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 (Abandonné) We have a situation. |Commissariat de Bow Street [PV Jynn]

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MessageSujet: (Abandonné) We have a situation. |Commissariat de Bow Street [PV Jynn]   (Abandonné) We have a situation. |Commissariat de Bow Street [PV Jynn] EmptyDim 17 Juin - 15:17

« Vous avez appelé la Special Branch, Grant ? »
« Pas encore Sir. Nous attendions les ordres pour… »
« Êtes-vous né stupide ou bien avez-vous suivi des cours pour ça, sergent ? Nous avons une prise d’otage sur les bras, et vous avez besoin d’ordres pour comprendre qu’il faut intervenir ? Appelez-les immédiatement, je veux tous les hommes disponibles sur place ! »
« Mais il nous faut l’accord du Yard… »
« Et bien demandez-le, bon sang ! Et obtenez-le vite, sinon je vous promets que je vous fais renvoyer ! »

Le sergent Grant ne chercha pas à discuter plus longtemps et détala aussitôt, laissant là un Gary exaspéré et tendu comme un arc. La nouvelle de cette prise d’otages était tombée à peine dix minutes plus tôt, mais il n’y avait pas une seule seconde à perdre. Rassemblant la pile de dossiers sur son bureau, il les chargea sous son bras et quitta la pièce en trombe. L’heure n’était plus à la parlotte mais à l’action. Gary sortit du quartier général du MI5 et sauta dans la voiture mis à sa disposition, direction le commissariat central de la Special Branch, alias l’unité d’intervention du Yard pour les affaires délicates comme une prise d’otages ou un attentat, tout ce qui mettait en péril la sécurité intérieure du pays en somme. Le MI5 était la tête, la Special Branch le bras armé prêt à agir 24/24h. Un outil bien commode et toujours prêt à l’action en moins d’une heure. Mais dans ce cas-ci, est-ce qu’une heure serait suffisante ?
Il arriva en moins de dix minutes au commissariat, où tout le monde était sur le pied de guerre. Lorsqu’il entra dans la salle de réunion, il retrouva le commissaire en personne, son bras droit, un officier de l’armée de terre envoyé en renfort si jamais la Special Branch ne suffisait pas, et le ministre de l’Intérieur en personne, averti immédiatement de la gravité de la situation. En voyant Gary entrer, le ministre poussa un soupir de soulagement et vint à sa rencontre.

« Sir Dawkins ! Je suis bien content de vous voir, nous sommes face à une situation terrible… »
« Je sais monsieur le Ministre, mais ne vous inquiétez pas nous allons nous en charger. » déclara-t-il. « Où en est-on ? Est-ce qu’on a un visuel ? »
« Oui Sir. On vous le met tout de suite. »

Sur l’écran blanc sur le mur d’en face, le projecteur afficha une vidéo de surveillance. La prise d’otages avait lieu dans une des meilleures universités de la capitale, dans une salle de chimie selon toute vraisemblance –Gary grimaça, la présence de produits potentiellement inflammables rendaient l’intervention plus délicate- un seul homme, à visage découvert, tenait deux revolvers pointés sur les élèves, et une silhouette gisait à terre.

« Il a abattu le professeur en entrant. » expliqua le ministre de l’intérieur qui avait assisté à la scène en direct. « Apparemment il est connu de nos services de police. Ca faisait un certain temps que le Yard l’avait à l’œil, et aujourd’hui… »
« Aujourd’hui il est passé à l’acte. Excusez-moi un instant, j’ai un coup de fil à passer. »

S’éloignant un peu du groupe d’hommes sur le qui-vive, Gary sortit son téléphone portable et composa un numéro avant de mettre l’appareil à son oreille. Il compta trois sonneries avant que son interlocutrice ne décroche.

« Docteur Cameron ? Gary Dawkins, du service des renseignements à l’appareil. Nous avons besoin de vous immédiatement au commissariat de la Special Branch. Nous avons une situation grave sur les bras et votre aide nous serait très précieuse. Faites aussi vite que possible, des vies sont en jeu. »

Et sur ces mots, il raccrocha. Il savait que Cameron viendrait. Le nom de Gary Dawkins ne dirait rien à la jeune femme, pour la simple raison que toutes les fois où ils avaient travaillé ensemble, il s’était présenté sous le nom d’inspecteur Gregory Allister et n’avait rien révélé de ses fonctions. Cette fois-ci serait différente. Ils avaient BESOIN d’une physionomiste de choc, et Cameron était la seule en qui Gary avait vraiment confiance. Tant pis, il devrait bien lui révéler son identité, mais la situation ne permettait pas de compromis.
En attendant l’arrivée de sa spécialiste, Gary consulta les dossiers qu’on lui avait transmis et appris tout de la vie de leur preneur d’otage. Omar Orwald était né en Turquie et avait émigré en Grande-Bretagne avec ses parents alors qu’il n’avait que sept ans. Enfant turbulent et instable, il avait développé des opinions politiques radicales, pris part à des manifestations violentes et même provoqué des émeutes. Il semblerait que cette fois, il ait été décidé à passer au niveau supérieur.

Quelques minutes plus tard à peine, on frappa à la porte. Gary alla ouvrir et accueillit Jynn Cameron en la faisant entrer dans la pièce et en refermant la porte derrière elle, ignorant l’expression de surprise qui passa sur son visage.

« Merci de vous être déplacé, docteur Cameron. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, oui c’est moi qui vous ai appelé, oui Gary Dawkins est mon vrai nom et non je ne suis pas inspecteur de police. Mais gardons les explications pour plus tard, voulez-vous ? Permettez-moi de vous présenter le ministre de l’Intérieur, avec qui je supervise l’opération, et le commissaire Buck, responsable de la Special Branch. »

Après avoir fait le tour de table, il lui exposa brièvement la situation.

« L’homme que vous voyez sur cet écran se nomme Omar Orwald, c’est un activiste extrémiste instable et violent qui vient de prendre une classe d’universitaires en otage. Nos hommes sont en route pour intervenir, mais nous avons besoin de vous pour mener les négociations afin que l’arrestation se passe le plus calmement possible, si possible sans faire de morts. Est-ce que vous vous sentez capable de lire son visage et ses réactions à partir cette vidéo de surveillance ? Votre aide nous est absolument indispensable. »
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MessageSujet: Re: (Abandonné) We have a situation. |Commissariat de Bow Street [PV Jynn]   (Abandonné) We have a situation. |Commissariat de Bow Street [PV Jynn] EmptyMer 20 Juin - 17:59

Au bureau, Jynn s'ennuyait fermement. Elle pouvait être un atout majeur dans l'équipe mais elle n'était douée que dans son domaine. Elle ne pouvait travailler que si on lui amenait quelqu'un. Toute l'équipe recherchait l'auteur d'un meurtre mais sans suspect à interroger, la jeune femme se sentait totalement inutile. Les heures passaient lentement. Alors que toute l'équipe était partie sur le terrain, elle se contentait de lire quelques dossiers pour s'assurer qu'elle n'aurait rien pu laisser passer quand son téléphone portable brisa le silence qui avait rempli la salle. « Docteur Cameron ? Gary Dawkins, du service des renseignements à l’appareil. Nous avons besoin de vous immédiatement au commissariat de la Special Branch. Nous avons une situation grave sur les bras et votre aide nous serait très précieuse. Faites aussi vite que possible, des vies sont en jeu. » Gary Dawkins ? Ce nom ne lui disait absolument rien mais par contre elle connaissait la spéciale Branch et si on lui avait donné son numéro c'était certainement parce qu'ils avaient réellement besoin d'elle. L'espoir revint au fond d'elle. « Oui c'est moi même. D'accord monsieur, je pars tout de suite. » Ils raccrochèrent aussitôt et Jynn rassembla ses affaires, trépignant à l'idée de pouvoir enfin se rendre utile. Elle passa rapidement un appel à Lestrade pour le prévenir de son départ et avoir, accessoirement, son autorisation.

Elle prit rapidement le chemin de Bow Street et se gara sur le parking du commissariat. On lui indiqua rapidement le chemin du bureau et à peine eut-elle toquée qu'on ouvra la porte. « Merci de vous être déplacé, docteur Cameron. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, oui c’est moi qui vous ai appelé, oui Gary Dawkins est mon vrai nom et non je ne suis pas inspecteur de police. Mais gardons les explications pour plus tard, voulez-vous ? Permettez-moi de vous présenter le ministre de l’Intérieur, avec qui je supervise l’opération, et le commissaire Buck, responsable de la Special Branch. » Effectivement, Jynn avait déjà rencontré cet homme à de nombreuses reprises et très vite elle avait démasqué ses mensonges mais n'avait jamais osé dire quoi que ce soit, après tout il y avait des choses qu'elle n'avait peut être pas à savoir, du moins c'est ce qu'elle s'était dit à ce moment là et elle avait pris sur elle. « Bonjour Mr. Dawkins, bien évidemment il semble que nous avons plus urgent à faire. » L'appuya-t-elle avant de saluer d'un signe de tête le ministre timidement ainsi que l'inspecteur. « L’homme que vous voyez sur cet écran se nomme Omar Orwald, c’est un activiste extrémiste instable et violent qui vient de prendre une classe d’universitaires en otage. Nos hommes sont en route pour intervenir, mais nous avons besoin de vous pour mener les négociations afin que l’arrestation se passe le plus calmement possible, si possible sans faire de morts.

Est-ce que vous vous sentez capable de lire son visage et ses réactions à partir cette vidéo de surveillance ? Votre aide nous est absolument indispensable. »
Jynn s'approcha un peu plus près de la vidéo observant attentivement tout ce qu'elle pouvait y voir avant de relever la tête vers lui. « Oui bien sur monsieur, ça serait un peu plus facile si on pouvait faire un zoom sur le haut de son corps ou à la rigueur de son visage. Certaines micros expressions sont très rapides et donc pas facile à détecter surtout lorsque je n'ai pas la possibilité de pouvoir avoir la personne en face de moi. » Leur expliqua-t-elle en reprenant un peu d'assurance. Elle était dans son élément à nouveau, c'était un peu son monde à elle. D'ailleurs elle pouvait aisément lire l'inquiétude sur le visage du ministre et du scepticisme sur le visage de l'inspecteur. Il faut dire que là jeune femme avait l'habitude de ne pas être toujours prise au sérieux au début. Seul, Dawkins semblait avoir confiance, il fallait dire qu'il avait pu la voir souvent en action et qu'elle se trompait très rarement. Si on lui avait dis qu'elle serait autant demandé pour ses talents elle n'y aurait certainement pas cru. Elle qui n'avait pas semblé être destinée à travailler dans les forces de l'ordre, elle était plutôt fière de son parcours et de ce qu'elle était devenue. Sauver des vies, arrêter des tueurs, c'est exactement pour ça qu'elle avait eu envie de perfectionner ce don naturel.

« Vous a-t-il contacté ? Il veut quelque chose de particulier ? Je ne sais pas ce qui l'a poussé à faire ça mais ce que je peux déjà voir, c'est qu'il est extrêmement en colère, si vous avez des hommes sur le terrain ils devront être délicats. » Les prévint-elle alors, observant avec attention le jeune homme de la vidéo. Par expérience, la jeune femme savait à quel point ce genre d'individu pouvait être extrêmement dangereux et imprévisible lorsqu'une telle colère les habitait. Il était toujours intéressant pour elle de lire toutes ses expressions sur le visage des gens, ils n'avaient pas besoin de parler pour qu'elle les comprenne, qu'elle anticipe leurs actions ou même les siennes. Des expressions toutes plus universelles les unes que les autres et qui malgré tout, ne semblaient pas attirer l'attention plus que ça. Les gens n'étaient pas observateur et pourtant ils avaient torts.


Désolée pour cette petite réponse tout à fait minable mais j'avoue avoir eu pas mal de choses à faire et je ne voulais pas te faire attendre encore plus so, excuse moi je me rattraperai par la suite.
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