AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptySam 29 Déc - 12:57

Passe d’un endroit perdue au fin fond de la campagne écossaise à une autre endroit perdu au fin fond de la campagne écossaise ne se fait pas sans difficulté. Arya le savait fort bien, elle avait grandi là-bas et connaissais aussi bien les îles que les landes.
Ces derniers jours, elle avait découvert un nouvel endroit. UN endroit bien plus perdue que tout ce qu’elle connaissait et bien plus effrayant que le plus vieux et le plus hantés des châteaux. Une base militaire, l’endroit était rutilant, neuf, fonctionnel et avec un nombre impressionnant de normes de sécurité mais au seul souvenir des recherches que l’on menait là-bas la jeune femme frissonnait. Les gens qui y travaillaient avaient abusé des livres de fantaisy dans leur enfance.
Bien entendu le commandant n’avait pas du tout était content de la voir arriver et il avait eut de sérieux doute sur son droit à visiter la base de fonds en comble. Surtout lorsqu’elle s’était cassé la figure en descendant les marches. Mais le laisser-passer illimité qui occupait son portefeuille permettait d’obtenir un certain respect. Même de la part du vieil ours qui commandaient les lieux. Par contre cela ne lui avait pas vraiment permit de comprendre de quoi parlait son guide. Elle avait fait du droit nom de dieu, elle n’y connaissait absolument rien en arme biologique. Elle s’était donc contentée de retenir les mots qu’elle ne comprenait pas se promettant de faire une recherche sur internet dès que possible. Sauf qu’on était en écosse et que la connexion internet risquait de se faire attendre un certain temps.
La jeune femme poussa un soupir et jeta sa canette de coca dans une poubelle près d’elle. Elle avait une longue route devant elle. On sentait que le commandant n’avait pas envie de lui offrir l’hospitalité une nuit de plus et elle-même ne voulait pas rester là-bas plus que nécessaire. Donc, elle devait partir vite si elle voulait atteindre Edimbourg avant la nuit et surtout avant la tempête qui menaçait d’éclater.

Elle aurait dût le savoir, elle aurait dût savoir qu’elle n’aurait pas de chance avec cette mission. Quelle se casse la figure dans les escaliers, qu’elle se ridiculise en posant des questions stupides et que l’homme chargé de lui faire visiter les lieux n’avaient pas suffi. Non, il fallait qu’une tempête se déclare alors qu’elle se trouvait au milieux de nulle part et sans le moindre espoir de pouvoir rejoindre une ville sans mourir au fond d’un fossé.
Comme toujours, elle avait quand même un semblant de chance dans son malheur et elle vit rapidement se dessiner la silhouette d’une maison qui d’après son GPS faisait aussi B&B. Elle se gara et sorti de la jeep que l’armée avait mit à sa disposition. Le vent écossais soufflait si fort qu’elle peinait à garder son sac sur son épaule tandis qu’elle appuyait sur la sonnette.
Une dame entre deux âges dont les cheveux ondulaient paresseusement vint lui ouvrir.
« Entrez, jeune fille… Entrez vite. »
Arya se glissa à l’intérieur d’un pas vif et soupira de contentement en sentant la tiédeur des lieux.
« La tempête vous a surpris vous aussi ? » questionna la dame d’un ton affable.
« En effet, je suis confuse de m’imposer ainsi, mais vous resterait il une chambre pour la nuit. »
« Je vous hébergerais bien sûr, seulement il vous faudra partager votre chambre »
Arya haussa les épaules, vu le vent et la neige qui tombait partager une chambre semblait être et de loin un moindre mal.

C’est ainsi qu’elle se retrouva allongée sur un lit, en train de rédiger un rapport sur son ordinateur. Jusqu’à ce que la porte claque indiquant que quelqu’un venait de la rejoindre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptyMar 8 Jan - 18:00

Des vacances...Depuis quand n'en n'avais-je pas pris? Non je ne compte les années en prison comme des vacances bien au contraire. Pour moi, des vacances, c'était un moment où je pouvais être tranquille et laisser mes problèmes chez moi. Ne penser à rien d'autre que ce que j'allais faire dans ma journée, ce que j'allais manger ou encore à combien d'heure j'allais pouvoir dormir sans que personne ne vienne me réveiller pour une raison ou pour une autre. Bon, là, j'étais injuste parce que je pouvais, généralement, dormir aussi longtemps que je le souhaitais si je m'y prenais bien. Même Maddison ne me réveillait pas le matin. Je l'entendait, bien évidemment, parce que j'étais du genre à avoir le sommeil léger, depuis des années. Mais ça ne m'empêchait pas de me reposer. Au contraire: les bruits de la routine de Maddi le matin étaient presque comme une berceuse à mes oreilles maintenant. Mais parfois, un homme a besoin de se retrouvé seul face à lui-même un peu, juste le temps de se ressourcer un peu. D'où mes vacances aujourd'hui. J'avais promis à Maddi de laisser mon portable constamment ouvert au cas où elle aurait besoin de quoi que ce soit, en échange de quoi elle me promit de ne pas faire brûler l'appartement (chose qui ne m'arrangerait pas du tout).

J'avais choisi l'Ecosse dans l'optique de faire de la randonnée et autres activités pour épuiser ce besoin d'adrénaline qui me poursuivait partout depuis...L'incident avec Maddi. De puis le jour où mes réflexes ont de nouveau été plus rapides que ma pensée. Je n'étais pas accroc à une drogue et pourtant j'en avais tous les symptômes: j'étais devenu un adrénaline junkie. C'était triste à dire, mais la pure et simple vérité cependant. Alors je passais les journées à faire de l'escalade, du kayak, du rafting...Tout ce qui pouvait m'apporter un peu de cette adrénaline que mon corps réclamait.

Ce soir-là je reçu un coup de fil d'Irina. C'est vrai que ça faisait un moment que je n'avais pas appelé. On discutais tranquillement, en russe, de nos vies respectives et elle me charriait encore sur le fait que je la remplaçait bien vite par ma jeune colocataire. Ce à quoi je répliquai qu'elle était un peu trop jeune justement. Enfin, on s'amusait quoi. La concierge du B&B où je logeais m'annonça qu'elle avait dû fournir la deuxième place libre dans la chambre à une jeune femme prise dans la tempête. C'est vrai que si on se plaignait du climat londonien, l'écossais n'était pas mal dans son genre non plus. Plus franc que la bruine que je connaissais à Londres, tout en étant un poil plus froid. Tout pour plaire en résumé. Je hochais la tête à la gentille vieille femme tout en restant au téléphone (sûrement se plaindrait-elle de l'impolitesse des nouvelles générations) et monta l'escalier deux à deux pour atteindre ma chambre. Je passai la porte, la faisant un peu claquer, et finis rapidement ma conversation en voyant effectivement une jeune femme sur le lit.

"Oui, je dois raccrocher là...Oui Irina, on se rappelle dans deux semaines. Bye."

Je raccrochai et posa le téléphone sur la commode, attrapant une serviette de mon sac au passage pour éponger un peu avant de détrempé le tapis. La femme à l'entrée m'avait dit qu'elle avait dû donner l'autre partie de la chambre (soit la moitié du lit double), mais pas qu'elle était déjà occupée quand je montais...Je vira la serviette et me tourna vers la jeune femme sur le lit qui tapait sur son ordinateur.

"Salut! Alors c'est toi qui va être la coloc' de chambre pour la nuit? Enchanté. Je te serrais bien la main mais je risque de te tremper plus qu'autre chose; donc je vais prendre une douche, oui parce qu'en plus je sens le fauve pas lavé, et on fait connaissance plus en détails après. Ça te va?"

Le tout dit avec mon meilleur sourire de gagnant. Je n'attendis pas franchement sa réponse avant d'entrer dans la salle de bain et de verrouiller la porte derrière moi. Le tutoiement m'étais venu naturellement. En même temps si on devait partager une chambre et plus encore, un lit, je ne voyais pas pourquoi je devrais m'encombrer d'un vouvoiement qui semblerait bien lourd. Je ressortis trente minutes plus tard, lavé, délassé et habillé de vêtements propres. A manches longues, ma nouvelle colocataire oblige. Je sortis de la salle de bain et fit un poil de rangement.

"Bien. Maintenant que la passage à la douche a été fait... je me rapprochais du lit et tendit la main à la jeune femme "Moi c'est Matthew. Enchanté."

Maintenant que je la voyais de plus près, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Je ne saurait pas dire où, mais j'étais sûr de l'avoir déjà vue quelque part

Note:
"blablabla" = paroles en russe.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptyJeu 17 Jan - 17:52

Un homme, totalement trempée, rentra dans la pièce et lui sourit avec tellement de chaleur que l’on aurait pu oublier la tempête qui rugissait derrière. Un peu décontenancée, elle lui sourit en retour. Elle nota au passage qu’il avait l’air épuisée et que ce serait bien qu’il ferme la porte s’il ne voulait pas que la chambre ne se refroidisse un peu plus. Mais elle ne dit rien se contenta de jeter un coup d’œil rapide à son écran d’ordinateur et d’estimer que de là où il était-il n’avait pas la moindre chance de pouvoir voir ce qu’elle avait noté. Enfin, ce n’était pas comme si cela compter. Ses rapports étaient codés, cela allait de soi. Et il n’aurait lu qu’une inoffensive légende écossaise.

"Salut! Alors c'est toi qui va être la coloc' de chambre pour la nuit? Enchanté. Je te serrais bien la main mais je risque de te tremper plus qu'autre chose; donc je vais prendre une douche, oui parce qu'en plus je sens le fauve pas lavé, et on fait connaissance plus en détails après. Ça te va?"

Avant qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit il la quitta pour aller s’enfermer dans la salle de bain. Ouah, il avait un de ces débits d’information à la minute. C’était pour le moins impressionnant. Arya regarda la porte qui venait de se fermer sur elle encore marquée par l’apparition de l’homme. Et elle constata qu’en réalité, elle avait passé trop de temps au sein du MI5. Elle s’était habituée aux gens taciturnes qui ne délivraient les informations qu’au compte-goutte. Elle s’était habituée à ce que les gens voient en elle une épine dans le pied et qu’il ne parle peu et que sur un ton désagréable. Ce qui rendait d’autant plus agréable la jovialité de l’homme face à elle. Seulement rendu prudente et méfiante par l’usage, elle aussi. Elle rangea son ordinateur après s’être assurée qu’elle actionnée toute les sécurités. Puis elle prit un livre et retourna s’allonger sur son lit pour le feuilleter. L’histoire ne lui disait rien.

"Bien. Maintenant que la passage à la douche a été fait... »

Elle retint difficilement son sursaut et se redressa sur son lit pour observer son nouveau colocataire. Il avait pris un aspect nettement plus civilisé si on le comparait à ce à quoi il ressemblait plus tôt. Elle lui donnait la grosse trentaine. Trente-cinq ans, peut-être plus. Et son regard était perturbant. Elle était convaincue d’avoir déjà vu un regard pareil, mais elle ignorait où. De manière générale, il lui était familier. Elle lui serra la main doucement, il avait la main couverte de cals.
La jeune femme se morigéna vertement. Elle devait arrêter de traiter tous ceux qu’elles croiser comme de potentiels agents ennemis ou des alliés de Moran. La rudesse de ses mains pouvaient être dût à pleins d’autre chose que le maniement d’une arme, comme la pratique de l’escalade ou de l’équitation. Elle avait vraiment besoin de vacances.

"Moi c'est Matthew. Enchanté."

Elle lui sourit.

« Arya. Désolé de m’imposer comme ça, mais la tempête m’empêche de continuer jusqu’à Edimbourg. »

Elle quitta le lit pour être debout face à lui. Déjà qu’elle était petite mais si elle restait assise alors qu’elle était debout elle paraissait presque minuscule.

« Tu n’es pas écossais, non ? » demanda-t-elle.

Aha, la fierté des écossais. On n’y échappait pas.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptySam 19 Jan - 16:33

Je fis un geste de la main qui semblait dire « c’est pas grave », quand elle s’excusa. Elle ne contrôlait pas le temps ni le nombre de logement disponibles dans le coin non plus. Elle avait rangé son ordinateur, ce qui en soi était une bonne chose ; ça voulait au moins dire qu’elle était d’accord pour interagir avec moi. Bien, c’était déjà un bon départ. Bon, je n’aurais pas piqué une crise si elle avait continué à travailler (ou faire ce qu’elle faisait, ça ne me regardait pas après tout) sur son ordinateur. J’aurais juste trouvé ça dommage. Non, non, je ne me jetais pas des fleurs mais il faut bien le dire, des rencontres un peu imposées comme ça, fortuites, menées uniquement par le destin, pouvaient former de belles amitiés. Regardez celle que je partage avec Maddi. On s’est rencontré uniquement parce que je cherchais un ou une colocataire et qu’elle venait de débarquer à Londres. On s’est adoré dès le départ, malgré tous les secrets que l’on possède l’un et l’autre. Car oui, même ma colocataire un peu gauche et adorable possède de sombres secrets. Je ne sais pas lesquels et je m’en fiche bien, mais je sais voir quand quelqu’un possède des secrets qu’il ne veut pas que l’on voit. Généralement, je m’en fiche bien. Je suis partisan du « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse » or, poser des questions sur des sujets que l’on ne veut pas aborder, c’est une chose que je souhaite éviter.

"Pas de soucis. Ces tempêtes sont de vraies terreurs. Je crois que je ne me plaindrais plus jamais du temps qu’il fait à Londres maintenant." Observant une seconde le temps à l’extérieur je me retournai vers Arya quand elle me posa une nouvelle question "Ah, je plaide coupable. Je suis né et ai vécu à Liverpool jusqu’à ce que je vienne m’installer à Londres il y a quelques années. Et oui je suis un de ces horribles anglais qui n’ont de cesses de vous contraindre et retenir votre liberté"

Suivit un rire machiavélique parfaitement imiter. Comment j’avais deviné qu’elle était écossaise ? La question en elle-même donnait l’indication…Et puis j’ai entendu le fond d’accent très bien camouflé qu’il reste dans sa voix. Le subtil roulement des « r » typiquement écossais et certaines lettres prononcées comme venant du fond de la gorge. Il fallait une très fine oreille pour l’entendre, mais à force, j’avais appris à les reconnaître. Non, pas depuis mon retour au Royaume-Uni, depuis bien avant mon départ. Ça avait commencé dans l’armée et continuer au MI6. Reconnaître les accents était quelque chose de très utile dans la vie d’un spook, alors autant l’apprendre. Cependant, si elle savait écouter, elle n’entendrait jamais l’accent de Liverpool dans ma gorge. Mon accent était celui de Londres, pur et clair, teinté des sonorités que mes années en russie et ma pratique du russe me laissaient. Mais il n’y avait pas de raison qu’elle s’en rende compte, n’est-ce pas ? Elle n’était qu’une malchanceuse de plus coincée dans ce patelin à case de la tempête. Mon estomac cria bien vite famine et je me dirigeai vers mon sac, profitant de mon farfouillage afin de trouver un sweat pour cacher avec encore plus d’efficacité le pistolet que j’emmenais toujours avec moi en voyage, hormis si je prenais l’avion. Il n’était pas bon d’effrayer la jeune femme, mais je n’y pouvais rien ; la méfiance et la paranoïa étaient deux choses avec lesquelles je dois vivre à présent. La méfiance que personne ne découvre jamais qui je suis réellement, ou du moins pas avant très, très longtemps.

"Bon, je meurs de faim, j’ai passé ma journée à crapahuter dans les Highlands et le grand air, ça creuse. Tu veux venir ? Je suis sûr qu’à défaut de nous faire de bons petits plats, Mme McGann nous laissera utiliser sa cuisine."

Un haussement de sourcil finit ma proposition. Quitte à partager la même chambre, autant que je me montre hospitalier. Et puis, avec cette tempête, qui sait depuis combien de temps elle n’avait pas mangé ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptyJeu 24 Jan - 21:40

"Pas de soucis. Ces tempêtes sont de vraies terreurs. Je crois que je ne me plaindrais plus jamais du temps qu’il fait à Londres maintenant."

Londonien, hein ? Elle aurait dût sans douter, il parlait comme eux. Ils prétendaient avoir un accent anglais plus pur mais elle personnellement trouver que cette pureté pouvait très vite dériver vers un snobisme insupportable. Mais il ne semblait pas trop en souffrir. Et pour prendre aussi bien, une tempête aussi sévère, on entendait les crissements du vent contre les vitres et nul doute que des arbres risquaient d’être arrachés, il ne devait pas être une petite nature. Comme le confirmer sa silhouette étonnamment athlétique pour un londonien. Enfin, Arya songea que son point de vue devait être biaisé vu qu’elle fréquentait principalement des hommes d’affaires et des hommes politiques, qui ne se distinguaient pas par leur amour de l’exercice physique.

« Ah, je plaide coupable. Je suis né et ai vécu à Liverpool jusqu’à ce que je vienne m’installer à Londres il y a quelques années. Et oui je suis un de ces horribles anglais qui n’ont de cesses de vous contraindre et retenir votre liberté"

Elle se joignit à son rire. Mais parallèlement son cerveau fonctionnait le plus vite possible. Il ne possédait pas l’accent de Liverpool, pourtant relativement marqué. Mais peut-être avait-il des parents londoniens ou peut-être était-il à Londres depuis de longues années.

« Ne t’en fais pas pour moi. Par contre je soupçonne notre logeuse d’effectuer des malédictions gaéliques contre l’envahisseur normand… Que veux-tu, on a la rancune tenace dans le coin. »

On était tenace dans le coin tout court. Arya le savait fort bien. Elle avait grandi dans un loch des Highland. Si aujourd’hui la vie y était devenue relativement aisé (enfin en été), elle n’osait pas imaginer ce qu’était la vie là-bas avant le développement de la technologie. Pas étonnant qu’ils soient aussi fiers et opiniâtre, avec un mauvais caractère, c’était le seul moyen de survivre là-bas. On survivait en croyant ses proches et en se méfiant des étrangers.
Etait-ce cet héritage moyenâgeux qui faisait qu’Arya était très intrigué par son colocataire de la nuit ? Ou s’agissait-il de la paranoïa soigneusement enseigné par les services secrets.

"Bon, je meurs de faim, j’ai passé ma journée à crapahuter dans les Highlands et le grand air, ça creuse. Tu veux venir ? Je suis sûr qu’à défaut de nous faire de bons petits plats, Mme McGann nous laissera utiliser sa cuisine."

Elle le suivit après avoir remis un pull de grosse laine grise par-dessus sa chemise. Sa paranoïa lui soufflait de prendre son arme mais ce comportement aurait vraiment paru louche à l’autre. D’une part son arme n’était pas accessible aux civils, sans compter qu’elle ne ressemblait pas vraiment à une fana de tir et d’autre part, les gens normaux ne se baladait pas avec une arme à feu à portée de main. Par contre, elle vérifia qu’elle avait bien son portable sur elle. Il était hors de question de laissé une main inconnue toucher l’appareil. Ce dernier était hautement sécurisé bien sûr, code à neuf chiffre et au bout de trois tentatives il détruisait la mémoire, mais elle préférait ne pas prendre de risque.
Elle choisit de discuter avec la logeuse qui leur laissa fort obligeamment le champ libre dans la cuisine.

« Je te laisse cuisiner… Je ne sais pas le faire. »

Elle ne savait vraiment absolument pas. Elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche, puis la vie au MI5 lui avait permis de vouer un culte au plat pré cuisiné et surgelé ou à la restauration rapide. Sans compter qu’elle était régulièrement trop fatiguée pour cuisinier. Elle s’appuya contre un mur et le regarda s’agiter

« Au fait, tu es en vacances ici je suppose ?»

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] EmptySam 26 Jan - 20:57

Je ris. Ouais, c’est vrai qu’à mon arrivée ici, si je n’avais pas expliqué que j’étais là uniquement pour des vacances et non pas dans l’idée de m’installer dans le coin, j’aurais probablement pas reçu le même accueil. Je le savais en fait, pas d’expérience mais pas loin. Les populations aussi fières que les écossais n’aimaient pas franchement voir des étrangers venir s’installer chez eux et leur voler leurs emplois, leurs maisons et tout ce qui allait avec le fait d’être écossais. Si vous aviez un parent écossais alors là…Ca allait déjà mieux, vous avez une raison légitime d’être là. Mais alors moi…Anglais, avec le superbe accent de Londres qui s’entend de loin et qui pouvait très vite sonner snob, j’ai le profil parfait de l’ennemi à abattre. Enfin, à ne pas prendre au pied de la lettre. Encore heureux que mes années en Russie ait atténué mon accent Londonien, sans le faire disparaître. Et que notre logeuse lance des malédictions gaélique ne semblait pas si farfelu que cela, considérant la propension à la superstition dans le coin.

J’avais déjà passé la porte et était dans le couloir quand Arya arriva à ma hauteur, ayant pris le temps d’enfiler un pull. Certes, il ne faisait pas si chaud que ça dans la maison qui faisait office de chambre d’hôte, mais malgré cela je ne portais qu’un haut à manche longue unique. Quoi ? Je suis une fournaise ambulante. Ah ça, il ne fallait pas qu’elle ait peur d’avoir froid la miss Arya, rien que le fait d’être proche de moi je servais de radiateur ambulant. C’est pour ça que Maddi aimait tellement regarder la télé avec moi, j’étais une super couverture avec coussins inclus. Premier choix je vous dis. En revanche je la laissais parlementer avec la logeuse, le fait qu’elle soit écossaise avait de grandes chances de nous faire gagner des points pour accéder à la cuisine et…C’est gagné ! Ne jamais croire pouvoir faire mieux qu’un local, c’est juste impossible. On se dirigea alors vers la cuisine, Arya m’annonçant d’entrée de jeu que je serais celui qui cuisinerait. Pas de soucis pour moi, j’aimais bien cuisiner de toute façon alors…Je passai donc derrière le comptoir qui séparait les fourneaux du reste de la cuisine et commençai à regarder ce qu’il y avait dans le frigo histoire de me donner une idée pour le repas de ce soir. Je sortis la tête du frigo le temps de répondre à sa question.

"Ouais, deux semaines. Il m’en reste une. Ca fait du bien un peu de grand air n’empêche. Londres a ses avantages, mais l’air pur n’en n’est pas un." Un sourire puis je replongeai la tête vers le frigo "Alors, au menu ce soir, tu as le choix entre, une soupe au choux ou un truc avec du choux en tout cas, pas certain que ça soit comestible cependant. Euh…Je peux faire des haricot au lard façon cowboy de l’ouest américain ou encore une bête omelette à pas mal de trucs. Tu choisis quoi ?"

Je refermai le frigo le temps qu’elle se décide, histoire de ne pas faire exploser la facture d’électricité de notre si sympathique logeuse.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


I'm on this case
I know you

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty
MessageSujet: Re: Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]   Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Ecosse - A night, a storm, a room, a bed, two people [Matthew]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La lune et le miel - PV Matthew
» Un repas de famille ~ [ Daniel & Matthew ]
» Jason MacCloud - Room 134, First Floor - What can I do for you Sirs ?
» Friends protect people ~ J. Watson
» People are Strange, when you're a stranger - Morgan Frost

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Hors Jeu :: Corbeille :: Archives de RPs-