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 Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper

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Aleera D. McPherson
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MessageSujet: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyMar 15 Avr - 18:40

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Rudeness is the weak man's imitation of strength.

Ft. Molly Hooper & Aleera D. McPherson



« No one is more insufferable than he who lacks basic courtesy. »
― Bryant McGill


Aleera avait passé une bien mauvaise soirée. En début d’après midi, la rousse avait reçu un coup de téléphone d’un ancien de ses clients - un de ses clients au goût particulier puisque celui-ci ne demandait quelque chose dans son domaine spécifique mais plus en recherche de sa discrétion et sa faculté à se faufiler dans n’importe quel endroit. Cette personne pour laquelle elle avait volé le majestueux Iris de Van Gogh pour le remplacer par un faux, faux qui avait été vendu aux enchères à un collectionneur sans qu’il ne se rende compte de la supercherie. Il fallait bien l’avouer, ce genre de contrat était rare mais tout de même gratifiant, cela faisait du bien de ne pas à trop se salir les mains. Si Aleera avait une grande réputation internationale en étant ‘The Concierge of Crime’, elle avait aussi d’autres petits alias pour des travaux plus modestes. Parfois, il n’était pas utile d’étaler toutes ses compétences surtout quand on ne connaissait pas son interlocuteur. Éventuellement, la rousse finissait pas révéler sa véritable identité, pour ceux qui lui semblait avoir un certain potentiel à l’avenir, pour des projets futurs. Elle ne l’avait pas dit à Henry, son ancien client, parce qu’il n’aurait sûrement pas besoin d’autres choses que ce qu’elle avait déjà fait pour lui. C’était un homme riche, mais terriblement poli, attachant et un véritable fan d’art. Elle ne pouvait que garder contact avec lui, Henry lui rappelait presque son père. Bref, son ‘client’ avait besoin de ses services pour un ami et lui avait donc donné rendez-vous dans un restaurant japonais dont elle avait entendu les mérites.

L’ami du client en question était... terriblement irritant malgré le fait qu’elle avait le sourire aux lèvres. Il était bruyant, narcissique et se prenait pour le roi du monde uniquement parce qu’il portait un costume sur mesure et avait de l’argent. La criminelle connaissait bien ce genre d’homme, tout dans la parlote, et rien derrière... Elle s’inquiétait plus pour ceux qui étaient discret, parce que c’était les personnes dans l’ombre qui détenait réellement le pouvoir. Comme elle. Après des heures de discussions de tout et de rien, son ancien client se rendit à l’évidence que la jeune femme n’aiderait pas cet ami et il lui fit comprendre par un hochement de tête semblant comprendre ses raisons. Elle ne faisait affaires qu’avec des personnes de confiance et cette personne ne pourrait définitivement pas tenir sa langue... Si elle ne lui arracherait pas rien que pour les regards peu discret qu’il lançait sur son décolleté et ses jambes dénudées. Elle avait perdu toute une soirée à écouter un boulet s’auto-féliciter toute la soirée sans avoir de contrat au final. Si seulement l’homme savait de quoi elle était capable réellement, il serait peut être moins impoli en son encontre.

Aleera était maintenant dehors, sa robe rouge carmin de designer sous son long manteau noir... et ses chaussures à talons de grand couturier à la main. Elles étaient magnifiques mais vraiment douloureuses mais il fallait souffrir pour être belle n’est ce pas ? Jetant un coup d’œil à sa montre, elle se rendit compte de l’heure matinale qu’il était puisqu’il était déjà 7h30 du matin.  Une excellente odeur de café lui vint aux narines, et ne se formalisant pas d’être pied nus en pleine rue - elle faisait tout de même attention là où elle mettait les pieds - elle se dirigea vers l’odeur aguicheuse, se disant qu’elle rentrait chez elle par la suite.

Il y avait la queue dans le petit établissement, ce qui laissait présager que leurs boissons étaient excellentes. Elle faisait peut être un peu trop habillé en ce moment, mais ce n’était sûrement pas la première fois que des baristas voyaient des clients prêts à acheter un café après une nuit à faire la fête avant de rentrer se coucher. Son maquillage toujours incapable malgré sa soirée, on pourrait même penser qu’Aleera était l’une de ses femmes d’affaires BCBG dont était rempli la City. Presque. Ses yeux de jade maintenant sur son téléphone portable pour lire les messages qu’elle avait manqué - elle ne pouvait pas se permettre de ne pas répondre à des ‘clients’ plutôt haut placés dans ses contacts, rien que pour garder sa bonne réputation - son regard se releva en entendant des propos qui ne lui plaisait pas. Pas du tout, surtout après une nuit d’insomnie.

Un jeune homme en début de file semblait prendre plaisir à taquiner sa voisine de devant, une jeune femme à l’aspect plutôt timide à en juger par sa façon de s’habiller mais surtout face à son manque de réponse, et le détournement de ses yeux. Des flashbacks la ramenant à l’époque où elle se faisait harasser dans l’armée fit surface dans le coin de son esprit avant que son attention ne revienne sur le gringalet qui essayait d’intimider encore plus la jeune femme. Avançant d’un pas, ne se souciant que peu de ce qu’on pouvait penser d’elle - et le seul fait de penser qu’on pouvait lui faire du mal physiquement était risible compte tenu de qui elle était - elle haussa la voix pour que l’attention vienne sur elle.

« Hé ! Tu veux que je t’aide peut être ? »

Sa voix avait été forte et sans aucune timidité. Ses épaules droites, la tête légèrement sur le côté, et son regard émeraude semblant brillait d’une colère retenue, elle donnait l’impression d’une mère grondant sans ménagement un enfant indiscipliné.


 


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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyVen 18 Avr - 15:14

Aleera & Molly



Bip Bip Bip ... CRAC ... Un grand silence régnait à; nouveau dans la chambre et Molly satisfaite d'elle se retourna alors. Elle devrait s'inscrire un jour au lancée de réveil. Elle gagnerait sûrement un prix. * Miaou ... Miaou ...* . Décidément, le destin voulait vraiment qu'elle se lève. Rampant sur son lit pour voir où était la boule de poil qui voulait qu'on la nourrisse, elle n'eut pas à le faire longtemps vu qu'elle sentit une charge sur son dos. Il commençait vraiment à peser son poids l'animal. Elle devrait peut être lui donner des croquettes amincissantes pensa t'elle en rigolant. Elle déchanta vite quand il lui planta ses griffes dans sa jambe en signe d'impatience.


Koschei ... si tu continues comme ça je te laisse mourir


Elle eut pour toute réponse, un autre miaulement hautain de ce chat si ingrat. De toute façon, elle ne pourrait jamais mettre en œuvre cette menace. Son chat était tout aussi précieux qu'un membre de sa famille, et même s'il était un être capricieux et parfois détestable, elle aimait beaucoup trop. De toute façon, en règle générale, elle ne pourrait faire du mal à un animal. S'étirant tout comme son compagnon qui avait fini sa toilette en attendant que sa servante lui donne à manger, elle le poussa alors pour qu'il descende. S'enroulant de sa couette, elle se leva pour aller récupérer le pauvre engin qu'elle avait lancé au loin quelques minutes plutôt. Elle soupira quand elle vu l'heure si matinale qu'il indiquait. 6H30. Pourquoi l'avait, elle mit à cette heure-là déjà ? Très bonne question. Sur cette interrogation, elle sortit alors dans son couloir pour rejoindre la cuisine. Ses gestes étaient presque automatiques tellement elle avait l'habitude de les effectuer. Ayant fini de nourrir son chat, elle s'attaqua alors à son petit-déjeuner. Ouvrant son placard, elle faillit pousser un cri de surprise quand elle remarqua qu'il était vide. Seul un petit paquet de biscuits avait été le survivant de cette terrible guerre. Comment avait-elle pu oublier le fait qu'elle n'avait plus rien à manger. Et là, elle se rappela alors qu'elle aurait dû faire les courses hier en rentrant de la morgue, mais qu'elle avait été prise d'une immense flemme et qu'elle était passée par le chinois pour le soir. Soupirant, elle pensa alors qu'elle irait faire un tour dans un des coffee shop de la city avant de se rendre à l'hôpital. Heureusement qu'elle avait mis son réveil plutôt. Faisant le chemin inverse, elle lança sa couette sur son lit sans trop de cérémonies et empoigna les habits qu'elle avait préparé la veille, avant de prendre une douche salvatrice.

Une demi-heure plus tard, propre et un petit peu plus réveillée, Molly vérifia qu'elle avait tout bien pris dans sa besace. Ses clés, son portable, sa bouteille d'eau, son dossier sur lequel elle travaillait, des bonbons, un élastique à cheveux et d'autres broutilles qui traînaient. Rassurée, elle caressa la tête de Koschei pour lui souhaiter une bonne journée avant de sortir de chez elle. L'air frais du matin qui fouettait son visage lui donna le pep's qu'elle avait besoin pour se rendre à la City. Le chemin n'était pas très long, mais pour sa vision matinale, il était extrêmement grand. Les rues de son quartier étaient presque désertes et quand elle arriva à l'entrée de l'autre quartier, l'effervescence contrastait beaucoup. Arrivant devant son café, elle soupira quand elle remarqua la queue qu'il y avait déjà. Sans sa dose de caféine, Molly pouvait être presque aussi associable que son fantasme aux yeux bleus. Comme un zombie et sans trop de convictions, elle poussa la porte, s'engageant dans la file d'attente. Les minutes qui passaient lui semblaient aussi longues que des heures, et elle faillit presque s'endormir debout. Alors quand la queue avança un peu, sa maladresse légendaire réapparue et elle bouscula un jeune homme devant. S'excusant rapidement, elle repartit assez vite dans sa rêverie. Or ce n'était pas au goût de ce dernier. Quelques minutes s'écoulèrent quand elle comprit qu'il s'adresse à elle. Remettant son cerveau en marche, elle l'écouta alors. « Quand on n'est pas doué, on ne sort pas de chez soi ... Surtout quand on est habillé comme un sac ». Que pouvait-elle répondre à ça ? Rien comme d'habitude, car ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ce genre de propos. Alors elle laissait glisser. Ça ne servait à rien de s'énerver pour des personnes comme ça. Qui jugent sans connaître. Elle lui fit alors un petit sourire, et repartir à nouveau dans son monde même si une part de son cerveau observait quand même la scène. Et ce qu'elle voyait lui faisait regretter amèrement sa gentillesse. Elle s'était excusée, ce n'était pas la peine d'en rajouter. Il ne pouvait pas juste se taire et passer à autre chose ? Non, il continuait à dire des choses dont on ne prononce pas devant une jeune femme. Soupirant, elle voulait vraiment qu'il s'arrête. Apparemment, Dieu avait entendu ces prières, car d'un coup, elle sentit un petit vent frais. Se tournant, elle vu une magnifique femme qui s'était décalée de la file et qui regardait celui qui continuait à l'insultait assez méchamment. Et puis la phrase qu'elle sortit eue l'effet d'une douche froide pour celui qui se la reçu. Elle l'observait alors comme la déesse du chaos et du respect avec des yeux plein d'admirations. Elle avait senti dans sa voix une telle autorité qui contrastait vraiment avec la tenue de rêve qu'elle portait. D'une doute petite voix, elle la remercia gentillement et bizarrement le temps passa beaucoup plus vite. Ce fut à son tour d'être devant l'étale de bonnes choses et l'incident qu'elle avait vécu quelques minutes plutôt ne lui avait pas pour autant coupé l'appétit.

Je vais vous prendre deux formules petits déjeuners s'il vous plait.

Donnant la monnaie, elle se retourna alors vers la jeune femme qui avait fait taire l'imbécile et tout en souriant, elle lui montra le plateau. « Euh .. J'espère que ça vous conviendra. C'est pour vous remercier. » Oui, elle venait de penser à l'instant que peut être, elle n'aimait pas le café et les croissants ? Non, enfin qui n'aimait pas ça les viennoiseries ? Elle réfléchit alors que sa belle-sœur n'aimait pas le café. Mais ça, c'était sans doute dû à la grossesse, et à en juger par la robe filiforme que la femme portait, elle n'était pas enceinte. Ravalant ses doutes, elle attrapa pas le premier plateau et ouvra la marche pour trouver deux places. Tournant la tête, elle sourit alors quand elle vue qu'au fond du magasin, à côté d'une des vitrines, une table propre en plus était libre. Marchant en essayant de ne rien renverser, elle fut soulagée quand le plateau et son corps arrivèrent sans incident à la table. Posant sa besace au sol, enlevant son manteau qu'elle posa délicatement sur la chaise, elle regarda la femme qui l'imitait.

J'espère que je n'ai pas bouleversé vos plans en vous invitant. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps.

C'est à ce moment, que Molly réalisa qu'effectivement, elle ne savait pas ce que la jeune femme avait prévu. Si ça se trouve, elle avait accepté juste par politesse et ça l'a dérangeait de refuser ? Non, ça, c'était son caractère, mais pas celui de celle qui l'avait aidé. De ce qu'elle en avait vu, si elle ne voulait pas déjeuner avec elle, elle lui aurait dit. Surtout qu'elle était en train de lui faire un grand sourire. Buvant une grosse gorgée de son café, elle sentit que son cerveau sortait des brumes juste à l'odeur. La caféine agirait d'ici une dizaine de minutes.

Je m'appelle Molly. Molly Hooper et vous ? Encore merci pour tout à l'heure. Vous savez, j'ai tellement entendu ce genre de chose qu'au bout d'un moment, je n'y fais plus attention.


 
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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyMar 22 Avr - 0:44

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Ce genre de situation dont elle avait été témoin, Aleera ne pouvait vraiment pas se taire et laisser faire ce qui se dérouler sous ses yeux. Personne ne bougeait, personne n’avait fait de remarque en voyant l’attitude du jeune homme. Cela ne rappelait que trop ce qu’elle avait vécue lorsqu’elle était encore capitaine dans l’armée britannique. Bien évidemment, la situation sous son regard était plutôt ‘soft’ en comparaison mais cela n’empêchait pas le fait que personne n’osait s’interposer. Personne ne l’avait fait pour elle, et la rousse aurait aimé qu’il y eut un officier assez courageux pour que les simples remarques s’arrêtent. Mais non, elle avait toujours été seule à repousser les propositions graveleuses, les passages à tabac et tout le reste. Aujourd’hui si elle pouvait aider une jeune femme dans la même situation, elle n’hésiterai pas, et c’est pour cela qu’elle avait haussé le ton envers le petit énergumène qui prenait la brune de haut.

L’homme la fixa des yeux quelques instants semblant hésitant avant de baisser les yeux et de partir simplement comme s’il avait compris qu’il ne gagnerait pas face à la colère et la fureur qui avait semblé briller dans ses yeux d’émeraudes... Elle ne fit que répondre par un hôchement de tête face au remerciement presque silencieux et timide qu’elle reçut avant de reporter son attention sur son téléphone portable lisant le dernier message qu’elle avait reçu et qui était sans importance en cet instant. Un soupir lui échappa, Aleera passa doucement une main sa chevelure rousse comme pour essayer de les remettre en ordre alors qu’elle n’en avait pas besoin ou juste pour se tenir assez éveiller pour ne pas ressembler à un zombie. Le maquillage faisait des miracles, l’anti-cerne un produit indispensable dans chaque sac d’une femme, mais tout cela ne faisait pas de miracle au bout d’un moment. Elle sortit finalement de ses pensées quand on s’adresse à elle directement, revenant au moment présent.

« Euh .. J'espère que ça vous conviendra. C'est pour vous remercier. »

Aleera pencha légèrement la tête sur le côté, comme curieuse d’une telle offrande en guise de remerciement. La criminelle vivait dans un monde où la violence régnait autant que les magouilles en tout genre, le seul fait de se voir offrir le petit déjeuner parce qu’elle avait osé venir en aide après la détresse dont avait souffert la jeune femme était... agréable. « Je n’étais pas venue ici pour autant, mais je ne vais sûrement pas m’en plaindre. » Elle n’allait pas gâcher ce petit déjeuner, et après tout, l’appétit vient en mangeant.Bien évidemment la rousse n’avait pas vraiment besoin qu’on lui paie sa nourriture, et à vrai dire, elle n’avait pas très faim après sa soirée à essayer d’être polie envers un arrogant client à vider verre de vin sur verre de vin en espérant que le temps passait plus vite. Finalement, elle eut une réaction et eut un léger sourire en coin face à la jeune femme. Ses mains fines et parfaitement manucurés attrapèrent le plateau restant avant de suivre celle qu’elle venait de sauver des griffes d’un sale type d’une démarche lente, ne semblant pas presser outre mesure. Du coin des yeux, elle vit la jeune femme trouver deux places libres et la rejoignit, enlevant avec lenteur son long manteau de grand couturier qu’elle jeta sommairement sur le dossier de son siège. La robe rouge carmin qu’elle portait en dessous jurait un brin avec le décor et l’environnement qui l’entourait, la rousse était bien trop habillée pour prendre un petit-déjeuner. Et si quelques regards se tournèrent vers elle, elle n’en fit pas attention, se souciant peu de ce que les autres pouvaient penser de son accoutrement, focalisant toute son attention sur Molly, un fin sourire aux lèvres.

« J'espère que je n'ai pas bouleversé vos plans en vous invitant. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps. »

« Sweety, on ne sort pas habiller comme je le suis à cette heure matinale de la journée pour aller travailler...» Fit-elle remarquer rapidement en regardant avec attention son plateau comme si elle réfléchissait pas quoi commencer en premier. « Un café, des viennoiseries et une bonne compagnie, il n’y a rien de mieux après une soirée épuisante. Alors merci pour l’invitation.»

Le surnom affectueux était sorti du bout de ses lèvres sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte. Cela pourrait paraître un peu patronisant, mais la rousse n’était pas vraiment d’humeur à essayer d’analyser pourquoi son cerveau avait agi ainsi. Aleera doutait que son interlocutrice le prenne mal, et si ça serait le cas, elle n’aurait qu’à s’excuser en argumentant que sa soirée avait été éreintante.

« Je m'appelle Molly. Molly Hooper et vous ? Encore merci pour tout à l'heure. Vous savez, j'ai tellement entendu ce genre de chose qu'au bout d'un moment, je n'y fais plus attention.»

« Enchanté Molly, moi c’est Aleera...» Se présenta la rousse à son tour, brandissant une main en direction de son interlocutrice au dessus de leur deux plateaux, pour une poignée de main scellant officiellement leur rencontre et présentation. Son geste avait été naturel, et emplie d’une autorité démontrant qu’elle avait l’habitude de faire ce genre de chose ou de prendre les commandes. Elle n’avait pas dit son nom de famille pour la bonne raison qu’elle ne pensait pas que la jeune femme en aurait l’utilité. « Oh ça ? Il n’y a pas de quoi...» Elle balaya d’un geste de mains les remerciements. «... je n’ai jamais apprécié l’impolitesse et une certaine arrogance provenant des hommes envers les femmes, surtout quelqu’un d’aussi délicate que vous sembliez l’être. Appeler moi féministe extrême si vous le désirez...» Le fait de la qualifier de ‘délicate’ n’avait pas été une insulte, bien au contraire. Cela sous-entendait quelque chose de beau, jolie, que l’on devait protéger du fait de sa grande valeur. Aleera ne connaissait pas encore Molly, mais le seul fait de son comportement durant la situation précédente et son geste de lui avoir offert son repas était le signe qu’elle ne s’était pas trompée. « Il ne faut surtout pas se taire. Jamais. Après ils pensent qu’ils sont tout permis. »

Molly semblait être une jeune femme timide, réservée. Elle ne semblait pas être capable de parler pour elle même dans une situation qui pourrait être conflictuelle. Aleera n'avait pas ce problème. Peut était-ce dû au fait qu'elle n'avait grandi qu'avec l'éducation de son père et entourée d’hommes, ou d'avoir passé son enfance en véritable garçon manqué, ou bien juste que son paternel avait été protecteur et l'avait élevé de telle façon que la rousse avait toujours pensé qu'un homme devait se montrer courtois en toutes circonstances. Évidemment il fallait qu'elle compare tous les hommes à son père. Si elle devait suivre une thérapie concernant le sujet, le psychiatre se ferait une véritable fortune. Tout cela pour dire que la rousse avait toujours eu l'habitude de s'interposer en se souciant peu des conséquences. C'est ce qui lui avait valu toutes ses déboires à l'armée. Peut être que Molly devrait avoir plus confiance en elle, Aleera était certaine qu'elle pourrait lui inculquer quelques notions de self-confidence, juste pour éviter qu'elle ne tombe une nouvelle fois dans la situation précédente et qu'elle laisse passé cela sous silence encore une fois.

« Puis-je demander ce que vous faites dans la vie ? Je n'ai pas envie de manger ce délicieux petit-déjeuner en silence. » Demanda-t-elle en choisissant finalement de commencer par le café qui trônait fièrement au milieu de son plateau. Elle secoua les trois petites doses de sucre qui avait été si gentiment déposé dessus, les ouvrit, les vida d'un geste rapide démontrant qu'elle devait avoir l'habitude de prendre des cafés à emporter, avant de mélanger le breuvage qui promettait d'être délectable. Ses yeux de jade retombèrent sur Molly au dessus de sa tasse, alors qu'elle souffla doucement sur son café brûlant avant d'en essayer une gorgée. « Enfin si je ne suis pas trop indiscrète...»


 


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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyJeu 24 Avr - 13:56



Effectivement, vu sous cet angle, la jeune femme ne devait sans doute pas aller travailler. La robe qu'elle portait devait être celle d'un grand couturier qu'on ne sort qu'au grande occasion. Elle se souvenait de la sienne, qu'elle avait acheté pour fêter noël avec Greg, Sherlock et John. Une fortune, mais tellement belle. Elle avait encore en mémoire les réactions de ses deux proches amis qui avaient été presque choqué de voir que si elle mettait du sien, elle pouvait être une jolie femme. Cependant, le principal intéressé pour qui elle avait dépensé des fortunes n'avait même pas levé un sourcil. Bon il s'était quand même excusé de son comportement odieux. Le jour de Noël faisait vraiment des miracles. Retournant son attention vers la jeune femme, elle admirait encore plus la robe rouge carmin qui l'a mettait tellement bien en valeur. C'était vraiment une femme splendide pensa t'elle. Puis elle regarda ses vêtements et eu un peu honte car elle n'était pas du même standing. Heureusement la main qui se présenta à elle, l'a fit sortir de ses pensées moroses sur son style vestimentaire. Reprenant son sourire, elle attrapa la main fine mais forte de la jeune femme et l'imita alors. Cette poignée de main chaleureuse balaya ainsi toutes les mauvaises ondes de ce début de matinée et Molly en était très heureuse.


 «... je n’ai jamais apprécié l’impolitesse et une certaine arrogance provenant des hommes envers les femmes, surtout quelqu’un d’aussi délicate que vous sembliez l’être. Appeler moi féministe extrême si vous le désirez.. Il ne faut surtout pas se taire. Jamais. Après ils pensent qu’ils sont tout permis.  »
Oh comme je vous l'ai dit, je penses que ces personnes là ne sont pas assez intelligente pour savoir ce qu'elles font. On peut même dire qu'elles sont primaires dans leurs réactions et il ne faut pas qu'on rentre dans leur jeu car cela voudrait dire que nous sommes au même niveau intellectuel. Ce qui bien sur, est totalement faux.



Oui au début Molly avait essayé de lutter contre ça, contre cette sorte de racisme envers les femmes mais elle avait cessé. Elle avait comprit qu'en réalité ce genre de personne avait peur de la gente féminine, peur qu'elle les surpasse car ils connaissaient très bien leurs potentiels. Alors Molly les avait presque prit en pitié parce qu'ils étaient limités dans leurs raisons et ça ne devait pas être facile tous les jours. Féministe, elle était un peu, quand même car en tant que femme, elle se devait de protéger et de faire valoir ses valeurs mais elle était vraiment raisonnable. Certes, il y avait des choses qu'elle n'acceptait encore moins que ces petites piques inutiles mais elle savait qu'elle n'irait pas manifester avec ce groupe là. Elle avait bien d'autres problèmes, mais à son échelle, elle essayait quand même de faire avancer cette cause. « Je penses que la délicatesse peut cacher tout autre chose. ». Elle avait dit ça en lui faisant un petit clin d’œil. C'est vrai qu'elle était délicate, mais son métier comme beaucoup d'autre chose prouvait le contraire. Sous ses apparences fragiles, Molly était en réalité une conquérante mais peu de personnes avait le privilège de le savoir. Tout comme son jugement pour le manque de respect, elle préférait montrer cette facette là que l'autre car on ne l'a comprendrait pas. Et puis, son côté timide et réservé avec les personnes inconnus ne lui facilitaient pas la tâche.

Buvant une autre gorgé de son café, elle sentait que ses neurones étaient vraiment entrain de se reconnecter entre eux. Elle attrapa ensuite un bout de croissant, en se mettant des miettes partout pour ne pas changer les bonnes habitudes et croqua dedans à pleines dents. La gourmandise un jour l'a perdrait c'était certain. Heureusement pour elle, Molly faisait partit de ces femmes qui pouvaient manger n'importe quoi et n'importe quand sans prendre 10 kilos. Certes, elle en prenait un ou deux, mais qu'elle perdrait rapidement et sans faire de sport intense. Même si, les allers et retours dans l’hôpital, équivalait bien à du bon footing quotidien.


« Puis-je demander ce que vous faites dans la vie ? Je n'ai pas envie de manger ce délicieux petit-déjeuner en silence. »
Bien sur, même si j'ai l'habitude du silence. Je suis medecin légiste. Je travaille à la morgue de l’hôpital St Bart et je suis aussi affiliée à Scotland Yard.



Elle faillit émettre un petit rire quand elle vu le regard de son interlocutrice qui changea alors. Voila l'exemple même de la délicatesse , avoir les mains plongés dans un crâne ensanglanté. Il est vrai que Molly était quand même assez gore quand elle s'y mettait et cela en effrayer plus d'un. C'était pour cela que certaines facettes de sa personnalité n'était connu que par certaines personnes.


Vous savez à l'époque, quand j'ai décidé de me spécialiser dans les cadavres, mon directeur  de section qui était mon mentor m'a dit que ce n'était pas un boulot pour une jeune femme délicate et douce comme moi. Que j'aurais du me tourner plus vers le social. Mais entre nous, je fais du social quand il faut annoncer la mort aux proches. Et je penses qu'il doit encore ce souvenir de cette magnifique après midi de Juin. Le pauvre …



Molly venait de dire ça avec un très grand sourire sadique. C'est vrai que cette journée de Juin avait été celle qui avait tout fait basculé. La Molly soumise s'était enfin libérée de ces chaînes en allant contre l'avis général du conseil et en prouvant qu'elle n'était pas si niaise que ça. Elle avait eu les échos, plus tard, par des amis qui étaient dans les parages qu'on l'avait entendu dans tout l'étage de la faculté de médecin. Personne n'avait cru au départ que c'était elle qui osait élevé sa voix contre ce très cher Smith mais quand les autres l'avaient vu sortir comme une furie, suivit par un homme blanc comme la mort, Molly venait de s'acquérir une réputation. « Je lui ai dit d'aller se faire voir avec son social mais pas aussi poliment bien sur, qu'au moins, les cadavres ne viendraient pas pleurer car ils n'ont pas touchés leurs allocations familiales. » Bon d'accord, ça c'était très méchant et très égoïste. Surtout que ce n'était pas vrai. Molly était la première à aider à la constitution d'un dossier pour ces aides quand un malheureux croisait sa route. Mais ces colères étaient noires et froides comme la mort qu'elle côtoyait tous les jours. A force, elle deviendrait peut être la grande faucheuse.


Ha, je suis très bavarde. Et vous Aleera, quel est votre métier ?  Au passage, votre robe est vraiment splendide et vous l'a porté très bien.



 
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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyDim 4 Mai - 17:14

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« No one is more insufferable than he who lacks basic courtesy. »
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Ce petit déjeuner improvisé était agréable. Du bout des doigts, Aleera émiettait son croissant, ramenant de petits bouts au coin de ses lèvres. Même si elle n’avait pas tellement faim, la politesse exigeait d’accepter l’offrande. Même certain criminel avait quelques principes.

« Je penses que la délicatesse peut cacher tout autre chose. »

En effet, c’était peu dire. Aleera avec son physique qui pouvait rendre jalouse bon nombre de mannequin - sans trop s’envoyer de fleurs, mais elle était tout de même au courant de ses atouts physiques majeurs - avait tout d’une petite poupée de porcelaine. Le seul fait de penser qu’elle pouvait tuer de dizaines de façon un opposant bien plus bâtie qu’elle, avec le seul usage de ses mains fines et parfaitement manucurées pouvait paraître amusant.


Je suis medecin légiste. Je travaille à la morgue de l’hôpital St Bart et je suis aussi affiliée à Scotland Yard.

La jeune femme haussa un sourcil à cette révélation. Elle ne s’attendait pas du tout à entendre cette réponse. Molly, la timide jeune femme habillée de manière peut stylé qu’elle venait de rencontrer et semblait baisser les yeux à une petite altercation, gagnait sa vie en découpant des cadavres toute la journée. Cela tranchait littéralement avec l’image douce qu’elle renvoyait.

« Je comprends votre allusion concernant la délicatesse maintenant ! C'est un métier que je trouve fascinant ! » S’exclama-t-elle dans un éclat de rire en secouant légèrement la tête de droite à gauche devant une telle ironie en sachant aussi qu’elle récupérait les conséquences de son travail. « Si notre petit délinquant de tout à l’heure l’avait su, il ne vous aurait sûrement pas titiller ainsi. Vous imaginez ? ‘Je suis médecin légiste, je connais toutes les ficelles pour vous tuer sans laisser de traces médico-légales, ne me cherchez pas’»

Même si elle en rigoler en ce moment même, le fait d’être tomber sur une jeune femme ayant ce métier était devenu peut être une aubaine. Le fait d’avoir un médecin sur qui elle pourrait compter par la suite pourrait s’avérer utile. Ne serait-ce que pour avoir accès à des cadavres. Molly était aussi quelqu’un de facile à qui parlait et Aleera se rendait compte bien vite qu’elle pourrait rapidement devenir amie avec elle, et pas forcément que pour se servir de la douce et gentille légiste. Si leur conversation continuait bien, elle gardera sûrement le contact avec elle pour l’avoir dans sa poche. Et puis ce n’était pas comme la rousse n’était pas généreuse en retour quand on l’aidait.


Ha, je suis très bavarde. Et vous Aleera, quel est votre métier ?  Au passage, votre robe est vraiment splendide et vous l'a porté très bien.


Aleera baissa ses yeux sur sa robe rouge carmin. En effet, celle-ci était magnifique, et heureusement qu’elle l’était étant donné le prix qu’elle lui avait coûté. La rousse avait grandi avec le minimum nécessaire à sa survie, et maintenant qu’elle pouvait acheté tout ce que son coeur désirait sans aucune restriction, elle ne s’en privait pas. La criminelle avait appris à apprécier les choses simples, comme les belles choses. Et quand elle avait vu ce magnifique vêtement drapé sur un mannequin dans la vitrine d’une boutique de luxe, elle n’avait pas hésiter une seconde à l’acquérir, malgré le fait qu’on ai du y faire quelques ajustements, le haut de son corps étant peut être un peu trop proéminent pour la coupe de ce décolleté.

« Merci, j’avoue avoir fait un achat plus esthétique qu’utile pour celle-ci, mais parfois il faut savoir se faire plaisir.» Répondit-elle avec un petit sourire.

Une femme restera toujours une femme, qu’elle soit tout à fait banale ou une criminelle de haut vol. Quand cela concernait des vêtements, des bijoux ou tous autres frivolités, elles redevenaient toutes des petites filles rêvant de devenir une princesse. Maintenant que pouvait-elle lui dire quand à son métier. Elle ne pouvait décemment pas dire la vérité bien que cela aurait pût être marrant de voir la tête qu’arborerai Molly après une telle révélation de sa part. Elle l’avouait non sans humour, physiquement parlant Aleera n’avait pas la tête d’une tueuse, voleuse, cambrioleuse et tout autres activités diverses dont elle proposait ses services dans la communauté criminelle.

« Je suis l’assistante personnelle du PDG de la firme Jameson, vous savez, le Whisky du même nom ?»

Elle avait lâché cela comme ça, sans trop y réfléchir en se rappelant sa rencontre avec Arthur d’il y a quelques jours. Cela pouvait expliquer son instinct de ne jamais rester en retrait tout en ayant une certaine fermeté dans la voix quand elle n’était pas contente. La rousse avait déjà occuper ce poste pour une mission précédente, et il était marrant de penser que de grands PDG d’imminentes entreprises internationales, étaient perdus sans la présence d’une femme à ses côté pour tout gérer et les remettre à leurs places quand il le fallait. Ils leurs fallait une seconde maman presque. Cette excuse était sortie spontanément et s’il fallait qu’elle en fourni les preuves par la suite, elle n’aura qu’à prévenir l’irlandais. Ce n’était pas comme s’ils n’étaient pas en bons termes. Il rirait sûrement à cette excuse - et surtout à l’appellation qu’elle s’était donnée - et enchaînerait avec un sourire en coin pour lui demander ce qu’elle pourrait lui offrir en retour en contrepartie de jouer le jeu si besoin. Arthur et elle avaient toujours eu ce genre de relation, presque comme une sœur enquiquinant son frère et inversement, tout en s’aidant en cas de besoin. C’était rare dans ce milieu, et la rousse en était reconnaissante.

« Je n’ai pas à me plaindre, la paie est excellente et mon patron est agréable, tant physiquement qu’au niveau du caractère... » Personne n’allait lui répéter cela, sinon elle était bonne pour être taquiner par le mafieux. De toute façon elle nierait tout en bloc si l’occasion venait à se présenter mais elle doutait qu’une femme comme Molly rencontre au détour d’une rue quelqu’un d’aussi important qu’Arthur. « J’imagine qu’on ne doit pas trop vous embêter dans votre travail ? Enfin, à part pour vous ramener un autre cadavre...»

L’humour noir. Aleera en usait très souvent. Elle en avait tellement l’habitude, qu’elle oubliait parfois que l’entourage qu’elle se devait de côtoyer parfois n’était pas forcément réceptif à ce genre d’humoir, ne naviguant pas entre des morts - ou futurs morts - toute la journée. La criminelle eut un petit sourire contrit à la fin de sa phrase, semblant se rendre compte de ce qu’elle venait de dire, et pu une gorgée de son café brûlant.

« Désolée, j’ai parfois un humour spécial.» Elle reposa son café à moitié vide sur le plateau devant elle, lissant de nouveau sa robe pour effacer les quelques miettes de patîsserie qui avaient réussit à attérir sur elle malgré ses précautions pour balayer cette intervention. « Vous devez avoir des cas intéressants parfois non ?» Demanda-t-elle curieuse.

Aleera était aussi une férue de littérature, et surtout de livre policier. Parfois elle rencontrait des meurtres étranges mais cela restait rare étant donné que son métier lui avait montré tout ce qui était possible et imaginable dans ce domaine.




 


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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyLun 5 Mai - 16:29


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Molly avait fait un grand sourire quand la jeune femme en face venait de lui dire que son métier était fascinant. Enfin une personne qui ne partait pas en courant ou ne faisait pas mine de vomir à l'évocation des cadavres qu'elle pouvait toucher. Les gens pouvaient être de petites natures parfois que la simple évocation de la mort non naturelle, les faisaient tourner de l’œil. Et à chaque fois c'était le même cinéma. Oh mon dieu mais comment vous faites ? L'odeur de la mort ne vous déranges pas ? L'odeur de la putréfaction ne vous irrites pas les narines ? Avoir les mains dans un corps humain ne vous gènes pas ? C'est grâce à ça qu'elle s'était aperçue que même si les gens refrénaient l'idée de la mort, ils étaient envahi par une curiosité morbide très malsaine. Parfois même, elle était gênée par certaines interrogations qui allaient beaucoup trop loin par rapport à son éthique. Secouant la tête pour ne plus y penser, la jeune femme se plongea dans son café, buvant presque d'une traite tout le contenu de sa tasse.

Merci, j’avoue avoir fait un achat plus esthétique qu’utile pour celle-ci, mais parfois il faut savoir se faire plaisir.»
Vous avez totalement raison. Nous faisons toujours passer les besoins des autres avant les nôtres alors de tant en tant, c'est bien de se faire plaisir en faisant des folies.

Et la dernière folie qu'elle avait faite avait été l'achat d'une paire d'escarpin de luxe qu'elle avait vu dans une boutique en revenant du travail. Elle pouvait résister à tout au niveau de la tentation sauf pour les chaussures, les sacs et la nourriture. Alors quand elle avait vu cette paire, rouge sang, qui lui faisait de l'oeil dans la vitrine, elle n'avait pas résisté. Elle savait qu'elle ne les porteraient peut être jamais, mais rien que de l'avoir chez elle, l'a rendait fière. C'était un peu comme une œuvre d'art. Elle pouvait sans doute ouvrir un musée vu le nombre de chaussures qu'elle avait. Tous comme pour les sacs, elle avait une sorte de folie d'acheteuse compulsive qu'elle ne comprenait pas trop d'ailleurs. Car pour le reste, elle pouvait bien rester très longtemps avec les même habits.

« Je suis l’assistante personnelle du PDG de la firme Jameson, vous savez, le Whisky du même nom ?» 
Oui je connais de nom mais je crois que je ne l'ai pas goûté. Entre nous, je ne raffole pas trop du whisky.

Tout s'expliquait. Les pdg de grande entreprise adoraient avoir à leurs cotés de splendides créatures qui pourraient les aider à promouvoir leur marque dans le monde entier. Alors si en plus elles étaient intelligentes, ils gagnaient le pactole car ils pouvaient ainsi leurs confier les clés de la maison pour ainsi dire. Cela prouvait qu'il fallait toujours que les hommes aient une femme dans leur entourage pour les aider et les materner. L'exemple le plus flagrant étant sans doute celui retranscrit par le film Iron Man avec la célèbre Pepper Potts. Molly admirait beaucoup cette femme, son courage et sa fidélité sans bornes envers son patron et même si ce n'était que de la fiction, elle savait que des femmes comme ça existaient dans la vie réelle, et elle en avait une devant ses yeux.

« Je n’ai pas à me plaindre, la paie est excellente et mon patron est agréable, tant physiquement qu’au niveau du caractère... » 
C'est bien ça, vous prenez du plaisir dans votre travail. Combien de patrons sont des tyrans, au moins vous avez de la chance.

Son patron a elle, était un peu le directeur de l’hôpital. Le service de médecine légale n'avait pas à proprement parlé de chef vu que les taches, les devoirs et les obligations étaient reparties équitablement. Puis parfois c'était les chefs des autres services qui leurs demandé des analyses, ou des autopsies par rapport à une mort suspecte dans leurs services. « Je ne vois quasiment jamais mon patron si on part sur la base que c'est le directeur de l’hôpital ». Après, quand un cadavre venait à cause de Scotland Yard, elle devait se référer à l'inspecteur en charge de l'enquête. Ce n'était pas son patron à proprement parlé vu qu'ils étaient sur un même pied d'estale, mais Molly le prenait quand même un peu comme son supérieur. Mais quand c'était Greg qui était sur l'enquête, comme les trois quarts du temps, la jeune femme ne s'inquiétait pas le moins du monde. Après tout, il était un peu comme son meilleur ami.

J’imagine qu’on ne doit pas trop vous embêter dans votre travail ? Enfin, à part pour vous ramener un autre cadavre...»
Détrompez vous, entre les recherches à faire, les autopsies pour analyses certaines tumeurs et surtout Sherlock Holmes, les désagréments sont presque quotidien. Une morgue est très fréquentée vous savez.

Un petit rire sortit de sa bouche en pensant à cette blague de mauvais genre. Après tout, elle n'avait fait que dire la vérité, certes sur le ton de la plaisanterie mais la vérité quand même. Le plus désagréable devait sans doute être Sherlock Holmes, qui créait un paradoxe car il était beaucoup plus agréable à regarder que le cadavre fripé de Madame Hopkins. Cependant, la jeune femme regrettait qu'il ait encore la faculté de parler et de débiter des horreurs alors que s'il était dans le même état que la vieille femme, il serait tellement plus savoureux. « Oh ne vous inquiétez pas, moi aussi j'ai un humour un peu spécial. Enfin, si on peut appeler ça de l'humour. » Après tout, Molly n'était pas réputée pour avoir un grand sens de l'humour, elle qui prenait tout au premier degrés. Et puis, régulièrement ces blagues ne faisaient souvent rire qu'elle mais ça ne l'a dérangeait pas plus que ça.  

« Vous devez avoir des cas intéressants parfois non ?»
ça nous arrive, parfois les meurtriers sont très ingénieux pour tuer une personne. Ils arrivent à nous tromper en faisant croire à une mort naturelle avec des artifices mais ils sont quand même démasqués quand par exemple le corps ne se pourrit pas assez rapidement par rapport à la courbe du temps, ou que les mouches drosophiles qui doivent cannibalisé le corps meurent aussi.

La jeune femme venait de dire ça avec une telle légèreté que cela aurait pu être normal. Elle mangea même la fin de son croissant avant de tartiner son bout de pain de beurre salé. Après tout, elle mangeait bien à coté de ses cadavres, alors d'en parler n'allait pas lui couper l’appétit. Surtout qu'elle savait très bien qu'elle ne mangerait sans doute pas à midi, autant prendre des forces maintenant. « Après certains cas intéressants ne viennent pas forcément de Scotland Yard. Ils nous arrivent parfois de rester mystérieux devant des cancers très étranges ou autres maladies toussant les tissus. Le corps humains est quand même fascinant. » Cette machine extraordinaire et les mécanismes complexes qui l'a composaient l'avait toujours fasciné et fait rêver depuis son plus jeune âge. Les mystères du cerveau, que fieront nous si nous pourrions utiliser la totalité de ses fonctions ? La réparation tissulaire, les cellules souches et tout le reste.

Vous devez beaucoup voyager grâce à votre métier ? Vous avez du vous aussi voir des merveilles non ?


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MessageSujet: Re: Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper   Rudeness is the weak man's... | Ft. Molly Hooper EmptyJeu 8 Mai - 16:23

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« No one is more insufferable than he who lacks basic courtesy. »
― Bryant McGill


Son regard passant quelques fois dehors, avant qu’il ne s’attarde sur les différentes sorties possibles du bâtiment, Aleera prenait soin de prendre ses précautions au cas où elle devrait partir précipitamment. Ce n’était pas de la paranoïa, juste une précaution.

Vous avez totalement raison. Nous faisons toujours passer les besoins des autres avant les nôtres alors de tant en tant, c'est bien de se faire plaisir en faisant des folies.


Ce n’était pas vraiment le cas quand il s’agissait d’Aleera. Quoi qu’on pouvait penser le contraire étant donne l’emploi qu’elle effectuait. Après tout, elle était payer pour exécuter une tâche particulière demander par un employeur, une tâche dont peu de personne autre qu’elle pouvait s’en acquittait. Est ce que l’on pouvait dire qu’elle faisait passer le besoin des autres avant les siens ? Peut être. En y réfléchissant bien, la rousse n’avait plus vraiment besoin d’argent, pas comme à ses débuts. Après avoir fait autant de mission bien payé, il ne lui suffisait maintenant que de faire fructifier tout ce jolie magot dans un paradis fiscal et elle serait à l’abri du besoin jusqu’à la fin de sa vie. Seulement, celle-ci risquait d’être bien monotone. Après avoir passer des années à crapahuter aux quatre coins du monde, se poser tranquillement à un endroit, prendre sa retraite, semblait être ridicule. Elle ne pourrait pas, il fallait qu’elle bouge, que son esprit travaille à résoudre le plus impénétrable des puzzles, sinon elle se dépérisserer. Quand à parler de se faire plaisir, la criminelle n’avait rien à dire sur ce sujet, la robe qu’elle portait en ce moment était peut être la chose la moins onéreuse avec lequel elle s’était fait plaisir. Quand on a de l’argent à ne plus savoir que faire, les achats inutiles et indécents sont monnaies courantes, et Aleera en avait fait pas mal ses derniers temps. Elle était passé par sa nouvelle maison, ses quelques planques bien cachées et disséminées à travers toute la ville, sa voiture de sport flambant neuve un peu trop tape à l’œil, une nouvelle garde de robes... Bref, pas de quoi entamer ses économies mais assez pour se dire qu’elle n’avait pas eu grand chose à faire de ses journées hormis dépenser son argent durement gagner.

Oui je connais de nom mais je crois que je ne l'ai pas goûté. Entre nous, je ne raffole pas trop du whisky.

« Entre nous, je n’en bois pas non plus, mais chut...» Répondit-elle d’un air conspirateur en posant doucement son index contre ses lèvres, comme si elle lui confiait un secret. « N’en dites rien à personne, j’ai une image de marque à maintenir.»

Aujourd’hui la seule réputation qu’elle avait été celle d’une criminelle dont pratiquement personne ne connaissait le visage ou le nom, et qui pouvait faire tout ce que vous désirez si vous y mettait le prix.

C'est bien ça, vous prenez du plaisir dans votre travail. Combien de patrons sont des tyrans, au moins vous avez de la chance.


« Croyez- moi ça n’a pas toujours été le cas...»  Répondit-elle en passant à ses années difficiles dans l’armée avant qu’elle ne décide de tout quitter.

En vérité, il n’était pas rare qu’Aleera tombe sur des employeurs semblant un peu trop sûr d’eux quand ils rencontraient pour la première fois ‘The Concierge of Crime’. Déjà à la base, il était rare que la jeune femme se montre directement, et quand c’était le cas rarement à visage découvert. Son anonymat était la meilleure défense pour rester dans l’ombre. Si personne ne connaissait son véritable nom ou son visage, il était d’autant plus difficile de traquer une rumeur. Peu de personne avait eu l’occasion de découvrir ce qui se cachait sous le masque de la talentueuse criminelle, ils se comptaient sur les doigts de la main et devaient s’estimaient chanceux. Il s’agissait ses plus grands clients, ceux sur qui elle le savait, garderaient l’information quoi qui se passe. Elle avait eu l’occasion de voir s’ils tiendraient leur langues sous la torture ou en échange de réduction de peine quand l’un de leurs sous-fifres finissait entre les mains de la police. Et rien n’avait filtrer. Rien hormis des rumeurs. La rousse les avait remballer poliment, arguant qu’elle était déjà sur autre chose et les détournant vers un autre criminel, préférant rester poli malgré son refus de s’engager aux côtés de mâles pompeux qui se prenaient pour les rois du monde à peine rentrer dans ce cercle restreint qu’était la famille criminelle. La jeune femme était son propre patron, et c’était elle qui employait généralement sa petite armée d’informateurs et autre.

La criminelle ne fit qu’acquiescé au discours de Molly quand elle parla des cas intéressants en médecine. Il s’agissait là d’un domaine tout bonnement fascinant, dont on ne connaissait que peu l’étendue de nos jours. Chaque jour, les médecins faisaient des découvertes étonnantes sur le sujet et qu’ils n’était pas au bout de leurs surprises. Le corps humains avaient des facultés étonnantes.

Détrompez vous, entre les recherches à faire, les autopsies pour analyses certaines tumeurs et surtout Sherlock Holmes, les désagréments sont presque quotidien. Une morgue est très fréquentée vous savez.

Les yeux de jades d’Aleera se levèrent de son café à l’entente du patronyme qu’elle ne connaissait que trop bien.

« Sherlock Holmes ?»  Demanda-t-elle d’une voix d’où transpirait la curiosité. « Un lien de parenté avec Mycroft Holmes ?»

Elle était partie depuis tellement de temps de Londres, qu’elle ne s’était que très peu informé sur la vie londonienne banale, se contentant de se mettre à jour sur les différents réseaux et trafics qui s’effectuait dans la ville. D’ailleurs, Aleera savait pertinemment le rôle de Mycroft dans le gouvernement britannique même si celui-ci ne cessait de dire qu’il n’occupait qu’un poste mineur. Lui mentir sur sa connaissance de son véritable métier lors de leur rencontre fortuite n’avait pas été une mince à faire compte tenue des facultés de déductions de Mycroft. Cependant, la rousse savait qu’elle pourrait s’appuyer sur un lien légèrement affectif quand cela le concernait, et qu’il aurait toujours en tête l’adolescente rousse et souriante qu’il avait rencontré au détour d’un couloir lorsqu’ils étaient étudiants à Cambridge. Maintenir le visage d’une jeune femme charmante et souriante sur la longueur risquait d’être un pari difficile mais elle n’était pas du genre à refuser un défi. Surtout si cela pouvait lui rapporter des informations précieuses.

Vous devez beaucoup voyager grâce à votre métier ? Vous avez du vous aussi voir des merveilles non ?

« Oh, j’ai eu la chance de visiter tous les continents, je n’ai vraiment pas à me plaindre concernant la partie voyage. J’ai eu l’occasion de voir des merveilles à chaque occasion, que ce soit au niveau des paysages ou de la culture. Les gens sont étonnamment amicales quand on leur dit qu’on vient de très loin, même si mon entourage d’affaire dit qu’ils le sont justes parce qu’ils ne veulent pas froisser une ‘jolie dame’»  Finit-elle dans une petite grimace, accentuant bien sa pensée à cette expression.

Aleera avait raconté cela d’une manière excitée et joyeuse bien que la réalité était beaucoup moins beau que cela. Évidemment, elle avait découvert de beaux paysages, mais il était particulièrement difficile de les apprécier quand il s’agit d’un état en guerre, où la mort pouvait survenir à tout moment. Ou quand elle savait qu’il s’agissait peut être de la dernière chose qu’elle verrait si sa mission échouerait. Cela ajoute de la perspective et nous fait apprécier les choses simples de la vie.

« Et vous Molly, vous avez eu l’occasion de voyager un peu ? »

La rousse essayait de tourner la conversation plus vers la médecin légiste, ne voulant pas trop mentir à son sujet.




 


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