Eccleston Square - Groupe 1

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Event N°1: Open Garden Squares.
Goupe N°1: Participants: Sherlock Holmes, Ethan Lindman, Harriet Watson

Open Garden Squares. Un évènement qui se renouvelle chaque année et qui fait la fierté des équipes de botaniste et d’horticulteurs de la ville. Des jardins pour la plupart fermés au public en temps normal et qui, pour deux jours, offrent leurs splendeurs à la vue de tous. Tous et toutes peuvent se promener, flâner et observer des jardins qui se sont préparés à cet évènement, découvrir des variétés de plantes pour certaines très connues, pour d’autres, bien moins connues. Des variétés que les horticulteurs à travers tout Londres ont créées pour en faire profiter les visiteurs spécialement pour cette occasion. Car bien plus qu’une ouverture exceptionnelles des jardins, c’est une exposition londonienne du talent des plus grands horticulteurs. Une façon de montrer de quoi chacun est capable. Amusant, n’est-ce pas ?

C’est aussi pour cela, pour cet esprit de représentation que M a choisi cet évènement pour mettre en action son plan de revanche envers ceux qui l’avaient pensé trop peu talentueux pour devenir un prestidigitateur de renom. Quoi, quand, personne ne le saurait avant qu’il ne mette en place son stratagème. Pas même la police. Ah : Le Fameux Scotland Yard ! Il les menait à la baguette avec cette histoire. Parce qu’il ne disait rien, ne faisait aucune allusion à ce qu’il avait l’intention de faire, hormis que ça serait une grande illusion. Non. La plus grande illusion que les gens aient pu voir. Tout ça pour atteindre le Premier Ministre… S’il pouvait faire hérisser quelques cheveux chez Scotland Yard au passage ça ne serait qu’un plus. Pourtant il n’a rien fait la veille, le jour d’ouverture de l’évènement. Pas par fainéantise cependant, mais bel et bien dans l’idée que la police commence à douter qu’il mette réellement en place tout son plan.

Pourtant c’est ce qu’il allait faire en ce dimanche 9 juin…C’était une belle journée, prompte à attirer les gens à faire une petite marche dans les jardins ouverts spécialement pour l’occasion. Ca promettait du beau spectacle ; tous ces gens si bien pris dans sa toile…Il pouvait les voir bien évidemment, que croyez-vous donc ? Il pourrait même les entendre s’il le souhaitait. Ou se faire entendre. Mais pas maintenant. Plus tard. Pour l’instant il profitait d’observer ses sujets, ses assistants non conscients de leurs rôles, se balader gaiement dans les jardins comme si de rien n’était…

**Messages** :

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« Si j'avais su. » Grogne-t-il pour lui-même en se pinçant l'arrête du nez. Sherlock Holmes s'est déplacé, dans l'espoir de trouver quelque chose à faire en compagnie de John. Il faut préciser que tout devant se passer avec son colocataire et non pas seul à errer dans des jardins. John n'est pas là, John ne répond pas au téléphone, John est inutile désormais. Sherlock s'en irait bien, rapidement, rentrer à l'appartement, jour du violon, se coucher sur le canapé et méditer pendant des heures, offrant un silence de mort à sa logeuse du bas. Ce qui, cependant peut rendre ce moment moins ennuyeux, c'est de voir toutes ses personnes. Il doit bien y avoir des voleurs, des menteurs, oui, des menteurs, tout le monde ment de toute manière. Sherlock marche croisant des convives qu'il a déjà eu le plaisir de rencontrer. Plaisir jamais partagé, parfois inexistant, ironie bonjour. Quoi qu'il en soit, en attendant désespérément John, Sherlock a décidé de rester, de passer son temps à faire quelque chose, ne serait-ce que dévisager tout le monde, trouver toutes les histoires, briser des couples etc... Ce n'est certes pas ce qu'il préfère faire, son esprit est bien trop occupé en ce moment pour ce genre ce chose, cependant, ça ne peut pas lui faire de mal, de marquer une pause, d'oublier un instant cette folle histoire avec Moran, de se laisser aller à des affaires beaucoup plus terre à terre. Moran ne sera pas là, il est temps de bloquer tout, juste pour un moment, juste pour se reposer. Car même si le détective n'est que rarement marqué par la fatigue, cette fois, sur son visage, les cernes, tout est marqué, il manque peut-être même cette lueur brillant qui normalement animé ses yeux. Il ne s'en rend pas compte, d'autant plus que personne jusqu'à présent n'a eu l'envie de lui faire la remarque, parce qu'il en faut de l'envie, parce que les foudres qui suivent sont parfois difficiles à encaisser. Il n'y a que cet abruti d'Anderson qui puisse faire ça, sans avoir cure des conséquences. Bref, ce n'est pas le problème du moment, celui-ci est l'absence de John.
Se déplaçant dans les jardins, les mains dans les poches, Sherlock repère cependant des lieux immanquables pour les convives, peut-être que là, John daignera pointer le bout de son nez. Il doit certainement être avec sa compagne, Mary, c'est pour ça qu'il ne doit pas répondre, lui, dans son coin avec elle, bien sur qu'il n'a plus besoin de Sherlock. Mais, elle ne le mérite pas. Il glisse sa main gauche sur son front en s’avançant, près de quelques tables ou sont disposés des verres et autres petits pains à grignoter. L'espoir de croiser quelqu'un qu'il connaît, certainement. Le détective, s'appuie sur cette table, n'ayant que faire des commentaires qu'on peut lui faire, car même sur le côté, il gêne, mais sa place n'est pas prise au hasard, en effet, le voilà qui se racle la gorge, la personne installée à sa gauche est connue au bataillon. « Je croyais que c'était terminé avec l'alcool. » lance-t-il avec un sourire en coin, levant sa coupe de champagne à son interlocutrice qui n'est autre que la sœur de John, au moins, si elle l’appelle, il risque de répondre. « Les inaugurations sont intéressantes n'est-ce pas ? » Ajoute-t-il, apportant sa coupe au bord de ses lèvres, regardant dans le vide, observant les personnes en face de lui et sur les côtés.

Spoiler:

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Harry plissa les yeux, scannant la foule à la recherche d'une tête familière. Elle ne vit pas arriver un vieil homme endimanché et au visage sévère, qui lui rentra presque dedans, ce qui la tira de son observation. « Oh, pardon ! Excusez-moi, » lui dit-elle, se demandant au passage pourquoi elle s'excusait alors que c'était lui qui lui avait foncé dessus. J'ai bien appris à devenir vivable on dirait. Le vieux la toisa du regard et s'éloigna en rouspétant et en secouant la tête, insultant certainement la jeunesse d'aujourd'hui. Harry fronça les sourcils et soupira, pas vraiment surprise finalement. Elle tourna les talons et abandonna ses recherches, se dirigeant plutôt vers les tables où le buffet était disposé. Pas pour boire, juste pour déguster quelques petits fours, s'il en restait... sinon elle se contenterait des gâteaux apéro.
... Bon, il n'y avait plus rien. Elle se résigna donc à prendre une coupe de champagne. Je n'ai pas le choix on dirait, pensa-t-elle avec une petite grimace. Argh. Il n'était même pas bon.
« Mais qu'est-ce que je fous là, moi ? » marmonna Harriet en regardant autour d'elle les troupeaux de personnes respectables plongés dans des discussions passionnées. La plupart discutaient de plantes, ce qui dépassait totalement la jeune femme. Les autres étaient là pour le buffet gratuit, ou pour se montrer.
Certains hommes parlaient fort afin que tout le monde entende leurs histoires incroyables et soient impressionnés, et les femmes étaient ridiculement habillées. Hé, ho, on n'est pas à un mariage là. Elle secoua la tête, soudainement dégoûtée d'être venue. En même temps, elle n'avait pas grand chose d'autre à faire... Et puis, Clara avait des chances d'être présente. Si seulement elle pouvait la voir, juste la voir, ou même lui parler... elle supporterait toutes cette mascarade avec plaisir.
Une voix familière la tira de ses pensées. « Je croyais que c'était terminé avec l'alcool. » Harry sourit, reconnaissant parfaitement l'homme qui venait de parler. Comment oublier sa voix de génie complètement barge ? Elle se retourna, les yeux pleins de malice et se souvint alors qu'elle était censée être toujours en colère après lui. Ce qui était vrai au fond, mais bon, elle avait compris que c'était pour protéger son frère que Sherlock lui avait fait tant de mal... enfin non, elle ne comprenait pas, parce que c'était vraiment n'importe quoi, mais elle savait qu'il avait fait de son mieux. Elle essaya donc de garder un visage un peu indifférent, mais ne le voulait pas vraiment et ses yeux gardèrent leur air rieur. « Moi aussi. Mais on ne me laisse pas le choix, ce n'est pas ma faute. » Elle désigna d'un geste vague la table près d'eux. « Les inaugurations sont intéressantes n'est-ce pas ? » Harry le regarda. Il avait l'air de s'ennuyer à mourir. Ils étaient deux au moins. Elle eut un petit rire. « Oui, c'est passionnant. Et les gens sont si aimables, si naturels que j'en perds mes mots. »
Si seulement je pouvais croiser Clara, se dit-elle. Mais même si elle n'avait pas la chance de la voir, elle aurait au moins eu le plaisir de passer quelques instants avec le cop... colocataire de John. Enfin, son meilleur ami quoi. Qui était, lui, intéressant.
D'ailleurs... où était John ?

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Ethan déambulait entre les plantes et les fleurs, les yeux toujours aussi émerveillés par les couleurs qui s’offraient à lui. Il ne prêtait pas tellement attention à la foule autour de lui, il en avait fait totalement abstraction.
Pourtant, tous les regards des personnes un peu mondaines étaient tournés vers lui. Avec son T-shirt qui commençait à avoir besoin d’être lavé, son jean et ses baskets, il faisait débraillé à côté de toute cette population propre et bien habillé. Il était comme un paysan qui s’était invité lors d’un bal royal alors qu’il avait encore de la paille dans les cheveux. Ça faisait tâche.

Mais Ethan s’en fichait totalement, il était sur un petit nuage. Lors de son long séjour à l’asile, il n’avait jamais vraiment pu participer à des fêtes ; à peine noël, le nouvel an, pâque et son anniversaire…
Là, c’était un véritable évènement !! Un évènement dont il n’avait appris l’existence que quelques jours auparavant et qui ne se contentait pas d’ajouter deux trois décorations dans une pièce froide et de changer un menu de cantine… Là, on leur permettait de voir un endroit qui normalement n’était pas visible aussi facilement, on leur faisait découvrir toute les merveilles que la terre était capable de créer et que des hommes préservaient en les faisant pousser à l’abri des mains et des pieds de l’humanité qui pouvaient se montrer si destructrices.

Ethan était vraiment heureux d’être venu. Et comme chaque jour, il se rendait compte que ce qu’il croyait être magnifique et merveilleux la veille n’était rien comparé à ce qu’il voyait le jour même. Il se rendait compte de ce que vivre dehors voulait dire, vivre libre… Il avait raté tellement de chose durant toute ces années dans cet… prison.
L’émotion fut la plus forte et il sentit une petite larme couler le long de sa joue pour finir sous son menton. Il essuya précipitamment son visage et secoua la tête pour se reprendre.
STOP !!! On arrêtait la séance émotion !! On profitait de la journée et se rappeler de l’asile n’était certainement pas la bonne manière de le faire !!!

Un visage le fit aussitôt relever la tête et stopper les remontrances qu’il était en train de se faire. L’espace d’une seconde, il avait cru apercevoir le visage de son petit oiseau dans la foule. Esther… sa petite Esther… sa magnifique et sublime Esther… son petit oiseau tombé du nid…
Son cœur battait à présent la chamade rien qu’à l’idée qu’elle puisse être présente à cet évènement elle aussi. Et si ? Et si ? Et si ? Et s’il la retrouvait ? Ils pourraient se balader ensemble ici ?!!! L’image de lui tenant la main de son petit oiseau au milieu de cette forêt vierge s’installa dans son cerveau et il faillit buguer.

Il reprit sa route, mais cette fois c’était différent, il ne regardait plus les plantes mais les visages de toutes les femmes présentes. Mais il y en avait tellement, et au fil des minutes il sentait son espoir de trouver Esther dans cette foule s’estomper, toutefois, il ne disparut pas complètement.
Il avait parcouru les lieux de long en large, une première fois pour regarder les plantes qui s’offraient à sa vue et une deuxième fois pour rechercher le plus beau des oiseaux en vain. Il commençait à fatiguer, à avoir chaud… Il avait soif.

Il repéra rapidement les tables où étaient disposés des coupes de champagne. Il n’avait encore jamais bu de champagne, jamais l’occasion. Mais il n’y avait rien d’autre à boire, et il avait soif… Espérons que ça réussisse à le désaltérer.
Il n’y avait plus rien à manger à cet endroit, aussi le plus gros de la foule était éparpillé dans le reste des jardins. Il n’y avait plus que quelque personne fatiguées de piétiner entre les plantes et qui s’étaient assis sur les chaises pour reposer la plante de leurs pieds avant de refaire un tour.

Ethan s’empara d’une coupe et la vida d’une traite, impatient de continuer ses recherches. Mais il n’avait pas pris en compte le fait que les bulles allaient lui monter à la tête et que l’alcool allait la faire tourner. Il eut une grimace et s’assit sur la première chaise de libre à l’horizon.
Ethan ne tenait pas trop à l’alcool, mais au lieu de le faire faire des gestes complètement inexpliqués, il le faisait déjà sans que l’alcool n’ait à l’aider, quand Ethan était ivre, il avait des vertiges et finissait rapidement par s’endormir s’il continuait à boire.
Cela ne lui était arrivé qu’une fois et il ne se souvenait plus trop de comment il était arrivé à boire autant… Mais il avait retenu la leçon !!! Là, il n’allait pas boire d’avantage et dans quelques instants, l’alcool finirait par laisser sa tête tranquille.

Il se rendit enfin compte qu’il y avait des gens sur la table où il s’était assis. Il était en face d’un homme plutôt grand et les cheveux frisés qui semblait avoir oublié ce qu’était le mot sourire vu la tête qu’il tirait et d’une femme blonde, il ne put s’empêcher d’observer attentivement son visage pour s’assurer que ce n’était pas Esther, qui semblait attendre qu’enfin quelque chose se passe.
Alors… Qu’est-ce que son psy lui avait dit de dire s’il se retrouvait dans ce genre de situation déjà ? Ah oui !!!

"- Bonjour !! Désolé… Je ne vous avais pas vu…" dit-il d’un ton presque automatique.

Il finit par vraiment s’assoir sur la chaise où il était, vu qu’à la base il s’était mis en travers, et posant ses deux bras sur la table, laissant ainsi sa tête sans autre support que son cou.
Puisse qu’il avait noué contact avec quelqu’un… Bah oui il leur a parlé, ça compte nan ?... il allait en profiter pour leur demander des renseignements. Peut-être qu’ils allaient pouvoir l’aider.

"-Je suis à la recherche de mon petit oiseau… Vous ne l’auriez pas vu par hasard ?"

C’était parfaitement logique pour Ethan de décrire Esther de cette manière… Alors pourquoi le leur demander autre ment ? Ils allaient comprendre comme lui, nan ?

Hors RP:

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Croiser la sœur de John n'était pas ce qu'il avait prévu de sa journée, ni de sa soirée d'ailleurs, lui, son objectif est de retrouver John, comprendre pourquoi il ne répond pas à ses messages et surtout, savoir ce qu'il fait. Avec un peu de chance, il va le retrouver ici. Avec encore un peu de chance, il sera avec Mary et là, Sherlock pourra s'amuser un peu, n'ayant que faire des protestations du couple sur son comportement plus que déplacé envers la jeune femme. Sherlock ne l'aime pas et se permet de le montrer à tout le monde, surtout à John. Certes, son comportement est inadapté, il ne devrait pas agir de la sorte, mais s'imaginer une seconde que John puisse s'en aller avec cette femme le met en rogne. Jouant avec sa coupe de champagne dans sa main, il attend qu'elle lui réponde, ce qui est un point positif c'est qu'elle semble ne plus trop être en colère contre lui, de très bonne augure pour la suite des événements. « Je crois, plutôt qu'on a tous le choix, vous manifestement, c'est la facilité. » Lance-t-il avec tact, comme toujours, notez que le tact de Sherlock n'est pas le même que celui du commun des mortels. « Enfin, je ne suis pas le meilleur pour juger. » Bon, tout de même, une nuance dans les propos, histoire de ne pas perdre sa seule alliée du moment. Il hausse un sourcil, apportant son verre à ses lèvres sans quitter l'assemblée du regard, sait-on jamais si il arrive à repérer son colocataire de loin, mais de temps en temps, il regarde Harriet, qui elle aussi semble chercher quelqu'un. Sherlock roule des yeux, essayant de ne pas chercher qui est-ce qu'elle veut absolument voir dans l'assemblée. Le détective à d'autres choses en tête.
Un sourire apparaît sur le visage de Sherlock suite à la dernière réplique de la jeune femme, criante de vérité par son ironie. Au moins, ils ont la même vision de ce qu'ils ont en face des yeux, des gens, ennuyeux à souhait parce qu'ils ne sont pas ceux qu'ils recherchent, c'est aussi simple que ça. Si John était là, certes, il y aurait toujours de l'ennui, mais certainement moins. C'est certainement la même pour Harriet, quoi qu'elle a certainement un peu de chance d'avoir Sherlock à ses côtés, si il se passe quelque chose, elle ne risque pas de s'ennuyer. « Si vous me disiez qui est-ce que vous cherchez du regard comme ça, je pourrais vous aider. » Il a déjà une petite idée de la personne qu'elle cherche, mais il n'a jamais réellement été attiré par les histoires de John avec sa sœur, il sait pour l'alcoolisme, son histoire avec Clara etc... C'est d'ailleurs sur elle que son choix se porte, mais il préfère demander, faisant un peu la conversation, même si ce n'est pas son genre.
Une nouvelle fois, il boit une gorgée de sa coupe de champagne avant de remarquer l'arrivée de quelqu'un, proche d'eux. Il hausse une nouvelle fois son sourcil, déjà tout à l'heur,e il avait observé cet homme, de loin, le voir engloutir sa coupe de champagne d'une seule traite n'était déjà pas convenable, peut-être donc un profiteur, un fauteur de troubles ou alors, quelqu'un qui n'a rien à faire des convenances, un perdu. Le visage figé, Sherlock observe l'homme qui est désormais devant eux, ne se gênant pas pour les dévisager. « Nous sommes devant vous. » En réaction au 'je ne vous avais pas vu'. Dit-il d'un ton plus que froid. Cet homme, jamais jusqu'à présent, il ne l'a croisé. Sherlock jette un rapide coup d’œil à Harriet, elle va certainement le calmer, faire qu'il se comporte un peu mieux face à un inconnu, tempérer ses ardeurs, enfin, sa froideur, être l'élément neutre. Enfin, ils verront. Le détective attend une réaction de l'homme devant eux qui correspond de plus en plus à l'homme perdu, notamment avec la question qui suit. Il fallait qu'il tombe sur quelqu'un comme ça. « Il n'y a pas d'animalerie ici vous savez. » Sherlock se mord la lèvre, tenté d'aller plus loin, mais non, restons calme, ne soyons pas désobligeant dès le départ. Le pauvre vient à peine d'arriver. Qu'il se débrouille avec ses réponses là, il n'en aura pas plus. Cependant, Sherlock reste intrigué, qui cherche un oiseau ici ? Qu'est-ce que cela veut dire ?... Quoi qu'il en soit, il lui bouche la vue pour la recherche de John, ce qui est un mauvais point à ajouter.

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« Je crois, plutôt qu'on a tous le choix, vous manifestement, c'est la facilité. » Si Harry pouvait tuer d'un simple regard, Sherlock serait sûrement mort dans la seconde. Pas qu'il s'en préoccupe, cependant. « Enfin, je ne suis pas le meilleur pour juger. » Harriet haussa les sourcils et reprit une gorgée de champagne. « C'est exactement ce que je me disais, » dit-elle sincèrement, se demandant si Sherlock avait rajouté cette phrase pour ne pas trop la froisser ou s'il le pensait vraiment. Elle finit par se dire que ce n'était pas important et reprit ses observations passives de la foule. Quelques minutes passèrent, et Harriet remarqua que Sherlock cherchait lui aussi quelqu'un du regard. Elle n'eut aucun mal à deviner qui l'homme pouvait attendre. « Si vous me disiez qui est-ce que vous cherchez du regard comme ça, je pourrais vous aider. » Elle eut un petit sourire, s'étant attendue à une telle proposition. Il ne pouvait pas rester tranquille cinq minutes d'après ce que John lui avait dit - en tout cas pas son cerveau. « Je pense que vous savez qui je cherche... » Elle lui lança un regard malicieux cette fois. Bien sûr qu'il savait, allons. C'était Sherlock Holmes, pas n'importe qui. « Vous voulez que j'appelle John pour vous ? » Harry sortit son portable et l'agita devant son nez, les yeux rieurs.

Soudain, un homme totalement inconnu au bataillon les rejoint, semblant un peu perdu, et leur adressa la parole. Puis il s'excusa, arguant qu'il ne les avait pas vus... Harriet le regarda avec des yeux ronds. C'était un peu... étrange comme entrée en matière. Bien sûr, Sherlock répliqua du tac au tac avec sa diplomatie habituelle. Harry se contenta d'un « Bonjour » un peu sceptique.
Il les jugea du regard pendant quelques instants, et Harry eut envie de rire, c'était un peu gênant en fait. « Je suis à la recherche de mon petit oiseau… Vous ne l’auriez pas vu par hasard ? » Harry ne pensait pas pouvoir ouvrir plus grands ses yeux, et pourtant, cela arriva. Son... petit oiseau ? C'était une mauvaise blague ? Une caméra cachée ? Elle eut le réflexe idiot de chercher une caméra des yeux. Sherlock fut le plus rapide à répondre. « Il n'y a pas d'animalerie ici vous savez. »
Elle ferma les yeux et soupira. Évidemment, il n'avait pas compris la même chose qu'elle. Pour lui un oiseau était seulement un oiseau. Tandis que pour elle, un oiseau pouvait signifier quelque chose d'autre. Surtout un petit oiseau. Était-ce un pervers ? Un simple d'esprit ? Ou bien cherchait-il vraiment son canari ?
« Votre... petit oiseau. De quoi parlez-vous, monsieur ? » Non parce que, vraiment. Enfin. Voilà quoi.

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Ethan avait vu juste, le premier n’aimait pas sourire. Pas du tout. Il était même en colère, mais il semblait tellement coincé que sa colère ne sortait pas !! Sa réaction ne plaisait pas tellement à Ethan… Il ressemblait à tout ces gens qui se croient teeeeeellement supérieurs à lui juste parce qu’Ethan était un peu plus fou qu’eux… Il y en avait pas mal au MI-6… Et Ethan ne les aimait pas.
Par contre la réaction de la jeune femme était bien plus marrante !!! Ses yeux s’étaient agrandis comme des soucoupes ce qui lui faisait une tête hilarante. Ethan faillit éclater de rire en la voyant avec cette expression sur le visage. Il décida donc d’accorder plus de crédit à ce qu’elle lui avait dit elle plutôt que le monsieur frisé.

- Pas de monsieur !!! Juste Ethan !!! J’aime pas le trop formel… Je suis Ethan Andrew Lindman, enchanté !!! se présenta-t-il en secouant la main, hésitant entre la tendre pour lui serrer la main ou ne rien faire pour finir par la garder le long du corps. C’est Esther mon petit oiseau… expliqua-t-il finalement. J’ai cru la voir tout à l’heure mais je l’ai perdu de vue et je la cherche depuis tout à l’heure… Puis j’ai eu soif mais je ne savais pas que le champagne faisait autant tourner la tête… C’est la première fois que j’en bois… Puis je me suis assis, je vous ai vu et alors je vous ai demandé si vous aviez vu mon petit oiseau. Vous avez répondu que… Ah bah je crois que j’ai fait le tour, ça y est…

Ethan se tue en riant. Il avait parlé vite et donné tous les détails précipitamment comme un enfant racontant sa journée. Il ne savait même pas si la jeune femme avait pu tout suivre. Mais bon au pire elle aura juste un petit mal de tête, ce n’était pas si grave…
Le jeune homme reporta son attention sur l’homme frisé. Toujours aussi agacé, Ethan était incapable de savoir s’il avait écouté son discours ou s’il l’avait tout simplement ignoré royalement. Mais bon… Comme c’était mal poli de ne pas prendre en compte ce que nous disait quelqu’un durant une conversation, Ethan finit par lui parler à son tour.

- Une animalerie ? Vous croyez qu’elle aime ça ? Moi j’aime les chats mais je sais pas elle… La dernière fois que je l’ai vue elle avait des bleus partout et il a fallu que je la ramène chez moi pour la soigner, mon pauvre petit oiseau… dit-il en se perdant encore dans ses histoire. BREF !!! J’ai mal aux pieds !!! Je vais attendre ici un peu !!!

Et Ethan déplaça sa chaise pour se caller à côté du monsieur frisé et regarder dans la même direction que lui, c’est-à-dire la foule. Il scruta alors attentivement chaque visage féminin, à la recherche de celui d’Esther.
Il agissait comme un robot, le visage fixe, immobile, seul ses yeux bougeait vivement d’un visage à l’autre. Quand il était concentré sur une tâche, Ethan pouvait alors se montrer beaucoup moins euphorique et enfantin que quand on le voyait d’habitude

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IL avait des caméras dans chacun des jardins qu’il avait visés en ce jour. Il fallait bien qu’il puisse voir ce qu’il se passait pour ses petits oiseaux en cage. En revanche, il n’avait pas de micro. Il avait des haut-parleurs, très utiles pour la suite de son plan, mais pas de quoi entendre ce qu’il se passait dans la foule. Ce n’était peut-être pas plus mal. Le brouhaha aurait probablement amené un mal de tête des plus inconvénient à M. Si mal de tête il y avait eu, c’est toute l’intégrité de son plan qui était en péril. Il avait besoin d’avoir l’esprit clair pour le mettre à exécution. Sinon comment se rappeler quel levier tirer, pousser ou manœuvrer ? Car bien qu’elle semble d’une facilité déconcertante son illusion, le fait est qu’il y a beaucoup de technique derrière et ça a toujours été ce qui lui a fait défaut dans son apprentissage selon ses professeurs et son idole : il avait le sens du spectacle, de la mise en scène et des effets visuels, mais aucune technique professionnelles. Il pouvait faire ce qu’il voulait d’un jeu de carte mais dépassé ce stade, il restait un amateur. Qu’ils aillent tous pourrir en enfer ! Il était voué à devenir magicien, prestidigitateur même ! Ce ne sont pas un vieux crouton et ses acolytes qui allaient lui barrer la route et il allait leur prouver.

Les caméras étaient bien réparties. Il avait une vue imprenable sur le jardin qu’il voulait, quand il le voulait. Actuellement, il se délectait de voir Sherlock Holmes profitez de sa journée. Est-ce que Scotland Yard avait fait appel au détective consultant dans le but de le mettre hors d’état de nuire, ou bien était-il là comme la plupart des londoniens, pour profiter des jardins ? En fait, il ne voyait que lui, et deux ou trois autres personnes qu’il reconnaissait. La plupart des personnes présentes étaient de sinistres inconnus pour M et peu lui importait. Tout ce qu’il savait ? Que ça ferait encore plus de monde pour brouiller les pistes. Tant mieux.

Il observait le tout d’un air ennuyé, presque las de devoir attendre quand il se releva d’un coup sur son siège. Etait-ce bien…Oui ! Mais oui ! C’est bien lui ! Ahah, ce cher Prime a compris qu’il ne fallait pas blaguer avec les menaces vagues. Il voulait surtout garder une bonne image face au peuple britannique, mais il n’en n’est pas moins qu’il est venu. Cela voulait dire qu’il pouvait lancer son plan maintenant. Enfin ! Il a bien cru qu’il s’endormirait là, ce qui serait assez embêtant vu la situation, avouez…Observant une dernière fois les différents jardins qui avaient eu la chance d’être choisis par M pour être les stars de son illusion, il s’étira les mains et commença le processus. Il lança de la musique, un air de Glenn Miller connu et qu’il appréciait particulièrement. Ca camouflerait les bruits des machines…

Minute papillon…Quelles machines ? Celles installées par un ingénieur à moitié fou sur ordre de la reine victoria bien sûr ! Il avait découvert ce fait dans des livres en faisant quelques recherches au lycée…Il avait tout de suite été séduit par l’idée. Par la suite il a dû faire appel à un homme…Disons influent, pour exécuter son plan comme il le souhaitait.

Doucement, un peu trop au goût de M, des parois de métal oxydé et/ou rouillé s’élevaient du sol, emprisonnant ceux pas assez prompte à réagir et à sauter par-dessus les dites parois en élévation. Que le jeu commence…S’éclaircissant la gorge, M plaça le modulateur de voix sur son micro et pris la parole.

"Londonien, Londoniennes…Belle journée, n’est-ce pas ? Mais trêve de bavardage. Vous avez dû remarquer que..Eh bien que certains d’entre vous se retrouvent en cage en quelques sorte. Pourquoi ? Oh, un petit jeu. Mais si vous voulez vraiment des réponses…Demandez à votre cher Prime Minister. C’est LUI, la cause de tout cela…"

Et maintenant, que les humains montrent leurs plus vilaines faces.

Infos IRP:

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Do you want me to the floor, too ?
« Clara. » Souffle-t-il doucement, donc c'était bien elle, Harriet n'a fait que confirmer ses soupçons en prononçant ses quelques mots. Bien sur que Sherlock le sait, il n'attendait plus qu'un signe de sa part qui n'a pas tardé à poindre le bout de son nez. Il lève alors une nouvelle fois son regard, avant l'arriver de l'homme dérangeant. Il cherche Clara du regard, en plus de John. Il aide la sœur de son colocataire, ça doit en surprendre plus d'un. Cependant, tout s'arrête d'un seul coup. Ethan Andrew Lindman. Sherlock roule des yeux, d'ennui et d'agacement, il le fait de manière à ce qu'on puisse le remarque, évidement. La politesse, bien qu'inculquée à la perfection dans la famille des Holmes n'est absolument pas ce que Sherlock aime user, enfin, tout dépend des situations, simplement si celles-ci peuvent tourner à son avantage, alors, il usera de tous les subterfuges et toutes les qualités possibles pour arriver à ses fins. Mais là, dans cette situation présente, cet homme, présent, dans son champ de vision n'est autre qu'un obstacle dans sa quête, presque aussi importante que celle du Graal. Sherlock gardera toujours sa froideur, celle-ci, presque grandissante, heureusement qu'il y a Harriet pour essayer de contrer ses propos, les nuancer à sa manière, bien évidemment qu'elle ne cherche pas les ennuis ici. Personne ne les cherche. Enfin, c'est discutable. Les explications de l'homme sont attendues. Elles ne tardent pas à arriver d'ailleurs, directement, sans se soucier de quelques convenances possibles, le voilà qui se présent, de façon très rapide, offrant même avec inutilité son second prénom. Cela fait sourire Sherlock, mais de moquerie bien entendu. Un sourire en coin, déformant juste de quelques millimètres ses lèvres sur la gauche. Il réfléchit un instant sur une intervention possible après ses quelques phrases échangées. Cet homme ne semble pas trop se déranger du comportement de Sherlock. Tant mieux pour lui, après tout, ce n'est pas le problème du détective. Celui-ci finit par décider de se taire, laissant ainsi la sœur de John s'occuper de l'interrogatoire. Le détective hausse un sourcil, écoutant avec attention les interventions de la jeune femme qui elle, essaye de pousser sur l'histoire du petit oiseau, essayant de comprendre ou il veut en venir. Lindman explique alors que le petit oiseau est en réalité une femme, alors, une nouvelle fois, Sherlock laisse un semblant de sourire moqueur apparaître sur son visage. Tout cela n'a strictement aucun intérêt pour Sherlock d'où son agacement dès plus profond, réellement, il ne préfère même plus intervenir, même plus dire un mot. Ne pas gaspille de salive, voilà ce qu'il se dit dans sa tête, il a bien d'autres problèmes que de trouver le petit oiseau de cet homme qui en plus de ne rien comprendre et d'être perdu, prend tout au pied de la lettre. Anderson, méfie-toi, tu as de la concurrence.

Sherlock hausse un sourcil, regardant Ethan se mettre à sa gauche, cette fois, prenant un air sérieux, bien plus que précédemment, changeant d'une personne rieuse à quelqu'un de concentré. Détail inutile à noter sur ce changement de comportement. Manifestement, ils sont trois à chercher quelqu'un, présent dans cette assemblée grandissante de minutes en minutes, manifestement, tous les habitants se sont donnés le mot afin de profiter de l'alcool. Jusqu'à présent, tout était animé d'un brouhaha massif, de paroles sans intérêts, une musique fait désormais son apparition. Sherlock tend l'oreille, essayant de reconnaître un morceau dont le nom lui échappe. A défaut de trouver John, certainement que lui connaîtrait le nom de cette musique, c'est évident. Le détective plisse les lèvres, se concentrant un instant, portant son regard dans le vide, avant d'être tiré de ses pensées. Des bruits tout, sauf normaux se font entendre, des cris en suivent. Des grilles, métalliques montent du sol, bloquant toutes les issues, elles sont hautes, franchissables avec un peu de jugeotes. Le calme de Sherlock ne s'envole pas pour autant. Il y a une raison, il y a toujours une raison. Pourquoi fait-il qu'il se trouve dans des moments pareils à des instants pareils. Une voix se fait entendre, bien plus forte que les voix des personnes présentes ici. Est-ce quelqu'un qui parle dans un micro ? Sherlock s’avance d'un pas, observant tout se qu'il se passe autour de lui, notant les invités, figés pour certains, pendant que d'autres commencent à s'agripper aux grilles. Des idiots, pense Sherlock. Les quelques mots, lancés par manifestement celui qui les tient captifs ne sont pas encourageant pour la suite. Encore quelqu'un qui en a après le premier ministre, il invoque ce personnage, expliquant que tout est de sa faute. Le détective roule des yeux. Tout finit par s'arrêter, que ce soit la vois, ou bien les grilles, formant ainsi cette cage présentée oralement. On n'emprisonne pas Sherlock Holmes pour autant. Gardant son calme, contrairement au autres, il se retourne vers la sœur de John qu'il fixe, gravement. « Ce que je vais vous dire va certainement vous sembler inutile, mais, ne faites rien d’insensé. » C'est certainement une mauvaise blague hésite-t-il à ajouter, mais bien évidement qu'elle ne va pas le croire. Ce n'est pas tous les jours que l'on se retrouve coincé dans une cage de cette taille là. Lentement, il se retourne vers Ethan, fronçant les sourcils. L'envie de lui donner un ordre lui reste en travers de la gorge, mais il se contente de le fixer, hochant la tête de haut en bas, avant de se retourner, de les quitter, cependant, en restant dans les coins, sait-on jamais, Harriet est la sœur de John.

Sherlock est définitivement tiraillé sur ce qu'il doit faire et comment il doit procéder. Ce qu'il sait, c'est que quelqu'un les observe, d'où, pour le moment, ce n'est pas possible de le savoir, cependant, ne pas voir les caméras qui sont parsemées un peu partout c'est passer pour un aveugle. La personne qui est derrière tout ça est inconnue aux yeux de Sherlock bien que cette vois semble lui dire quelque chose, le fait de passer dans des micros doit certainement y être pour quelque chose. Cependant, c'est un détail qu'il garde dans sa tête. Ce qui le tiraille, c'est d'aller rechercher la personne qui s'occupe de tout ça, ou d'aller chercher John. Est-ce que lui aussi est bloqué ? Il doit savoir comment s'en sortir. C'est John après tout. Ce qui est une bonne nouvelle, c'est qu'il va peut-être daigner répondre à tous ses appels cette fois. Le détective continue de s'avancer, cette fois sur la droite, à la recherche d'une de ses fameuses caméras qu'il a repéré. Il la fixe, sans jamais la quitter du regard.

Invité I'm on this case I know you

Ethan fut tiré de sa concentration une étrange musique qu’il ne connaissait pas. Il leva la tête, intrigué mais souriant, la musique était jolie… mais d’où venait-elle ? Il observa un petit moment les alentours, à la recherche de ce qui produisait la musique, mais il ne le trouva pas…
Il repéra autre chose… Quelque chose qui ne lui fit pas mais alors pas du tout plaisir. La respiration du jeune homme devint rapidement saccadée au fur et à mesure qu’il réalisa que des murs sortaient de nulle part, l’emprisonnant lui et d’autres personnes.

Il n’aimait pas être enfermé, il ne l’avait que trop été… Tout sauf être enfermé. Ce n’était pas de la claustrophobie, il ne supportait tout simplement pas de se retrouver dans un lieu complétement clos où il ne pouvait pas sortir de ses propres moyens… Bon d’accord c’était un peu de la claustrophobie…
Toutefois cela restait léger, cela se voyait surtout quand il était réellement menacé et que la menace était lié à l’enfermement. Sinon il pouvait bien se retrouver sur un fil de fer au-dessus d’un précipice de 10 000 mètres de profondeur, son insouciance presque enfantine ne le faisait même pas trembler… Mais ici, il n’était pas au-dessus d’un précipice, et il était bel et bien enfermé.
Instinctivement, il attrapa le premier couteau qui se trouvait à sa portée, prêt à se défendre. On lui avait appris ça au MI-6. Quand il se trouvait menacé, il fallait toujours en premier lieux trouver un moyen de se défendre… Et un couteau, en plus d’être une bonne arme, c’était toujours utile à tout et n’importe quoi.

Ethan releva soudainement la tête en entendant la voix résonner dans le jardin, il était assez vif, comme un animal en cage, tous ses sens étaient en alerte.
Cette voix… C’était une voix de méchant… Elle ne faisait pas peur à Ethan, elle l’énervait. Il avait l’impression d’entendre à nouveau son premier psychiatre, celui qui disait vouloir l’aider mais qui en fait n’en avait rien à foutre de lui… C’est ça… La voix n’en avait rien à foutre d’eux, il voulait juste s’amuser… Mais à quel jeu pouvait-il bien jouer ? Ethan ne connaissait pas celui-là, et bizarrement il n’avait pas l’impression de gagner… Et ça ce n’était pas bien…

Une douleur au niveau de sa main le fit baisser la tête et il se rendit compte qu’il avait serré le couteau tellement fort qu’ils s’étaient ouvert la main. Celle-ci commençait d’ailleurs… à saigner.
La vue de son propre sang fit sourire Ethan et il en oublia presque sa situation. C’était pour ça d’ailleurs qu’il s’était si souvent automutilé dans sa chambre après avoir piqué des ciseaux ou autres objets tranchants, le sang avait le don de l’apaiser. Il aimait tellement le sang !!!
Il glissa discrètement son couteau dans sa manche et releva la main pour lécher sa plaie avant de tâcher ses vêtements. Le sang était beau mais les vêtements tâchés sa plaisait pas beaucoup aux gens. Le gout de son propre sang… Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas gouté… Une expérience toujours aussi palpitante.

Ethan finit par remarquer que le monsieur-sans-sourire s’était éloigné. Il ne semblait pas avoir peur, contrairement à la majorité des gens enfermé avec eux. Lui-même avait failli entrer en crise de panique et seul la vue du sang l’avait calmé et aider à rester détendu, il pouvait comprendre que les gens aient peur.
Il y avait d’ailleurs tellement de gens effrayés, tant de personnes n’aimaient donc pas être enfermé ? C’était étrange… Ethan n’était donc peut-être pas aussi différent des autres qu’il le croyait. Après tout ils partageaient au moins une peur semblables aux personnes "normales".

Il suivit l’homme, curieux de savoir où il pouvait bien aller. Il ne se préoccupa pas d’être discret, après tout, si l’homme se mettait à courir, Ethan le rattraperai facilement. On l’avait entrainé à courir vite et à poursuivre des gens.
Quand l’homme s’arrêta, Ethan suivit son regard et repéra facilement la caméra à son tour. Quand on avait grandi dans un asile où on était filmé 24 heures sur 24, on savait rapidement trouver ce genre de matériel. Il s’avança pour s’approcher le plus possible de la caméra et tenta de la regarder le mieux possible. Puis il revint se mettre à côté du monsieur, il était intelligent pour avoir trouvé ça aussi rapidement. Peut-être qu’il valait mieux mettre en commun leurs compétences.

- La caméra n’a pas de micro… lui dit-il. Il nous voit très bien par contre… Bonne qualité… Il est riche… J’espère qu’il sait pas lire sur les lèvres…

Ethan regarda les alentours et s’éloigna un peu pour faire un tour avant de revenir se placer exactement au même endroit. Depuis, il n’avait pas arrêté de lécher sa blessure qui arrêtait peu à peu de saigner, pour le plus grand regret du jeune homme.

- Y en a d’autres… Beaucoup… Y a peu d’endroit à l’abri et je pari qu’il peut les faire bouger… A votre avis il joue à quel jeu ?

Il avait toujours sa manière de parler comme un enfant, mais la menace bien réelle et le fait que la situation ne l’amusait pas du tout lui faisait dire des phrases courtes et claires. On avait du mal à reconnaitre l’homme excentrique et dérangé qu’il était lors de son arrivé sur cette fameuse table pile après avoir bu d’une traite le champagne.
Ethan avait quelque fois un côté bipolaire comme à présent.

**Messages** :

M était assis sur un fauteuil en cuir et grignotait des chips en observant sur ses multiples écrans ce qu'il se passait dans les divers jardins ouverts spécialement pour l'occasion. Après l'enclenchement du mécanisme et son message, un vent de panique prit les londoniens, et certains se mirent à fuir, d'autres à crier.
Malheureusement trop de personnes à son goût restaient stoïques dans les jardins non-piégés. Il y avait d'ailleurs un monde entre les jardins piégés et ceux qui ne l'étaient pas. C'était l'apocalypse pour les piégés et une blague pour les non-piégés.
M en tous cas se délectait de ce spectacle et l'expression « rira bien qui rira le dernier » lui semblait tout à fait appropriée à cet instant. Trop d'années il avait subi les moqueries, les bizutages, les « non jeune homme vous n'avez pas les talents requis », et maintenant il y était parvenu. Il avait mis en place une machination et avait réussi à piéger le fameux Sherlock Holmes.
Que demander de plus ?

Infos:

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**Messages** :

Do you want me to the floor, too ?
Que voulez-vous qu'il dise ? Le bruit de l'éclatement du verre n'est pas passé à côté, bien évidemment qu'il a entendu, il était à côté. Sherlock n'a rien dit, c'était certain. Il n'est pas médecin et ne s'intéresse pas à son cas, bien qu'il soit particulier. Le détective attendait la réponse de la sœur de John, en vain. Un pincement de lèvre plus tard, c'était terminé, elle n'était plus dans ses priorités. Elle le comprend, elle, elle a apprit à le comprendre. C'est bien. L'homme, quant à lui, non. C'est mauvais.

Cela n'a pas d’intérêt. Qu'il lise sur les lèvres ou pas, la partie est perdue d'avance, le mieux serait de ne pas rentrer dans son jeu et d'attendre. L'homme qui est derrière tout ça possède une longueur d'avance et bien évidemment qu'il le sait. Lentement, Sherlock détourne son attention des barrières pour observer l'homme qui quelques minutes plus tôt était avec lui. Le détective hausse un sourcil face à ce qu'il vient de lui dire. Il vient de lui parler. Pourquoi est-ce qu'il lui parle ? Sa tête, légèrement penchée sur le côté, il ouvre la bouche, réfléchissant à tout et n'importe quoi avant de prendre une inspiration. « Taisez-vous. » Soupire-t-il, sans pour autant le regarder pendant qu'il lui parle. Sérieusement, ce que cet homme dit, Sherlock le sait déjà, ce ne sont que des détails, cela na sert à rien, ce n'est absolument pas utile pour la suite. « Quoi qu'il advienne, quoi qu'il prévoit, il a déjà gagné. La longueur d'avance qu'il a nous met obligatoirement derrière. Qu'il lise sur nos lèvres ? Pourquoi nous ? Il doit y avoir tellement de caméras. Est-il riche ? Vous pensez que quelqu'un qui n'a pas d'argent puisse faire ça ? » Le voilà qui termine sa phrase ne roulant des yeux, même si il ne l’observe plus, Sherlock lui parle, méchamment, peut-être, froidement, clairement. Ce qui l'intrigue n'est pas aux côtés de cet homme, malheureusement pour lui. Le détective glisse sa main droite sur son front, remontant ses cheveux doucement, réfléchissant à cette histoire de jeu. Effectivement, il est difficile de nier, c'est un jeu, un jeu avec un seul vainqueur désigné d'office. C'est être mauvais joueur que d'y participer en tant que gagnant dès le départ. Cet homme doit définitivement avoir des problèmes avec la défaite. Peut-être qu'il connaît bien trop celle-ci. Peut-être que toute cette histoire n'est qu'une vengeance, poussant son plus gros pion en avant de tout. Le premier ministre, c'est une très belle cible, un très beau coup, un coup de maître. Un coup de maître ? La main de Shelock glisse sous son menton. Est-ce que c'est son premier coup de la sorte ? Tout est bien ficelé pour le moment, a-t-il eu un maître ? Est-ce qu'il n'est qu'un piètre élève ? Qui joue derrière ses caméras, cette voix déstructurée, ses barrières. Le détective est définitivement dans son élément, car bien qu'il ne veuille pas intervenir dans toute cette histoire, il ne peut définitivement pas s'en empêcher, simplement parce que c'est impossible de gagner. Ce qui est impossible, ça l'intrigue.

Il est temps de commencer l'observation des barrières, celles-ci, hautes, bien trop pour grimper dessus sont vieilles, elles sont présentes ici depuis un certain temps déjà. Ce qui est intriguant c'est qu'elles n'étaient pas annoncées, dans le sens ou personne ici ne savait qu'elles étaient là, en dessous des pieds et ça, manifestement dans plusieurs endroits. L'idée de qui ? Question très intéressante. Sherlock ne serait pas contre un peu de calme et de silence pour approfondir ses recherches. Cependant, il ne peut guère demander à toutes ses personnes qui sont dispatchées en plusieurs groupes, ceux qui paniquent, ceux qui veulent s'enfuir, ceux qui ne font rien, ceux qui croient en une blague etc... Des idiots en somme. Le détective soupire doucement avant de passer entre les gens, se rapprochant des barrières, décidé à trouver un indice dessus, même si celui-ci ne permettra certainement rien de concret, c'est le moment. Personne ne s'intéresse à lui, ses mouvements et ce qu'il fait dans la foule, on dirait qu'ils ont oublié qui est Sherlock Holmes. Heureusement. Il glisse un genou par terre et pose ses mains sur le métal, froid. Ses yeux se ferment, ses paupières, crispées, finissent par se détendre et il arrive enfin à penser, songer, clairement, comprendre. Le bout de ses doigts glisse de haut en bas, de gauche à droite, sans s'arrêter, avant de mettre la main -c'est le cas de le dire- sur quelque chose. Une trace, une marque, un poinçon. Il se décale sur le côté et approche son visage de celui-ci, l'observant sur tous les angles possibles et imaginables. C'est une marque, elle n'est pas laissée au hasard et elle semble être la seule, il n'y a qu'une paroi de marqué, sans doute, pas le temps d'aller voir et faire le tour, c'est évident, elle est unique. C'est une signature, celle d'un artiste. Qui ? Sherlock est incapable de savoir de qui vient cette magnifique œuvre, ni dans quel but celle-ci a été créée. Elle doit bien être la pour une raison, elle devait servir. Peut-être pour une invasion, un piège ? Qui sait, ça doit être cela. Le détective, glisse son index droit sur le fameux poinçon. Oui, c'est un indice, mais à quoi bon jouer le jeu. Peut-être pour le dire à voix haute, en observant l'une de ses caméras et faire comprendre à cette personne, que même perdant, il faut se battre jusqu'au bout ? Passer un message ? Toutes ces interrogations traînent dans sa tête, elles et la recherche du nom de l'architecte fou qui a bien pu réaliser ses barrières. Peut-être que le mécanisme peut être inversé de l'intérieur. Il faut être fou pour penser une chose pareille. Un saint d'esprit ne pourrait pas. Les lèvres pincées, Sherlock se redresse, sans lâcher la paroi de ses mains, essayant de tirer légèrement dessus, jouant avec les marques, cherchant une faiblesse. Malheureusement pour lui, c'est impossible qu'il aille dans son Mind Palace pour le moment, trop de bruits, trop d'idiots, trop de tout. Personne n'a remarqué le poinçon jusqu'à lui, ça veut tout dire et pourtant, il crève l’œil. Il n'est pas surhumain, mais il sait. C'est un dingue qui a créé cette histoire et il doit y avoir un moyen, il y a toujours un moyen de s'en sortir. Même si cela ne sert à rien, qu'il vaut mieux attendre que tout cette histoire s'arrête. Sherlock ferme les yeux et essaye de s'isoler, mais rien n'y fait. Les données sont incomplètes, erronées, presque inutilisables. Le détective se pince l'arrête du nez doucement, accroupi, attendant quelque chose, une nouveauté, un message.

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Il y a des jours comme ça, où on aurait mieux fait de rester couché, ou tout du moins rester tranquillement chez soi. C'est ce que Harry se dit alors que cette journée pour l'instant innocente - bien qu'ennuyante - bascula. L'impossible, l'inimaginable arriva. D'abord, la musique changea ce qui était plutôt anodin, puis des murs se mirent à sortir du sol et à s'élever, les enfermant de toutes parts. Les gens ne comprirent pas et se mirent à paniquer, à crier, à courir dans tous les sens en essayant de s'échapper avant que les murs ne soient trop hauts. Harry faillit laisser tomber son verre sous le choc, et resta plantée sur place à regarder les murs de métal s'élever, la bouche entrouverte, complètement stupéfaite. Puis une voix résonna dans tout le jardin, et elle frissonna. C'était impossible. Et cette voix était si... malsaine. Tout cela était terrifiant. Elle écouta la voix sans vraiment l'entendre, toujours sous le choc. Que se passait-il, bordel de merde ? Harriet vit Sherlock se tourner vers elle et lui demander de ne rien faire d'insensé. Elle cligna plusieurs fois des yeux, déphasée, et hocha imperceptiblement la tête. Il s'éloigna, et elle imagina que cette situation devait l'inspirer et même peut-être lui plaire. C'était un jeu, après tout, comme l'avait dit la voix. Harry posa son verre et se frotta les bras avec ses mains, se refermant sur elle-même comme pour se rassurer dans un geste automatique. Autour d'elle, les gens paniquaient, criaient, essayaient de téléphoner pour savoir ce qu'il se passait au-dehors. Oui, au-dehors. Clara. John. étaient-ils enfermés eux aussi ? Harry se mordit la lèvre, sentant peu à peu la panique monter en elle à son tour. Elle tourna la tête à droite à gauche, mal à l'aise, effrayée, tout en essayant de garder la tête froide. Elle vit l'homme étrange de tout à l'heure se lécher la main... elle était pleine de... sang ? Harry recula instinctivement, dégoûtée. Décidément, tout le monde devenait fou. Ce psychopathe qui les enfermait, les gens qui paniquaient, cet Ethan... elle même allait péter un câble si ça continuait comme ça.

Elle retourna s'asseoir sur sa chaise, les mains tremblant légèrement. Qu'allait-il leur arriver ? Pourquoi y avait-il toujours des enfoirés qui s'amusaient à faire chier le monde et à effrayer ou tuer les gens ? Harriet sortit son téléphone, chercha le nom de son frère, voulant lui téléphoner, puis se ravisa. Elle releva la tête et chercha Sherlock des yeux. Si quelqu'un avait une chance de les sortir de là, c'était lui. Elle se mit debout et le repéra, accroupi devant une des parois, apparemment en pleine réflexion. Ethan était là, lui aussi, à quelques pas de lui. Harry s'approcha, ne sachant que faire d'autre, presque automatiquement. Elle ne dit rien, se contentant de le regarder. Elle savait de source sûre qu'il valait mieux le laisser tranquille lorsqu'il réfléchissait. Harry croisa les bras, et regarda le mur. Il était haut, sombre et semblait froid. Elle fut soudainement prise d'une envie de le frapper de ses pieds jusqu'à le faire tomber. Évidemment, c'était idiot, mais elle sentait ses jambes fourmiller de cette envie violente. Au lieu de quoi, elle resta debout à fixer le mur ses yeux d'un regard meurtrier, attendant la suite avec rage et appréhension.

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