’œil sur sa montre, il est bientôt vingt heure, il a du s'adapter avec les horaires de Dorian pour le voir. Manifestement, John est chez Mary puisqu'il n'est pas encore rentré à l'appartement, Sherlock lui envoie un message lui prévenant qu'il sort, pas de justifications, John n'est pas son père non plus. Il prend soin de prendre le message que lui a laissé Moran avant de quitter les lieux et de prendre un taxi pour se rendre un ville, personne ne s'attend à croiser ni Dorian, ni Sherlock dans un bar en début de soirée. Le détective arrive le premier sur les lieux et hésite un long moment en jouant avec son briquet dans la poche de sa veste à prendre une cigarette. Il les cache dans la poche interne de sa veste, John ne fouille jamais ici et si ça se trouve, il ne sait pas qu'il s'est remit à fumer. Pour le moment cette discussion n'a pas encore eu lieu d'être et pourtant, le soir ou Sherlock est rentré et que son expérience a explosé, la discussion aurait pu avoir lieu, il lui a quand même collé son écharpe au visage. Enfin, le détective appuyé contre le mur la tête à moitié cachée par le col de sa veste attend Dorian, espérons que celui-ci n'a pas oublié le rendez-vous.
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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyVen 8 Mar - 8:05

Dieu que ma vie semblait plus simple depuis que j'allais voir un psy. Pas que je l'avouerai un jour à Ben, ça lui ferait bien trop plaisir que de m'entendre dire qu'il avait raison. Ce n'est pas tant que je détestais avoir tort...Bon, ok, je détestais avoir tort, là, vous êtes content? Mais je me demande encore pourquoi je m'en étonne, après tout. Ben a toujours été plus attentif à mon bien-être que moi, c'est bien connu. C'est d'ailleurs ça qui fonde notre amitié si forte; lui qui se préoccupait de moi autant que je me préoccupais de lui (parce que ce n'est pas parce qu'il est urgentiste qu'il prend mieux soin de lui que je ne le fais de moi, faut pas croire). Il m'avait évité de reproduire les malaises assez embêtants que le travail avait tendance à me faire faire, il m'avait même trouvé une très bon psy. D'accord, il avait plus fait pour moi que je n'avais fais pour lui jusque-là, mais ce n'est pas que de la faute non plus...

Ma vie avait beau me paraître plus simple, ça ne voulait pas dire qu'elle l'était forcément. J'avais toujours autant de dossiers à traiter, toujours autant d'abrutis à mon travail qui n'avait de cesse de vouloir me saboter mon travail et toujours autant de conquêtes imaginaires aussi bien féminines que masculines au bureau. Tout va bien jusque là. Là où ma vie a pris un tournant auquel je ne m'attendais pas, c'était de recevoir un message de Sherlock Holmes me demandant de le retrouver dans un bar. Ah! Il en avait de bonnes. On est pas tous détective consultant avec des horaires flexibles et des heures en surnombre à tuer. Ce que je lui dis en quelques mots, lui donnant une heure de rendez-vous dans la soirée. Vingt heures, ça ne risquait pas de le déphaser quand même...Puis je retournais à la journée de travail, prenant soin de placer le dossier que j'avais monter sur ce fameux Moran, sur qui Sherlock m'avait demandé de faire quelques recherches. J'ai récupérer tout ce que j'ai pu trouver mais même ma position ne me permet que des actions limitées au sein du gouvernement, surtout quand la cible est quelqu'un que le MI5 tiens dans sa ligne de mire. Ah, dans ces cas-là je pouvais toujours me brosser pour obtenir quoi que ce soit d'autres que des informations basiques. Enfin, presque. J'avais tout de même une ou deux personnes dans les services secrets de sa majesté qui me devaient quelques faveurs et qui le les ont payées maintenant. C'était triste de me dire que je perdais quelques points chez le MI5, mais je n'avais pas trop le choix là.

Bizarrement, en quittant le bureau avec ma sacoche contenant le dossier je me sentais relativement tranquille. Bien sûr, j'avais toujours une certaine anxiété à rencontre Mr Holmes (qui ne le serait pas en allant rencontrer le détective consultant qui est revenu d'entre les morts?) notamment parce qu'il savait des choses sur moi que j'aurais préféré garder pour moi. Mais bon, j'ai rationalisé depuis; oui il sait que Ben et moi sommes proches, mais s'il avait vraiment voulu le dévoiler il l'aurait probablement déjà fait. J'allais quand même tenter de ne pas entrer dans ses mauvaises grâces, ça serait toujours ça de gagné. Arrivant en vue du bar, je répétais tout de suite la silhouette de l'homme que je venais rencontrer, adosser contre un mur. Ma cigarette fut terminée en vitesse et écrasée contre le cadre d'une poubelle avant que je ne finisse par rejoindre le détective.

"Bonsoir Mr Holmes. Veuillez m'excuser du retard, je n'ai pas des horaires aussi fixes que je le souhaiterais."

Je dis signe vers l'intérieur et le laissa passer devant. Je n'avais pas de préférence sur où s'asseoir alors je préférais le laisser faire, décider e qui était le plus pratique pour nos affaires.
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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyVen 8 Mar - 22:53

Dorian & Sherlock.
L'attente n'a pas été aussi longue que cela, Sherlock aurait certainement pu faire une remarque quelconque, mais il n'est pas là pour ça, ce soir, il a des choses à dire, de quoi parler. Cependant, il jette un coup d’œil de loin à cette cigarette qu'il écrase sur le rebord de la poubelle. Il pince ces lèvres se disant qu'il aurait largement pu lui aussi en fumer une. Enfin, ça sera pour le retour, même si il aura plus de chance que John le remarque. Avec un peu de chance, il sera certainement chez Mary et va dormir là-haut, comme ça, pas de soucis, pas de remontrances et pas de disputes ou de menaces avec Mycroft. Même si Sherlock est assez grand pour faire ce qu'il veut, rien n'empêche l'autre, d'autant plus que John est encore plus présent depuis son retour, même si Sherlock l'avait éloigné au départ, désormais, il est plus proche. Ou alors, c'est Sherlock qui a cette impression, enfin, ce n'est définitivement pas le problème ce soir. Le détective hausse les épaules avant d'entendre la voix de son invité qui s'excuse. « Monsieur Talbot. » Il ne dit rien de plus et enfonce bien ses mains dans ses poches en passant devant pour entrer dans le bar. Certains peuvent penser que ce n'est pas une bonne idée de venir dans un bar, un soir, lorsqu'il y a du monde, mais c'est là tout le subterfuge. Jamais personne ne penserait à venir chercher les deux hommes dans un lieu comme celui-ci, Sherlock ne sort jamais les soirs, et surtout pas dans un bar et c'est la même chose pour Dorian. Ils n'auront pas de soucis à avoir. Le détective tient la porte une seconde à son invité avant de se remettre devant et de chercher une table du regard, une au fond si possible, il ne faut pas abuser. Il s'installe rapidement après avoir posé sa longue veste sur sa chaise, sa main gauche passe dans ses cheveux et il regarde Dorian s'installer en face. « Votre ami le médecin ne vous suit pas ce soir ? » Lance-t-il avec un sourire en coin. Bien entendu qu'il se souvient de ce qu'il s'est passé la dernière fois avec l'autre qui a coupé leur conversation, de ce qu'il se rappelle, même si ce n'est pas grand chose, Sherlock sait pertinemment que Dorian va réagir à cela. Il ne fait pas ça pour rien, jamais Sherlock ne fait quelque chose pour rien, il ne veut rien gaspiller, que ce soit de sa parole ou bien de ses actes, avec toutes les désillusions qu'il vient de vivre.

Sherlock soupire doucement et jette un coup d’œil sur les serveurs du bar qui sont assez occupés, il y a pas mal de bruit dans ce lieu aussi, ils devront parler un peu plus fort, heureusement qu'ici la majorité des gens sont là pour boire et non pas écouter les conversations des autres. Enfin, le pire de tout serait que quelqu'un ose venir les déranger dans le but de payer un verre à l'un deux, Sherlock risque d'être vraiment désagréable. Le détective essaye de capter le regard d'un des serveurs pour qu'il vienne demander ce qu'ils veulent boire. Rapidement, un jeu homme débarque et demande les boissons qu'ils veulent commander. Contre toute attente, Sherlock commande un verre de whisky, lui qi ne boit jamais décide de se laisser aller ce soir, non pas qu'il va boire beaucoup, il ne peut pas se le permettre étant donné que la dernière fois qu'il a bu, ça c'est mal terminé, c'était le jour ou il a volé la canne de John, il pensait la lui retirer à tout jamais, mais il s'est trompé. Cet échec restera à jamais marqué dans son esprit, c'était un mauvais calcul et il ne peut pas mettre ça sur le dos de l'alcool, malheureusement, mais ce n'est pas non plus lui de le faire. Sherlock assume ses actes. Laissant Dorian commander quelque chose, le détective attend que le serveur s'en aille pour commencer à parler tout de suite, le plus tôt est le mieux et il n'est pas là pour parler de la pluie et du beau temps. « J'espère que vous avez réussi à trouver des informations sur Moran, je pense que j'ai de quoi discuter un moment sur lui ce soir, cependant j'ai besoin... Enfin vous voyez. » Soupire-t-il doucement laissant son regard divaguer dans la salle. Il n'a pas prononcé le mot « aide » il l'a peut-être fait lors du premier rendez-vous, mais cette fois non, il ne le prononce pas, mais Dorian va comprendre, il est bien loin d'être bête. Sherlock ne devrait pas faire observer ce qu'il se passe dans la salle parce que son cerveau est en train de décortiquer tout ce qu'il peut, ses yeux bougent, découvrent, décryptent etc...

« Je reviens d'un voyage... Organisé dirons-nous en Ukraine et rien ne s'est passé comme je l'avais prévu. » Cette fois, il regarde l'homme en face de lui qui travaille au gouvernement, il peut se permettre de lui expliquer, Dorian ne dira rien, il ne le jugera pas, non ? Ils sont dans le même camp de toute évidence, ils s'aident.

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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyLun 18 Mar - 11:03

J’offris un sourire acide très exagéré à Sherlock. Non, Ben ne me suivait pas dans mes moindres faits et gestes. Contrairement au médecin qui habitait avec le détective. Quoi que…Ca faisait déjà deux fois que je rencontrais le cadet des Holmes sans le médecin. C’était…Quelque chose dont je n’avais pas fait attention la première fois (et pour cause, j’étais un peu trop occupé à faire un début de crise d’angoisse pour vraiment m’en préoccuper) et qui avait un goût de problème à mon sens. C’est comme si Mycroft sortait sans son portable. Impensable. Alors, en bon apprenti politicien que j’étais, j’utilisais ce que je savais le mieux utiliser : la langue de bois.

"Je vous retourne la question."

Ca, c’est fait. Il comprendrait bien vite qu’il ne valait mieux pas aborder le sujet Ben quand il venait parler business. Business d’informations, certes, mais business quand même. Ben faisait partie de ma vie privée et à moins qu’il y ait besoin que mon dossier médical entre en ligne de compte d’une affaire quelconque, l’urgentiste n’avait rien à faire dans mes conversations avec Sherlock. On entre dans le bar et le bruit assaille directement mes oreilles et mon crâne, me faisant regretter de ne pas avoir pris avec moi la boîte de nurofen que contient mon armoire à pharmacie. Je comprenais le pourquoi d’un bar, c’était, malgré les apparences, plus anonyme comme endroit pour avoir une conversation comme la nôtre. Inviter Sherlock dans un bureau du ministère serait mal vu, surtout par le grand frère de ce dernier. Quant à Holmes, à part dans son appartement, je ne voyais pas trop. Donc oui, je comprenais le choix du bar, ça ne m’empêchait pas de me dire que le bruit était agaçant, surtout après une journée de travail, m’enfin.

Un serveur passa prendre nos commandes et contrairement à mon interlocuteur je pris une boisson non alcoolisée, un coca, simple. J’avais déjà un mal de crâne qui commençait, je n’allais pas y ajouter de l’alcool par-dessus, ça serait du plus mauvais effet. A peine ma commande passée et le serveur reparti que le détective prit la parole. D’entrée de jeu il demandait si j’avais dégoté des informations sur Moran. Il croyait quoi au juste ? Que j’étais du genre à me tourner les pouces ? Je levais les yeux aux ciels avant de me pencher vers mon sac dans l’idée de retrouver les dossiers que j’avais monté rien que pour Mr Holmes quand le ministère était un peu plus calme que d’habitude. Je fis une micro pause en l’entendant hésiter sur la fin. Si j’avais des soucis pour me détendre et surtout déléguer un peu de mon si précieux contrôle, Sherlock avait de sérieux soucis pour demander de l’aide. Je ne fis cependant aucun commentaire et sorti le dossier. Un dossier sans rien d’écrit sur la couverture, rien qui ne laisse deviner ce qui se cachait à l’intérieur, et le tendis à mon interlocuteur. Le serveur revint avec nos commandes et je le laissais terminer avant de prendre à mon tour la parole.

"Vous devriez changer de compagnie de voyage dans ce cas." Une touche d’humour amère qui laissait comprendre à Sherlock que je cherchais surtout à noyer le poisson par rapport à cet environnement si peu privé, puis je repris "J’ai fait mes recherches, fais jouer quelques connaissances, mais votre Moran couvre bien ses traces. J’ai pu trouver ce que la plupart des personnes ayant un minimum d’accès pouvaient trouver. Plus quelques petites choses qu’on ne trouve pas si facilement, comme une copie du mémoire de licence de psychologie de Moran. Je l’ai parcouru et il a…Un point de vue intéressant…" pour ne pas dire perturbant "Le reste est assez vague et sent surtout l’histoire montée à plein nez pour ces dernières années, mais avec un allié comme Moriarty, on ne peut que s’attendre à être bien couvert." Je pris une gorgée de coca "Bon élève, pas de vague hormis ce mémoire qui fit quelque peu polémique dans les murs de sa faculté, puis il s’est engagé dans l’armée, d’abord dans l’infanterie puis chez les snipeurs. Il a très vite prouvé être l’une des meilleures gâchettes de l’armée de sa majesté, si ce n’est la meilleure. A atteint le grade de colonel avant de devoir quitter l’armée à cause d’une blessure jugée trop grave pour lui permettre de continuer." Je connaissais ces éléments par cœur et pourtant je ne disais pas tout. Il fallait laisser à Sherlock un peu de plaisir en lisant ce dossier "Depuis ce moment-là, il n’est qu’un fantôme. Cependant, de ce que j’ai pu découvrir, il y a deux choses qui m’ont marquées. La première, est qu’il semble avoir été gardé dans l’ombre pas seulement du gouvernement, mais aussi du réseau de Moriarty, par ce même homme. Allez savoir pourquoi, il ne semblait pas vouloir que l’on découvre l’identité de son bras droit à l’époque. L’autre chose, est un nom. Le médecin qui l’a soigné en Afghanistan, d’une blessure par balle au flanc gauche, se nomme John H.Watson. Le monde est petit, n’est-ce pas ?"

Je n’avais même pas pris de précautions pour annoncer cette nouvelle au détective. Dans mon esprit, ça me semblait logique que le bon docteur avait fait part de cet élément à son colocataire et associé. Comment aurais-je pu deviner que ce n’était absolument pas le cas ?

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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyLun 18 Mar - 16:02

Dorian & Sherlock.
Toujours attaquer d'une manière ou d'une autre les personnes travaillant au ministère est une chose qu'affectionne Sherlock, surtout lorsqu'il s'agit de personnes qui travaillent avec son frère, cependant, depuis son retour d'entre « les morts » il ne se prête plus à cette activité, sauf ici avec Dorian. Celui-ci s'avère avec un certain répondant qui arrache un sourire à Sherlock. C'est vrai que lui aussi est venu sans son médecin, l'envie de lui dire qu'il est occupé avec une demoiselle vient à son esprit. Mais c'est le silence qui gagne le combat, il n'a rien a lui dire sur John comme Dorian n'a rien à lui dire sur Ben. Les deux hommes ne sont pas amis après tout. Ils sont simplement présents ici pour discuter affaire. Reprenant tranquillement, Sherlock lui explique clairement ce qu'il veut savoir, cette fois, il sait qu'il va recevoir des informations qu'il n'a pas réussit à avoir dans ses mains, parce que ce n'est pas en fouillant dans les données de Scotland Yard qu'il allait faire des découvertes. Remercions Lestrade pour ses identifiants. Il aurait bien voler ceux d'Anderson, mais rien ne pouvait être certain sur la portée des données auxquelles il aurait pu avoir accès, Sherlock n'a guère voulu prendre de risques de recommencer. Enfin, tout ça pour dire que Moran n'existait pas dans les dossiers du Yard et que refusant de demander de l'aide à Mycroft, il fallait bien passer par quelqu'un d'autre et ce quelqu'un d'autre ne peut être que Dorian qui va s’avérer être une aider précieuse pour Sherlock. Celui-ci n'attendant qu'une chose, qu'il se mette à parler, ce qu'il ne tarde pas à faire. Commençant par ses études. Une licence de psychologie, un mémoire problématique, rien de bien intéressant pour Sherlock pou qui ses informations ne servent à rien, cependant la suite est bien ce qu'il attendait. Des confirmations sur ce qu'il savait déjà à vrai dire. Sherlock n'était pas certain que ses sources soient les meilleures possibles, il voulait savoir, la vérité et effectivement, Moran était dans l'armée, un sniper même, c'était lui qui devait tuer John si il ne sautait pas du toit, c'est certain que c'était lui. Le détective fronce les sourcils en apprenant qu'il a du quitter l'armée à cause d'une blessure, durant une seconde l'envie qu'il soit mort de cette blessure apparaît, mais disparaît aussitôt. Sherlock jette un coup d’œil sur le dossier qui semble vierge avant de reporter son regard sur le jeune homme en face de lui et de continuer de l'écouter sans commenter. La suite devient plus intrigante, ombre du gouvernement, mais aussi ombre de Moriarty, c'est évident que celui-ci ne l'a pas mentionné une seule fois et pourtant, il devait y avoir un présence derrière cet homme. C'était certain. C'était comme si Moriarty se doutait de l'issu de leur duel, comme si il avait préparé le terrain avant le dernier combat. Sherlock sent qu'il arrive à la fin de son monologue et il termine celui-ci par un nom. John Watson. Le sang de Sherlock se glace soudainement, son regard se fige. Comment est-ce possible que John le connaisse et qu'il ne lui en a même pas parlé une seule fois ? Est-ce qu'il veut se la jouer cavalier seul pour se venger du détective ? Est-ce qu'il ne sait pas ce qu'il se trame ? Certes Sherlock n'a guère souvent mentionné son nom, mais il lui en a parlé, il a dit qu'il savait qui traquer... Le silence entre les deux hommes prend une certaine place alors que la musique se fait oppressante et que soudainement, il remarque que son verre est devant lui.

Sa capacité d'observation s'est figée pendant tout le discours de Dorian, Sherlock n'a que fait attention à ce qu'il a dit, il en a oublié le reste et le voilà en train de fixer son verre de whisky et il se remercie d'avoir prit quelque chose de fort pour palier à ce qu'il vient d'entendre. John a soigné cet homme lorsqu'ils étaient tous les deux dans l'armée, ils se connaissent, ils ont vécu des choses ensembles. Peu à peu, il reprend ses esprits et prend son verre dans sa main, il l'apporte à ses lèvres et boit une longue gorgée, se brûlant l'intérieur avec l'alcool. Son regard désormais fuyant arrive à retournée dans le sien avant de parler, il vient de clairement lui montrer que ces nouvelles ont chamboulé quelque chose, mais ce n'est pas pour autant qu'il doit se montrer déstabilisé. « Je vois. Ces informations vont certainement m'aider à mieux le cerner, j'ai eu les confirmations que j'attendais et aussi une belle surprise. » Il termine sa phrase avec un sourire en coin, désabusé. Il en fait certainement de trop, c'est de bonne guerre après tout, mais le fait de voir que John ne lui dit pas tout lui fait comprendre certaines choses qu'il refusait de voir jusqu'à présent, le fait de s'éloigner du médecin change la donne, si ils commencent à s'éloigner et à faire des choses chacun de leur côté pour une même affaire, ça ne va pas aller. Il est temps de mettre les choses au point et cela, le plus rapidement possible. Glissant sa main sur le dossier, Sherlock se dit que ce soir, sa lecture sera consistante, d'autant plus qu'il n'est absolument pas fatigué et qu'il n'aurait pas pu dormir de toute manière. Ces quelques nouvelles informations vont le travailler et celles qu'il va trouver dans le dossier vont aussi lui causer des réflexions. Dégageant ses mains de son verre il soupire doucement avant de lui, à son tour commencer son récit, il lui doit bien ça. « L'Ukraine est un très joli pays, on y trouve des cadavres d'innocents. Moran y est passé avant moi. » Lance-t-il avec un léger sourire. « L'affaire n'a même pas fait de vagues, c'est certainement passé pour un suicide ou je ne sais quoi, mais bien évidemment que ce n'était pas le cas et Moran m'a même laissé un petit message... » Plongeant sa main dans sa poche, il y sort le papier sur lequel il est écrit quelques mots. Sherlock y jette un coup d’œil une dernière fois avant de le lui tendre sans plus attendre.

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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyJeu 21 Mar - 14:39

Ah, visiblement je lui ai appris quelque chose qui ne lui plaît pas. Personnellement, je pensais surtout lui confirmer des choses qu'il savait déjà et lui apporter une copie papier des documents, lui permettant de les étudier à sa guise dans son appartement. Pas que je n'aimais pas la compagnie de Mr Holmes, mais disons qu'il avait tendance à me mettre mal à l'aise pour des raisons évidentes. Le fait qu'il puisse me "lire" avec une facilité déconcertante était quelque chose qui ne me plaisait pas du tout, bien que je trouve cette capacité également fascinante. Sans compter que j'avais moi aussi bien envie de rentrer chez moi pour profiter un peu des heures de sommeil que j'allais pouvoir utiliser. Faire une vraie nuit de sommeil était si rare ces derniers temps (avec tout ce qu'il se passait à Londres en e moment...) que je chérissais ces soirée comme mon saint graal personnel. Quoi? Ne me regardez pas comme ça, j'ai beau être marié à mon boulot, j'étais quand même conscient que pour le faire bien il fallait que je sois un minimum réveillé, sans l'aide d'une dose massive de caféine dans le sang. Par conséquent une vraie nuit de sommeil était des plus recherché (j'admet aussi les troquer contre des nuits plus agitées aussi mais ça c'est une autre histoire).

Tout ça pour dire que au final, je ne fis aucun commentaire sur la réaction de Sherlock, préférant le concentrer sur ce qu'il se passait autour de nous dans le bar. J'aurais préféré un endroit un peu plus tranquille, ne serait-ce que pour ne pas avoir à presque crier pour me faire entendre de mon interlocuteur, la musique commençait à sérieusement à me prendre la tête et je fus tenté d'aller me fumer une cigarette devant l'entrée du bar juste pour le faire un répit. Ne me traitez pas d'hypocrite; oui j'aimais aller en boîte à l'occasion, mais quand ce n'est pas un de ces soirs la musique trop forte pouvait vite devenir un véritable calvaire. Pourtant je restais là, Holmes semblant avoir envie de me raconter son histoire.

Une histoire bien sordide soit dit en passant. Je dis une grimace de dégoût et croisa mes bras sur mon torse. Je n'ai jamais été un grand fan des histoire de règlement de compte, ou de corps laissés comme cadeau de consolation, comme ça semblait être le cas ici présent. Je pris le petit papier que le détective me tendait et en lu les quelques mots. Malgré la sordidité de ces quelques mots, ça m'arrache un vague sourire en coin.

"Si on devait lui reconnaître une qualité humaine: il a un certain sens de l'humour." mes mots avaient été prononcés de manière clinique et mesurée, montrant bien à Mr Holmes que je ne me moquais pas de ce qu'il me disait. Mais que voulait-il que je lui dise de plus? Il s'était fait avoir et je dirais qu'il veuille qu'on le lui rappelle. Une idée me vint et je lui en fis part en lui rendant son papier "Est-ce que vous voulez que je fasse remonter cette information dans les hautes sphères? Ils savent qu'il y a une entité qui se joue de la sécurité de l'état, le MI5 tout particulièrement est au courant mais ce corps retrouvé en Ukraine pourrait faire intervenir le MI6 aussi."

Ça ne coutait rien de demander après tout...
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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptySam 23 Mar - 0:27

Dorian & Sherlock.
Manifestement, il n'y a pas que Moran qui possède de l'humour ces derniers-temps. Dorian se lance aussi dans des blagues, de mauvais goût, mais quelque chose qui a le don de faire sourire Sherlock qui fait glisser son verre dans sa main gauche pour en boire une nouvelle gorgée, se laissant lentement emporter par le liquide ambre qu'il connaît si mal. Ce qui ne semble pas être le cas de l'autre côté du verre. Enfin, ce n'est bien évidemment pas le problème à aborder ce soir, il y a tellement de choses que Sherlock aurait besoin de savoir pour en finir avec tout cela, mais quelque chose vient de briser ses plans, il vient de perdre toutes ses issues de secours, toutes ses idées finales. John est désormais en plein dans son chemin et depuis quelques temps, Sherlock est incapable de faire avec le médecin, même si il essaye, cette affaire et quelque chose dont il désire le protéger. John n'a pas besoin de vivre ça selon Sherlock, mais une nouvelle fois, il se trompe littéralement, l'arrivée de son colocataire n'est pas comme un cheveux sur la soupe, c'était déjà bien ancrée, ils se connaissent depuis bien longtemps. Qui sait, peut-être que John l'a déjà revu depuis tout ce temps, peut-être qu'il va se mettre à le défendre, peut-être que Sherlock va devoir faire un geste qu'il va lui faire regretter à la fin de sa vie ? Pour le moment, tout n'est que bribes dans son cerveau, rien n'arrive à retrouver sa place initiale ou sa place attribuée, Sherlock est perdu, même si ça ne se voit pas, même si il arrive à le cacher, il ne comprend pas un seul instant comment il a fait pour passer à côté d'une évidence pareille. Il vit avec John et n'a pas été capable de savoir que celui-ci avait sauvé la vie de l'homme dont il veut justement la lui retirer. Moran ne doit plus exister, c'est ce qui se place en première position chez Sherlock. Oh, bien entendu que les enquêtes sont là, elles sont jouissives, elles ne manquent pas à l'appel pour le détective, surtout avec cet ancien soldat qui manifestement c'est arrêté au grade de colonel. Moriarty a été bien plus malin que prévu, il n'était pas le seul a avoir prévu ses derniers faits et gestes, les deux hommes étaient du même niveau, même si Sherlock se considère bien plus chanceux que Moran étant donné que lui n'est clairement pas seul pour affronter tout seul. Enfin, en apparence puisqu'il élimine les gens qui peuvent l'aider s'enfermant dans cette solitude qu'il connaissait si bien. Cette fois, c'est mieux parce que Mycroft n'est plus dans ses pattes, mais d'un autre côté, Sherlock a besoin de John.

Le détective garde ses yeux baissés un instant sur son verre, il fait glisser son index droit sur le rebord de celui-ci pendant quelques secondes avant de reporter son attention sur Dorian. « Non. » Dit-il doucement, on peut avec aisance lire ces trois lettres prononcées à la perfection sur ses lèvres. Son regard sérieux se pose dans celui de son invité ce soir. « Je ne veux pas que le gouvernement touche à cette affaire, c'est à moi de la régler et j'y arriverai, je vais continuer à vous tenir au courant de tout ce que je pense être intéressant pour vous, mais n'en parlez pas, je ne veux pas de ces agents sur mon dos... » Après toutes les histoires qu'il a créé, il ne veut pas avoir quelqu'un derrière son dos et ainsi le ralentir dans ses recherches et autres enquêtes. Pendant une seconde, Sherlock songe à lui demander de trouver quelqu'un d'assez invisible pour surveiller John, ou alors trouver dans ses comptes, ses coups de téléphones des preuves que non, il n'a pas essayé de joindre Moran. L'implication du médecin dans cette affaire va causer bien des tords à Sherlock, déjà celui de se sentir plus faible qu'auparavant ce qui fait de lui quelqu'un de moins bon. « Cependant, gardez-le à l’œil, je sais que vous pouvez le faire, pour le moment, il n'y a aucune preuve contre cet homme, nous n'avons rien, malheureusement... » Ça ne va pas tarder à venir, Sherlock en est persuadé. « La police ukrainienne s'est occupée de cette affaire qui a conclue sur un suicide, cet homme n'avait pas la vie de ses rêves, il n'y avait rien de plus simple que de berner les autorités là-dessus. Moran savait que j'allais tomber le premier sur le corps, d'où le message. » Il reprend le petit bout de papier qu'il remet dans sa poche comme quelque chose de précieux, ils sont désormais trois à l'avoir regardé, Hayden, Dorian et Sherlock. Son regard dérive à nouveau sur son verre qu'il apporter une dernière fois à sa lèvres pour en avaler le contenu entier. « Gardez-vos yeux sur Mycroft, je ne vous demanderai pas de l'espionner parce que de un, je sais que vous n'allez pas le faire et de deux, il comprendrait bien trop rapidement, mais gardez un œil sur lui... » le détective remonte le col de sa veste et pousse un léger soupire. « Je crois qu'il est temps pour nous de sortir de cet endroit, je vous propose de prendre un peu l'air, comme ça vous allez pouvoir reprendre une cigarette. » Il lance sa dernière réplique avec un sourire en coin et une petite attaque.
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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyDim 7 Avr - 10:27

Ca avait au moins le mérite d’être clair. Sherlock ne voulait pas que j’en touche deux mots à d’autres du gouvernement, parce que pour lui c’était une affaire personnelle. Ce que je pouvais envisager. L’héritier spirituel de Moriarty, homme mort depuis plusieurs mois, qui vient sur le devant de la scène et qui vient mettre votre monde sans dessus-dessous. Il y aurait de quoi le prendre personnellement. Surtout vu sa réaction première à l’annonce du nom de Watson dans le dossier. Il n’a pas aimé, c’est certain. Alors qu’il en fasse une affaire personnelle ne m’étonnait guère. En revanche ça mettait en lumière une humanité chez le détective que je n’aurais pas forcément soupçonné vu sa réputation. Je sais bien qu’il est humain, je ne suis pas un idiot, cependant vu comment plusieurs au ministère en parle, de lui, de son frère, de sa façon de mener des enquêtes, je n’aurais pas cru…A ce point. Mais là, le voir réagir (ou manquer au contraire de réaction) face à une telle nouvelle me prouvait que beaucoup avaient tort sur son compte. Mais après tout, à part ceux que cet homme avait laissé s’approcher assez près pour le connaitre, qui pouvait se vanter de connaître Sherlock Holmes ? Personne et surtout pas moi. Alors je me tus, hochant simplement la tête pour lui indiquer que je garderais ma bouche scellée sur cette affaire.

Je commence à me dire qu’à force de faire ce job à côté de mon travail normal pour Holmes, je commence à comprendre un peu mieux ce que Lazslo devait ressentir, avec beaucoup moins d’adrénaline vu que je n’étais jamais en première ligne dans cette affaire. D’ailleurs, s’il venait à découvrir ce que je faisais…Je ne saurais dire comme il réagirait mais il risquerait de ne pas apprécier des masses. Pas tant que je donne des informations à Sherlock Holmes, parce que de toute façon, s’il le voulait vraiment, il pourrait en avoir des bien plus confidentielles en usant de ses talents ; non, plus parce que l’homme sur qui je cherche des information est l’un des hommes les plus dangereux du Royaum-Uni…A part ça tout va bien. De nouveau, la consigne de garder un œil sur les agissements et les informations qui passent sur cet homme revient, et je hoche à nouveau la tête. Comme si je pouvais dire non maintenant. Je ne le voulais pas non plus pour tout dire. Ca me changeait du travail administratif que je faisais toute la journée et le fait de me dire que j’aidais peut-être à l’arrestation d’un des plus grand criminel de Londres était une satisfaction en soi. Probablement stupide, mais bon. Par contre, la consigne de garder un œil sur Mycroft Holmes…Comment dire que je ne m’y attendais pas… ? Ca dut se voir sur mon visage car pour le coup je n’ai pas réussi à contrôler les expressions de mon visage. Mais tant pis ? Ce n’est pas comme si j’avais pour but de rester un mystère pour Sherlock Holmes. Qui le pouvait vraiment en réalité ? Bref.

Je ne pus que sourire et émettre un petit rire à sa proposition. Parler de cigarette avec lui ne pouvait pas se faire sans me rappeler la première fois que l’on s’est rencontré, quand Ben avait débarqué.

"Je pourrais dire la même chose de vous. Allons-y." je me levai, laissant quelques billets pour régler la note et sortit du bar, n’hésitant pas à m’allumer une cigarette dès le pas de la porte franchi. J’attendis sagement que Holmes me rejoigne avant d’ouvrir une nouvelle fois la bouche "Si ce n’est pas trop indiscret, que comptez-vous faire à présent ? Concrètement ?"

Parce que oui, je me doutais qu’il allait continuer à chasser cet homme de tout son être jusqu’à le tuer, mais concrètement, quel était son plan d’attaque… ?
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MessageSujet: Re: The shadows on my wall don't sleep. {Dorian}   The shadows on my wall don't sleep. {Dorian} EmptyDim 7 Avr - 18:23

Dorian & Sherlock.
Impassible, Sherlock n'est pas, ou tout du moins pas assez, il est évident qu'apprendre que John connaît cet homme n'arrange pas les choses, mais ça en plus de ce qu'il a apprit avec Hayden lui cause encore plus de problèmes. John a qui il n'arrivait rien auparavant est mêlé dans tout ce qui entoure Sherlock, celui-ci essayant de l'éloigne se retrouve dans l'opposé le plus total. Ce qui embête le plus Sherlock c'est le fait que John ne lui ai rien dit, certes, il n'a rien à dire là dessus étant donné que lui-aussi est resté silencieux sur tout ce qu'il s'est passé ces derniers-temps, mais tout de même. C'est trop d'un seul coup en une si courte durée. Tout ce que Dorian lui a annoncé aurait pu être vraiment bon pour le détective, mais le nom de John a tout entravé. Il va bien falloir que les deux hommes aient une conversation et Sherlock repoussait celle-ci, en se disant qu'au fond, elle n'a pas besoin d'avoir lieu, que John va lui en parler à un moment ou un autre, mais même pour Hayden, ça tarde à venir, il prend son temps, comme si John ne se doute pas que Sherlock va finir par l'apprendre un jour. Est-ce que c'est ça, ou alors, il sait qu'il le sait et il attend que le détective vienne lui en parler, si c'est le cas, John a vraiment tout gagné. Le regarde de Sherlock se perd à nouveau dans le liquide ambré qui est en face de lui, il glisse sur index sur le rebord du verre et renonce à boire le reste de celui-ci. Pas ce soir se dit-il, cela ne servira a rien, si ce n'est qu'à aggraver les choses. Il mobilise une nouvelle fois ses sens pour observer Dorian en face de lui, le fait d'avoir parlé de cigarette l'a motivé et il lui a fait comprendre que ça peut fonctionner dans les deux sens ce qui fait étrangement sourire Sherlock qui lentement se redresse de sa chaise. Il le laisse passer devant et va régler les commandes au serveur avant de le rejoindre dehors, bien évidemment, une cigarette en bouche. Plongeant sa main dans la poche de sa veste, sortant de tout ce brouhaha incessant, Sherlock se dit qu'une seule cigarette ne va pas le tuer. Doucement, il tire l'une d'elle qu'il apporte au bord de ses lèvres et l'allume rapidement. Il n'a guère le temps de tirer dessus que Dorian se met immédiatement à discuter avec. Sherlock hausse un sourcil avant de lui répondre. « J'avais un plan jusqu'à ce que vous me parliez de John. Il est évident que l'implication de celui-ci va contrecarrer mes plans, du coup, je suis dans le vide, mais ça va rapidement changer. » Il penche sa tête sur le côté et se laisse envahir par la fumée qu'il trouve apaisante ces temps-ci. « Je voulais simplement le mettre hors de nuit, qu'on en parle plus, c'est tout ce que je voulais, je ne veux pas avoir fait tout ce que j'ai réalisé ces derniers-mois pour rien. » Ajoute-t-il avant de taper la cendre de sa cigarette dans le vide. « Je pense que vous pouvez comprendre ça. » Il le regarde attentivement, cherchant une réaction de sa part, notamment avec ses propos précédents. Il est évident que Sherlock a les mains sales, Dorian doit s'en douter et bien désormais, il en a la confirmation. « Je pensais à venir vous en parler lorsque j'aurais de nouvelles intentions au sujet de cet homme, mais avant, il me faut cette discussion. » Il tire sur sa cigarette et lève les yeux eu ciel, cherchant un angle d'attaque pour en parler avec John, il est évident que l'agresser ce soir n'est pas une bonne idée, même si il serait devant le fait accomplit, ne pouvant clairement lui échapper, c'est bien trop compliqué pour laisser ça comme ça. Sherlock a aussi l'intime impression que John ne va pas le laisser faire avec Moran, qu'il va s'opposer à certaines choses et qu'il ne va pas se laisser faire par le détective. Le détective secoue légèrement la tête sur les côtés, tout lui tombe dessus d'un seul coup et il n'y était pas préparé, tout ce que Moriarty a fait à engranger tellement de choses, il est persuadé qu'il doit bien rire dans le fond de sa tombe, d'ailleurs en parlant de celle-ci, elle a longtemps été celle de Sherlock... Mettre le corps de Moriarty dans sa propre tombe, un coup de génie, mais si John savait qu'il pleurait dessus depuis le début, ça serait tout de suite moins amusant et ça supprimerait ce petit sourire satisfait qu'arbore Sherlock en y songeant.
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