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 [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)

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MessageSujet: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyVen 13 Juil - 12:45

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Théodore Hemingway & William H Keynes & Alexis Buckley


En entrant dans l’hôtel, je regardai ma montre : 14h. Elle ne devrait pas tarder. Je regardai autour de moi : le hall était immense et très lumineux. L’entrée du hall était circulaire, avec des courbes dessinées au sol et quatre colonnes encadrant cette « placette ». Un vase contenant des fleurs était posé sur une table ronde au centre. L’ensemble était d’un blanc/beige magnifique. J’étais émerveillé par la beauté de cet endroit. J’avançai et me retrouvai dans le hall à proprement parler. Sur ma droite se trouvait la réception, où des jeunes femmes et jeunes hommes en uniformes impeccables accueillaient les clients avec des sourires aussi blancs que ceux des pubs de dentifrices. L’hôtel devait être réputé puisque celle-ci ne désemplissait pas et que le téléphone n’arrêtait pas de sonner. Le hall était comme un quai de gare, animé et pleins de monde. Mais étonnement, l'endroit restait assez calme. Devant moi se trouvait un magnifique double escalier se rejoignant à chaque palier, permettant d’accéder à tous les étages, ainsi que des ascenseurs. Des grooms étaient postés dans le hall, prêt à venir chercher les bagages des riches clients. Je levai la tête et vit que le plafond étai orné d’une verrière, inondant le hall de la lumière du soleil. L’ensemble était vraiment magnifique et j’avais un peu l’impression de détonner dans le décor. Je n’étais certes pas « mal habillé », mais avec même avec mon jean impeccable, ma chemise violette, ma veste et mon sac en bandoulière contenant quelques affaires et mon netbook, j’avais l’impression de faire tâche dans le paysage. Je me dirigeai donc vers le bar, au décor rétro contrastant avec le hall, et m’assit sur un tabouret avant de commander un jus de fruit et de sortir mon netbook pour faire quelques recherches sur l’hôtel où je me trouvais, me demandant de plus en plus pourquoi Alexis m’avait donné rendez-vous ici. Il appartenait apparemment à une certain William Keynes, un homme d’une trentaine d’années. C’est jeune dis donc… Apparemment l’hôtel existait depuis un moment déjà mais ce Keynes le gérait depuis une dizaine d’années. Il l’avait donc pris en main à à peine 20 ans… J’étais impressionné. En continuant mes recherches, je découvris que je ne m’étais pas trompé : l’hôtel était réputé. Parmi ses clients, on comptait des procureurs, des hommes politiques, des riches hommes d’affaires…Bref des hommes d’influence. Je regardai de nouveau ma montre en me demandant ce que faisait Alexis, prit une gorgée de jus de fruit et me replongeai dans mon ordinateur en l’attendant.
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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptySam 21 Juil - 13:57


HEMINGWAY, BUCKLEY et KEYNES
❝ Let's go it's my show, baby, do what I say (...) Give it to ya til you're screamin' my name ❞ ADAM LAMBERT ©️ LJ


    Raccrochant le téléphone brutalement, William sa prit la tête dans les mains. C'était la quatrième fois qu'il appelait Alban cette semaine, et la quatrième fois qu'il tombait sur son foutu répondeur. Il ferma les yeux un court instant, poussa un soupire. Les soupçons montaient petit à petit. Si Alban continuait à l'ignorer de la sorte, William allait réellement finir par croire que son plus vieil ami était pour quelque chose dans son arrestation. Et l'idée ne lui plaisait pas. Loin de là. Après quelques minutes, il se leva, attrapa sa veste de costume et l'enfila rapidement. Quittant son bureau qu'il ferma à double tour, le propriétaire de l'hôtel se rendit jusqu'à l'ascenseur. Il avait le regard fermé, les sourcils froncés. Il plongea sa main droite dans sa poche, entra dans l'ascenseur, appuya sur le rez-de-chaussé. Un petit coup d'oeil au théâtre, au bar et à l'accueil. Peut-être qu'Alban sera passé pour laisser un mot ? Il gardait cet espoir, même s'il était bien conscient que cela était aussi probable qu'un grand retour de Lexie. Sa danseuse préférée était partie sans qu'il ne sente le coup venir. Son départ l'avait blessé dans son amour propre, mais il ne l'avait pas avoué. Depuis ce jour-là, il s'était réfugié dans les bras des autres danseuses qui voyaient en lui leur sauveur. Celui qui leur permettait d'avoir de l'argent, même s'il était plus ou moins sale.

    William se dirigea immédiatement vers l'accueil, salua la jolie réceptionniste d'un sourire charmeur. Aucune lettre, aucun appel. Ni d'Alban, ni de personne d'autre. Ah si, un message ; provenant de sa mère qui lui demandait s'il viendrait à Swansea la semaine d'après. Elle n'avait pas précisé la raison, ajoutait la jolie Amber avec une grimace désolée. William lui répondit par un clin d'oeil avant de se détourner. Sortant une clope de son paquet, le jeune homme lança un coup d'oeil à sa montre. Quatorze heures. Ses filles devaient être en train de répéter le spectacle ; Mia devait en être. Il grogna. Tant pis, il irait la voir entre deux répétitions. Mia avait été l'une des premières danseuse ; Alban l'avait trouvé, en pleurs, dans la rue, environ trois mois après l'ouverture officielle du théâtre de l'hôtel. Elle avait perdu son emploi, venait de se faire larguer par son fiancé après l'avoir découvert au lit avec une autre, et n'avait plus d'appartement. Une victime idéale qui s'était très vite laissée entraîner dans le réseau. Elle ne s'était doutée de rien, était tombée sous le charme du duo formé par Alban et William. Elle les avait suivit, avait appris à danser, à se dandiner comme ils l'avaient voulu. Elle avait même accepté de vendre son corps sans qu'ils aient à le lui demander. Elle n'avait objecté qu'une seule condition à cela ; que ce soit William qui choisisse ses clients, et qu'il couche avec elle. Lui, il n'avait pas craché sur l'occasion. Elle était rousse, vraiment sexy, bougeait bien, et faisait des shows privés dès qu'il lui en demandait. Comment aurait-il pu refusé ? Alban s'en était amusé, et avait laissé William prendre sa décision. Depuis, dès que William ou Mia éprouvait le besoin d'avoir un peu de réconfort, il appelait l'autre qui lui faisait oublier ses problèmes entre deux verres, l'enlaçant comme une mère le ferait. Et William devait bien admettre une chose ; Mia savait bien s'y prendre.

    Il alluma la cigarette en inspirant, fronça les sourcils à la manière de Logan dans X-MEN. Il n'avait pas fait un pas dans le bar qu'il repérait un nouveau. Non pas qu'il connaissât tous ses clients, mais lui, il était vraiment un petit nouveau. Seuls les nouveaux venaient dans son hôtel vêtus d'un jean. Les habitués avaient pris l'habitude de revêtir un magnifique costard afin de ne pas se faire trop remarquer dans le décor. Le p'tit jeunôt, lui, était assis au bar, un verre de jus de fruit devant lui, un netbook à la main. William ne le voyait que de dos, mais déjà un sourire lui barra le visage. Que venait faire un bourreau de travail anti-alcool dans son hôtel ? Ou plutôt ; au bar de son hôtel ? Plongeant de nouveau sa main dans sa poche, le propriétaire se lança à sa rencontre, tirant une taffe de sa clope.
    « Un jus de fruit et un de ces gadgets ultra sophistiqué dans mon bar ? Je pourrai me vexer vous savez. »
    Il adressa un de ses sourires charmeur au jeune homme qui, vu de plus près, n'avait plus rien d'un bourreau de travail, mais tout d'un de ses surfeurs d'internet totalement accro. S'accoudant au bar et commandant un bourbon au barmaid, William souffla la fumée de sa clope au côté opposé du jeune homme. Détaillant un peu plus son nouveau visiteur, le jeune propriétaire lança un coup d'oeil discret sur le netbook de ce dernier. Il ne vit rien, cependant, mais cacha sa frustration à la perfection. Le mensonge, c'était sans doute ce qu'il maîtrisait le mieux, fort heureusement pour lui.
    « Laissez-moi donc vous offrir un verre. Ou plutôt, un deuxième ; le premier est toujours offert par la maison.» ajouta-t-il en indiquant au barmaid un verre de smirnoff. « Je suppose que vous n'êtes pas là pour une chambre alors, puis-je vous demander ce qui amène ici ? Non, en fait, laissez-moi deviner. »
    Il jaugea l'homme plusieurs minutes, tira une nouvelle taffe sur sa cigarette, alla l'écraser sur le cendrier posé non loin. Son sourire dragueur ne l'avait pas quitté. Récupérant son verre, il but une gorgée du seul alcool qu'il parvenait à presque apprécier. Laissant le liquide imprégner sa gorge, William lança un coup d'oeil circulaire. Il adressa un signe de tête à Mia qui, comme il l'avait pensé, était sur la scène, répétant le spectacle du soir. La jeune femme lui rendit un sourire radieux. L'ex-taulard se tourna alors de nouveau vers son interlocuteur pour le moins unique en son genre.
    « Un homme. Vous êtes ici pour un homme. Il est trop tôt pour le spectacle, et vous n'avez pas l'air d'être au courant. Ca ne peut pas être une femme sinon, elle serait déjà là. Et puis, si vous étiez célibataire, les serveuses vous auraient déjà sauté dessus, croyez-moi... Et puis, sans vouloir vous vexer, vous avez vraiment l'air d'être préoccuper par un homme... Oh, c'est cool, vous savez. Moi, ça me gêne pas du tout. Ici, on ne fait pas vraiment de chichis sur ce sujet-là... Au contraire, j'embauche aussi des hommes... A vrai dire, j'en cherchais, justement... Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à me contacter.»
    Il agrémenta sa phrase de son célébrissime sourire un peu narquois et charmeur, tendant au jeune homme une carte avec son numéro personnel. S'il n'était pas gay à proprement parler, il ne s'était jamais montré contre les hommes non plus. William était plutôt ouvert d'esprit. Et il aimait tout ; que ça porte une jupe, ou non, n'avait aucune importance.



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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyMer 25 Juil - 21:03

    [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) TennantDaviesInterview1-thumb-100x100-30833&[Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) James118&[Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) Mia_wasikowska_011

    Tu jetas un coup d’œil critique au reflet que te renvoyait le grand miroir de l'entrée. En face de toi, se tenait une jeune fille aux longs cheveux blonds noués en une sorte de natte relativement lâche. Quelques mèches tombaient négligemment devant son visage aux traits encore un peu ronds. Son regard noir te scrutait de la même façon que tu le faisais. Normal. Il ne s'agissait là que de ton reflet en même temps... Enfin, la jeune fille du miroir t'imita quand tu posas tes mains au niveau de tes hanches, les descendant ensuite légèrement jusqu'à tes hanches, essayant de lisser les plis de ta robe verte. Ce n'était pas un vert désagréable, il s'agissait là d'un vert pétant – sans trop l'être pour autant – que l'on pouvait comparer à la couleur de l'herbe que l'on apercevait dans les jolis livres d'images.
    Cette couleur t'allait plutôt bien, il fallait le dire. Elle mettait en valeur ton teint relativement pâle et s'accordait parfaitement avec la couleur claire de tes cheveux. Tu fis un petit tour sur toi-même, t'examinant sous toutes les coutures. Une fois de nouveau en face de ton reflet, tu t'autorisas un sourire assez satisfait : tu n'étais pas mécontente de toi pour une fois. Tu n'avais pas l'air trop habillée, mais en même temps, tu étais assez ''chic''. Juste ce qu'il fallait pour l'endroit où tu allais te rendre ce soir.
    Tu avais donné rendez-vous à Théodore, ton meilleur ami, dans un hôtel que tu connaissais assez bien étant donné qu'il était géré par l'un de tes amis, William Keynes. Tu voulais que le premier cité sorte un peu de ce monde, qu'il s'extériorise un peu plus. Il ne pouvait tout de même pas passer sa vie à pianoter sur son clavier, à contempler le monde à travers les écrans de ses machines. C'était – pour toi – tout bonnement inconcevable. Il devait sortir s'aérer les neurones de temps à autres, et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres ? En dehors de toi, tu n'étais pas certaine que Théodore aie des amis. Il t'avait d'ailleurs déjà même confié qu'il ne ressentait guère le besoin de se lier d'amitié avec qui que ce soit. Tu savais que ce n'était pas dit méchamment, qu'il disait ça en toute innocence, cependant tu n'avais pu t'empêcher de te sentir vexée. Tu avais parfaitement compris où il voulait en venir, mais tu t'étais vexée. Il n'avait pas besoin de rencontrer des gens, et ce même s'il lui arrivait de se faire du soucis pour eux, pour certains de ces proches. En un mot, s'il n'y avait pas eu cette exposition au musée, tu n'aurais probablement jamais fais sa connaissance... Hm...Tu avais abandonné ce sujet de conversation, la détournant rapidement sur une note un peu plus joyeuse. Tu avais parfois l'impression que ses ordinateurs comptaient plus pour lui que toi-même... Et c'était terriblement vexant pour toi. Et frustrant.

    Il y a de ça quelques temps, tu ne savais plus trop quand exactement, tu t'étais rendue compte que ton meilleur prenait un peu trop de place dans ta vie. Il ne se passait pas une journée sans que tu l'appelles ou n'ailles le voir dans sa superbe demeure, tu ne pouvais pas passer un jour sans aller le taquiner, sans essayer de le sortir de sa ''tanière''. C'était devenu une sorte de rituel. Quand tu avais finis de travailler pour ton université, quand tu avais du temps à perdre ou tout simplement quand l'envie t'en prenait, tu attrapais ton téléphone et composais le numéros que tu connaissais maintenant par cœur. Après une ou deux tonalités, la voix de ton meilleur ami venait résonner à tes oreilles. Et là, impossible de t'arrêter : tu n'avais de cesse de lui raconter tout ce qu'il y avait de nouveau aujourd'hui, ce que tu avais fais, de l'écouter parler de tel ou tel sujet. Généralement, le reste de la conversation se terminait chez l'un ou chez l'autre. Vous pouviez passer des heures à parler comme ça de tout et de rien, de sujets qui faisaient l'actualité... Et ces moments là t'étaient vite devenus indispensables. Ils constituaient ton échappatoire, ton courant d'air frais. C'était ce qui te changeait les idées quand ton cerveau saturait. Tu ne pouvais pas te passer de ces moments. Ni même de Théodore à dire vrai.

    Tu venais d'enfiler ta veste et tes chaussures – des ballerines assorties à la couleur de ta robe- et tu étais maintenant à la recherche de ton sac. Tu ne pouvais pas sortir sans, il contenait toutes tes affaires, tout ton nécessaire de survie. Tu parcourus ton appartement quelques longues minutes, regardant sous la table basse du salon, dans la cuisine et même dans ta chambre, sur la vieille commode vers ton lit. Tu ne l'y trouvas pas... Tu retournas donc dans l'entrée, l'air penaud. Et cefut à cet instant que tu fus soulagée d'habiter seule. Ainsi, personne ne remarqua à quel point tu pouvais être – parfois – idiote. Ton sac était là, posé juste devant la porte. Tu soupiras en attrapant l'objet de ta convoitise, clefs en main, et sortis de chez toi. Tu verrouillas bien la porte de chez toi et te mis en route pour ton lieu de rendez-vous.

    Le trajet ne fut vraiment pas long. Tu avais eus la chance de trouver presque immédiatement un taxi, qui te conduisit à destination. Tu avais tout juste eus le temps de sortir ton téléphone pour envoyer un message à Théo. « J'espère que tu n'as pas oublié notre rendez-vous mon cher monsieur ! Je suis en route pour l'hôtel, je serai là dans moins de cinq minutes. » avais-tu envoyé à ton ami juste avant de descendre du véhicule en noir et de payer ton trajet. Un jour, tu passeras ton permis, cela te reviendra vraiment moins cher à la longue....
    Tu avais ensuite tourné les talons, faisant face à l'établissement plutôt luxueux. Tu n'y avais encore jamais mis les pieds, mais tu avais cru bon de donner rendez-vous à Théodore ici parce que... eh bien tout simplement parce que le gérant était l'un de tes amis et que tu avais toujours voulus voir la dégaine de son hôtel. Puis, c'était un endroit qui se trouvait dans un joli quartier de Londres, un quartier que tu avais déjà eus l'occasion de visiter par le passé. Tu doutais que ton ami se soit déjà baladé ici, alors après avoir bu et grignoter quelque chose au bar de l'hôtel, tu comptais l'emmener faire un tour dans ces rues joliment pavées. Un léger sourire étira alors tes lèvres alors que tu pénétrais dans l'enceinte de l'hôtel.

    D'abord un peu timidement, tu passas devant l'accueil, faisant discrètement signe à l'hôtesse que tu étais attendue. Cette dernière ne fit rien pour te retenir. Tu continuas donc d'avancer, te tassant de plus en plus sur toi-même. Autour de toi se pressaient des hommes en costumes et des femmes – fort jolies – en tenue de soirée. Tous semblaient plus âgés que toi, tous semblaient venir d'un autre monde que toi, un monde beaucoup plus luxueux que celui dans lequel tu évoluais quotidiennement. Tu savais que l'hôtel qui était sous la direction de Mr. Keynes n'était pas fait pour les petits porte-monnaies, mais tu ne t'étais pas attendu à un tel contraste...
    Tu te détournas rapidement de ces pensées, préférant te mettre à la recherche de ton ami. Que tu retrouvas en compagnie... de William. Tu haussas un sourcil, un peu étonnée, avant d'examiner plus attentivement l'expression du jeune homme. Ce dernier souriait à l'autre... Tel un prédateur ayant repéré sa proie. Tu connaissais ce sourire par cœur. C'était celui que Will' arborait quand il voulait se mettre quelqu'un dans la poche, quand il voulait amadouer ou séduire. Tu n'avais jamais pensé qu'il pouvait aussi être de ce bord là... Mais en y réfléchissant bien, c'était tout à fait le genre ! William ne crachait jamais sur une quelconque forme de plaisir. Cette réflexion te fit froncer les sourcils tandis que ton cœur se serrait au fond de ta poitrine. Tu n'aimais trop la façon dont il regardait Théodore. Tu ignorait ce qu'il pouvait bien lui raconter, tu n'étais pas suffisamment près pour les entendre, et tu ne voulais pas savoir. Tu était certaine que ça ne te plairait pas. Alors tu te mis à avancer vers les deux hommes à grandes enjambées, l'air quelque peu contrariée.

    « William ! »

    Tu n'étais qu'à deux ou trois mètres d'eux quand tu avais prononcé le nom du plus vieux, d'une voix forte et claire. Tu ignoras les regards à la fois curieux et choqués qui se posaient sur toi et, arrivée à hauteur de tes deux connaissances, tu regardas le directeur de l'hôtel droit dans les yeux, l'air méfiante. Tu t'étais instinctivement postée entre eux, te redressant de tout ton petit mètre soixante. Tu avais beau adoré Will', par moment, il te semblait agaçant, tu devais bien l'avouer. De plus, si Théodore se retrouvait mêlé à ça... Enfin, soyons réaliste quelques secondes ! William était beaucoup trop … trop …. enfin trop ! Et Théo pas assez ! Il était toujours le dernier à comprendre les sous-entendus les plus évidents...

    « Je peux savoir ce que tu fais avec Théodore ? »


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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyJeu 26 Juil - 10:02

- Un jus de fruit et un de ces gadgets ultra sophistiqué dans mon bar ? Je pourrai me vexer vous savez.

Je me retournai et aperçut un jeune homme, que je reconnus aussitôt, pour l’avoir vu sur mon ordinateur quelques secondes plus tôt. J’avais donc devant moi le directeur de cet hôtel magnifique. Il me sourit, d’un sourire un peu « spécial » et s’accouda au bar avant de se commander une boisson. Il était plutôt…charismatique. Oui, il dégageait quelque chose de fascinant.

- Laissez-moi donc vous offrir un verre. Ou plutôt, un deuxième ; le premier est toujours offert par la maison, reprit-il en indiquant au barmaid un verre d’une boisson que je ne connaissais pas mais qui, vu l’homme, était surement de l’alcool.
Je suppose que vous n'êtes pas là pour une chambre alors, puis-je vous demander ce qui amène ici ? Non, en fait, laissez-moi deviner.

Il me regarda un moment, continuant à fumer. Je n’aimais pas trop sentir son regard inquisiteur sur moi, alors je regardai de nouveau mon ordi et essayait de l’ignorer. Finalement il partir écraser sa cigarette avant de revenir vers moi et de vider son verre d’une traite. Je n’avais toujours pas touché au mien :

- Un homme. Vous êtes ici pour un homme. Il est trop tôt pour le spectacle, et vous n'avez pas l'air d'être au courant. Ca ne peut pas être une femme sinon, elle serait déjà là. Et puis, si vous étiez célibataire, les serveuses vous auraient déjà sauté dessus, croyez-moi... Et puis, sans vouloir vous vexer, vous avez vraiment l'air d'être préoccuper par un homme... Oh, c'est cool, vous savez. Moi, ça me gêne pas du tout. Ici, on ne fait pas vraiment de chichis sur ce sujet-là... Au contraire, j'embauche aussi des hommes... A vrai dire, j'en cherchais, justement... Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à me contacter.


Il me sourit encore, toujours de son sourire si particulier, et me tendit sa carte. Je la pris, bien que je n’aie pas compris grand-chose à ce qu’il venait de déblatérer. En plus, il s’était trompé sur tous les points : je n’étais pas « préoccupé » par un homme et je n’en attendais pas un (sauf si Alexis était un homme mais je ne pensais pas que c’était le cas), et j’étais célibataire. Je lui souris alors à mon tour :

- En fait aucune de vos suppositions ne sont justes Mr Keynes. J’attends effectivement une femme. Et je suis célibataire.

Je commençais à me demander quand Alexis allait enfin arriver. Surtout que j’avais reçu un texto d’elle, me disant qu’elle arrivait dans cinq minutes. Mais avant même que le patron de l’hôtel puisse me répondre, nous entendîmes quelqu’un crier « William ! ».
Je me retournai, ayant immédiatement reconnu cette voix. Et fus stupéfait en la voyant. Elle était tellement…le premier mot qui me vint à l’esprit fut « classe ». Elle avait attaché ses longs cheveux blonds en une sorte de natte un peu lâche, en laissant quelques mèches tomber devant son visage, et avait revêtu une robe verte. Un vert plutôt pétant, mais en même temps assez agréable, qui la mettait en valeur plus que n’importe quelle autre couleur que je l’avais vu porter. Elle était vraiment magnifique et je ne pus m’empêcher de sourire, contrastant ainsi avec son air contrarié. Lorsqu’elle arriva à notre hauteur, elle se mit entre nous deux et regarda Keynes dans les yeux, l’air toujours aussi contrarié


-Je peux savoir ce que tu fais avec Théodore ?,
demanda-t-elle

- Vous vous connaissez ??

Question stupide bien sûr puisque c’était évident que la réponse était « oui », mais j’étais plus que surpris qu’Alexis le connaisse.


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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyVen 27 Juil - 12:06


HEMINGWAY, BUCKLEY et KEYNES
❝ Oh I'm sorry for blaming you, for everything I just couldn't do, and I've hurt myself by hurting you ❞ CHRISTINA AGUILERA ©️ LJ


    Pas très bavard, ce nouveau client, se disait William qui, accoudé au bar, ne lâchait pas cet intrus du regard. Sans doute était-ce pour cela que le propriétaire des lieux restait à ses côtés ; il n’était pas comme ses autres clients. Il n’avait pourtant pas l’air d’être un gueux tout droit sortit des bas quartiers de la capitale britannique mais quelque chose se dégageait de lui qui différait des autres. Et puis, il avait ce petit côté intello que William trouvait incroyablement sexy, il fallait bien l’avouer. Mais, au vue de son peu de réaction – ou plutôt, de ses réactions on ne peut plus… Normales – le gérant de l’hôtel avait rapidement compris que ce nouveau client devait être du genre ermite. Il ne devait pas souvent sortir de chez lui et encore moins fréquenter les nanas. Le brun ne dérivait pas son regard, ou cela ne durait que quelques secondes, s’amusant du possible malaise que cela pouvait provoquer. Oui, il aimait rendre les gens qui l’entouraient mal à l’aise ou admiratif en sa présence. Cela venait sans doute de son besoin d’être le centre d’intérêt.

    Ecrasant sa cigarette dans le cendrier, William adressa un signe de tête à Mia. Dire qu’il était venu pour elle au bar. Un sourire mi-figue, mi-raisin effleura son visage et il retourna près de son mystérieux inconnu. Son sourire enjôleur ne l’avait toujours pas quitté ; il fit part de son hypothèse un peu tiré par les cheveux à l’inconnu, d’un air sûr de lui. Il n’avait jamais été particulièrement doué en déduction, bien au contraire. Mais qu’importe. Il ne voulait pas spécialement épaté le nouvel arrivant – sinon, il lui aurait fait le coup basique de la cigarette et aurait entamé la discussion sur un sujet qu’il connaissait bien. Le jeune homme eut alors un sourire à son tour et démonta ses suppositions farfelues une par une. Ce à quoi le propriétaire par un haussement d’épaule, fronçant tout ce même un peu les sourcils. Qu’il soit célibataire, ça, il le croyait volontiers – et c’était même encore mieux pour ses plans – mais qu’il attende une femme, ça, il avait un peu plus de mal à l’imaginer. Non pas que l’homme soit particulièrement moche, au contraire, il avait quelque chose de plutôt attirant dans son physique, et son attitude de geek maladroit plaisait beaucoup à William, mais… Par une intuition que le plus vieux des deux n’aurait sut expliquer, il le voyait bien virer du côté homosexuel. Le patron de l’hôtel ouvrit la bouche mais n’eut pas le temps de dire quoique ce soit que quelqu’un l’appelait ; reconnaissant la voix, il ne prit pas la peine de tourner la tête, préférant approcher son visage de celui de l’inconnu.
    « Je ne m’attendais pas à avoir raison, pour tout vous dire. En réalité, j’aurai même été plutôt choqué si ça avait été le cas. En revanche, les femmes en retard, ça, ça n’existe que très rarement, et en général, ce n’est que dans les livres et les films… Ceci dit, je pense maintenant comprendre pourquoi j’ai fait cette méprise… »
    IUne lueur malicieuse traversa son regard brun et il eut à peine le temps de se redresser que déjà, Alexis Buckley s’interposait entre les deux hommes. Son sourire s’élargit à la vue de la jeune femme qui, visiblement, semblait tout à fait énervée de son attitude. Les autres clients avaient tous rivés leurs yeux sur la jeune femme, murmurant entre eux tandis qu’un agent de sécurité s’approchait à pas de loup dans leur direction, prêt à virer cette lionne en furie. D’un signe de la main, William leur indiqua qu’il gérait la situation et, reposant son regard sur Alexis, il éclata de rire. Un rire franc mais retenu. Lui qui n’avait jamais l’air particulièrement sérieux avait, à présent, davantage l’air d’être redevenu un enfant qui tentait, tant bien que mal, de ne pas rire devant l’un de ses parents qui lui passerait un savon. Plongeant sa main droite dans la poche de son pantalon, il parvint à retrouver son calme, levant son autre main pour s’excuser auprès de sa jeune amie.
    « Excuse-moi Alexis. T’a-t-on déjà dit à quel point tu étais à croquer quand tu étais jalouse comme ça ? En tout cas, tu n’as nullement besoin de te mettre dans un état pareil, je te l’ai déjà dit ; je suis ouvert d’esprit et toujours prêt à tenter de nouvelles expériences. Et puis, tu sais que ma porte te sera toujours ouverte quand tu en as besoin. Peu importe le domaine même si, je l’admets sans honte aucune, que j’ai ma petite préférence. »
    Oui, William sautait sur tout ce qui bougeait, mais c’était ce qui le rendait si attachant, dans un certain sens. Parce qu’il le faisait avec classe et d’une façon innocente. Tant et si bien que toutes celles qui étaient passées dans ses bras – et dans ses draps le plus souvent – avaient fini par lui pardonner de se jouer d’elles avec autant de désinvolture. Il gardait un fin sourire narquois, toujours sur le point de repartir d’un éclat de rire. Puis il recouvra son sérieux. Soudainement. Comme s’il n’avait pas rit à la seconde d’avant. Comme si le sujet de conversation était grave. Son regard passa d’Alexis à l’homme inconnu. Bien sûr, il ne lui était plus aussi inconnu, à présent ; Théodore. Mais cela ne l’aidait guère plus. Il décida de jouer la carte de l’ignorance, feignant ne pas avoir fait le lien. Il aimait se prétendre plus idiot qu’il ne l’était, surtout dans une telle situation.
    « Voyons Alexis, je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Pour commencer, je ne sais même pas qui est ce Théodore dont tu parles. Et même si je le savais, je pense que tu as d’ores et déjà ta petite idée sur ce que je suis en train de faire. Je parle de choses et d’autres avec mon nouveau client, histoire de connaître… Ses goûts, quelque chose comme ça, tu vois ? Mais, maintenant que tu nous as coupé, je propose que tu fasses les présentations, qu’en dis-tu, très chère ? »
    Puis, ne lui laissant même pas l’occasion de comprendre ses paroles, il releva la tête à l’attention du jeune homme, lui tendant une main poliment. William avait plusieurs dons. Celui de manipuler l’hypocrisie et le mensonge était celui dont il usait le plus fréquemment. Son étrange habileté à passer du coq à l’âne en était un autre. Déstabiliser ceux qui l’entouraient était, néanmoins, le don qu’il préférait. Et, en général, il en profitait grandement.
    « Pour répondre à votre question, Théodore, on peut dire que oui, on se connaît, Alexis et moi. Intimement, même. Entre Alexis et moi on peut dire que c’est très… Comment tu dirais, toi ? Fusionnel ? Parce que bon, à plus d’une reprise, on s’est fondu l’un dans l’autre… »
    Le mensonge. Ha ! Cet art qu’il aimait tant ! Il voulait voir la réaction d’Alexis, et plus encore, celle du prénommé Théodore, face à cette phrase. Il manquait de tact, entrait dans le vif du sujet et s’amusait de cette situation embarrassante pour la jeune femme qu’il s’amusait à taquiner dès que l’occasion se présentait. C’était sa petite revanche sur les lapins qu’elle lui posait à chaque fois qu’ils se voyaient ; leur première rencontre s’était faite par un heureux hasard et, William étant ce qu’il est, il a tout de suite tenté de séduire la charmante jeune fille. Sans succès, jusqu’à présent. Mais il aimait faire croire le contraire.


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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptySam 28 Juil - 23:08

    Tu n'avais que faire des regards intrigués posés sur toi, tu te fichais de perturber la paix de l'hôtel dans lequel tu venais d'entrer. William Keynes semblait beaucoup trop amical avec Théodore Hermingway. Oh, tu ne voyais aucun inconvénient à ce que ton meilleur ami rencontre d'autres personnes, qu'il créé des liens avec elles... Seulement, William Keynes c'était une histoire différente. Ce n'était pas... quelqu'un d'ordinaire dirons-nous. William était quelqu'un qui ne se refusait aucun plaisir selon toi, et quand tu l'avais vu ainsi, aussi près de ton meilleur ami, tu n'avais pu t'empêcher de penser qu'il allait le ''pervertir''. Théo était toujours très naïf, de derrière son écran, il ne comprenait pas tout des choses de la vie. Voire même il n'y comprenait absolument rien. C'était désespérant parfois de le voir aussi imperméable à tous ces sous-entendus... Il avait vingt-huit ans mince ! Il faudrait peut-être qu'il se réveille un peu.... Il était totalement à l'opposé de William.
    Tu te souvenais de la première fois que tu avais rencontré le jeune homme. C'était un soir comme les autres, tu avais traîné un peu dehors avant de venir trouver refuge dans un bar quelconque. Tu ne semblais pas du tout avoir conscience des dangers qu'une demoiselle d'une vingtaine d'année tout juste pouvait encourir à se balader dans les rues, seule, le soir. Tu ne t'étais donc pas méfier de William au premier abord, imprudent comme tu l'étais. Tu avais légèrement souris en haussant un sourcil intrigué en le voyant s'approcher de toi. La conversation t'avait d'abord parut anodine, avant qu'elle ne prenne finalement une drôle de tournure. Il t'avait vaguement parlé de son hôtel et... d'autres choses qui ne t'avaient guère plus. Tu lui avais donc fais comprendre, le plus clairement possible, que ses affaires ne t'intéressaient pas, qu'il pouvait aller recruter ailleurs. Il avait insisté, tu avais essayé de détourner la conversation, et avais finis par – plus ou moins – y parvenir. Tu t'étais surprise à bavarder avec lui, l'air de rien. Ça avait été plutôt agréable... Malheureusement, William ne se montrait pas aussi ''amical'' souvent. Pas qu'il soit violent ou agressif – en tout cas jamais devant toi – mais il avait son caractère et parfois tu devais bien avouer qu'il te tapait sur les nerfs, bien que, malgré tout, tu le considérais comme ton ami. Plus d'une fois, tu avais eu envie de lui crier dessus, de criser quand il était à côté de toi : il ne cessait de faire des sous-entendus sur votre relation – bien entendu inexistante – et ça t'horripilait. Tu ne supportais pas que les gens croient ce qu'il disait, car en plus de cela, le bougre maniait parfaitement l'art du mensonge et parvenait généralement à convaincre son auditoire sans le moindre mal. Il n'avait qu'à claquer des doigts.

    Tu t'étais interposée entre les deux hommes, l'air vraiment peu avenant. Adieu tes jolis sourires et tes manières un peu enfantines : tu n'aimais guère voir William tourner autour de Théodore, tout en sachant que ce dernier ne comprenait très certainement rien ou bien peu de choses à ce que devait lui raconter le plus âgé. Et ton air se rembrunit d'autant plus quand le sir Keynes éclata de rire. Osait-il se moquer de toi délibérément... ? Ou tu avais fais quelque chose de drôle sans t'en apercevoir ?

    «Excuse-moi Alexis. T'a-t-on déjà dis à quel point tu étais à croquer quand tu étais jalouse ? En tout cas, tu n’as nullement besoin de te mettre dans un état pareil, je te l’ai déjà dit ; je suis ouvert d’esprit et toujours prêt à tenter de nouvelles expériences. Et puis, tu sais que ma porte te sera toujours ouverte quand tu en as besoin. Peu importe le domaine même si, je l’admets sans honte aucune, que j’ai ma petite préférence. »


    Tu ne sus que répondre sur le coup, trop surprise par ce qu'il venait de dire pour trouver quelque chose à dire. Tu te contentas alors d'ouvrir la bouche avant de la refermer, tel une carpe hors de l'eau. Tu sentis que tes joues se teintaient d'une très légère teinte rose. Tu choisis d'ignorer cette réaction, espérant de tout ton être que les deux hommes ne le remarqueraient pas. Tu détachas donc ton regard du visage de William et le posas sur un meuble quelconque du décor. Ah, tiens... Une étagère sur laquelle était exposée une fort jolie collection de verres. Tu t'éclaircis la gorge, n'arrivant pas à te débarrasser de la gêne qui t'avait envahit suite aux paroles du gérant de l'hôtel.
    Toi ? Jalouse ? La bonne blague … ! Si tu avais interpellé William de la sorte, si tu t'étais interposée entre eux comme ça, ce n'était pas une question de jalousie voyons ! Non, bien sûr que non ! Tu voulais juste que Théodore évite les ennuis que pouvait lui apporter William, rien de plus... Enfin, c'était ce dont tu essayais de te persuader. Car tu avais remarqué que, bien au-delà du fait que ce soit William qui essaie de charmer ton ami, si cela avait été une femme du même âge que l'enfant unique des Hermingway qui était à côté de lui à lui lancer ce genre de regard.... Tu aurais réagis exactement de la même façon. Pourtant, cela aurait pu lui être bénéfique... De découvrir autre chose que ses claviers d'ordinateur. Mais non. Bien que tu sois la première à essayer de le faire sortir et rencontrer du monde, tu n'appréciais pas qu'on l'approche de trop près en réalité... Théodore était ton meilleur ami, point barre. Hors de question qu'il partage ce genre de lien privilégié avec qui que ce soit d'autre.

    Et tu te rendis compte à quel point tu pouvais être ridicule : tu le poussais à se sociabiliser un peu plus, mais en même temps pas trop. Tu ne voulais pas qu'il s'éloigne de trop.
    Tu lâchas un vague soupir, marmonnant un petit ''Je ne suis pas jalouse...'' qui n'avait rien de convaincant, avant d'accuser William d'un ton un peu sec, exigeant de savoir ce qu'il fabriquait aux côtés de ton meilleur ami.

    « Voyons Alexis, je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Pour commencer, je ne sais même pas qui est ce Théodore dont tu parles. Et même si je le savais, je pense que tu as d’ores et déjà ta petite idée sur ce que je suis en train de faire. Je parle de choses et d’autres avec mon nouveau client, histoire de connaître… Ses goûts, quelque chose comme ça, tu vois ? Mais, maintenant que tu nous as coupé, je propose que tu fasses les présentations, qu’en dis-tu, très chère ?  »


    Tu n'aimais pas quand il jouait à se rendre plus idiot qu'il ne l'était réellement. Tu n'aimais pas non plus le sourire narquois qui fendait son visage en deux d'une manière pourtant harmonieuse. Tu n'aimais pas ce faux ton soutenu. Tu n'aimais pas non plus quand il prenait Théo pour son client. Néanmoins tu consentis à faire comme William te l'avait demandé, à savoir faire les présentations. Tu toussotas, t'éclaircissant la gorge une nouvelle fois, essayant de t'adoucir en accédant à la demande quelque peu hypocrite de ton ami.

    « Donc... William, je te présente Théodore Hermingway, mon meilleur ami. Et Théo, je te présente William Keynes, le gérant de cet hôtel et … un ami dira-t-on, hm ! »

    Tu évitas soigneusement de regarder les deux hommes, décidant finalement de prendre place à côté de Théodore, laissant finalement un espace libre entre les deux hommes.

    « Vous vous connaissez ?? »

    Tu haussas un sourcil étonné, la réponse était plutôt évidente, alors pourquoi Théo s'embêtait-il à poser la question ? Était-il surpris ? Tu n'en savais rien. Tu ouvris la bouche alors pour répondre à sa question, mais William te devança.

    « Pour répondre à votre question, Théodore, on peut dire que oui, on se connaît, Alexis et moi. Intimement, même. Entre Alexis et moi on peut dire que c’est très… Comment tu dirais, toi ? Fusionnel ? Parce que bon, à plus d’une reprise, on s’est fondu l’un dans l’autre…  »


    Tu faillis en tomber de ta chaise. Vraiment. Tu savais que le plus âgé pouvait faire des blagues de mauvais goût, mais là il atteignait des sommets. Tu ouvris la bouche pour dire quelque chose, en vain. Tu te contentais de fixe William, l'air incrédule. Les yeux grand ouverts, tu le regardais, n'osant pas croire qu'il venait de dire ça. Tu refermas la bouche, humidifiant tes lèvres brusquement devenues sèches. Tu sentais ton visage chauffer comme jamais. Tu étais sans aucun doute devenue écarlate suite au sous-entendu relativement explicite du plus vieux.
    Mon dieu. Tu ne savais que dire, que faire. Tu te sentais mal à l'aise, vraiment. Tu savais que William avait un don pour embarrasser les gens comme bon lui semblait. Cependant, ce soir il battait des records. Jamais encore tu ne t'étais sentie aussi gênée... D'autant plus que Théodore avait tout entendu. Il était tout bonnement impossible qu'il n'ait pas compris... Tu te redressas alors subitement, après quelques dixièmes de seconde de flottement, mi-paniquée mi-énervée. Tu ne voulais pas que ton meilleur ami se fasse des idées sur ce qu'il y avait entre toit et William. Tout était purement platonique !

    « Non ! Ce... C'est pas vrai ! Je... je n'ai jamais...enfin... tu sais, avec lui ! Ne l'écoute pas surtout ! Je te jure que c'est...faux... »

    Ta voix mourut dans ta gorge quand tu t'aperçus que tu t'étais exprimée plus fort que prévu et qu'une fois de plus, tous les regards étaient tournés vers toi. Tu rougis encore plus – si si, c'était possible – et te rassis l'air de rien, fixant le bout de tes chaussures, cachant ton visage dans tes mains. Tu marmonnas pour toi-même :

    « C'est n'importe quoi... vraiment n'importe quoi hein. »

    Puis tu repris plus fort, à l'adresse de William.

    « Tu peux pas t'en empêcher, pas vrai ? Me mettre mal à l'aise en déballant des bêtises pareilles ?! C'est plus fort que toi, j'en suis sûre ! »

    Tu te frottas le front nerveusement, puis lanças un regard gêné au jeune Hermingway. Il pouvait être tellement crédule parfois, que tu te sentis obligée de lui dire :

    « Il faut pas croire tout ce que William dit, hein... Là, c'était faux, vraiment faux ce qu'il a dit ! Je te le promets, jamais je ne … avec lui !  »


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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyDim 29 Juil - 9:49

- Excuse-moi Alexis. T'a-t-on déjà dis à quel point tu étais à croquer quand tu étais jalouse ? En tout cas, tu n’as nullement besoin de te mettre dans un état pareil, je te l’ai déjà dit ; je suis ouvert d’esprit et toujours prêt à tenter de nouvelles expériences. Et puis, tu sais que ma porte te sera toujours ouverte quand tu en as besoin. Peu importe le domaine même si, je l’admets sans honte aucune, que j’ai ma petite préférence.

Je reportai mon attention sur Alexis, qui ne savait quoi répondre à Keynes. Intérieurement, je pensai qu’il ne savait pas trop ce qu’il racontait. Pourquoi Alexis serait jalouse ? C’était elle qui voulait que je sorte et que je vois un peu du monde. Et puis…la manière dont il l’avait dit…et soudain je compris : il croyait sans doute que nous étions…en couple. Même si extérieurement je ne fis rien paraître, intérieurement j’étais mort de rire. C’était tellement ridicule ! Je veux dire, Alexis était ma meilleure amie, je la considérai comme une petite sœur alors…qu’il puisse penser que nous étions ensemble... Alexis avait détourné le regard du patron de l’hôtel et avait posé les yeux sur une étagère. Elle finit par marmonner un petit « je ne suis pas jalouse… » peu convainquant avant de demander à « William » ce qu’il faisait avec moi.

- Voyons Alexis, je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Pour commencer, je ne sais même pas qui est ce Théodore dont tu parles. Et même si je le savais, je pense que tu as d’ores et déjà ta petite idée sur ce que je suis en train de faire. Je parle de choses et d’autres avec mon nouveau client, histoire de connaître… Ses goûts, quelque chose comme ça, tu vois ? Mais, maintenant que tu nous as coupé, je propose que tu fasses les présentations, qu’en dis-tu, très chère ?
- Donc... William, je te présente Théodore Hermingway, mon meilleur ami. Et Théo, je te présente William Keynes, le gérant de cet hôtel et … un ami dira-t-on, hm !


Un ami ? Je regardai de nouveau Keynes et ne put m’empêcher de me demandait comment Alexis avait bien pu devenir « amie » avec cet homme. Il était tellement différent d’Alexis.
Ma meilleure amie s’assit à côté de moi et c’est Keynes qui répondit à ma question.

- Pour répondre à votre question, Théodore, on peut dire que oui, on se connaît, Alexis et moi. Intimement, même. Entre Alexis et moi on peut dire que c’est très… Comment tu dirais, toi ? Fusionnel ? Parce que bon, à plus d’une reprise, on s’est fondu l’un dans l’autre…

Je fixai Keynes, les yeux écarquillés. Est-ce qu’il venait vraiment de dire ça ?? Au beau milieu du bar, sans la moindre gêne ?? Je regardai Alexis, qui le fixait de la même manière que moi et avait à présent les joues écarlates, ce qui semblait plutôt logique. Je n’étais certes pas très doué pour les relations ou les choses de ce genre, et c’est vrai que la plupart du temps, les sous-entendu sur…ça me passait au-dessus sans que je les remarque, mais là…c’était tout bonnement impossible de ne pas comprendre.
Elle finit par se redresser avant de me regarder, l’air un peu paniquée.

- Non ! Ce... C'est pas vrai ! Je... je n'ai jamais...enfin... tu sais, avec lui ! Ne l'écoute pas surtout ! Je te jure que c'est...faux...


Elle avait parlé un peu trop fort et tous les regards s’étaient tournés vers nous. Elle rougit encore plus et se rassis en fixant se chaussure et en cachant son visage dans ses mains. Elle marmonna que c’était n’importe quoi et reprit à l’adresse de Keynes :

- Tu peux pas t'en empêcher, pas vrai ? Me mettre mal à l'aise en déballant des bêtises pareilles ?! C'est plus fort que toi, j'en suis sûre !

Puis elle se tourna vers moi :

- Il faut pas croire tout ce que William dit, hein... Là, c'était faux, vraiment faux ce qu'il a dit ! Je te le promets, jamais je ne … avec lui !

La pauvre avait l’air vraiment paniqué. Je me tournai vers elle, tournant délibérément le dos au gérant de l’hôtel qui ne m’avait déjà pas plu au départ mais qui maintenant m’horripilait. Je regardai Alexis :

- Alexis (vu ce que William pensait, je trouvai mieux d’éviter « sweetie »). Oh.

Je relevai son menton et l’obligeait à me regarder.

- Regarde-moi. Je te crois, d’accord ?

Je la regardai dans les yeux, lui faisant comprendre que je ne le croyais pas et qu’elle pouvait se calmer, et lui fit un petit sourire.

- Oublie pas que je te connais. Je suis pas ton meilleur ami
(j’insistai bien sur le terme pour Keynes) pour rien.

Je me retournai rapidement vers Keynes et lui lançai un regard noir :

- ça vous arrive souvent de sortir des choses pareilles Mr Keynes ?


J’avais prononcé son nom avec tout le mépris qu’il m’inspirait. Je n’aimais pas qu’on s’en prenne à Alexis, et même si elle m’avait dit que c’était un de ses amis, pour l’instant je ne trouvais pas vraiment qu’il agissait en tant que tel !
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MessageSujet: Re: [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis)   [Abandonné] "Hello sexy guy..." (Théodore/William/Alexis) EmptyLun 6 Aoû - 15:04


HEMINGWAY, BUCKLEY et KEYNES
❝ Even the best fall down sometimes, even the wrong words seem to rhyme out of the doubt that fills you mind you finally find you and I collide ❞ HOWIE DAY © LJ


    Amusant. L’être humain était ce qu’il y avait de plus fascinant dans le monde entier. William s’amusait beaucoup à observer les différentes réactions humaines, les changements d’humeur, les différentes petites manies des uns et des autres. D’un certain côté, la psychologie l’avait toujours plus ou moins intéressé – surtout après le décès de Mary, il s’était souvent demandé s’il était normal pour un couple qui venait tout juste de perdre un enfant de s’engueuler pour un couteau mal lavé ou une pour un lit non plié ; à son plus grand étonnement, il avait appris que oui. En réalité, plus de la moitié des couples se séparaient après avoir perdu un enfant. C’était, du moins, les statistiques selon Veronica Mars. Oui, William avait suivit quelques épisodes de la série télévisée pour adolescents pré-pubères fan d’enquêtes policières à la mord-moi-le-nœud. Il n’avait pas totalement accroché ; pas assez pour réellement comprendre l’intérêt, mais suffisamment pour trouver l’actrice principale plutôt… Attirante. Enfin bref, il avait retenu ces chiffres et les ressortait dès que l’occasion se présentait. Il avait souvent noté que le côté « mathématicien sexy » avait le don d’attirer les jolies filles d’une vingtaine d’années. C’est ainsi qu’il s’était mis à lire quelques études scientifiques lorsque l’envie le prenait à la gorge, balançant parfois des pourcentages au visage de ses interlocuteurs. Ou lorsqu’il était perdu dans une réflexion sur l’être humain, comme c’était présentement le cas. Le propriétaire de l’hôtel trouvait donc amusant de voir Alexis passer de l’énervement à l’embarras en l’espace de quelques secondes. Son sourire s’élargit d’autant plus lorsque la jeune femme marmonna entre ses dents qu’elle n’était pas jalouse. William le savait parfaitement – ou plutôt, aimait le penser – mais il ne pouvait s’en empêcher. Il n’eut, toute fois, pas l’occasion de répliquer ; Alexis lui demandait ce qu’il faisait avec Théodore.

    L’homme répondit. Jouant avec les nerfs de la jeune femme qui le présenta comme étant son ami. Plutôt de mauvaise foi, d’ailleurs. William eut un sourire carnassier qui flotta sur ses lèvres avant qu’il ne se redresse, appréciant être droit. Il avait tendu la main vers l’autre homme, par pure politesse mais ce dernier ne sembla pas l’avoir remarqué. Aussi le propriétaire des lieux se contenta de retenir son nom, suivant Alexis des yeux tandis que celle-ci allait se réfugier derrière le fameux Théodore. Tout sourire avait disparu de son visage – mais sans doute pour peu de temps. En réalité, il n’eut même pas le temps de dire « ouf » que, déjà, ledit Théodore posait une question. Des plus absurdes, surtout après les présentations, mais qui permit au gérant de l’hôtel de reprendre le pouvoir sur la situation. Il aimait avoir un contrôle sur les personnes avec qui il parlait. C’était sûrement pour cela qu’il se plaisait à les mettre mal à l’aise, d’ailleurs. Même il devait bien admettre qu’il prenait encore plus de plaisir lorsque cette personne était Alexis. La petite et jolie Alexis qui se laissait faire. La petite et jolie Alexis qui rougissait aussi rapidement que William souriait.

    Mais la réaction souhaitée ne fut pas celle que la jeune femme eut. Enfin… Au départ, si. Alexis ne savait pas trop que répondre, ouvrant la bouche, l’observant avec des yeux plus ronds que ceux d’une grenouille. Un éclair taquin passa alors dans les yeux amusés de William tandis que son sourire carnassier se faisait plus grand. Oui. Il aimait vraiment cette sensation de contrôle. Se sentir maître de la situation, maître des autres. Mais la suite dérapa, arrachant ainsi le si beau sourire de William, lui ôtant toute envie de rire. Alexis paniquait, niant toute relation avec lui, essayant de convaincre Hemingway que le plus âgé de tous mentait. Elle ne parvenait même pas à articuler l’expression tant la situation semblait la gêner. Elle s’attaque alors à William qui était redevenu sérieux, droit. A vrai dire, il s’était déjà levé de son tabouret, prêt à attraper Alexis si celle-ci décidait de fuir le bar – et l’hôtel d’une façon plus générale – pour lui présenter des excuses. Mais avant qu’il n’ait le temps de bouger, Hemingway s’était déjà tourné vers elle, la rassurait avec des expressions un peu facile aux yeux de l’ex-taulard. Il insista d’ailleurs sur le terme de meilleur ami, sans que William ne comprenne pourquoi – Alexis l’avait déjà précisé un peu plus tôt, et William était loin d’être un attardé mental, hum – avant de, lui aussi, s’attaquer à lui. Son ton était venimeux et plein de mépris. Mais le gérant ne l’entendait qu’à moitié. Il l’ignora même royalement.
    « Alexis je… »
    Mais il ne termina pas sa phrase, incrédule. Oui, il avait l’habitude de déblatérer des conneries du genre pour s’amuser. Ce n’était pas la première fois qu’il le faisait au sujet d’Alexis devant cette dernière. En revanche, c’était bien la première fois que celle-ci réagissait d’une façon aussi excessive. Alors William s’approcha contourna Hemingway, s’approcha de la jeune femme, la gorge nouée. Il n’entendait plus rien autour de lui. Il ne savait même plus si Hemingway et Alexis continuait de parler. Ils auraient l’injurier et lui tirer dessus qu’il n’en aurait rien su. Non. Il ne les voyait même plus réellement. Hemingway avait comme disparu ; Alexis, elle, était devenue une enfant. Une petite blonde, quatre ans tout au plus. Il eut un pincement au cœur, une douleur traversa son regard. L’enfant pleurait à chaudes larmes, l’accusant de l’avoir ignorée lorsque ses amis étaient venus. L’enfant lui reprochait d’être sortit alors qu’il avait promis de jouer avec elle toute la journée. L’enfant disait qu’il lui avait mentit.
    « Je suis désolé… » murmura-t-il alors d’une voix faible. « Je… »
    De nouveau, sa voix s’éteignit avant qu’il ne sache quoi ajouter. Il était perdu. Il ne voyait pas ce qu’il avait pu faire de mal pour la mettre dans un état pareil. Puis il sortit de sa fausse torpeur ; Hemingway avait réapparu, la petite fille en pleurs avait cédé sa place à Alexis. William passa une main dans ses cheveux bruns, se frotta la nuque un court instant. A part s’excuser, il ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait faire. Il était rare qu’il n’ait pas le contrôle. Il était rare qu’il se sente aussi mal avec quelqu’un. La dernière fois qu’il n’avait pas sut quoi dire, ça avait été le lendemain de sa sortie de prison. Une soirée qui avait un peu virée au cauchemar lorsqu’il avait finit plus que saoul et qu’il s’était réveillé avec aucun souvenir de la veille. Et la dernière fois avant cela… Ca avait été la fois où Mary avait éclaté en sanglot devant lui parce qu’il avait été à une soirée pendant que la petite fille avait une énième visite à l’hôpital. Ce jour-là, il n’avait pas sut quoi lui dire pour la réconforter. Il n’avait pas trouvé d’excuses valables pour sécher ses larmes. Ce jour-là, il s’était promis de veiller sur sa cadette tout le temps. La situation actuelle était semblable, tout en étant différente. Alexis n’était pas Mary. Alexis n’allait pas mourir d’un instant à l’autre. Alexis ne lui reprochait pas de l’avoir abandonné pour une bande d’amis ignares. Mais Alexis était presque dans le même état. Alexis était devenue une amie pour le jeune homme. Alexis avait besoin d’être rassurée et calmée.

    Maladroitement, il serra l’épaule d’Alexis, lui demandant silencieusement de le regarder. Il n’y avait plus l’ombre d’un sourire sur ses lèvres, plus aucune lueur quelconque dans ses yeux électrique. Il avait la chance – ou la malchance, tout dépend du point de vue – de ne pas être un géant de plus d’un mètre quatre-vingt, ce qui lui permettait d’être juste un peu plus grand qu’Alexis, toujours assise. Il se pencha légèrement, de façon à ce qu’elle le regarde dans les yeux. Leurs visages étaient proches. Dans un autre moment, William aurait sortit une nouvelle vanne vaseuse sur leur relation épique. Mais pas là. Il resta de longues minutes silencieux, juste le regard plongé dans celui d’Alexis. Il nota qu’elle avait le même éclat dans ses yeux que Mary. En réalité, son visage ressemblait étonnamment à celui de Mary, vu de près. Il inspira finalement, ouvrit la bouche.
    « Ecoute, Alexis, je suis sincèrement désolé. Je ne pensais pas une seule seconde que ça allait te mettre aussi mal à l’aise. Tu me connais, j’ai une grande gueule et faut jamais prendre tout ce que je raconte au sérieux. C’est pas la première fois que je te lance ce genre de vanne, je pensais que t’allais encore t’énerver, peut-être me donner quelques coups dans l’épaule, comme t’as l’habitude de faire. Crois-moi, si j’avais su que ça allait vraiment t’embêter à ce point-là, j’aurai fermé ma gueule. Ok ? … Allez, te mets pas dans un état pareil à cause de moi. Je veux voir ton joli sourire sur tes lèvres. Ou je vais être obligée de t’attaquer pour t’en tirer un, fais gaffe. »
    Il esquissa un sourire qu’il espérait chaleureux et encourageant, patientant pour le moindre signe. Un sourire, un coup de poing – si elle pouvait éviter de lui casser le nez, de préférence – n’importe quoi. Et puis, tournant légèrement la tête, William détailla rapidement l’autre homme avec un regard neutre. Avec tout cela, il l’avait quelque peu oublié. Sans lâcher les épaules d’Alexis, il s’adressa à lui.
    « Pour vous répondre, Hemingway deuxième du nom, oui, il m’arrive de vouloir plaisanter avec mes amis. Est-ce mal ? Il ne me semblait pas qu’il y avait une loi qui interdisait de rire avec d’autres personnes. C’est ce qu’on appelle la sociabilité. » lança-t-il d’un air dédaigneux. « Et nul besoin est de prendre ce ton méprisant avec moi, vous savez. »
    Il reporta alors son attention sur Alexis, se redressa, mais gardant une main sur son épaule.


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