Un repas de famille ~ [ Daniel & Matthew ]

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Alice réajusta sa coiffure devant le miroir. Une touche de rouge à lèvres, une pointe de parfum, son pendentif en argent bien en place, elle était prête pour le dîner. Arborant à merveille sa toute nouvelle robe de soirée, haute couture, cela va de soi, la jeune criminelle enfila ses talons hauts et descendit les escaliers menant à la pièce principale. Tout semblait en ordre ... Pas de caleçons trainants dans un coin, pas de taches suspectes sur le cuir du canapé, pas de préservatifs usagés dans les plantes vertes. Chouette. A croire que Matthew avait réussi à bien se tenir pour une fois ! Un sentiment de hâte s'empara d'elle alors qu'elle jetai un coup d'oeil au repas qu'elle avait préparé plus tôt dans la journée. Malgré tous ses efforts pour paraître presque odieuse aux yeux de ces deux hommes, elle les adorait. Certes, elle ne leur avouerait jamais, ou presque, mais les soirées en leur compagnie lui faisait oublier un moment sa vie d'agent du gouvernement ou encore de criminelle. Elle avait l'impression d'avoir une famille. Recomposée peut-être mais une famille tout de même. Daniel et elle en parfait vieux couple et Matt en fiston déjanté, mais affectueux.

Oui, elle avait l'impression d'être une de ces femmes que l'on voit parfois sur les posters vintages des années 50, vous savez, ces ménagères d'après guerre faisant la pub d'une toute nouvelle machine à laver ! Cela pouvait avoir du bon parfois, mais il ne fallait pas pousser non plus, cette pensée ne pouvait la faire sourire que dans ses bons moments, dans les autres elle ... Les enverrait tous chier, les laissant se démerder avec le ménage, la cuisine et le linge. Non mais oh ! Pour qui se prenaient-ils ces deux petits cons ? Et surtout, pour qui LA prenaient-ils ?! Amusée, Alice rit doucement toute seule et alla arranger la nappe sur la table avant de mettre méticuleusement le couvert. Elle préférait que tout soit parfait, histoire d'éviter toute petite dispute inutile qui avait tendance à apparaître à la première occasion. Priant secrètement pour que les garçons se tiennent bien, la blonde installa une décoration de table sobre et élégante, apportant quelques bougies pour l'ambiance. Elle les savait loin d'être romantique mais bon, ça lui faisait plaisir à elle. Un détail qu'elle avait jusque là oublié s'imposa à elle. Il n'était pas rare qu'après une soirée agréable Daniel reste passer la nuit là ... Oui, ils avaient beau avoir « rompu » leur vie « amoureuse » restait ... Active. Beaucoup de guillemets dans la même phrase, mais leur relation est particulièrement spéciale ...

Se mordillant la lèvre, l'agent double finit par remonter en vitesse. Comme on ne sait jamais, elle rangea rapidement sa chambre, légèrement manique, puis changea les draps avant de refaire le lit ! Là. Tout semblait bon ... Un léger tour dans la salle de bain, elle mit un peu d'ordre dans ses affaires puis redescendit. Se passant l'ongle du pouce sur la lèvre inférieure, 'Lice mit un peu de musique ... Réfléchissons ... Il y a toujours un détail à améliorer ... Tien, où était Matthew ? Il aurait dû être prêt, voir descendu lui aussi. Il lui avait promit ! Serrant les dents, elle se massa les tempes ... Quel petit con ... Se plantant dans le bas des escaliers, les mains sur les hanches, la jeune blonde deux doigts à sa bouche et siffla dans un son affreusement strident.

- Matthew, ramène ton petit cul ici ! Tout de suite !

Elle attendit quelques instants et s'apprêta à monter pour aller le chercher, voir le trainer par les cheveux s'il le fallait mais à peine avait-elle posé son pied sur la première marche que la sonnerie de la porte résonna dans le loft. Ouh, l'« artiste » ne payait rien pour attendre. Inspirant profondément, la française se rendit de sa démarche féline dans le couloir et après avoir étiré le plus beau de ses sourires sur son visage, elle ouvrit la porte.

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Daniel, un peu nerveux sur le pas de la porte, réajustait le col de sa chemise pourpre. Il avait attendu la soirée avec Alice et Matthew toute la semaine, et il s'était soigneusement préparé rien que pour ça. Certes, cela ne servait pas à grand chose de s'habiller comme le premier communiant vu qu'il était très proche de ses deux hôtes, mais c'était plus fort que lui, il ne voulait pas faire mauvaise impression. Et puis bon, il était en T-shirt et en jean à longueur de temps, alors un peu de changement ne peut pas faire de mal, même pour quelqu'un d'aussi attaché à ses petites habitudes que lui. Qu'est-ce qu'il avait été heureux en recevant comme message, lors d'une matinée surchargée au Yard : "Ca te dirai de venir dîner avec nous samedi soir ?"

Depuis quelques temps, sa vie ne se résumait qu'à "levé-manger-boulot-dodo" et ainsi de suite. Il faut dire qu'être chargé de toute la paperasse en temps de crise, ce n'était pas de tout repos, alors, on pouvait dire que cette future soirée allait égayer un peu sa semaine morne ! Il n'avait eu de cesse de se faire gronder par ses supérieurs, déjà parce qu'il faisait des erreurs, et en plus parce qu'il n'allait pas vite. Ce n'était quand même pas de sa faute si il avait des insomnies à force de penser à son travail ! Le stress commençait à se faire sentir, la fatigue et la lassitude aussi. C'était l'une des premières fois de sa vie que ça lui arrivait, lui qui adorait son boulot ! Alors, quand Daniel avait reçu l'invitation d'Alice, il avait été extrêmement enthousiaste de se libérer un peu l'esprit et de respirer un peu. Alors, pour être sûr de ne pas avoir de retard sur son travail et surtout pour profiter pleinement de sa fin de semaine, le policier avait mis les bouchées doubles avec sa paperasse, chose rare, lui qui était tout sauf organisé, sous le regard surpris de ses supérieurs. Non seulement il allait être tranquille pour tout le week-end, mais en plus on ne l'engueulera pas pour un travail en retard, pensa t-il avec un sourire.
Daniel s'était donc bien préparé, avait mit des habits qui le mettaient en valeur; une chemise pourpre qui faisait ressortir son teint et un pantalon noir en lin. Il était passé en vitesse chez un fleuriste et avait prit deux bouquets de fleur; des roses blanches pour Alice, et du Lys pour Matthew. Il trouvait que ça leur correspondait bien, même si il n'y connaissait fichtrement rien en langage des fleurs.

Le blond avait donc prit un taxi et attendit un peu avant de sonner à la porte. Il était toujours comme ça, pour n'importe quelle raison, il avait toujours peur de déranger les autres, alors il préféra gratter le bout de sa chaussure sur le tapis où était écrit "Welcome". C'est alors que Daniel fit un bond de deux mètres en entendant une voix féminine se mettre à hurler dans la maison :

- Matthew, ramène ton petit cul ici ! Tout de suite !

Visiblement, il y avait eu un problème avec ses deux-là. "Toujours aussi gamins..." pensa le policier avec le sourire. Quand est-ce qu'ils allaient enfin arrêter de se comporter comme chien et chat ? Vu le cri suraiguë d'Alice, ça allait barder pour le pauvre garçon. Alors, pour éviter un futur massacre, Daniel appuya sur la sonnette et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Inconsciemment, son sourire s'élargit davantage sur son visage. Ils allaient forcément se disputer, comme d'habitude, mais ils allaient aussi passer une excellente soirée.

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Allongé sur un grand lit rouge aux draps velours, Matthew ronronnait alors que trois magnifiques étalons s'occupaient de lui tel trois esclaves bien dressés. La pièce était peinte d'un rouge digne d'une maison close avec diverses étagères accrochées, toutes soutenant des objets plus qu'alléchants pour le blond que je ne décrirais pas. Quand aux trois bruns autour de lui, ils étaient respectivement habillé en: pompier, infirmier et professeur, avec bien sûr les accessoires qui vont avec. Bref un paradis de luxure centré autour du jeune dessinateur on ne peut plus heureux par la situation, du moins jusqu'à ce moment fatidique....

- "Matthew, ramène ton petit cul ici ! Tout de suite !"

Soudainement, les trois apollons commencèrent peu à peu à devenir flou, puis à disparaitre sous le regard affolé de Matthew et ses tentatives désespéré de les faire revenir. Puis ce fut au tour de la pièce de se troubler jusqu'à disparaitre elle aussi.

Quand le blond ouvris les yeux, il passa sa main sur le meuble près de lui afin d'allumer la petite lampe qui si trouve. Il cligna plusieurs fois des yeux en râlant, sa voix fut rapidement rejointe par celle de l'homme nu à ses côtés ce qui le surpris quelque peu. Il soupira et le poussa violemment du lit en lui crachant un "habille toi et dégage". Le blond ce rallongea et fixa le plafond alors que le pauvre homme cherchait ses vêtements dans la pièce. Après quelques minutes, le brun sorti de la chambre en laissant son numéro sur le lit du blond. Matthew pris le bout de papier et le lança de son lit dans la poubelle à l'autre bout de la pièce. Il resta encore quelques temps dans son lit avant d'enfin ce levé en râlant comme à son habitude. Il enfila rapidement un peignoir et sorti de la chambre pour répondre à la blondasse qui a osée le réveiller.

-"Oh ! Ca va pas de gueuler pendant que je dort ?!"

Le dessinateur descendis les marches avec nonchalance pour rejoindre le salon et remarqua la jeune femme très bien habillée en compagnie de son ami d'enfance tout aussi bien vêtu. Le jeune homme les fixa quelques secondes avant de soupirer en ce pinçant l'arrête du nez.

-"Et merde....C'est aujourd'hui...."

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Daniel lui apparut une fois la porte ouverte. Diable, qu'il était séduisant. Le flic avait troqué ses vieux tee-shirts et son jean contre une belle chemise aux teintes sombres qui faisait ressortir sa peau claire de blondinet. Tout sourire, la jeune femme accepta le bouquet de roses blanches magnifiques qu'il lui tendit et vint l'embrasser au coin des lèvres en ronronnant légèrement.

- Merci, elles sont splendides ! Viens, entre !

S'écartant pour le laisser entrer, elle ferma la porte derrière lui et gagna la cuisine dans un « clac clac » de talons élégant. Attrapant un vase pour y mettre les fleurs, elle sourit à Daniel en lui désignant le salon du menton.

- Tu peux aller t'asseoir si tu veux, j'arrive. Qu'est-ce que je te sers ?

La jeune femme arrangea un instant le bouquet avant de la poser sur le comptoir. Elle attrapa trois verres à pied et vint les poser sur la table basse. Souriant au blond, elle l'observa un instant. Il était vraiment mignon comme ça … Alice lui caressa doucement la joue dans un élan de tendresse puis se redressa pour aller chercher l'autre idiot. Autant éviter une scène de ménage devant Daniel. Alors qu'elle se tourna vers les escaliers, un jeune homme brun, d'une vingtaine d'année tout au plus traversa son salon, à moitié nu, un air ensommeillé peint sur le visage. What the fuck … ? L'inconnu sembla alors remarquer l'attention portée sur lui et s’arrêta, se passant une main dans les cheveux. Il lui offrit un sourire innocent alors qu'elle le fixait, stupéfaite.

- Vous avez un très beau loft, madame. Bonne soirée.

Alice battit des cils un instant, revenant à elle uniquement lorsque la porte d'entrée se referma dans un courant d'air froid. Matthew. Il allait mourir dans d'atroces souffrances. Qu'allait-elle bien pouvoir lui faire subir ? Évidemment, elle prendrait son temps, peut-être le faire survivre deux trois jours avant de l'achever. La brulure, ça ne tuait pas ça ! Oh, et, cela va de soi, l'émasculation, bien sûr. Les yeux et les ongles, arrachés sans anesthésie, elle pourrait les lui faire manger. Inspirant profondément en fermant les yeux, la jeune Delacroix se massa les tempes. Zen. Du sang froid dans les veines. Lorsqu'elle les rouvrit, ce petit enfoiré de squatteur de merde descendait les escaliers en robe de chambre, les cheveux en bataille et les sourcils froncés.

- Oh ! Ca va pas de gueuler pendant que je dors ?!

Elle pinça les lèvres et regretta amèrement de ne pas avoir attaché son 9mm à sa jarretière. Si Daniel n'avait pas été là, elle lui aurait balancé sa chaussure à la tronche avant de lui sauter dessus pour lui faire payer cet affront. A voir son air d'ahuri, ce crétin semblait avoir oublié ce diner. Diner qu'elle avait organisé une grande partie de la journée, diner qui était prévu depuis une semaine maintenant, diner qui aurait très bien put se passer sans le moindre incident, mais non ! Non, bien sûr, cet imbécile était obligé de tout foutre en l'air.

- Et merde....C'est aujourd'hui....

Les dents serrées, la demoiselle se retint tout commentaire. Si elle ouvrait la bouche, elle risquait d'être vulgaire. Se mordillant l'ongle du pouce, elle s’essaya à côté du policier en prenant garde à ne pas froisser sa robe et resta là, à l'observer avec mépris, qu'il comprenne qu'il avait plutôt intérêt à la fermer et à aller se laver de ce pas.

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Le blond lança un sourire rayonnant à la jeune femme qui venait d'ouvrir la porte. Il la laissa l'embrasser sur la joue, ne sachant jamais si il devait lui faire la bise ou l'embrasser sur les lèvres. Il décida de l'embrasser tendrement sur la joue et lui tendit son bouquet de roses blanches, un peu nerveux; il avait peur qu'elles ne lui plaisent pas. La réponse et le sourire doux de la jeune femme en voyant son présent lui réchauffa le coeur, au moins il arrivait toujours à offrir des cadeaux qui plaisaient, c'était déjà ça.

- Merci, elles sont splendides ! Viens, entre !

Daniel ne se fit pas prier. Il frotta cependant ses chaussures sur le tapis d'entrée avant de s'introduire dans le salon, avec à la main les lys destinés à Matthew. Il admira du coin de l'oeil la silhouette et la démarche féline de son hôte; elle était toujours aussi belle et élégante. A cette pensée, il sentit son coeur cogner plus fort contre sa poitrine, et chassa ses pensées en secouant légèrement la tête; ils n'étaient plus en couple, c'était même lui qui avait décidé de rompre, alors il était hors de question d'avoir ce genre de pensée envers Alice dorénavant, pensa-t-il avec une pointe d'amertume. Il sortit brusquement de ses pensées mélancoliques lorsqu'Alice se retourna vers lui pour lui parler.

- Tu peux aller t'asseoir si tu veux, j'arrive. Qu'est-ce que je te sers ?

Le policier cligna des yeux avant de répondre.

- Oh, rien en particulier, comme tu veux, à condition que ce ne soit pas trop fort.

Elle hocha la tête et partit mettre le bouquet qu'il lui avait offert dans un vase. Cela le toucha de voir qu'elle apportait autant de soin à ce qu'il lui offrait. Voyant qu'il faisait tâche à rester planté au milieu du salon, Daniel posa les Lys sur le meuble en face de lui, tira une chaise et s'assied, puis commença à jouer du pouce sur le bois de la table. Il vit ensuite Alice chercher quelques verres, qu'elle posa en face et à côté de lui tout en lui adressant un sourire, qu'il lui rendit. Il sursauta à moitié quand elle se rapprocha de lui pour lui caresser la joue. Il n'était pas habitué aux élans de tendresse, non pas qu'il n'aimait pas ça, mais cela le surprenait toujours, lui qui n'avait jamais eu de sentiments pour personne, et étant extrêmement timide. Le jeune homme plongea son regard dans celui de la criminelle, il y avait toujours une tendresse infinie dans ces yeux, du moins c'est ce qu'il pensait. Puis elle s'éloigna de lui et l'alchimie fut rompue. Alice semblait commencer à s'énerver et lança un regard en direction des chambres à l'étage. Qu'est-ce qu'il se passe au juste ? Daniel comprit que ça allait tourner à l'anarchie en voyant un homme à moitié nu descendre les escaliers comme si c'était parfaitement normal. Ah, ça, c'était signé Matthew. Qui d'autre aurait pu ramener un éphèbe comme ça chez Alice mis à part lui ? Personne n'était suicidaire à ce point, sauf... Lui.

Le jeune homme se retint de rire en voyant la criminelle mettre ses poings sur ses hanches, signe chez elle qu'elle se retenait de sauter à la gorge du premier venu pour le démembrer. Il sentit les nerfs de la jeune femme au bord du gouffre lorsque l'homme à demi-nu lui adressa un sourire colgate et lui déclarer :

- Vous avez un très beau loft, madame. Bonne soirée.

Daniel aperçu Alice inspirer profondément et se masser les tempes. Ah, catégorie trois sur cinq de l'échelle de la colère, pensa-t-il, se mordant la lèvre d'hilarité. Puis l'ouragan montra le bout de son nez, et surtout de sa voix, puisqu'il se mit à hurler à l'adresse de la propriétaire légale de la maison.

- Oh ! Ca va pas de gueuler pendant que je dors ?!

Il le vit descendre des escaliers, juste vêtu d'un peignoir, et à moitié décoiffé. En voilà un qui avait dû avoir une après midi mouvementée... Matthew jaugea Alice et lança un regard intrigué vers Daniel. Il semblait qu'il venait juste de se rappeler de sa présence pour la soirée.

- Et merde....C'est aujourd'hui....

Daniel tapota le dos de la criminelle qui venait de s'asseoir à côté de lui, puis lança un sourire en direction du petit blond qui était sur le point de provoquer de nouveau une seconde guerre mondiale ente lui et Alice.

- Salut Matthew ! Alors, passé une bonne après-midi ?

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Matthew, arborant un sourire plus qu'innocent, trottinât joyeusement vers son ami d'enfance. Ayant complètement oublié que son vieux peignoir usé ferme difficilement, celui-ci s'ouvrit progressivement alors qu'il se dirigeait vers Daniel. Comme à son habitude, Matthew ce pencha pour venir embrasser le blond de manière parfaitement amicale.

-"Tu n'imagines même pas à quel point...."

Après quelques secondes, il remarqua enfin son...exhibition. Il s'empressa de refermer son peignoir, plus pour empêcher la gêne des autres que la sienne. Puis, après un petit rire amusé, le blond vis enfin l'expression sévère et énervée de sa "mère" et troqua son sourire contre des yeux de chien battu tout en triturant son peignoire comme un enfant, quel bon acteur...

-"Désolé maman...J'avais oublié..."

Il mainteni son air d'enfant quelques instants avant d'accourir vers le bouquet de fleur blanche posée sur la table. Ce dernier le fit sourire doucement, Daniel l'a sans aucun doute offert à Alice en arrivant, comme c'est mignon. Matthew ne savais que penser de cette relation, cet amour reste un peu trop complexe pour ce petit blond qui n'y a jamais cru. Ou peut être une fois, mais il était bien trop jeune pour que cela compte, non ? Il resta quelque temps comme un idiot devant les fleurs avant de se retrouver avec un sourire niais sur le visage.

-"Elles sont belles ! Encore une qui a été gâtée !"

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