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 Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).

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MessageSujet: Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).   Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis). EmptySam 13 Juil - 15:09

En cette radieuse journée d'hiver, Londres était gelée. Le soleil resplendissait comme pour narguer les petites silhouettes pressées et grelottantes qu'il surplombait. Bien qu'il soit encore tôt dans la matinée, la ville bourdonnait d'activité. Les rues résonnaient de bruits de klaxons, de conversations, de vélos et de scooters alors que la capitale britannique se mettait doucement au travail.
Vêtue d'une parka bleue, de bottes fourrées et d'un bonnet un peu trop grand, tu faisais la queue dans un Starbucks. Les gens te regardaient bizarrement, étonnés de voir une gamine de quatorze ans dans un café à sept heures du matin. Après plusieurs minutes d'attente dans la chaleur caféinée de l'endroit, c'est enfin à ton tour de passer commande. La caissière te jette un coup curieux, et tu lui renvoies un regard froid, comme pour lui signifier de se mêler de ses affaires.

<< Un cappuccino avec crème, s'il vous plaît. >>

Tu en as pour deux livres cinquante. Tu cherches ton porte-monnaie dans ton vieux sac-à-dos, et tu paies en petite monnaie. Il faut dire que quand on fait la manche, c'est ce qu'on récolte la plupart du temps. Et puis, on ne pouvait pas se permettre de demander un billet plutôt que des pièces. Tu avais économisé pendant trois mois pour arriver à un pactole suffisant pour te permettre cette escapade. Si elle ratait, tu avais déjà prévu plusieurs plans de secours. Ta première fugue et l'échec cuisant qu'elle avait été t'avait enseignée une bonne leçon : l'anticipation est essentielle.
Tu récupères ton café et tu quittes rapidement Starbucks. Tu avais prévu de boire à l'intérieur, au début, mais les regards insistants que te jetaient certains clients t'avaient effrayé. Cela faisait maintenant plusieurs mois que tu avais "disparu". Tu ignorais s'il y avait encore des avis de recherche à ton nom, mais mieux valait ne pas prendre de risques. Tu déambules dans les rues de Londres en buvant ta boisson. Elle te réchauffe rapidement, et provoque un fourmillement agréable au bout de tes doigts gantés. Après avoir jeté le gobelet vide dans une poubelle, tu consultes l'heure ; huit heures moins cinq. Tu t'assois un instant sur un muret pour fouiller dans ton sac et dénicher le journal de ta mère. C'est le tien maintenant ; tu feuillettes les pages, t'attardant sur le portrait de ton père pour te le remémorer. Tu trouves enfin ce que tu cherches : le nom d'un bâtiment. The Shard. Tu te lèves et regardes aux alentours, avant de repérer la pointe caractéristique du bâtiment. Tu sais que ton père travaille dans le coin. Tu espères le croiser aujourd'hui, et le confronter. Ton vœu le plus cher est qu'il te reconnaisse et s'occupe de toi. Tu te demandes comment il est, en vrai, s'il est gentil, compréhensif, bienveillant ; une part de toi-même redoute votre rencontre. Mais il est ton seul espoir de sortir d'une vie qui paraît déjà ratée.

Tu ranges le carnet dans ton sac, et tu te mets en route. Tu traverses toute la City d'un pas rapide. Tu connais Londres comme ta poche ; être sans-abri t'a appris à connaître chaque pont, chaque rue, pour mieux échapper à la police qui est déterminée à vous chasser. Tu traverses le London Bridge, et finalement, tu arrives devant le Shard. Tu t'arrêtes brusquement. Le bâtiment est vraiment, vraiment imposant. Voir son immensité te rappelle cet épisode de Doctor Who que tu avais regardé un samedi soir, dans un foyer pour les sans-abris qui offrait de la nourriture et un toit pour la nuit.
Tu secoues la tête pour revenir dans le présent. Devant le Shard, il y a un parvis, dans lequel tu vois des bancs qui donnent juste sur l'entrée. Tu n'es pas sûre que ton père travaille là, mais tu l'espères. Tu vas t'asseoir. Le contact du bois froid contre ta peau t'arraches une grimace. Ton pantalon ne fait pas vraiment office de couche entre toi et le froid. Tu mets ton sac-à-dos à côté de toi, et tu affiches un air renfrogné typique des adolescents. Tu sors le carnet de ta mère, et tu fais semblant de lire en attendant qu'il se passe quelque chose.
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MessageSujet: Re: Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).   Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis). EmptyJeu 18 Juil - 22:46

Plongé dans un rêve dont il ne se souviendrait même plus au moment d’ouvrir les yeux, une sonnerie stridente se fit entendre, se mélangeant à son rêve. Encore inconscient, son bras sort de la couette, tâtonne jusqu’à arriver sur une touche qu’il pense être son réveil. Il clique, la lumière s’allume en abondance dans la chambre qui était plongée dans le noir jusque-là. Alex se mit à grogner avec la désagréable sensation qu’on venait de lui cramer la rétine des yeux à coup de chalumeau. La lumière et se réveil qui ne s’était pas éteint avait achevé de le tirer une grimace quand il balança la couette pour attraper son réveil – cette fois, bien réveillé – et le balancer contre le mur d’en face. Au moins, il ne sonnait plus, c’était un premier soulagement. Il passa les mains sur son visage préférant ne pas chercher à se souvenir de ce qu’il avait fait la veille. Se lever, filer dans la douche, s’habiller, se coiffer, ressortir frais et propre.

Un rendez-vous important l’attendait au Shard aujourd’hui, assez important pour qu’il s’impose ce costume noir d’un grand couturier et dont le prix était bien trop indécent pour être exprimé. Il avait quitté son appartement pour se retrouver en bas de l’immeuble de haut standing où une voiture avec chauffeur l’attendait déjà. Il avait toujours préféré conduire lui-même, son Austin lui manquait dès qu’il voyait un chauffeur dans une voiture qui l’attendait mais… Les coutumes avaient la vie dure dans ce genre de milieu, quand on a les moyens, on ne conduit pas soit-même pour aller travailler. Une règle débile selon lui mais il avait toujours su donner le change, il était parfait dans son rôle d’héritier. Ce n’est qu’une fois installé à l’arrière, le chauffeur démarrant, qu’il prit conscience de son manque de caféine.

Le trajet passa et si Alexander regrettait sa voiture, il était néanmoins assez heureux de ne pas suivre cette foule de mouton s’engouffrer dans le réseau du métro de Londres. D’une, il le trouvait vraiment mal fait et, de deux, se mélanger à la foule n’était pas sa tasse de thé. Les gens avaient toujours été particulièrement insignifiants pour lui, partager leurs quotidiens ne l’intéressait absolument pas. Reportant son attention sur le chauffeur, il demanda à être arrêté un peu plus tôt, argumentant d’une envie de marcher un peu. C’est lui qui payait, il avait quand même le droit de donner des ordres. La voiture fut arrêter, sans un merci, sans un au revoir – parce que c’était quelque chose de normal pour lui – il quitta la grande berline à 500 mètres du Shard.

La fraicheur se fait sentir mais, il reste droit comme si cela ne l’atteignait pas. L’image avant tout, ça avait toujours été ça. Il commande à un café, se retrouve avec son gobelet dans une main marchant vers le Shard. Une journée avec des rendez-vous, des sourires à donner, des décisions à prendre, des investissements à placer. Une journée des plus normales. Son métier lui faisait rencontrer beaucoup de personnes, il entendait parler de différents projets et pourtant c’était comme une sorte de routine qui s’installait à laquelle il était entrainé. Ça ne lui plaisait pas spécialement mais il n’avait pas le choix, il en avait besoin et c’est pour cette raison que, finalement, il ne donnait jamais l’impression d’être blasé.

Il prit une nouvelle gorgée, la dernière, pour balancer son gobelet dans une poubelle devant le Shard et, c’est en relevant les yeux qu’il voit cette gamine sur le muret. Juste une gamine, avec un bonnet trop grand comme il pouvait y en avoir des milliers. Ces gamines auxquelles il ne porte même pas un regard tellement elles lui semblent insignifiantes, sans le moindre intérêt à moins d’autoriser à nouveau la vente de gamin. Sauf que cette gamine, assise-là, à qui il n’a jeté qu’un simple regard, lui rappelle horriblement cette photo qu’il avait reçue. Tous les ans, cette fille avec qui il avait eu une aventure, trouvait intelligent de lui envoyer une photo de sa fille… Leur fille… Il ne s’était pas attardé sur cette gamine, ce n’était qu’une ressemblance, juste une petite ressemblance rien de plus. La persuasion était la chose la plus puissante qui pouvait exister, celle qui venait de lui permettre de remettre un pied devant l’autre, comme si de rien n’était pour se diriger vers le Shard. Un bâtiment qui, soudainement, devenait un refuge dans lequel il pourrait se protéger.

Il sait que ce n’est pas elle, que ce n’est qu’une ressemble. Il l’a assez répété dans sa tête pour ça. D’ailleurs il se refuse même d’y penser en comptant les pas qui le séparaient encore du Shard. S’il cela n’avait pas paru suspect, il aurait même pu se mettre à courir mais, pourtant, il se força à marcher comme si de rien n’était, un exercice qu’il maitrisait plutôt bien.
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MessageSujet: Re: Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).   Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis). EmptyVen 19 Juil - 11:01

Un souffle de vent froid te fait frémir alors que tu resserres ta parka autour de toi. Tu as rangé ton carnet quelques minutes auparavant, après avoir longuement fixé le portrait au fusain que ta mère avait réalisé de ton père ; tu avais imprimé son visage dans ta tête, et à présent, tu scrutais les costumes qui se pressaient sur le parvis du Shard.

Une question te taraudait, cependant. Que ferais-tu si, par le plus grand des hasards, en scrutant cette foule d'hommes et de femmes d'affaires, tu trouvais celui que tu cherchais ? Courrais-tu vers lui, enthousiasmée ? Oserais-tu lui adresser un regard, la parole ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Et si lui se fichait de ton existence ? Pire, si il ignorait ton existence ? Comment le convaincre ?
Tes interrogations remirent en question ta motivation et le bien-fondé de ton entreprise. Mais tu savais que tu ne pouvais pas renoncer. Tu t'étais enfoncée trop loin dans le terrier du lapin pour abandonner comme ça. Tu raffermis ta volonté, et tu recadres ton esprit.

De loin, on dirait que ces personnes, toutes vêtues de costumes qui valent plus chers que tous tes effets personnels, ne sont que des fourmis. Elles suivent un schéma précis, à des horaires précis ; les voitures, toutes plus belles les unes que les autres, s'arrêtent dans un concert de klaxons et repartent aussi vite. Les hommes et les femmes qui en sortent ont un air fermé et froid, et tu te demandes si ton père est fait du même bois qu'eux. Tu observes la valse des voitures, scrutant les visages des personnes qui en descendent ; tu faillis ne pas le remarquer. Il buvait un café en marchant ; mais cette simple action n'avait pas la même résonance, quand c'était lui qui la faisait. C'était le même objet, le même geste, mais on sentait que c'était un homme différent qui exécutait l'action. Tu sus à l'instant où il croisa ton regard que c'était lui. Et... Tu n'en étais pas sûre, mais tu pensais qu'il t'avait reconnue, lui aussi.

Prise d'une impulsion, tu descendis de ton muret, balança ton sac sur ton épaule et marcha, déterminée, vers lui. Ton cœur a rarement battu si fort. Tu ne savais pas si il t'avait vue marcher à son encontre, alors tu laissas libre cours à tes impulsions et cria :

<< Monsieur ! S'il vous plaît, arrêtez-vous ! >>

Allait-il s'arrêter ? Tu l'ignorais. Tu savais que c'était lui, cependant, et ton esprit avait commencé à échafauder des plans de secours s'il ne s'arrêtait pas.
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MessageSujet: Re: Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).   Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis). EmptyDim 21 Juil - 0:55

Une simple ressemblance, un tour de passe-passe de son esprit, un moment d’égarement qui l’avait entrainé à se souvenir de ses lettres qu’il avait reçu. Rien de plus. Ce n’était que ça, une simple divagation qui s’enfuirait au moment même où il passerait les portes vitrées du Shard, qu’il trouverait un lieu familier, une ambiance qu’il connaissait et qu’il maitrisait. Il se refusait de jeter un nouveau regard vers l’endroit où il l’avait vu, se refusait de croire que ça pouvait être elle. Un pas devant l’autre était comme une victoire, une distance mise entre lui et cette gamine aux traits si familiers. Il voyait la porte, sa sortie, son refuge, son domaine et puis…

Une voix, jeune, distincte, son visage…

Alexander avait envie de fuir, de courir comme jamais il ne l’avait encore faire, refuser toute cette réalité qui lui arrivait en pleine figure. Il avait voulu éviter le regard de cette fille mais était tombé sur celui d’un homme d’une cinquantaine d’année qui se faisait interrogateur face à la situation. Ignorer l’enfant, la gamine, cet élément perturbateur était la seule chose dont Alex avait envie mais il y avait cette fichue image à protéger. Il ne l’avait jamais détesté autant qu’à ce moment précis parce que c’est à cause de cette illusion qu’il donnait, de ce parfait petit héritier qui apparaissait dès qu’il y avait du monde, qu’il se força à poser son regard sur cette… Enfant ? Gamine ? Adolescente ? Il ne savait pas comment la désigner.

Discrètement, il inspire profondément en regard où il mettait les pieds avant de relever son visage étonné, interrogatif vers elle.  Il passa la main gauche dans la poche de son pantalon de costar. A le voir, il avait tout de l’homme qui ne comprenait pas ce qui était en train de lui arriver, qui se demandait pourquoi on venait l’interpellé comme ça. Et, en y regardant d’un peu plus près, il avait presque l’air gêné comme si il craignait que cette gamine vienne lui demander de l’argent, il suffisait de voir la tenue qu’elle avait et qui ne collait absolument pas avec le quartier. Cette réaction qu’il aurait eu dans cette même situation si ça n’avait pas été elle mais, il se devait de faire comme si il ne la connaissait pas. Il n’en était pas certain à 100% - sans pour autant croire à une coïncidence – et surtout, il imaginait qu’elle abandonnerait si il ne savait pas qui elle était, si il démentait tout en bloc.

C’était sa stratégie, la seule qu’il avait trouvé dans le peu de temps qu’on lui accordait. Main toujours dans la poche, même air sur le visage il avait achevé de faire quelques pas avant de s’arrêter comme elle l’avait demandé. Sa main de libre se souleva doucement dans un signe d’incompréhension totale.

«  Je suis désolé mais… » Il sortit sa main de sa poche la montrant, complètement vide. « Mais je n’ai plus rien sur moi. »

Alexander s’était même fendu d’un sourire désolé en s’apprêtant à reprendre sa route. La prendre pour une sorte de mendiante, mini-format, était ce qui lui semblait être le plus crédible en vue de la situation. D’un regard il désigna le Shard.

« Et je suis monstrueusement en retard. »

Il avait très légèrement hoché la tête pour appuyer un retard imaginaire qui, il l’espérait, lui permettrait de le sortir de cette situation le plus vite possible. Il y avait probablement quelqu’un, là-haut, qui désapprouverait de réagir de cette manière avec cette fille dont il ignorait tout mais… Il ne croyait en rien de divin alors, franchement, il s’en foutait de la manière dont il agissait.
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MessageSujet: Re: Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis).   Le choc d'une rencontre (Lucy E. Greenwood & Alexander C. Levis). EmptyMar 23 Juil - 13:48

Finalement, à ta grande surprise, il s'était arrêté. Ton cerveau marqua un temps d'arrêt, une pause dans le tumulte de tes pensées alors que tu n'arrivais pas à croire ce qui était en train de se passer. Tu n'aurais pas pensé qu'il se serait arrêté. Tu le rattrapas rapidement, effrayée à l'idée qu'il s'enfuie.

Tu le fixais de tes yeux bleus-gris, et tu te demandais comment aborder la chose. Mais avant que tu aies pu penser à quelque chose, il prit la parole.

« Je suis désolé mais... Mais je n’ai plus rien sur moi. Et je suis monstrueusement en retard. »

Ta bouche s'ouvrit, puis se referma, alors que tu te rendais compte du contraste que vous formiez. Deux personnes qui n'appartenaient pas au même monde, qui n'avaient pas les mêmes valeurs, le même passé, le même rapport à l'argent. Tu sentais d'un coup les regards curieux que les autres hommes et femmes d'affaires vous lançaient. Tu étais gênée d'être sous les regards de ces gens qui n'avaient pas la moindre idée de ce que tu avais vécu, et qui, comme ton père en cet instant, te prenait pour une mendiante. Tu levas les yeux vers lui, essayant de le jauger rapidement. Tu te demandais si lui était au courant de ton existence. Tu avais envie de le mettre au pied du mur, et de lui dire que tu étais sa fille. Mais il lui serait facile de nier, d'autant plus que tu ne savais pas de combien de choses il était au courant. Tu décidas de la jouer en finesse. Tu sortis le carnet de ta mère de ton sac-à-dos et le serrais contre toi.

<< Rassurez-vous, je ne vous demande pas l'aumône. Et je ne serais pas longue. Connaissez-vous cet objet ? >>, tu lui demandais.

S'il niait, alors tu lui montrerais le portrait que ta mère avait fait de lui au fusain. Tu étais persuadée, à cent pour cent certaine, que cet homme bien sapé et plutôt beau était ton père. Et tu n'allais pas le laisser filer facilement.

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