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 [abandonné] parlons affaires. [William & Absynthe]

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MessageSujet: [abandonné] parlons affaires. [William & Absynthe]   [abandonné] parlons affaires. [William & Absynthe] EmptyDim 2 Déc - 11:02

"What is right from wrong? What is good from evil? Nobody can truly distinguish between them.
Even if there is a god. Now, supposing a god and his word existed, even then i'd stop and think for myself.
I'd decide for myself whether his teachings are right or wrong. After all, i am just the same as you.
I put faith in my own convictions as to what i believe is right, and consider them to be righteous."

Near , Death Note


William se leva en entendant son beau-père allumait la télé. Il ne restait jamais longtemps dans son lit de toute façon. La vie était trop courte pour qu’il accepte de passer son temps dans les draps. D’un bond l’enfant posa ses pieds nus sur le sol de sa chambre et regarda autour de lui, satisfait de constater que la pièce était impeccablement bien rangée. Voilà, une journée qui commençait bien. Si on oubliait l’émission qui polluait actuellement son espace sonore. Il se passa la main dans les cheveux avant d’ouvrir sa commode pour trouver des vêtements propres et en pas trop mauvais état. Il se devait d’être impeccable pour son rendez-vous de la matinée. D’une part parce qu’on ne pouvait pas parler affaire en étant sale et surtout parce que lorsque l’on voyait une femme on se devait d’être absolument irréprochable autant sur l’apparence que sur le comportement.

Il enfila rapidement son jean noir, le seul propre et pas déchiré, et un col roulé de la même couleur. L’avantage du noir était que la couleur était peu salissante. Puis il noua les lacets de ses baskets, noir aussi, avant de quitter sa chambre en songeant qu’il faudrait qu’il se coupe les cheveux. Les mèches châtains commençait à lui tomber sur les yeux et le gênait considérablement lorsqu’il espionnait des gens ou faisait des acrobaties urbaines. Il se passa la main dans les dites mèches pour remettre un peu d’ordre avant de quitter l’appartement. Tara dormait encore et Conrad ne revenait pas de son école avant le lendemain. Personne ne se soucierait de son absence.

Dehors, il faisait froid. L’hiver venait. Son souffle formait de petits nuages de fumées blanches alors qu’il s’élançait en courant dans les rues encore désertes de la capitale anglaise. Il n’était pas en retard, non le rendez-vous n’était que dans deux heures, mais il avait un trop plein d’énergie à dépenser. Il dépassa quelques passants encore endormis et se retrouva rapidement dans un parc de jeu. Il se balança un peu avant de sauter à terre en faisant un salto. Content de lui, il adressa un salut à l’enfant de trois ans qui le regardait bouche bée. Ce dernier se mit à rire et exigea de son ainé qu’il fasse d’autres cascades. Heureux et fier de son succès auprès d’un public grandissant et d’une moyenne d’âge de quatre ans, William commença à enchainer les mouvements. Jusqu’à ce que sa montre, acheté d’occasion au coin d’une rue, ne sonne lui rappelant qu’il y avait plus important dans sa vie que son public très jeune âge. Sur une derrière révérence, il quitta les lieux et se dirigea vers son rendez-vous. En songeant qu’il avait été un peu stupide de se dépenser avant un évènement aussi important.

Il se dirigea vers la bouche de métro la plus proche et comme à son habitude refusa de payer le moindre ticket se contentant d’escalader le portique. Une fois dans le tube, il contempla son reflet dans les vitres et ce qu’il vit ne lui plut pas, mais alors pas du tout. Il était mignon ! Adorable même d’après un certain nombre de personne. Et depuis quand un détective était adorable ? Hein ? Il devait avoir l’air imposant et mystérieux. Et là ce n’était pas du tout gagner. Il avait plutôt la tête du gamin que l’on décoiffe et à qui on offre des bonbons. Il n’avait pas la moindre chance d’imposer le respect à la femme qu’il devait rencontrer cette après-midi. Il tenta vaguement un regard noir mais ne fut guère convaincu par le résultat. Et en plus comme il était un enfant, il ne pouvait même pas la prendre de haut. C’était toujours dur de toiser quelqu’un lorsque vous lui arriviez aux côtes.

Bon, Absynthe n’était pas vraiment un problème, en général elle se montrait froidement polie avec lui. Mais quand même. Sa tendance à être mignon risquait de lui poser un problème un jour. Peut-être que s’il changeait de coiffure. C’est en méditant cette idée qu’il monta les escaliers pour ressortir à l’air libre. Il frissonna en sentant le courant d’air froid caresser sa nuque et regretta de ne pas avoir pris d’écharpe. Il remonta le col de son manteau dans un mouvement que Sherlock n’aurait pas renié et commença à traverser le boulevard de son pas vif. Autour de lui la ville s’agitait et les touristes égarés commençaient déjà à envahir les rues.
William chercha des yeux Anthony mais soit son rival sévissait ailleurs soit il était devenu plus doué que lui. Cette perspective contraria vivement le prodige, personne ne pouvait être plus doué que lui. Enfin, il y avait des gens qui l’étaient mais c’était différent. Ils étaient adultes. Et puis ce n’était pas des gens c’était Sherlock. Et Sherlock il était trop cool. Et en plus il était grand et il n’avait pas l’air gentil. William était sûr qu’aucune femme n’osait le décoiffer. D’ailleurs les femmes l’évitaient. Enfin, les hommes évitaient aussi Sherlock. Ce qui était la preuve que le détective consultant était mystérieux et intelligent et pas du tout mignon.
Pour en revenir au sujet initial, William savait parfaitement qu’il n’avait pas pu ne pas voir Anthony et que ce dernier se trouvait juste ailleurs. Ce qui le rendait un peu triste. L’enfant se disputait avec son rival, en même temps cet idiot avait choisi le mauvais camp, mais la vie était nettement plus intéressante avec un ennemi.

L’enfant se passa une fois de plus la main dans les cheveux pour dégager ses yeux. Il fallait vraiment qu’il aille chez le coiffeur. Puis, il atteignit le café où il devait prendre le petit déjeuné avec son employeuse.
Le serveur le regarda passer d’un air poliment surpris mais ne fit pas le moindre commentaire tandis que l’enfant alla s’installer sur un confortable fauteuil de velours rouge sombre. Intimidé par la prestance des lieux il fit attention à se tenir droit tandis qu’une femme lui apportait un menu. Il lui sourit et elle lui rendit son sourire avec enthousiasme. Bizarrement, ce phénomène avait une fâcheuse tendance à se répéter, alors que William ne voyait rien d’étrange dans la façon dont il écartait ses lèvres pour découvrir des dents blanches et parfaites. Il s’agissait sans doute d’un des nombreux corollaires de l’effet « adorable ». Bah, il appréciait que les gens l’apprécient, sauf pour le travail bien sûr.

L’enfant ouvrit la carte et regarda le prix des pancakes. Il adorait les pancakes. Il regarda de nouveau le prix. Il choisit que finalement il n’aimait plus les pancakes. De toute façon, en regardant vers l’entrée il vit son rendez-vous qui venait de pénétrer dans le café.
Aussitôt il sauta sur les pieds pour être debout au moment de l’accueillir. Ce qui n’était peut-être pas une bonne idée puisque cela ne ferait que souligner leur différence de taille mais le mal était fait et il était trop tard pour se rasseoir. Il sourit de nouveau. C’était hyper important le sourire, comme les bonnes manières. En tout cas c’était ce que prétendait beaucoup d’adulte.

«Hello ma’am. » dit il en lui tendant la main droite.

Puis il ajouta en conservant son plus beau sourire

« Vous êtes absolument ravissante aujourd’hui »

Certes il était là pour affaire mais rien ne pressait et de toute façon, il était important de complimenter les femmes avant de commencer les discussions sérieuses. Et puis, la remarque s’avérait judicieuse aujourd’hui. Il reprit place et fixa calmement la femme en face de lui. Il trouvait dur de croire qu’elle était une tueuse à gage. La première fois qu’il avait fait la déduction, il avait cru se tromper. Mais peu importait comment il reprenait ses analyses, il en arrivait au même point. La superbe jeune femme qui prenait place face à lui était une tueuse. Puis, elle était devenue son employeuse. Ce qui était sans doute mal. Il l’aidait à tuer des gens. Mais il avait besoin de l’argent. Et tout le monde mourrait un jour. Furtivement, le jeune homme se demanda ce que Sherlock aurait pensé de son comportement. Puis il repoussa l’idée. Son idole avait choisi un chemin. Il en avait choisi un autre. On ne pouvait pas comparer. Le bien et le mal était des notions relatives. Mais malgré cela, il avait la conviction qu’en ce moment même ce qui faisait ne lui vaudrait certainement pas une canonisation.

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