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 [Abandonné] Coffee time | A. McGregor

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MessageSujet: [Abandonné] Coffee time | A. McGregor   [Abandonné] Coffee time | A. McGregor EmptyMer 22 Aoû - 9:04





Ce n’était pas son jour de chance. En réalité, elle n’avait pas de jours de chance ; même lorsque le ciel était libre de tout nuage, que la température n’était ni trop basse, ni trop élevée, qu’il n’y avait pas d’autopsies surprises qui l’attendaient tôt le matin, il y avait quelque chose qui venait perturber son quotidien. En général, cet élément perturbateur n’était autre que Sherlock. Mais il arrivait, parfois, que ce soit autre chose. Ce jour-là, ce fut la machine à café qui s’était proposée pour jouer les troubles fêtes, achevant de convaincre Molly qu’elle avait certainement dû offenser quelqu’un, là-haut, pour être aussi malchanceuse. Elle poussa un soupire, continuant d’appuyer sur le bouton avec son index.

« Allez, je veux juste un café. Pas la lune ! »

Elle était prête à pleurer. Oui, Molly était un tout petit peu trop émotive. Mais vraiment juste un chouia. Et puis, c’était la frustration qui la mettait dans un tel état. Bon. Il fallait relativiser et surtout ; qu’elle garde son calme. Alors elle inspira longuement, fouilla dans ses poches, en sortit deux livres cinquante. Son regard brun s’attarda sur son argent. Elle engouffra alors sa maigre fortune dans la machine, appuya sur le bouton pour commander un café. Une nouvelle fois, il y eut un grondement provenant de la machine… Puis, plus rien. Cette satané machine venait de lui avaler, en tout et pour tout, sept livres cinquante sans qu’elle ne voit l’ombre d’un café. Elle plongea de nouveau ses mains dans ses poches, au cas où, mais ne trouva plus rien. Pas même la plus petite pièce qu’il puisse exister. Elle regarda ses poches, mais non. Rien ne vint.

« Oh, come on ! Pleaaaaaaaase ! » supplia-t-elle en donnant quelques coups à la machine sans plus de succès.

Elle était patiente. Mais comme tout, sa patience avait des limites, et cette machine-arnaqueuse commençait à les atteindre. Molly lança un premier coup d’œil circulaire mais les rares personnes présentes avaient déjà un bon gobelet de café entre les mains et le savouraient. Certains de ses collègues l’observaient, un fin sourire sur les lèvres – ceux-là étaient de ceux qui pensaient que Molly n’était là que par le fruit du hasard et que, de toute façon, elle ne savait pas faire son métier correctement mais surtout qu’elle aidait ce traître de Sherlock Holmes à chaque fois qu’il claquait des doigts. Pire encore, ils la soupçonnaient d’être de ceux qui le protégeait des rumeurs sur sa trahison alors qu’il avait lui-même avouer avant de sauter du toit du Saint Bart’s – d’autres encore semblaient compatir. Mais personne ne bougeait. Bien sûr que non. Mais la petite Mrs Hooper ne leur en voulait pas. Elle n’était pas certaine qu’elle-même serait allée proposer son aide si la situation avait été inversée – de toute façon, avec ses doigts empotés, elle aurait davantage gêné la personne.

Un grognement lui échappa alors qu’elle enfonçait le bouton, son doigt devenant de plus en plus blanc à mesure qu’elle s’acharnait dessus. Elle serra le poing gauche, continua son manège. Elle lança alors un regard à sa montre. Il lui restait un peu plus de quarante-cinq minutes avant d’aller retourner travailler. Comment perdre un quart d’heure à essayer de commander un café – pas spécialement bon de surcroît ! au lieu de prendre sa petite heure de repos pour savourer cette boisson énergétique. Boisson qui, soit dit au passage, lui donnait la force de retourner à la morgue alors qu’elle était exténuée. Car, bien sûr, il avait fallut qu’elle planche une bonne partie de la nuit sur une autopsie. Demande express d’Anderson qui s’était mis en congé maladie – oui enfin « maladie ». Résultat, elle s’était retrouvée devant un cadavre qui sortait d’on-ne-sais-où en ayant tout juste deux heures pour faire un rapport détaillé. Oh, elle ne s’en était pas plaint. Bon, sur le coup, elle avait quand même laissé échapper un grognement afin de montrer son mécontentement à son chef lorsqu’il lui avait refilé le corps à vingt-trois heures passées mais elle s’était mise au travail le plus rapidement possible. Et puis elle avait finit par pardonner à son chef de toujours lui rajouter des heures supplémentaires et avait aussi pardonné Anderson d’être malade – parce que bon, il ne pouvait pas prédire qu’il allait être malade et que le chef allait refiler son autopsie à Molly. Mais voilà, maintenant, elle était fatiguée. Et la fatigue n’avait jamais fait bon ménage avec le travail. Elle donnerait beaucoup plus une minuscule petite gorgée… Rien qu’une toute petite gorgée…

La légiste riva ses yeux sur la machine qu’elle commençait à maltraiter ; après s’être acharnée sur le clavier numérique pour commander son café, Molly, s’impatientant, jouait des poings. Enfin… D’abord, elle distribua des paires de claques avec la paume de sa main, faisant claquer celle-ci contre le métal froid de la machine, marmonnant entre ses dents. Elle n’était pourtant pas d’une nature violente et n’était pas sans savoir que la violence ne résolvait rien mais elle était frustrée. Et la machine jouant avec ses nerfs, Molly n’avait que faire d’être violente ou non. Alors elle continua à la rouer de coups. Les claques devinrent des coups de poings. Puis elle y ajouta quelques coups de pieds, pour la forme. Ca n’allait probablement rien changé et si le technicien arrivait, il allait très certainement lui râler après pendant le reste de sa pause mais… Tant pis. Elle entendit des bruits de chaise derrière elle alors Molly se retourna, une lueur d’espoir au fond des yeux. Mais ce n’était que ses collègues qui, toujours avec cet air énigmatique sur le visage, quittaient la pièce en la voyant s’enflammer devant l’objet de ses convoitises, passant à ses côtés en lui jetant un regard méprisant ou conciliant. La jeune femme poussa alors un profond soupire, reporta son attention sur le distributeur de café.

« Tu ne veux pas me faciliter la vie, hein ? Allez, s’il-te-plaît… Sois gentille… Je suis désolée de t’avoir frappé mais… Je veux un café. Tu peux me faire ça, non ? … Et puis rends-moi mon argent, voleuse de machine ! »

Et elle recommença ses coups avant de s’arrêter, à bout de force. Posant ses mains et son front contre la machine, Molly ferma les yeux. C’était peine perdue. Machine : un ; Molly : zéro.
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MessageSujet: Re: [Abandonné] Coffee time | A. McGregor   [Abandonné] Coffee time | A. McGregor EmptyMar 13 Nov - 17:26

    Fourbu. Tu étais juste fourbu. Les bras repliés sur ton bureau et la tête enfouie dans l'oreiller précaire qu'ils formaient, tu soupiras lourdement. Dieu que tu aimais les nuits passées à rattraper ton travail en retard, assis sur la même chaise de bureau inconfortable que les autres employés de Scotland Yard. Vos supérieurs auraient au moins pu faire des efforts tout de même, vous travailliez pour le bien de la nation, ils auraient au moins pu vous offrir quelques chaises confortables ! Ce n'était pas trop demandé après tout. Tu trouvais cette demande tout à fait légitime. Un fauteuil confortable, ça ne serait vraiment pas du luxe ! Pensaient-ils à vous autres employés qui passaient vos journées – et parfois vos nuits, comme c'était le cas pour toi actuellement – assis sur ces immondes choses que vous étiez sensés appeler chaises ? Nah, bien sûr ! La vie était rudement injuste avec vous, pauvres employés de Scotland Yard.Voilà ce qui résumaient votre vie : des horaires ingrats et du matériel ingrat. Youhou. Ça donnait envie de travailler hein...
    Après un énième soupire, ta tête se détacha de l'oreiller confortable que formaient tes bras pour pouvoir avoir un aperçu du bureau qui était le tien. Des tailles de feuilles trônaient fièrement et de manière très désordonnée sur la surface boisée du meuble sur lequel tu prenais appui, une vieille photo de ta fratrie avait trouvé sa place à côté de ton écran d'ordinateur, un pot à crayon vide était juste à côté. Un bureau plus que banal en somme, mais qui te plaisait bien. Même si chez toi tu étais assez bien organisé, le désordre qui régnait d'une main de maître sur ton lieu de travail ne te dérangeait nullement, c'était ce qu'on pouvait appeler un bazar organisé, un bazar qui te convenait bien. Alors que tu contemplais ledit bazar, un bâillement terrible vint t'arracher à tes pensées futiles. Hm... à ce rythme-là, tu n'allais pas pouvoir finir tout ton travail à temps... Une petite pause café s'imposait !

    Tu te redressas alors brusquement et maladroitement, manquant de t'emmêler les pieds. Ahlàlàlà... La fatigue ne te réussissait décidément pas ! Enfin bref. D'un pas qui se voulait assuré et vif, tu te dirigeas vers l'endroit où se trouvait la machine miracle, la machine à café. Tu trépignais presque rien que d'y penser : ce breuvage chaud, empli de caféine, cette boisson pleine d'énergie qui allait te permettre de tenir encore un peu, jusqu'à ce que tu ai finis tout ton travail... Oh oui, tu en avais envie. Oh fuck yeah. Qu'est-ce que tu pouvais avoir envie de ce café un peu fade... Tu accéléras le pas, histoire d'arriver sur les lieux un peu plus vite, des fois que les employés de Scotland Yard aient décidé de se réunir autour de la machine à café dans peu de temps. C'était ridicule, tu le savais, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher. L'idée d'avoir un café bien chaud te semblait absolument irrésistible.
    Mais il y avait toujours un mais dans ce genre de situation. Toujours un petit truc – mais vraiment un tout petit truc – qui faisait que tous tes espoirs allaient s'écrouler. Et à en croire les bruits qui se faisaient de plus en plus insistants au fur et à mesure que tu te rapprochais du Saint-Graal, la machine à café était la fautive. Fuck de fuck. Si c'était bel et bien le cas, tu pouvais tirer un trait sur tes plans caféinés. Flûte alors... Tu entras dans la pièce, la démarche nonchalante. Une jeune femme se tenait face à la machine, l'air exaspéré.

    « Des problèmes avec la machine à café ? t'enquis-tu en t'approchant d'elle afin de jeter un coup d'oeil à cette technologie qui osait vous résister. Tu tripotas maladroitement les boutons, sans obtenir la moindre réaction. Une moue boudeuse se peignit sur tes traits en constatant cela. Roh c'est pas vrai... Pourquoi aujourd'hui, quand on en a vraiment besoin ? C'est pas possible ! Y en a marre... C'est décidé, je veux être un panda. Les pandas c'est cool, tout le monde les aime, ils ont pas à travailler et ils boivent pas de café, ils mangent des bambous ! Ça doit être bon, les bambous... »

    Mais tu t'égarais Alistair, tu t'égarais. Oui les pandas étaient cool, mais tu oubliais que tu avais un public qui venait d'entendre toute ta réflexion. Ta moue boudeuse s'effaça rapidement alors que tu te tournais vers la demoiselle qui se tenait à tes côtés. Tu réfléchis un instant avant de prendre la parole, l'air le plus détendu du monde, comme si tu n'avais rien dis avant.

    « Hm... Je suis Alistair McGregor, psychologue. Et vous? »

    Tu passas une main machinale dans tes cheveux, qui commençaient à se faire un peu trop longs. Peut-être devrais-tu prendre rendez-vous chez le coiffeur d'ici peu... Enfin la question n'était pas là. Après avoir apporté un semblant d'ordre parmi tes mèches brunes, tes doigts vinrent se saisir de ton nœud papillon afin de le réajuster.
    Ton cerveau fonctionnait à plein régime pour trouver une solution au problème actuel. Tu avais besoin de café, et ton interlocutrice aussi apparemment. Sauf que la cafetière du Yard était hors d'usage... Mais cela ne voulait pas dire que la cafetière des autres étaient HS non plus.. ! Ton sourire s'élargit alors qu'une idée germait dans ton esprit.

    « Oh... J'y pense, ça vous dirait de m'accompagner boire un café, vu que notre cafetière adorée ici présente fait de la résistance ? Je connais un établissement à deux pas d'ici ! Vraiment très sympathique, vous pouvez me croire. J'y vais tous les samedi en général, quand j'ai le temps. »
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MessageSujet: Re: [Abandonné] Coffee time | A. McGregor   [Abandonné] Coffee time | A. McGregor EmptyJeu 6 Déc - 10:22

Bon. Les machines étaient apparemment insensibles aux yeux doux de Molly et sa voix chevrotante. Car oui, Molly avait décidé de s’adresser à la machine en usant de son regard le plus attendri, celui qu’elle avait pris l’habitude d’utiliser lorsqu’elle devait demander quelque chose à son père, mais aucun café n’était arrivé. Ce n’était guère surprenant ; déjà avec son père, cette technique n’avait jamais fonctionné. Peut-être que Molly ne savait pas comment s’y prendre ? Elle chassa ses pensées d’un geste de la main mental. Enfin, le crût-elle mais peut-être bien qu’elle fit vraiment (ce qui d’une ne serait pas très surprenant non plus et de deux expliquerait les sourires amusés de ses collègues). La jeune légiste posa alors ses mains de chaque côté de la machine. Peut-être avec l’intention ferme de la secouer, peut-être dans l’espoir d’un miracle. Mais rien ne vint. Rien ne se passa. Molly était désespérée. Elle inspira profondément avant de lâcher un soupire las.

Et puis, alors qu’elle allait se retourner pour retourner parmi ses cadavres – autant arrêter la torture au plus vite et reprendre le boulot avant de s’endormir – Molly entendit une voix. Une jolie voix. Masculine et plutôt gentille. Elle ne prêta pas tout de suite attention aux paroles prononcées, et ne releva la tête qu’une fois le silence revenu. Interloquée, et un peu perdue il fallait l’admettre, elle observa l’homme qui se tenait à ses côtés – et qu’elle n’avait pas entendu arriver. Elle reste sans doute plusieurs minutes comme ça, sans bouger, à juste le regarder de son regard vague avant de finalement se rendre compte qu’il attendait peut-être une question. Machinalement – un mot que Molly devrait rayer de son vocabulaire à partir de ce jour – elle alla plonger une main dans ses cheveux, voulant se recoiffer. Sans doute avait-elle oublié la queue de cheval qui retenait sa chevelure ? Ses doigts se glissèrent parmi quelques mèches, s’entremêlèrent avec d’autres et lorsqu’elle voulut retirer le tout, elle se retrouva coincée. Une grimace tordit ses traits et elle pesta contre elle-même. Voilà qu’elle devait avoir l’air stupide ! Une chance pour elle que ce ne soit pas Sherlock qui lui faisait face. Enfin, elle était toujours empêtrée dans ses propres cheveux. S’aidant de sa seconde main, elle finit par défaire – ou peut-être l’agrandit-elle – le nœud qu’elle venait de créer et trouva qu’il était plus sage pour elle de conserver ses mains le long du corps. Molly reporta donc une nouvelle fois son regard sur l’étranger et les paroles de ce dernier lui revinrent en tête.

« Hm je crois que la machine à café est… En panne. Elle… Elle a refusé de me servir un café et a même avaler ma monnaie… »

Elle s’était légèrement décalé pour laisser la place à l’homme qui, tel un chevalier sur son fidèle destrier, voulut tenter sa chance. Molly en profita pour se demander de quoi elle aurait l’air s’il parvenait à obtenir un café alors qu’elle-même n’y arrivait pas depuis les vingt minutes qu’elle était ici. Sans doute d’une parfaite idiote. Elle n’était pas bête – enfin si, un peu d’après Sherlock – et avait même réussit ses examens du premier coup. Et les examens pour devenir légistes n’étaient pas très aisés… Du moins, c’était son ressenti quand elle était sortie de la salle d’examen, certaine de ne pas obtenir le diplôme désiré. L’homme reprit la parole, captivant Molly. Enfin. Tout est relatif. Elle ne comprit pas très bien pourquoi il s’était soudainement mis à parler de panda, ni de bambous d’ailleurs et se demandait d’où pouvait bien sortir cet homme dont les propos farfelus semblaient à la fois cohérents et… Etranges. Elle profita de ces deux minutes d’égarement pour noter le style vestimentaire particulier. Oh. Ce devait être normal, alors, s’il parlait de panda et de bambou alors qu’il commandait un café. Ce n’était pas une critique, oh non. Au contraire même, Molly aimait bien ce style un peu « vintage » et trouvait qu’au moins, ça changeait des jeans et des tee-shirts.

« … Je suppose que ce doit être… Intéressant d’être un panda. Enfin, si on oublie qu’ils sont en voie d’extinction et qu’ils sont chassés… Donc dans un certain sens, ils connaissent nos problèmes mais… Sous une autre… Forme. Et le bambou est excellent ! Enfin, je… Ma mère avait l’habitude d’en mettre dans ses salades, des pousses de bambou et c’était délicieux. »

Si Molly prêtait attention aux regards rivés sur elle ? Non. Ou plutôt, pas vraiment. Disons plutôt qu’elle les sentait sur elle, mais qu’elle était bien trop captivée par sa conversation avec le jeune homme pour réellement s’apercevoir de l’étrangeté de la situation. L’homme qui lui faisait face était des plus… Surprenant. Oui. C’était le terme. Surprenant. Intriguant aussi. Le genre d’homme que Molly appréciait car en leur présence, elle se sentait un peu moins… Moins elle. Moins idiote. Moins timide. Bon. Rien ne lui disait qu’il était aussi sympa que ce qu’il laissait paraître, mais elle avait un bon feeling avec lui. Peut-être pas au point de partager un café avec lui et bavarder mais…

« Molly Hooper, médecin… Légiste. »

Elle se mordit la lèvre inférieure. En général, ses interlocuteurs la regardaient d’un drôle d’air avant de chercher une excuse toute faite pour fuir au plus vite. Les médecins légistes n’étaient pas plus morbides que les embaumeurs. Du moins, pas de son point de vue à elle. Mais la société avait tendance à mal les percevoir et dès qu’elle donnait le nom de son métier, Molly se retrouvait seule. C’était sûrement pour ça que la plupart de ses amis étaient des collègues de travail ou des personnes encore plus étranges qu’elle – parce qu’on ne pouvait pas vraiment dire que Sherlock était la personne la plus normale qu’il existait… Mais pouvait-elle considérer Sherlock comme un ami, au moins ? Selon elle, oui. Elle avait confiance en lui et s’était prise de sympathie pour ce détective unique en son genre. Et puis il lui avait montré qu’il la considérait aussi comme tel en lui demandant de l’aide pour feindre sa mort alors… Certes, cette amitié était pour le moins surprenante et son lien avec Sherlock était loin d’être aussi fort que celui qu’elle avait avec Greg ou que Sherlock avait avec John mais c’était de l’amitié quand même. Et si Sherlock niait, il n’était qu’un imbécile ! … Ce qui était faux, obviously.

« Oh eh bien je… Il me reste encore une demi-heure pour prendre un café et, de toute façon, j’ai pris un peu d’avance dans mes autopsies donc… Ca me tente. »

Elle osa un sourire timide et maladroit. Bon, d’accord. Quelques minutes plus tôt, elle pensait tout le contraire mais… Cet Alistair dégageait quelque chose d’attractif qui faisait qu’une personne aussi sensible que Molly ne pouvait pas refuser une telle proposition. Et puis, comme elle l’avait dit, elle avait encore du temps. Au pire des cas, si elle voyait qu’il commençait à agir bizarrement, elle prétexterait avoir un nouveau corps dont elle avait oublié l’existence. Ou feindrait avoir été appelée par Sherlock. Mais pour l’heure, elle avait confiance en Alistair. Ils arrivaient devant l’ascenseur lorsque Molly se dit que le silence commençait à devenir pesant. Elle se tourna alors vers le psychologue.

« Vous travaillez ici depuis longtemps ? »

Molly n’était pas vraiment une pro pour les conversations et meublait tant bien que mal les silences.
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