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 Poisse x2 - Arya

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MessageSujet: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyMar 2 Oct - 10:01

Fin de journée et son frigo était désespérément vide. Maddison devait se rendre à l’évidence, l’était de son frigo impliquait forcément qu’elle aille faire des courses, car manger sa plante d’intérieur n’était pas encore une option envisageable. C’est en trainant des pied qu’elle enfila la première veste qui lui tombait sous la main – différente de celle qu’elle avait portée durant la journée – avant de sortir de son appartement. Clés en main, elle fit l’inventaire de ce qu’elle avait à prendre en se disant que faire une liste aurait été bien plus pratique et l’aurait empêché d’oublier quelque chose en cours de route. Une spécialité chez la jeune femme, qui trouvait toujours le moyen d’oublier L’ingrédient indispensable au repas qu’elle comptait se faire. Vous avez déjà essayé de faire des spaghettis bolognaise sans sauce tomates ? Quoique que vous fassiez pour vous débrouiller à faire un repas, ça ne sera jamais des pâtes bolognaise !

L’avantage d’arriver une demi-heure avant la fermeture du magasin, c’est qu’il n’y avait personne dans les rayons. L’inconvénient était de parvenir à prendre tout ce qu’elle avait besoin avant que la sécurité ne lui court après pour qu’elle aille en caisse. Quoique ça c’était quand les choses se passait bien, parce qu’elle avait déjà trouvé le moyen de se retrouver enfermé dans un magasin en se planquant involontairement dans une cabine d’essayage – une longue histoire où elle avait désespérément cherché à éviter quelqu’un sans se résoudre à sortir de là… Bref, pour être certaine de ne rien oublié, elle avait rempli son panier avec tout et n’importe quoi. En fait, tout ce qu’elle aimait bien se trouva dans son panier. C’était une invention pourries ces petits paniers roulant, on avait l’impression d’avoir aucun point et, une fois tout mis dans des sacs, on s’aperçoit qu’on n’a malheureusement pas six bras pour tout porter ! C’est ce qui s’était passé ce soir-là, avec ses deux pauvres petits bras, Maddison regarda les 4 gros sacs qu’elle venait de faire pendant son passage en caisse. L’heure de la fermeture étant arrivé, il était difficile de demander d’annulé la commande pour en prendre moins. Elle soupira, se rassura en se disant qu’elle n’habitait pas loin et que ça lui ferait un peu d’exercice. Moyennement convaincu par ses propres arguments, elle tendit sa carte de crédit à la caissière pour pouvoir payer ses articles.

Et voilà, elle était dehors alors qu’il faisait nuit, deux sacs à chaque mains, en se disant qu’une erreur génétique lui accordant deux bras de plus aurait pu être une très bonne chose à ce moment bien précis. Trainant des pieds – mais cette fois par obligation – elle retourna dans la rue de son immeuble en ayant l’impression que chaque pas était un kilomètre ou une sorte d’épreuve de torture dont sa seule récompense serait, une fois arrivée, de devoir encore s’activer pour préparer un repas avant, enfin, de pouvoir se poser réellement. Maddison se promis, intérieurement, que si elle gagnait au loto un jour, elle irait manger tous les jours au restaurant lui évitant ainsi ce genre de corvée. Elle avait vraiment l’impression de ne pas être faite pour la vie d’intérieur. Mais elle fut soulagée en se retrouvant devant la porte de son immeuble. Soulagement qui ne fut que passager.

Elle était là, avec ses sacs en essayant d’atteindre les boutons du code d’entré. Pas pratique. Elle passa tous ses sacs dans une seule main, histoire de pouvoir en libérer une mais, au moment où tout le poids arriva dans sa main gauche, elle crut que le bras tout entier était en train de chercher tellement s’était lourd. Deux minutes plus tard, elle se résigna à poser ses sacs au sol, en ayant soudainement l’impression d’être aussi légère qu’une plume. Sur le coup, elle remercia la gravité de la garder au sol. Elle fit le code. 2…5… Non ! 4…5… Non ! Elle fronça les sourcils, 4 chiffres à se souvenir ce n’était quand même pas si compliqué que ça ! Bon, pas la peine de se prendre le choux pendant trois plombes, elle avait tout prévu, le numéro était noter dans son téléphone portable. Les mains enfouis dans les poches elle ne mis pas longtemps à comprendre que ce petite appareil électronique était resté dans la poche de son autre veste. Comme une enfant elle tapa du pied par terre en se retenant de croiser les bras pour faire une moue boudeuse. Quelle connerie aussi de mettre les interphones pour sonner chez les gens à l’intérieur du hall ?! La technique qui consistait à hurler dans la rue jusqu’à interpeller quelqu’un n’était pas envisageable pour le moment, elle se concentra.

3…2…6…4… La porte resta close. Bon, en y réfléchissant bien, elle avait quoi, plus de 1000 combinaisons possibles. En deux ou trois heures, elle aurait peut-être réussi à faire le tour. Dépitée, elle fit un pas en arrière, shootant dans un de ses sacs, celui qui contenait des bouteilles de soda. Bien évidemment, ses dernières ne trouvèrent rien de mieux à faire que rouler sur le sol. Et voilà Maddison en train de courir pour rattraper ses bouteilles qui avaient des envies de fugue. Trois bouteilles dans les bras plus tard, elle se retrouva à nouveau devant le code d’entrée, et se lança. 0.0.0.0… 0.0.0.1… 0.0.0.2… 0.0.0.3… Pour une fois, elle était en train de se dire que sa poisse légendaire venait de s’envoler car c’est à ce moment qu’une femme approcha de l’immeuble. Maddison se tourna alors vers elle, avec plus d’espoir qu’elle n’en aurait jamais.

« Bonsoir, je crois que vous allez me sauver la vie. J’viens d’emménager et… Elle jeta un œil au code d’entrée avant de reposer son regard sur la jeune femme… j’ai oublié le code pour entrer dans l’immeuble. »

Sur le coup, elle trouva que prouver ce qu’elle venait de dire était une bonne idée. Et quelle meilleure façon de le prouver qu’en sortant les clés de son appartement. Dans la précipitation elle fit tomber une des bouteilles de soda, qui en plus d’avoir roulé un moment auparavant, ne trouva rien de mieux en s’écrasant au sol d’exploser. Si Maddison avait le bas de son jean trempé par le soda, elle priait pour que la bouteille n’ait pas trop fait de dégât sur la jeune femme. Comment avait-elle pu penser que sa poisse lui avait échappé ?!

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyJeu 4 Oct - 19:03

Arya lutta contre sa furieuse envie de prendre son dossier et de l’envoyait rencontrer le mur en face d’elle. Déjà parce que ce comportement parfaitement puéril n’était pas digne d’elle mais aussi parce que avec sa chance habituelle quelqu’un allait rentrer dans le bureau et se prendre les documents dans la figure. Et le mauvais œil n’avait rien fait pour elle aujourd’hui ce qui voulait dire que ce serait The Boss ou pire le ministre de l’intérieur. Ce dernier tenait à lui arracher personnellement les yeux, elle ne tenait pas à ce qu’il veuille un peu pus martyrisé sa pauvre petite personne. Et de toute façon jeter un dossier parce qu’on ne le comprenait pas était particulièrement puéril, non ?
Aussi elle se contenta de se frapper la tête contre son beau bureau de verre teinté, signe chez elle d’un intense désespoir.
Elle posa sa joue sur le papier couvert d’écriture et commença à regarder d’un air vide par la fenêtre. Les flots tumultueux de la Tamise apaisèrent un peu sa fatigue, et elle serait restée ainsi longtemps si son portable n’avait pas vibré dans sa poche.
« Je n’aurais plus besoin de vous ce soir. Reposez-vous. MH »
Elle eut un sourire intrigué. Personne ne savait comment The Boss faisait pour toujours tout savoir, mais il le faisait. Il possédait un don incroyable pour devenir les choses qu’on voulait lui cacher. Contrairement à ce qu’elle avait cru lors de leur première rencontre, Mycroft n’était ni méchant, ni indifférent. Il vivait juste dans un monde différent de celui de la plupart des gens. Mais il prenait remarquablement soin de ses deux PA.
Soulagée de ne pas avoir à plus s’acharner sur son travail, elle détruisit les documents papiers enfila sa veste de cuir noir (son blazer avait péri suite à une rencontre avec son tube de dentifrice) et quitta le bureau. Elle aurait volontiers dit au revoir à Anthea mais cette dernière était en congé (on avait jugé bon d’expliquer à Mycroft que même la plus parfaite des PA avait besoin de se reposer de temps à autre).
D’ailleurs pour Arya les jeudis étaient les jours les plus terrorisant qui soit. Elle redoutait qu’une nouvelle catastrophe survienne et qu’elle ne soit pas apte à la gérer. Heureusement pour elle, cela avait été une journée relativement calme. Elle avait pu un peu travailler et beaucoup répondre au téléphone. Qui aurait cru que tant de gens avaient un besoin immédiat de joindre le grand patron des services secrets ?
La jeune femme traversa les couloirs d’un pas incertain, à cause de ses maudits talons, en saluant une ou deux personnes de sa connaissance.
Dehors, elle resserra sa veste, et jura en apercevant les gros nuages menaçant qui s’accumulaient un peu partout dans le ciel.
Gosh, il n’allait quand même pas pleuvoir maintenant qu’elle sortait. Surtout pas alors que le soleil avait brillé alors qu’elle était enfermée dans son bureau. Bon vu sa chance habituelle cela ne la surprenait pas et elle se contenta de soupirer en pressant l’allure vers la bouche de métro la plus proche.
Bien sûr la rame était bondé, et bien sûr elle se fit harceler pour donner son numéro a un homme on ne peut plus louche. Le genre qui ferait mieux de se contenter d’abuser de la bouteille et pas de tenter d’autres expériences plus illicites.
Comme un homme s’était suicidé sur la rame, elle resta coincé une petite demi-heure entre deux stations. Alors qu’elle patientait en tentant de faire abstraction des maugréements de la ménagère de plus de cinquante ans à côté d’elle, Arya se posa une question existentielle. Pourquoi se suicider sous un train ou un métro ? En finir avec la vie était en soin un acte stupide mais pourquoi le faire ainsi. Cela gênait tout le monde et pourrissait la vie de ceux qui y tenait. Sans compter que tout le monde savait qu’il s’agissait des tentatives qui avortaient le plus souvent, statistiquement parlant.
Il s’agissait d’un moyen inefficace de mettre fin à ses jours mais redoutable pour pourrir la société.

Finalement ils repartirent et elle sortit à la première station préférant marcher un petit quart d’heure plutôt que de prendre le risque d’être de nouveau coincée. Elle grimpa les escaliers, glissa contre un exemplaire détrempée du Times qui trainait sur une marche et dût se rattraper à la rampe pour ne pas perdre ses dents en heurtant les marches.
Elle grimaça et pressa l’allure. Intimement convaincue que si elle rentrait au plus vite chez elle cela limiterait ses chances de catastrophes irréparables.
Alors qu’elle arrivait enfin en vue de l’immeuble elle vit une fille ayant approximativement son âge se dirigeait vers elle en souriant. Chose curieuse elle tenait plusieurs bouteilles de soda dans les bras et avait des sacs plastiques à ses pieds.

« Bonsoir, je crois que vous allez me sauver la vie. J’viens d’emménager et… Elle jeta un œil au code d’entrée avant de reposer son regard sur la jeune femme… j’ai oublié le code pour entrer dans l’immeuble. »


Alors qu’elle cherchait quelque chose, elle lacha une bouteille qui explosa sur le sol. L’action stupéfia Arya qui regarda avec intérêt ses chaussures de malheur se colorait d’une étrange couleur marron. Au vu du prix de ses escarpins, elle aurait dût s’en désoler mais pour elle cela ne signifiait qu’une chose. Elle avait une excuse pour venir en ballerine demain ! Un immense sourire se peignit sur son visage tandis qu’elle se penchait pour ramasser le récipient plastique explosé. Elle le jeta négligemment dans une poubelle avant de sourire à son interlocutrice.

« Je vais vous ouvrir. Don’t worry, miss »


Elle se dirigea vers l’entrée évitant au passage les sacs de nourritures qui jonchaient le trottoir. Une fois face à l’interphone, elle réfléchit un moment. Le premier code qui lui venait à l’esprit était le plus utilisé celui de sa carte de crédit. Ensuite, elle se souvint des 38 codes de sécurités différents qu’elle avait dût retenir dans le cadre de son travail au M5. Ces codes allaient de celui d’ouverture de son ordinateur au code à composer pour joindre le service de la reine. Et bien sur les codes pour le portable de Mycroft allant de l’important au extrêmement urgent en passant par « votre frère a un problème »
Tout ça pour dire qu’elle réfléchit un instant pour être sûre de ne pas se tromper. Puis elle posa sa main droite sur le clavier.
Elle ne sut jamais ce qui se produisit à ce moment précis. Peut-être une goutte de soda entra en contact avec les circuits. Quoiqu’il en soit, elle se prit un coup de jus et retira précipitamment sa main tandis que l’appareil se mit à grésiller, dégager une fumée noir et une odeur de grillé.

Elle se gratta la nuque d’un air ennuyé et se tourna vers la jeune femme une moue gênée aux lèvres…

« Je pense que pour le code c’est fichu… »


Elle se laissa tomber sur les marches et soupira avant de retirer ses chaussures qui en plus de lui faire mal aux pieds étaient désormais trempée.

« Sorry. Je suis une fille malchanceuse, you see. »


Elle tenta de sourire bien qu’elle se sente incroyablement coupable. Cette fille avait besoin d’aide. Pas que quelqu’un comme elle l’enfonce un peu plus. Elle tenta néanmoins de conserver un air avenant.

« Je m’appelle Arya. Arya Tyrell and you? »
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyVen 5 Oct - 10:24

Croire que l’explosion de la bouteille n’atteindrait pas sa nouvelle interlocutrice était un peu trop surestimer une chance inexistante. Le soda s’était rapidement répandu sur les chaussures de la jeune femme et Maddison afficha un air désolée, suivit rapidement par un air étonné. La jeune femme ne hurla pas, ne critiqua pas, elle ne soupira même pas et ne leva point les yeux au ciel. Non, bizarrement, elle s’était mise à sourire ce qui ne pouvait qu’étonner Maddison qui n’avait pas l’habitude de voir les gens réagir de cette manière. Mais, même en l’absence de représailles quelconque, Maddison nota dans un coin de sa tête qu’il faudra racheter une paire de chaussures à la jeune femme, vu qu’elles semblaient habiter dans le même immeuble, elle aurait l’occasion de se recroiser. Il faut croire, qu’à ce moment très précis, elle n’avait aucune idée du prix que pouvait couter ces escarpins ! Maddison fut un peu plus mal à l’aise en voyant – sans qu’elle puisse avoir le temps de réagir – que c’est l’inconnue qui ramassa ses conneries alors que c’était à elle de le faire dans la mesure où elle avait été incapable de tenir correctement une bouteille dans ses bras ! Du coup, ne sachant pas si elle devait s’excuser ou la remercier en premier, Maddison se retrouva sans trop savoir quoi dire…

« Je vais vous ouvrir. Don’t worry, miss »
« Super ! »

Ce cauchemar allait enfin trouver une fin et, Maddison pourrait s’enfermer à double tour chez elle en se vautrant dans son canapé un oreiller sur la tête dans l’espoir de faire fuir la culpabilité de toute cette situation. Avec un peu de chance, cette action lui permettra d’oublier à quel point elle pouvait être stupide de ne pas réussir à retenir à simple code à quatre chiffres. Bon, son seul réconfort fut de se dire qu’elle n’était pas la seule à avoir besoin d’un temps de réflexion devant l’interphone parce qu’il semblerait que ce soit la même chose pour la jeune femme qui, pourtant, réussi à se décidé sur un des codes… Maddison ne savait pas trop si c’était étonnant de voir l’interphone se mettre à fumer, bien que sa première penser fut de demander à la jeune femme si elle allait bien mais, en la voyant ennuyé, elle préféra se dire que c’était le cas. Du coup, Maddison, ne s’étonna même pas que ce soit tomber à l’eau pour le code, avec sa poisse légendaire, elle commençait à se dire que c’était transmissible. Limite, elle se sentait coupable de laisser la jeune femme à la porte, juste parce qu’elle n’avait pas de chance ne s’imaginant pas à se moment-là qu’elle faisait face à une personne aussi « chanceuse » qu’elle !


« Je pense que pour le code c’est fichu… »

Pour toute réponse, Maddison se mise à sourire comme si c’était évident que cela ne marchait pas, à croire qu’elle n’avait jamais pu penser que cette simple action pourrait fonctionner. Se retrouvant, une nouvelle fois sans espoir de pouvoir entrer dans le bâtiment, Maddison posa les bouteilles qui lui restaient avant de s’installer à côté de la jeune femme, quitte à attendre une autre personne, autant s’installer le plus confortablement possible.


« Sorry. Je suis une fille malchanceuse, you see. »
« C’est vrai ? »

C’était carrément bizarre parce qu’au lieu de se montrer septique ou même étonnée, cette question semblait plutôt joyeuse et pleine d’espoir comme si Maddison était la plus heureuse du monde de trouver une personne malchanceuse. Mais, dans son esprit, c’était tout à fait ça, se sentant un peu moins seule dans l’univers de la malchance. Cela dit, si l’inconnue était aussi malchanceuse qu’elle, rentrer dans le bâtiment allait devenir un réel défi. A priori deux filles malchanceuses ne créaient pas une situation de chance, ça aurait été trop beau !

« Je m’appelle Arya. Arya Tyrell and you? »
« Maddison Livingston. »

Elle tendit sa main en direction d’Arya tout en lui rendant son sourire. Bien qu’elle ne souhaite pas sa malchance à qui que ce soit, Maddison demeurait réellement ravie de savoir qu’elle n’était pas la seule qui pouvait se retrouver dans des situations étrange à cause d’un manque de chance. Du coup son sourire et sa voix étaient réellement enjoués à cette rencontre. Elle avait fini par désigner les chaussures d’Arya que cette dernière avait enlevé vu le fiasco de la bouteille de soda explosée au sol.

« Je suis vraiment désolée pour vos chaussures, je vous proposerais d’essayer de les ravoir en les lavant mais, je crains qu’on soit deux à ne pas être douée de chance du coup je serais capable de vous les rendre rose, ou d’une couleur encore pire que celle actuelle. Ce n’était pas de la mauvaise volonté parce qu’elle culpabilisait réellement de l’état des chaussures d’Arya mais elle était sincère quand elle disait être capable de les foirer encore plus que maintenant. Mais je vous rachèterais une paire »

c’était le moins qu’elle puisse faire, Maddison n’était pas méchante juste en manque de chance donc ça lui paraissait naturel de changer une paire de chaussure qu’elle avait foutu en l’air. N’empêche qu’étrangement elle s’amusa à penser qu’il ne manquait plus qu’une femme rousse pour créer un groupe de « drôle de dames » version « poisse », un groupe qui, en y mettant de la bonne volonté pour arranger des choses ne feraient que les empirer. Sérieusement, si il existait un traitement contre la poisse, il y avait fort à parier que Maddison aurait dit oui pour jouer le cobaye sans la moindre hésitation. Mais dans un élan d’espoir elle posa son regard sur Arya.

« Mais faut voir le bon côté des choses, elle montra du bout des doigts ses courses, on a de quoi boire et manger. »

Pietre consolation, elle voulait bien l’accordée. Mais à moins d’une situation miracle, elles allaient devoir attendre qu’une personne arrive. Quoique même comme ça, ça paraissait compliqué vu que la porte ne s’ouvrait que grâce au code. Non, définitivement, leur seule chance serait qu’une personne décide de faire une virée nocturne et quitte l’immeuble en ouvrant la porte de l’intérieur. Il fallait juste espérer que cette situation se présente vite sans qu’une autre personne, moins avenante, ne cherche à entrer en les accusant de la séquestrer à l’extérieur de l’immeuble !
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyDim 7 Oct - 16:38

La jeune femme ne semblait pas particulièrement inquiète ou contrariée à l’idée d’être à la porte. Ce qui était en soin assez surprenant. En général les gens s’énervaient quand Arya déclenchait une catastrophe. Sauf Jaime qui trouvait ça marrant. Et sa mère qui semblait blasée.
A part ça… Elle était une accoutumée aux cris et aux cries de nerfs. Aussi le sourire de la jeune femme la rassura et la dépaysa.

« C’est vrai ? »

Ce ton était curieux on aurait dit une enfant à qui on annonçait que le père Noël allait passer deux fois cette année. Ce qui ça aussi été dépaysant mais très agréable ; Arya se sentit sourire sincèrement pour la première fois depuis longtemps et eut un signe de tète affirmatif, un immense sourire peint aux lèvres. Elle adorait déjà cette fille aussi enthousiaste et sûre d’elle qu’elle était timide.

« Maddison Livingston. »

Arya lui serra la main doucement et toujours aussi rayonnante. Cette rencontre qui avait commencé de façon fort peu conventionnelle se poursuivait de la même manière pour son plus grand plaisir. La jeune femme désigna d’un geste vague ses escarpins de malheur.

« Je suis vraiment désolée pour vos chaussures, je vous proposerais d’essayer de les ravoir en les lavant mais, je crains qu’on soit deux à ne pas être douée de chance du coup je serais capable de vous les rendre rose, ou d’une couleur encore pire que celle actuelle.

Arya éclata de rire. Visiblement Maddison possédait la même poisse et le même talent qu’elle pour les situations improbables. Par contre, elle se moquait royalement de ce qui allait pouvoir arriver à ses accessoires de tortures. C’était un cadeau empoisonné de son grand-père qui était un homme. Et comme tout les hommes, il ignorait qu’il était presqu’impossible de marcher avec ses trucs. Comme tout les hommes il ignorait que les porter vous faisiez souffrir le martyr. Comme tout le sgens n’ayant jamais repassé une chemise, il ignorait que leur entretien était incroyablement complexe.
Donc maintenant que la jeune écossaise avait une excellente excuse pour ne plus les porter. En tout cas jusqu’à la prochaine réception de Noël, d’ici là tout le monde les auraient oublié. Ou Jaime en aurait trouvé d’occasion à New-York, avec genre cinq centimètres de talons en moins.


Mais je vous rachèterais une paire »

Arya sursauta à la phrase.

« Non, non, je vous assure vous me rendez service. »

Et elle le pense vraiment. Et puis de toute façon, Maddison avait l’air d’avoir son âge. Et Arya savait très bien qu’une fille de leur âge ne pouvait pas se payer des trucs pareils. Franchement, quand elle avait appris la vrai marque elle n’avait pas eut le courage d’allait regarder le prix des trucs qu’elle avait au bout des pieds. Donc, elle ne tenait pas à infliger ça à quelqu’un. Surtout qu’elle haïssait ces trucs.

« Mais faut voir le bon côté des choses, elle montra du bout des doigts ses courses, on a de quoi boire et manger. »

Arya éclata de rire.

Il ne nous manque plus que la couverture et on pourra dormir à la belle étoile. Bien que l’automne londonien ne s’y prête pas. »

Elle ajouta :

« Au vu de la chance qui semble être la notre, je suppose que l’on devrait se réjouir de l’absence de pluie. »

Arya se prit le menton dans la main comme toujours lorsqu’elle réfléchissait à la solution à un problème. Elle n’avait pas le numéro de téléphone du gardien. Et de toute façon ce dernier le détestait depuis l’incident du premier jour. Une triste histoire mêlant une chute dans les escaliers et un pot de peinture mal refermé. Bref, le « brave » homme n’aurait sans doute pas bouger le petit doigt pour aider les jeunes femmes. Le seul autre occupant de l’immeuble qu’Arya connaissait se montrait nettement plus serviable et mignon mais elle ignorait comment le joindre.
Et elle ne connaissait les autres habitants que de vu.

« Vous ne connaitriez pas un électricien par hasard ? » demanda-t-elle à Maddison.

Puis elle s’étira comme un chat en priant très fort qu’une urgence ne surgisse pas à ce moment précis. Sa poisse était sans limite Mais pas ce que ses nerfs pouvaient raisonnablement endurer. Et fondre en larme en entendant son téléphone sonner aurait suffit à se faire traiter de folle par sa nouvelle voisine. Mais elle savait très bien que si son portable se mettait à afficher « M.H. » c’était ce qui allait arriver. Aussi, elle apprécia tout particulièrement le bruit de la circulation. Puis se rendant compte que son silence pouvait sembler impolie, elle repit la conversation.

« Faites-moi penser à vous inviter à diner. Je suis ravie de vous rencontrer… ET puis je vous doit bien ça après l’explosion de l’interphone. »

Elle se passa la main dans ses cheveux et demanda poussée par la curiosité :

« Excusez moi, mais vous êtes étrangère ? »

Elle se sentit rougir en posant la question. Bon sang on n’avait pas idée d’être à ce point maladroite. Elle ne voulait pas s’immiscer dans la vie de la jeune femme ou paraitre raciste. Elle avait juste repérer son accent qui n’était pas vraiment londonien et cela l’avait intrigué. Mais franchement, là elle se serait donné des baffes.

« Ne croyez surtout pas que j’ai voulu vous insulter. Ou être trop curieuse. Non, non je vous assure. Et puis je suis écossaise, alors vous voyez je n’ai pas de préjugé. Vraiment, je ne voulais pas me montrer impoli »

Elle était parfaitement pitoyable. C’était juste une question. Pas de quoi en faire tout un plat. Et l’autre n’allait pas lui foutre une baffe parce qu’elle faisait la conversation. Alors pourquoi elle paniquait ainsi ?
Bon sang, il fallait à tout prix qu’elle pense à consulter pour se débarrasser de ce problème ou un jour elle finirait en ermites. Déjà que vu son talent en matière de relation avec les hommes, elle se sentait condamner à un futur de vieille fille. Elle aurait appréciai d’être une vieille fille avec des amis.
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyDim 7 Oct - 20:14

En général, quand Maddison pourrissait les vêtements de quelqu’un – et, dans ce cas, des chaussures – elle avait le droit à un tas de réaction allant de la simple réaction désobligeante, jusqu’à l’envie de lui arracher la tête. Mais jamais, pas qu’elle se souvienne, on s’était mis à éclater de rire. Réaction tellement nouvelle pour elle qu’elle en marqua un air étonnée. Avait-elle dit quelque chose de si amusant ? En général, quand on se mettait à rire, c’est qu’elle avait une marque quelconque en plein milieu de la figure, qu’elle avait un truc dans les cheveux, ou qu’elle avait trouvé le moyen de mettre sa veste à l’envers mais, on y riait pas parce qu’elle venait de foutre en l’air une paire de chaussures. Bien qu’étonnée par cette réaction, elle trouvait cela tout de même réconfortant, agréable… Et voilà qu’elle se mettait à sourire à son tour.

« Non, non, je vous assure vous me rendez service. »

Sérieusement ?! Maddison bloqua un instant sur cette réponse en se disant que si elle ne les aimait pas, elle aurait dû les laisser dans le fond d’un placard dans l’hypothèse où elle ne voulait pas s’en débarrasser. Mais, dans le fond, ça la rassurait. Elle préférait ça plutôt que t’entendre que c’était l’ultime cadeau qu’un être proche lui avait fait avant de mourir. En vue de sa chance légendaire, ce genre d’histoire n’aurait pas étonnée la jeune femme. La réponse eut le don de la faire se sentir un peu moins coupable même si, d’une manière ou d’une autre, elle trouverait le moyen de s’excuser pour la perte de ces chaussures.

Finalement, Maddison n’avait jamais entendu autant rire une personne qui avait été victime de sa maladresse. A croire que leur point commun qui consistait à ne pas avoir de chance leur permettait de se comprendre sur un tas de chose et de ne pas avoir de réaction déraisonnable. Parce que, par expérience, à chaque fois que Maddison s’en prenait involontairement à une personne, elle avait toujours l’impression d’être le pire monstre sur terre et d’avoir agi de manière impardonnable. Arya gagnait déjà toute la sympathie de la jeune femme, rien que pour ne pas avoir hurlé ou ne pas s’être montrée blasée par la situation.

« Il ne nous manque plus que la couverture et on pourra dormir à la belle étoile. Bien que l’automne londonien ne s’y prête pas. »

Ce fut au tour de Maddison de rire même si, dans le fond, cette perspective ne l’enchantait guère. Elle trouvait le temps londonien bien trop capricieux pour elle. Le pire était probablement ce brouillard intense que ce pays pouvait avoir, elle n’avait jamais vu ça de sa vie. N’empêche que, la prochaine fois, il faudrait qu’elle songe sérieusement à avoir une couverture à portée de main, après tout ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait bloquée à l’extérieur de son appartement, bien qu’être coincée devant l’immeuble était une première !

« Au vu de la chance qui semble être la nôtre, je suppose que l’on devrait se réjouir de l’absence de pluie. »

Par réflexe, Maddison leva les yeux au ciel pour le découvrir couvert. C’est dans un sourire qu’elle préféra avertir Arya : « Je crois qu’il ne faudrait pas trop s’avancer sur ce point-là », surtout avec la chance qu’elles avaient. Après tout, il n’y aurait rien d’étonnant de voir, tout d’un coup, la tempête du siècle se déclencher, juste histoire d’ajouter un peu plus de choses à raconter de cette soirée étrange. Si la pluie ne l’étonnerait pas, elle préférait néanmoins que la météo s’en abstienne.

« Vous ne connaitriez pas un électricien par hasard ? »
« Ouais… Mais à beaucoup trop de kilomètre d’ici. »

Son sourire se fit un peu mélancolique l’espace d’une fraction de seconde avant qu’elle n’enlève cet aspect de son sourire. Maddison n’était franchement pas le genre à s’épandre sur sa propre vie ou sur ses problèmes mais évoqué un électricien la faisait forcément penser à Josh, le véritable homme de la maison qui savait tout faire. Le nombre de fois où il avait dû réparer les dégâts involontaire de Maddison que ce soit en bricolage, ou en électricité. Il avait toujours été bien plus débrouillard qu’elle sur ce point-là. Quoiqu’il en soit, il était resté à New York… Enfin, elle l’avait surtout abandonnée là-bas sans trouver bon de lui dire où elle allait. Maddison effaça ses pensées de son esprit, ce n’était pas le moment, elle avait suffisamment d’instant seule pour penser à ce genre de chose à ces moments-là.

« Faites-moi penser à vous inviter à diner. Je suis ravie de vous rencontrer… ET puis je vous doit bien ça après l’explosion de l’interphone. »
« Vraiment ? L’étonnement et l’amusement ne pouvait pas vraiment être cachée. J’aurais plutôt tendance à dire que c’est moi qui devrait le faire, si je ne peux pas repayer votre paire de chaussures. »

Pourquoi est-ce que ça serait à Arya d’inviter à diner alors que la seule chose qu’elle avait griller était un interphone qui n’appartenait même pas à Maddison, contrairement aux chaussures qui appartenait réellement à Arya. Sérieusement, ça ne faisait que quelques minutes qu’elle la connaissait mais, déjà, elle était certaine de pouvoir l’apprécier, même si mettre les deux ensemble était un danger monumental.

« Excusez moi, mais vous êtes étrangère ? »

C’était mignon de la voir rougir alors que Maddison avait eut deux mois pour s’habituer à ce genre de question, son accent – ou « massacre de la langue anglaise » - était apparemment la première chose que tout le monde remarquait chez elle. Trop étrange d’ailleurs cette façon dont les anglais pouvait être accroché à leur langue alors que… Bon, l’américain c’était vachement plus simple, pas besoin de s’encombrer des mots inutiles et les contractions de tout et de rien étaient quand même vachement plus simple, ça allait plus vite et du moment qu’on se faisait comprendre, c’était l’essentielle. Mais avec les anglais, tout semblait devoir être décortiqué. Hallucinant !

« Ne croyez surtout pas que j’ai voulu vous insulter. Ou être trop curieuse. Non, non je vous assure. Et puis je suis écossaise, alors vous voyez je n’ai pas de préjugé. Vraiment, je ne voulais pas me montrer impoli »
« Non, mais tout va bien. Et puis, je commence à avoir l’habitude. Un sourire sur ses lèvres prouvait qu’il n’y avait réellement pas de problème. Je viens de New York, j’suis arrivée ici il y a deux mois. »

A aucun moment elle ne s’était sentie insulté ou quelque chose dans le genre. Par contre, elle n’avait pu s’empêcher de sourire à la justification d’Arya : Ecossaise. Ça c’était encore un truc que Maddison ne comprenait pas, de son point de vue l’écosse faisait partie de la Grande Bretagne alors pourquoi s’estimer étrangère. Et vue qu’Arya semblait assez ouverte sans se formaliser, Maddison se risqua à poser la question à ce sujet.

« Je suis désolée par avance, si je dis un truc de travers. Mais, L’écosse fait partit du Royaume Unis, non ? Du coup j’ai du mal à comprendre où se trouve l’importance de ne pas dire à un écossais qu’il est en anglais ? »

Faut dire que Maddison était un peu arrivé à l’arrache dans ce pays alors un tas de chose lui semblait hallucinant. Enfin, chez elle, un texan restait un américain, par exemple. Les anglais, parfois, étaient quand même super pointilleux sur certains petits détails. Enfin, peut-être qu’elle était pareil par rapport à son pays d’origine, c’était toujours plus facile de pointer les choses étranges chez les autres que chez soi. Et c’est dans la foulée qu’elle se lança dans une autre question qui n’avait rien à avoir avec le reste mais qui pouvait rendre la discussion plus sympa.

« Étant donné qu’on est parties pour rester un moment ici, on peut se tutoyer ? Enfin, sauf si ça pose un problème. »
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyDim 14 Oct - 19:36

« Ouais… Mais à beaucoup trop de kilomètre d’ici. »
La jeune écossaise perçut la mélancolie de son interlocutrice et choisit de ne pas pousser plus loin le sujet. Elle ne pouvait pas se montrer trop curieuse pour une première rencontre et de toute façon, elle ne voyait pas en quoi remuer le couteau dans la plaie de maddison les sortirait de là. Elle choisit donc d’ignorer la réplique ne lui accordant guère plus qu’un mouvement du chef montrant qu’elle l’avait entendu.

Arya fut un moment perplexe en voyant l’insistance de la jeune femme et la fixation de cette dernière sur ses chaussures de malheur. Ces dernières étaient mortes, paix à leur âme. Une chaussure possédait elle une âme d’ailleurs ? Intéressante question. Elle-même n’était pas quelqu’un de matérialiste et la mode était le dernier domaine auquel elle s’intéressait donc elle se souciait comme d’une guigne du sort tragique de ces trucs.
Mais en se mettant à la place de la jeune femme, elle pouvait tout à fait comprendre sa volonté de réparer ce qu’elle devait considérer comme être une faute. Et comme elle ne tenait pas à ce que la jeune femme se sente coupable plus longtemps elle proposa naturellement :

« Disons que je viendrais diner chez vous un soir et que vous viendrais diner chez moi un autre soir. »

Elle ne parvenait pas à croire que elle La timide Arya ait fait une offre pareille. Elle qui en général parlait plus facilement à ses pieds qu’à des inconnus. Elle que son frère devait trainer à la moindre soirée. Il fallait croire que la solitude avait eu raison de sa timidité. Car ne parler que travail avec des gens du travail devenait très vite fatiguant. Et Maddison semblait être vraiment gentille, elle ne risquait aucune mauvaise surprise non ?

« Non, mais tout va bien. Et puis, je commence à avoir l’habitude. Un sourire sur ses lèvres prouvait qu’il n’y avait réellement pas de problème. Je viens de New York, j’suis arrivée ici il y a deux mois. »

Arya hocha la tête pour montrer qu’elle suivait la discussion. Cela lui fit bizarre d’entendre parler de New-York, la ville ou Jaime vivait, mais elle en aima un peu plus Maddison qui représentait un lien indirect entre elle et son jumeau. Arya repensa furtivement à son frère. A son sourire en coin et à sa mine arrogante quand il racontait ses exploits ou séduisait une fille. Nul doute qu’il aurait trouvé Maddison très à son goût.
Elle sourit distraitement en songeant que s’était étrange que la jeune femme se présente comme nouvelle dans l’immeuble alors qu’elle-même ne vivait à Londres que depuis un mois à peine. Mais peut-être avait-elle vécue ailleurs avant. Et puis Arya songea que ce n’était pas ses affaires.
Il était assez étrange de penser qu’elles vivaient ensemble depuis tant de temps et qu’elle se croisait pour la première fois. En même temps, Arya était submergée de travail et ne rentrait qu’aux aurores avant de repartir presque aussi sec. Et pour un peu que sa voisine ait le même rythme de vie, il n’y avait rien de surprenant.
Ce qui était encore moins surprenant c’était qu’elles soient à la porte. La vie ce n’était pas les maths. Et de la poisse plus de la poisse ne créait pas de la chance. Ce qui était assez triste étant donné que maintenant leur immeuble était condamné à bruler, à exploser ou à être la victime d’un attentat terroriste. Au fond Arya se sentait plus triste pour les autres habitants de l’immeuble, ils n’y étaient pour rien les pauvres. Et puis eux n’avaient sans doute pas leur extraordinaire entrainement en matière de coup du sort. Parce qu’en 25 ans de malheur et de miroir brisée on s’accommodait très bien des péripéties qui venaient sans arrêt bouleversé votre vie. Et d’ailleurs Arya souhaitait adopté un chat qu’elle nommerait vendre treize. Histoire de totalement assumé son titre de poissarde en chef. Titre pour lequel Maddison semblait décidé à lui faire de la concurrence. Bon, ce n’était pas comme si elle allait se battre pour conserver sa malchance légendaire.

« Je suis désolée par avance, si je dis un truc de travers. Mais, L’écosse fait partit du Royaume Unis, non ? Du coup j’ai du mal à comprendre où se trouve l’importance de ne pas dire à un écossais qu’il est en anglais ? »

Là, la discussion devenait compliquée. Arya se demanda comment résumer plus de mille ans de disputes, d’occupations, de rébellion et de mauvais caractère sans noyer la jeune américaine sous les détails. D’emblée, elle choisit de mettre de côté l’histoire de bonnie prince charlie et de la pierre de scone. Il lui semblait aussi que mentionner les guerres d’indépendances ne se montraient pas un agle souhaitée pour amorcer la discussion.
L’écossaise se passa la main dans les cheveux sans cesser de réfléchir à ce qu’elle voulait et surtout pouvait dire. Parce qu’Arya ne se montrait pas particulièrement prolixe en temps général mais elle était passionnée par l’histoire et par l’Ecosse. Donc elle craignait de se montrer vraiment bavarde et enthousiaste et d’effrayer ainsi sa nouvelle voisine.

Pour faire rapide, l’Ecosse a été conquise par l’Angleterre et l’a très mal prit.

Elle maniait à merveille les euphémisme non ?

On a arrêté de s’entretuer maintenant… Mais je peux dire qu’il y a une sacrée ambiance lors des matchs de rugby. Et les anglais se plaignent encore plus de notre accent que de celui des américains

Elle lui sourit timidement, en espérant ne pas s’être montrée un peu trop elliptique. Concernant l’accent, elle-même ne se sentait plus très concerné. A son arrivée à l’université, elle avait essuyé quelques plaisanteries mais comme elle avait très rapidement prit le snob accent des universitaires oxfordien, assez proche de l’accent londonien d’ailleurs, elle s’en moquait désormais.
Arya leva la tête et fixa un long moment le ciel couvert de nuages. Elle ne tenait pas particulièrement à finir tremper et espérer trouver une solution rapidement.

« Étant donné qu’on est parties pour rester un moment ici, on peut se parler moins formellement ? Enfin, sauf si ça pose un problème. »

« Oui, bien sûr excuses moi. En fait je passe mes journées à devoir me montrer particulièrement polie. »

Elle rit légèrement reconnaissant qu’il était étrange d’employer des formules aussi ampoulées à une fille qui semblait avoir son âge à peu de chose près. La déformation professionnel avait décidément eut une emprise très rapide sur elle. Elle étendit ses jambes et appuya ses coudes contre les marches de l’entrée. Une passante les dévisagea sévèrement et Arya se sentit rougir devant la désapprobation évidente de la vieille dame. Cette dernière devait croire qu’elles faisaient la manche ou un truc du genre. Franchement qui pourrait croire que deux jeunes filles se retrouvaient bêtement à la porte de chez elles ? A la suite d’un concours de circonstances tout bonnement incroyable.

« Tu crois aux miracles ou tu as une idée pour nous sortir de ce pétrin ? » demanda en riant Arya.

« Tu fais quoi dans la vie, sinon ? Parce que vu le temps qu’on va passer ici autant entretenir la conversation, tu ne crois pas ? »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyMar 16 Oct - 23:12

« Disons que je viendrais diner chez vous un soir et que vous viendrais diner chez moi un autre soir. »

Le compromis semblait honnête, enfin elle le trouvait un peu plus en sa faveur vu les évènements. Mais vu la situation où elle se trouvait toutes les deux et leur manque de chance – elle ne doutait pas de la malchance d’Arya vu la manière dont elle réagissait – elle se disait qu’elles auraient probablement pas mal de chose à se dire, ne serait-ce qu’en anecdotes et que, finalement, ça pouvait être sympa. Sans compter sur le fait que Maddison était une personne sociable qui appréciait les nouvelles rencontres même si dans ce cas-là, un simple repas risquait de tourner au fiasco total.

« Ça marche mais je crois que, pour plus de sécurité, je ferais livrer quelque chose. »

Un léger rire avait ponctué sa phrase, comme pour dire qu’avec leur manque de chance respectifs elles étaient capable d’incendier l’appartement et tout le reste de l’immeuble juste en voulant faire cuire des pâtes ce qui, bien évidemment, était à éviter pour leur sécurité et celle des autres habitants de l’immeuble. De par la proposition qu’Arya venait de faire, Maddison ne l’imaginait pas vraiment timide ou quelque chose dans le genre, au contraire, elle paraissait même très sociable. Combien de fois on invite une inconnue à manger chez soi, et vice versa ?

Très rapidement, Maddison avait nommé l’endroit où elle vivait. Difficile de le cacher en vue de son accent de toute façon. Mais elle ne put manquer le fait que l’évocation de new York fit sourire Arya et, en journaliste qu’elle était, cela piqua la curiosité de Maddison qui se demanda quel lien pouvait avoir Arya avec cette grande ville : une envie d’y aller ? Un voyage récent qu’elle avait pu y faire ? Quoique ce soit, le sourire de la jeune femme semblait prouver que c’était un bon souvenir et Maddison se promis de lui poser la question à un moment où à un autre, ce dont elle se serait abstenu si le sourire d’Arya avait sembler dégouté ou quelque chose dans ce genre-là. Par contre, le fait qu’elles ne se soient jamais croisées ne semblait pas étrange à Maddison – en réalité, ça ne lui traversa même pas l’esprit – mais son manque d’horaire fixe l’empêchait de croiser beaucoup de monde, ou alors c’était une fois, par hasard. Ce n’était pas comme si elle partait tous les jours à la même heure et revenait à heure fixe également.

En tout cas, vu que la discussion semblait facile avec Arya, Maddison n’avait pas hésité à poser la question sur cette différence fondamentale entre l’écosse et l’Angleterre. Sur le coup, Maddison pensa que la question était embarrassante en voyant Arya passer sa main plusieurs fois dans les cheveux et elle se sentie rapidement coupable. A croire que ce sujet était réellement proscrit. Elle allait d’ailleurs s’excuser et proposer de passer à autre chose quand Arya reprit la parole. Maddison referma donc la bouche et décida de se taire pour écouter les explications de la jeune femme.

« Pour faire rapide, l’Ecosse a été conquise par l’Angleterre et l’a très mal prit. On a arrêté de s’entretuer maintenant… Mais je peux dire qu’il y a une sacrée ambiance lors des matchs de rugby. Et les anglais se plaignent encore plus de notre accent que de celui des américains »

Soulagée, Maddison se mise à sourire en essayant de penser à ce que pouvait être ce genre d’ambiance dans un sport qu’elle trouvait bien plus cool que le football américain. Mais ce qui la fit le plus sourire c’est l’idée qu’il existait, pour les anglais, un accent pire que le sien. Bon ce n’était peut-être pas une bonne nouvelle pour Arya – parce que Maddison ne faisait pas réellement la différence entre les deux accents – mais ça ne pouvait que faire sourire l’américaine. Maddison était d’ailleurs persuadée qu’Arya pourrait lui apprendre un tas de chose sur cette histoire entre l’Angleterre et l’Écosse, surtout qu’en tant que journaliste elle culpabilisait un peu de ne pas être au courant de ce genre de chose. Elle avait vraiment débarquée ici comme une fleur, sans renseignement mais elle savait aussi qu’elle comblerait bien vite cette lacune. Se renseigner n’avait jamais fait de mal à personne.

« Je crois, qu’un jour, faudra que je test de regarder un de ces match même si, franchement, je ne comprends pas vraiment les règles. »

Le rugby lui semblait être une discipline encore un peu obscur pour elle, trop de règles, de petits trucs à savoir, sans parler de leur façon de compter les points. Ce n’était franchement pas le sport national chez elle, et il y avait des différences notables entre les deux disciplines. Mais elle était curieuse d’un tas de chose et, franchement, il faudrait réellement qu’elle test de voir ce sport en réel, ça l’aidera sûrement à mieux comprendre les choses.

« Oui, bien sûr excuses moi. En fait je passe mes journées à devoir me montrer particulièrement polie. »

Deuxième point qui piqua la curiosité de Maddison qui, automatiquement se demanda ce que pouvait bien faire Arya dans la vie. Mais il y avait tellement de possibilité que le plus simple était probablement de poser la question. Mais avant qu’elle ne pu poser la question, Maddison bloqua un instant sur la passante qui venait de les croiser avec un air réprobateur. Une réaction qui fit sourire Maddison, alors qu’Arya s’installait le plus confortablement possible. Ca faisait bien longtemps que Maddison avait cesser de s’occuper du regard des autres, avec le nombre de trucs qui lui arrivait, elle aurait fini par ne plus vouloir voir personne.

« Tu crois aux miracles ou tu as une idée pour nous sortir de ce pétrin ? »
« Lancer des cailloux à des fenêtres, appeler la police pour qu’ils défoncent la porte. Au début ça lui semblait des solutions débiles mais la dernière l’interpella un peu. Enfin je ne sais pas, si on appelle en disant qu’on à l’impression que le voisin du dessous frappe sa femme, ils vont forcément trouver un moyen d’entrer dans l’immeuble. Elle secoua la tête. Mais v’là les ennuis pour les personnes concernés »

Franchement, elle imaginait sa réaction si les flics débarquait devant sa porte parce quelqu’un avait appelé en la dénonçant de quelque chose de faux juste pour pouvoir entrer dans l’immeuble. Ce n’était pas ce qu’on faisait de plus cool. En clair, elle séchait un peu sur les options qu’elles avaient. Et puis, de toute façon, elle n’avait même pas de portable sur elle et, même si elle en avait un, avec la chance qu’elle avait elle était certaine que mettre son téléphone sur « numéro inconnu » était capable de foirer et que les choses se retourneraient contre elle d’une façon ou d’une autre.

« Tu fais quoi dans la vie, sinon ? Parce que vu le temps qu’on va passer ici autant entretenir la conversation, tu ne crois pas ? »

Question qui fit sourire Maddison étant donné qu’elle avait songée à la poser un peu plus tôt, avant de s’attarder sur la passante. Et comme elle n’avait aucune raison de mentir ou quelque chose dans ce genre-là, c’est assez rapidement qu’elle reprit la parole.

« Journaliste. A New York, je m’occupais surtout de tout ce qui était affaires criminelles. Ici, c’est plutôt les faits divers, enfin, pour le moment. Le temps que je fasse mes preuves et que j’ai les bons contacts surtout. »

Pour elle s’était une sorte de non évolution, elle avait même régressé niveau poste. Mais les choses ne se faisait pas comme ça, à New York elle avait des contacts dans la police et avec plusieurs personnes qui lui donnait des infos. Ici, elle n’avait pas encore créé son réseau, ce qui expliquait qu’on ne lui confiait rien de bien important. Mais elle avait de la volonté pour revenir à ce qu’elle faisait et ce qui lui plaisait, c’est juste que ça prenait un peu de temps à mettre en place. Cela dit, elle le vivait bien, c’était elle qui avait pris le parti de fuir New York sans aucune préparation, sans contact, sans rien. Elle était partie sur un coup de tête, un coup de flippe, elle n’avait donc pas de raison de se plaindre maintenant de la place qu’elle occupait.

« Et toi, qu’est-ce qui t’oblige à être trop polie à longueur de journée ? »

Aucune critique, bien sûr, mais, dans le fond, ça l’intriguait de savoir ce qu’une jeune femme malchanceuse pouvait faire dans la vie. Les cafés renversés et autres, au bureau, ce n’était vraiment pas ce qu’on faisait de mieux mais quand le sort s’acharne, on n’a pas vraiment d’autre choix…
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptySam 20 Oct - 15:45

Arya n’avait même pas envisagé l’aspect pratique de son invitation. Elle l’avait proposé spontanément sans réfléchir, ce qui lui arrivait pourtant rarement. Elle voyait juste là l’occasion de lier connaissance. Ce qu’elles étaient déjà en train de faire. Mais il était plus agréable de le faire avec un bon verre de vin que dans le froids et en attendant de trouver une solution à un problème on ne peut plus inattendue.
Elle réfléchit un moment à la remarque de Maddison, elle aussi ferait bien de commander à manger. Elle n’avait jamais fait la cuisine dans son enfance et ses études à Oxford lui avait seulement apprit une cuisson approximative des pâtes. Elle et son frère allait manger au restaurant lorsqu’ils en avaient marre ou Jaime séduisait une fille qui leur faisait à manger. Et puis de toute façon, elle n’avait pas la moindre confiance en sa capacité à s’approcher de fourneaux sans déclencher une catastrophe. Bah, elle trouverait bien une solution et le plus important dans la vie n’était pas la nourriture mais la compagnie.

Arya fut contente de constater que ses explications convenaient parfaitement à Maddison même si, visiblement elles n’avaient pas suffi à endiguer sa curiosité. Ce qui était un bon point pour elle. Quiconque se risquant à simplifier à ce point l’Ecosse était un crétin suicidaire. Sa terre natale regorgeait de richesse et son histoire possédait un intérêt que les étrangers ne pouvaient pas comprendre.

« Je crois, qu’un jour, faudra que je test de regarder un de ces match même si, franchement, je ne comprends pas vraiment les règles. »

Là on atteignait les limites de la compréhension d’Arya. Comment quelqu’un qui devait avoir réussi à retenir les règles du football américain pouvait ne pas comprendre le rugby ? On ne faisait pas plus simple surtout en comparaison de ce sport de brute. Parce que franchement, elle ne comprenait rien au football américain. Il y avait un crétin qui courrait avec un ballon et des gens qui hurlaient. Elle avait essayé mais même les noms des équipes refusaient de s’inscrire dans son esprit occupé par des choses bien plus importantes. Comme trouver le moyen de mériter sa place au sein du MI5.
Elle aurait volontiers proposé à la jeune femme de venir regarder un match avec elle mais sa maudite timidité fit un retour inattendu. Elle se retrouva donc avec la langue pour ainsi dire coller à son palais et sans le moindre moyen de la bouger.
Elle ignorait pourquoi elle avait tant de mal à faire une proposition aussi simple que « viens voir un match avec moi un soir » mais c’était le cas. Elle était pour ainsi dire paralysée et ne répondit donc rien regrettant de ne pas pouvoir plus s’exprimer et montrer qu’elle commençait à vraiment apprécier la jeune femme. Elle se passa la main sur la nuque pour dissimuler la tension et se concentra sur le reste de la conversation. Elle trouverait bien le moment et le courage de faire son offre, plus tard.

Lancer des cailloux à des fenêtres, appeler la police pour qu’ils défoncent la porte. Enfin je ne sais pas, si on appelle en disant qu’on à l’impression que le voisin du dessous frappe sa femme, ils vont forcément trouver un moyen d’entrer dans l’immeuble. . Mais v’là les ennuis pour les personnes concernés »

Arya éclata de rire en imaginant la tête de leurs voisins si elles faisaient cela. La scène aurait eu un comique digne des pièces de Molière. Mais cela risquait fort de nuire définitivement à leur bonne relations avec ces derniers et plus moyen de jamais leur demander du sel ou du sucre. Et elles risquaient même un procès pour diffamation. Sans compter que si jamais par malheur The Boss l’apprenait, et il l’apprendrait, elle était morte. Enfin, il ne la ferra jamais exécuter, c’était un gentleman anglais après tout, mais il la renverrait.
De plus, elle savait fort bien qu’un mari battant sa femme ne suffirait pas à faire se bouger les forces de polices. On parlait de fonctionnaires bon dieu. Au mieux dans un moins ou deux ils enverraient quelqu’un vérifier. Et Arya ne comptait pas passer un mois ou deux à la porte en se gelant le bout des orteils.
De toute façon, elle ne connaissait pas le numéro de la police à Londres ayant seulement retenu celui de celle en écosser. Par contre cette idée faisait naitre en elle un autre moyen de joindre des gens très compétent pour rentrer chez d’autres personnes. Par la violence si nécessaire. Mais avant qu’elle ne puisse la concrétiser elle s’entendit poser une autre question, ce qui signifiait que son plan génial et d’extrême urgence devrait attendre un petit peu.


« Journaliste. A New York, je m’occupais surtout de tout ce qui était affaires criminelles. Ici, c’est plutôt les faits divers, enfin, pour le moment. Le temps que je fasse mes preuves et que j’ai les bons contacts surtout. »

Une journaliste, hein ? Pas très étonnant de ce qu’elle en avait vue Maddison avait le caractère pour. Elle était simple, attachante et gentille. Elle possédait un grand talent pour mettre les gens à l’aise et leure faire dire ce qu’elle voulait entendre. Par contre s’était étrange qu’elle ait quitté New-York qui regorgeait de faits criminels, quoique Londres en ait pas mal ces derniers temps.
Non vraiment ce qui était étrange c’était qu’elle ait quitté un poste plutôt prestigieux et qui lui plaisait pour faire les faits divers. Une personne normale aurait attendue d’être sûre de vivre une amélioration de sa situation professionnelle avant de tout plaquer. Surtout si c’était pour changer de pays. Peut-être n’avait-elle pas choisit de changer de travail. Ce qui signifiait qu’elle était venue en Angleterre pour des raisons personnelle ou familiale.
Arya se retint de lui poser la question. Enfin pour être sincère elle n’eut pas beaucoup d’effort à faire pour se retenir. Bien sûr sa curiosité la tenaillait. Mais sa timidité la retenait fermement. Sa timidité et son sens des bonnes manières. On ne posait pas des questions aussi indiscrètes à une personne que l’on ne connaissait que depuis dix minutes.
Même si elle devait reconnaitre que le simple de fait de partager une malchance légendaire et d’être à la porte créer des liens très vite.

« Et toi, qu’est-ce qui t’oblige à être trop polie à longueur de journée ? »

Il y avait plusieurs réponses possibles et nombres d’entre elle étaient informulable. Parce que balancer j’appartiens au MI5 ça posait son homme mais risquait de la mettre dans une situation pour le moins inconfortable. Elle se retrancha pour sa réponse la plus classique qu’elle servait à son entourage.

« Je travaille pour le gouvernement. Comme PA. »

Simple, précis, net, vrai et n’excitant que rarement la curiosité des gens. Les inconnus dans la rue se figuraient une petite fonctionnaire sans envergure adepte des trente-cinq heures. Trente-cinq heures qu’elle faisait en trois jours.
Ceux qui connaissaient la teneur pour le moins impressionnante de ses études, se figuraient un poste important. Un truc technique remplis de terme juridique et mortellement ennuyeux pour le reste du monde. Le sommet de la technocratie en somme. Mais personne jamais personne n’avait deviné qu’elle travaillait pour Mycroft Holmes et qu’elle n’était que PA.

« Enfin mon patron n’occupe qu’un poste mineur au sein du gouvernement britannique. »

Le but du jeu était de faire croire qu’elle faisait quelque chose sans grand intérêt et de décourager la curiosité de Maddison pour que cette dernière ne s’interroge pas trop sur son travail et sur ses fréquentations. Parce que le MI5 n’était pas un endroit dont on parlait facilement aux gens qui n’appartenaient pas à la maison. Elle estimait s’en être relativement bien sortit. Soudain elle se rappela son plan totalement stupide et désespéré. Elle sortit son portable en priant très fort pour avoir encore de la batterie. Par chance s’était le cas. Elle hésita un moment mais choisit de ne pas importuner Anthea durant son jour de congé. La première assistante de Myrcoft passait déjà son temps de travail à s’occuper d’elle. Elle n’allait pas lui imposer en plus de devoir jouer le chevalier en armure pour elle durant son rare temps libre. Elle choisit donc de déranger quelqu’un d’autre.

From Arya Tyrell to Isaac Pimbleton
Désolé de te déranger. J’ai cassé mon interphone et je suis à la porte de chez moi. Can you help ? Je t’en serais éternellement reconnaissante. AT


Ce n’était pas fameux et elle avait franchement l’impression d’abusé mais il était sa meilleure solution. Surtout que dans sa gentillesse Isaac ne dirait rien à personne. Quand elle disait personne elle pensait sur à Aaron Saxon et Mycroft Holmes. La réponse lui vint bientôt

Le nécessaire sera fait. Offre-moi un verre. IP

Elle sourit de toutes ses dents à Maddison :

« Je crois avoir une solution. Elle me coutera un mojito. »

Puis reprenant leur conversation en attendant que la solution arrive et vienne les sauver de l’orage qui menaçait de plus en plus :

« Tu vis à Londres depuis quand ? Tu y connais des gens ? »
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyDim 21 Oct - 22:14

Maddison aurait pu débattre pendant des heures sur les raison pour lesquelles elle ne pouvait pas comprendre les règles de rugby qui lui semblait bien compliqué par rapport à son sport national. Des heures qui n’auraient servies à rien parce qu’en conclusion elle serait forcée d’admettre que le blocage qu’elle faisait était à cause du fait qu’elle était bien trop attachée à son pays d’origine pour concevoir que le football américain était compliqué à comprendre, et qu’en comprenant les règles du rugby – pire, en aimant ça – c’était comme être infidèle à son Amérique natale. Mais elle imaginait que ce genre de raison pouvait être compris par Arya qui, elle, semblait aussi très attachée à son Écosse. A croire qu’on ne rigole pas avec ses origines ! Ce qui était certain, concernant le rugby c’est que Maddison ne pouvait pas en vouloir à Arya de ne pas réussir à l’invité dans la mesure ou cette hypothèse ne lui traversa même pas l’esprit et qu’elle n’avait pas dit qu’elle avait envie de voir un match dans l’unique but de se voir accompagner par une personne. Maddison se revendiquait assez indépendante pour que si elle a envie de faire quelque chose, elle puisse le faire toute seule comme une grande.

Du coup, elle avait fini par donner des idées, bien trop tordue pour être envisageables réellement, ce qui ne manqua pas de faire rire Arya et, par conséquence, faire sourire Maddison qui était contente que ses idées puissent faire rire à défaut d’être réellement faisable. Mais Maddison se promit intérieurement de réfléchir à une réelle solution parce que, bien que la présence d’Arya ne la dérange pas, elle n’avait aucune envie de passer la nuit dehors, bien trop attaché au confort que son lit et sa couette lui apportaient. Mais, pour le moment, elle ne put réellement réfléchir à un moyen de se sortir de cette situation devant expliquer à Arya ce qu’elle faisait dans la vie. Et si Maddison avait pu suivre le raisonnement d’Arya sur le fait d’avoir quitté son boulot pour un « moins bien », Maddison aurait probablement pensé qu’Arya aurait tout aussi bien pu être journaliste en vue des raisonnements fondés qu’elle pouvait avoir. Tout comme le fait qu’elle aurait apprécié à sa juste valeur le fait qu’Arya ne lui demande pas les raisons de son départ, raisons pour lesquelles Maddison n’avait pas envie de s’épancher de peur d’ennuyer la jeune femme. Elle demeurait néanmoins curieuse de ce que pouvait faire Arya et ne se priva donc pas pour lui demander.

« Je travaille pour le gouvernement. Comme PA. »

Info forcément intéressante pour Maddison. Sûrement son côté journaliste qui ressortait et qui, depuis qu’elle était là, cherchait d’éventuel contact pour se refaire un réseau d’information bien utile au métier. Mais très vite, elle décida de faire taire son côté boulot parce qu’elle allait finir par devenir flippante. N’empêche qu’elle trouvait ça super intéressant, même si travailler pour le gouvernement pouvait vouloir dire beaucoup de chose allant du truc le plus ennuyeux au truc le plus enrichissant. Forcément, Maddison avait tendance à vouloir penser que les gens faisaient forcément un métier super cool, alors, sans preuve valable, elle avait tendance à se dire qu’Arya avait un bon poste.

« Enfin mon patron n’occupe qu’un poste mineur au sein du gouvernement britannique. »

Théorie précédente avortée même si un détail clochait selon elle. L’heure à laquelle elle rentrait ne correspondait pas vraiment aux horaires d’une petite fonctionnaire et, là, Maddison commença à se dire qu’elle craignait vraiment. Arya ne revenait pas forcément du travail, elle avait peut-être été faire quelque chose après ce qui expliquait l’heure. Elle devenait vraiment suspicieuse sur un tas de chose et elle devait apprendre à mettre ce genre de chose de côté parce que, vraiment, ce n’était pas cool, ni pour elle, ni pour les autres. Même si un petit truc au fond d’elle lui disait qu’il était étrange de chercher à préciser que son patron avait une place mineure mais, là encore, Maddison fit taire cette suspicion en se disant que c’était un moyen d’entretenir la conversation. Et même si elle avait milles et une question à poser à Arya, le fait qu’elle était restée assez vague fit penser qu’elle n’avait pas réellement envie d’en parler et Maddison décida de respecter ce choix.

« Même si c’est un poste mineur, ça doit quand même être intéressant. »

On entrait un peu dans le mode de fonctionnement à Maddison, balancer une phrase qui n’était pas une question et qui permettait de ne pas répondre mais, si la personne le voulait, pouvait permettre à cette interlocutrice de donner plus d’informations si elle le voulait. Maddison n’allait quand même pas forcer une personne qu’elle venait de rencontrée et qui était bloquée avec elle dehors de parler de son travail si elle n’en avait pas envie. Maddison n’ajouta rien de plus dans la mesure où Arya sortie son téléphone pour envoyer un message à quelqu’un. Et la curiosité de la journaliste avait tellement ses limites, qu’elle regarda la rue pendant son temps pour ne pas jouer les fouines et savoir à qui Arya écrivait surtout que, même si elle avait pu voir un nom, il était improbable que Maddison sache de qui il pouvait s’agir.

« Je crois avoir une solution. Elle me coutera un mojito. »

A voir le sourire d’Arya, il n’y avait pas à douter sur le fait qu’elle avait réellement trouvé une solution. Peut-être qu’elle connaissait quelqu’un dans l’immeuble capable de les aider. Elle ne voyait pas comment se sortir autrement de cette situation surtout vu l’état du truc qui servait à mettre le code d’entrée dedans. Maddison partagea le sourire d’Arya.

« Un mojito ? Ça va, ça me semble être carrément honnête. »
« Tu vis à Londres depuis quand ? Tu y connais des gens ? »
« Je suis arrivée y a trois mois et, avec la paperasse et l’installation, je n’ai pas encore vraiment eut le temps de rencontrer des gens. »

A entendre ça faisait un peu Hermite dans son coin sérieusement, ce que pourtant elle n’était pas réellement. Mais Maddison était tellement une catastrophe que ses rencontres étaient à base de café renversé, de portes dans le nez, ou d’enfermement en bas de l’immeuble. Et, généralement, après ce genre de chose, la discussion s’entame assez mal ce qui rend difficile de se faire des connaissances dans le coin. Maddison était pourtant quelqu’un de très sociable et elle se disait, parfois, que si elle n’avait pas cette mauvaise chance accrochée aux chaussures, les choses seraient encore plus faciles. Enfin, maintenant qu’elles allaient pouvoir entrer toutes les deux et que ce n’était qu’une question de temps, Maddison se décida à poursuivre la conversation sur un point qu’elle avait relevé un peu plus tôt.

« Tu as déjà été à New York ? Maddison se mise à sourire. J’suis désolée si je parais curieuse, c’est juste que quand je l’ai évoqué tout à l’heure ça t’as fait sourire mais rien ne t’oblige à répondre. »

C’était surement la phrase que Maddison prononçait le plus « rien n’oblige à répondre » en fait elle avait tellement peur que les gens se demandent si elle posait des questions parce que ça l’intéressait ou parce que c’était son métier, qu’elle avait pris ce pli depuis longtemps de préciser que rien n’obligeait les gens à répondre ce qui, généralement, voulait dire qu’elle posait cette question pour elle-même. Dans ce cas présent c’était un peu débile d’utiliser cette formulation vu qu’il était clair qu’elle n’était pas en train de mener un interrogatoire sur Arya.
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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyDim 28 Oct - 21:52

« Même si c’est un poste mineur, ça doit quand même être intéressant. »
Arya appréciait énormément Maddison mais elle ignora délibérément la tentative pour orienter la conversation vers son travail. Elle avait bien entendu tout un tas de mensonge tout préparés à lui servir. Ceux qu’elle récitait à sa mère, son père, son frère, sa famille ses amis. Mais elle n’en avait pas envie, pas ce soir. Et puis la jeune femme était journaliste, elle sentirait si elle ne se montrait pas totalement sincère. Et puis Arya n’avait aucune prédisposition pour les histoires destiné à la faire passait pour la PA d’un obscur gratte papier.
Déjà, sans avoir un égo particulièrement important, elle n’aimait pas diminuer en permanence l’importance de on boulot. Et puis descendre Mycroft Holmes, LE Mycroft Holmes, au rang de fonctionnaire mortellement ennuyeux semblait plus proche du blasphème que du mensonge. Furtivement la jeune femme se demanda comment The Boss faisait pour que ses deux PA lui vouent un tel culte. Sans doute son intelligence y était pour quelque chose, ainsi que son charisme. Et puis le fait qu’il était trop cool. Oui Arya était une fan incontesté, comme Aaron et Anthéa. Ce qui la poussait à croire qu’avoir un prénom qui commençait par A vous prédisposer à l’adoration de Mycroft.


Un mojito ? Ça va, ça me semble être carrément honnête. »

En y réfléchissant bien Arya allait s’en tirer avec une dette bien plus grande qu’un mojito à l’égard d’Isaac. Ce dernier était un homme charmant, intelligent, généreux et tout et tout. Oui il avait quelque gènes de prince charmant et une solide ambition politique (ce qui gâchait un peu le tableau) mais il adorait taquiner la jeune écossaise. Un rapport avec le fait que ça marchait systématiquement sur elle. Donc, il adorait se moquait d’elle. D’ailleurs il n’avait pas manqué de le faire lorsqu’il avait obtenue de sa bouche le récit de sa rencontre avec leur ministre. Ce dernier ayant visiblement passé sous silence l’incident. Soyons franc. Il était assis sur son bureau, comme il le faisait souvent, et avait tant rit qu’il avait manqué d’en tomber. Et il avait mit plusieurs jours à s’en remettre et à accepter de ne pas pouvoir obtenir les bandes vidéos rappelant l’incident. Et il n’avait jamais manqué une occasion de glisser une pique rappelant l’incident. Et il en allait de même avec chacune de ses innombrables maladresses. Aussi nul doute qu’avec cette histoire d’interphone cassé, elle allait le voir renouveler son stock de blague pour les siècles à venir. Ce qu’elle appréhendait quelque peu. Mais moins que la perte de ses orteils à cause d’une nuit à la belle étoile.
Elle approuva donc la remarque de Maddison tout en mettant ses pieds, couverts uniquement de collant, sous ses cuisses pour les réchauffer.

« Je suis arrivée y a trois mois et, avec la paperasse et l’installation, je n’ai pas encore vraiment eut le temps de rencontrer des gens. »

Arya ne fut absolument mais alors absoluement pas surprise par cette réponse. Parce qu’Arya vivait dans le monde ud MI5. Donc, elle-même n’avait plus eut la moindre vie sociale depuis son entrée dans le service. Alors elle ne voyait vraiment pas ce qu’il y avait de surprenant dans le fait de ne pas avoir le temps de se faire des amis en trois mois. Elle-même avait apprit par cœur les adresses de toutes les supérettes ouvertes 24h/24 et avait renoncé à l’idée de fréquenter des gens normaux. Donc la réponse de Maddison ne la choqua pas. Et puis Arya était timide et n’avait pas un contact facile avec les gens. Et puis essayé de parler à quelqu’un à qui vous avez donné un coup accidentel.

« Tu as déjà été à New York ? Maddison se mise à sourire. J’suis désolée si je parais curieuse, c’est juste que quand je l’ai évoqué tout à l’heure ça t’as fait sourire mais rien ne t’oblige à répondre. »

Arya lui rendit son sourire puis répondit :

« Oui, j’ai passé quelques vacances à New-York. C’est une ville formidable. Et puis Jaime y vit. »

Elle marqua une pause et se plongea dans ses souvenirs d’enfance. Les souvenirs des rires et des disputes. Les souvenirs d’un garçon blonds avec ses yeux. Les souvenir d’un enfant qui mettait ses robes tandis qu’elle mettait ses costumes. Pendant vingt-quatre ans, ils avaient été une seule et unique entité. « Jaime et Arya ». Ils se disaient tout et partageaient tout. A par leur relation sentimentale. Et maintenant en partant lui à New-York et elle à Londres. Et cela lui faisait bizarre. Vraiment très bizarre. Ne plus tout savoir de lui et qu’il ne sache plus tout d’elle lui semblait presque contre-nature. Les psys allaient se régaler avec eux.

« Jaime est mon frère, mon frère jumeau »

Et bien plus.

« Tu as des frères et sœurs ? »

Elle essaya d’imaginer une Maddisn petite mais n’y parvint pas. Elle ne la connaissait pas encore tout à fait assez. Mais elle était vraiment intriguée. Et puis elle était un Tyrell et pour eux la famille était importante. La famille était primordiale. Donc si Maddison était comme elle était elle avait forcément eut une famille bien, non ?

A ce moment là, un petit homme au ventre aussi proéminent que son nez survint dans la rue.

« Miss Tyrell ? »
« Elle-même. »

Arya se leva en souriant et lui tendit une main amicale. Elle abordait son sourire spécial PA tandis qu’elle se positionnait derrière un sac qui dissimulait ses pieds nus.

« monsieur Pimbleton m’a envoyé. Je vais vous ouvrir la porte. »

Elle s’écarta et il se positionna devant l’interphone pour l’examiner en marmonnant des insultes contre le sagouin ayant détruit les circuits. La jeune femme jugea opportun de ne pas signaler qu’elle était le sagouin. Même pas trois minutes plus tard, la porte était ouverte et l’homme s’en allait en signalant que la réparation était un cadeau de la maison.
La maison, hein ? Finalement Arya ne savait même pas pourquoi elle était étonnée d’apprendre que le MI5 avait des agents ouvrant les portes.

«Au temps pour la nuit à la belle étoile. » soupira-t-elle d’un ton faussement attristée. Puis elle décocha un sourire amusée à Maddison tout en remettant ses chaussures trempes


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MessageSujet: Re: Poisse x2 - Arya   Poisse x2 - Arya EmptyVen 2 Nov - 20:29

Arya ne se servit pas de la phrase de Maddison pour se mettre à parler de son travail, une attitude suffisante pour que l’américaine comprenne que le sujet n’était pas celui qu’il fallait aborder. Elle était curieuse mais, fort heureusement, elle n’était pas assez intrusive – en dehors de ses heures de travail – pour se montrer insistante à ce niveau-là. Si le sujet du travail d’Arya devait revenir sur le tapis, il y avait fort à parier que cela ne viendrait pas de Maddison. Alors, en attendant la solution miracle – et peu cher – d’Arya, Maddison en profita pour expliquer qu’elle n’avait guère eu le temps de se faire des amis dans le coin, ses horaires imprévisibles n’aidait pas à une certaine stabilité sociale. Un fait qui ne sembla pas interpellé Arya, en même temps, en voyant l’heure à laquelle elle rentrait, elle devait savoir ce que c’était de ne pas avoir le temps de faire quoique ce soit.

Si Arya restait discrète sur son travail, elle répondit plus facilement à son lien avec New York. Une bonne chose parce qu’il avait toujours été compliqué d’alimenter une conversation quand l’une des personnes ne souhaitait pas répondre aux questions. Maddison avait une certaine capacité à parler avec des gens qu’elle ne connaissait pas mais elle n’était pas douée d’un pouvoir mystique quelconque, alors quand on ne souhaitait pas lui répondre, elle se résignait comme tout le monde à poursuivre la conversation.

« Oui, j’ai passé quelques vacances à New-York. C’est une ville formidable. Et puis Jaime y vit. »

Ce fut au tour de Maddison d’exprimer un sourire à l’évocation de New York comme une fille formidable, ce n’était pas elle qui allait dire le contraire. Parfois elle se demandait pourquoi avait-elle fui de cette manière, pourquoi avoir carrément quitté les États-Unis. Partir dans un autre état aurait été plus utile, moins dépaysant et elle aurait pu rester dans un pays qu’elle aimait. Mais voilà, c’était le principe des coups de tête, ne pas réfléchir, partir, et ne pas regarder en arrière. Si appeler à New York ou même y revenir lui était passé par la tête, elle ne savait même pas comment elle devait si prendre et puis, doucement mais surement, elle commençait à s’y faire à cette vie londonienne. Par contre, un air interrogateur passa sur son visage quand Arya évoqua un certain Jaime. Elle ne la connaissait que depuis trop peu de temps pour savoir de qui elle pouvait parler mais, heureusement, Arya ne laissa pas Maddison longtemps dans le vague.

« Jaime est mon frère, mon frère jumeau »

Le visage de Maddison se fendit d’un sourire, presque envieuse – sans pour autant que ce soit malsain – mais elle trouvait tellement cool d’avoir un frère ou une sœur mais alors, un jumeau, c’était ce qu’elle imaginait être le top de la fratrie. De nombreuses fois, enfermée dans sa chambre, elle avait espérée ne pas être la seule de sa famille. Des pensées qui, pourtant, s’envolaient très vite quand elle considéra le fait qu’elle ne souhaitait à personne d’avoir la famille qu’elle avait eu. Bien sûr, il existait bien pire que sa propre famille mais elle estimait tout de même que, quitte à avoir le choix, il était préférable d’en avoir une autre.

« Tu as des frères et sœurs ? »
« Non »

Maddison s’efforça de sourire et, comme quand ça la touchait un peu trop, elle ne chercha pas à engager la conversation dans ce sens-là. Elle avait beau être sociable, elle n’aimait pas parler d’elle quand c’était un peu trop personnel. La famille était un sujet qu’elle ne souhaitait pas aborder, même avec Josh - avec qui elle avait grandie – elle n’avait que rarement abordé le sujet bien qu’il savait parfaitement ce qu’il se passait. Il faut croire qu’elle n’avait jamais eu envie d’ennuyer les gens avec ses propres problèmes, chacun avaient les siens, pourquoi en rajouter ? Elle aurait, par contre, volontiers parler du jumeau d’Arya trouvant la relation entre jumeau vraiment intéressante mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, un homme débarqua dans leur champ de vision en interpellant Arya.

« Miss Tyrell ? »
« Elle-même. »

Par réflexe, et surtout pour ne pas boucher le passage vers la porte, Maddison se releva également dans un hochement de tête pour saluer l’homme qu’elle ne connaissait pas mais qui, a priori, serait leur sauveur pour ce soit. Elle resta en retrait pour ne pas donner l’impression de chercher à entrer dans leur conversation qui fut brève et qui parlait de personne que Maddison ne connaissait pas. Et c’est curieux qu’elle regarda de loin l’homme s’agiter sur le truc qui servait à taper le code d’entrée. Maddison ne put, cependant, pas s’empêcher de sourire à l’unique attention d’Arya quand l’homme sembla maudire la personne qui avait détruit le circuit. Et, de manière étonnante, la porte fut ouverte. Maddison nota mentalement qu’Arya devait avoir de sacré ressource pour qu’on lui envoie une personne ouvrir une porte à une heure presque indécente pour le commun des mortels.

«Au temps pour la nuit à la belle étoile. »
« Et moi qui m’était dit qu’une nuit dehors était ce qu’il me fallait ! »

Impossible de passer côté du ton ironique de cette phrase, Maddison était bien trop heureuse de pouvoir retourner chez elle, au chaud et de pouvoir enfin se faire à manger. Rien que cette idée reçu l’approbation de son estomac qui commençait sérieusement à se demander si il devait se bouffer lui-même ou si Maddison allait enfin se décider à le nourrir. Elle se hâta de ramasser ses courses avant qu’un évènement imprévu vienne refermer cette porte les laissant à nouveau dehors. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur qu’elle s’adresse juste à Arya.

« Et bin, heureusement que c’est avec toi que je suis restée dehors, j’suis pas certaine que tout le monde ait les même ressources. »

Ce n’était pas là une manière détournée de demander comment elle faisait pour avoir ce genre de ressource. Mais une façon de la remercier pour cette idée géniale d’avoir fait appel à quelqu’un qui avait été en mesure de débloquer la situation parce qu’il était clair que ce n’était pas Maddison qui aurait pu agir de la sorte. Appuyant sur le bouton servant à appeler l’ascenseur et voyant arriver la fin de cette rencontre assez inattendu, Maddison décida de remercier Arya de manière un peu plus directe.

« Merci en tout cas… Enfin, j’veux dire pour la discussion et pour avoir trouvé une solution au problème. »

Si Maddison savait qu’elle allait enfin pouvoir retrouver son appartement, elle se promis qu’en recroisant Arya elle se déciderait à l’inviter dès que possible et puis, maintenant qu’elle avait son nom, elle pourrait toujours lui glisser une invitation dans sa boite aux lettres si elles n’arrivaient pas à se croiser à nouveau.
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