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 [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)

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MessageSujet: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyDim 4 Nov - 22:41

Alors ça…C’était une chose à laquelle je ne m’étais pas attendu. Sherlock Holmes en personne qui souhaitait me rencontrer. On s’était déjà rencontré à mon initiative, afin que je me fasse une opinion propre sur cet homme qu’était le grand détective consultant. Notre première rencontre s’était soldée par moi-même, impressionné, et un Sherlock semblant agacé par la perte de temps qui venait de lui être infligée par mon petit jeu et mes testes futiles. Bien évidemment qu’il était doué. Bien évidemment que sa réputation était à la hauteur du génie qu’on m’avait vanté. Je ne fus pas déçu, ça c’était pour sûr. En revanche je ne pensais pas franchement le revoir, pas sans qu’il y ait un lien avec Mycroft, son frère, et cela n’aurait été qu’en passage, sans lui adresser un mot et à peine un regard curieux, presque intrigué, sur cet homme. Cependant, la vie a toujours un moyen de faire de nous ce qu’elle souhaitait, n’est-ce pas ? Tout comme il était impossible de prévoir les réactions et agissements d’un homme comme Sherlock Holmes.

J’ai donc accepté. Pourquoi aurais-je refusé ? Je n’avais pas de raison de me méfier plus que de n’importe qui d’autre de cet homme (malgré son intellect et son sens de l’observation hors du commun)…et je devais bien avouer que la curiosité me rongeait. Pourquoi lui, qui pouvait avoir accès à ce qu’il souhaitait comme information grâce à son frère, voudrait me voir moi ? Peut-être avais-je titillé son intérêt, au final ? La raison de cette rencontre m’échappait, mais j’y répondis par la positive. C’était une trop belle occasion pour la laisser filer.

Le rendez-vous fut fixé pour un déjeuner dans un pub de Fleet Street. Pourquoi pas, aussi bien éloigné de mon travail que de Baker Street, apparemment, il cherchait un minimum de discrétion. Tant mieux, ça m’éviterait de croiser des collègues de travail gênants ou enquiquinants. Je ne connaissais pas l’endroit et avais préféré demander à, exceptionnellement, être de repos l’après-midi en question, juste au cas où. Le sort venait déjà de prouver que l’improbable pouvait se prouver, alors pourquoi ne pourrait-il pas continuer sur sa lancée et me donner de nouveaux obstacles ou occasions, selon son humeur. Je laissais donc mon attitude toute professionnelle au travail derrière moi, même si ma tenue reste celle du travail (je ne voyais aucunement l’intérêt d’aller me changer) et me dirigeais en direction de Fleet Street.

Ah, j’étais en avance. Un défaut qui me servait bien habituellement, mais qui là m’embêtait. Bah ! Tant pis. Je m’installais à la terrasse d’un pub, commandant une eau pétillante au citron. Quoi ? Je n’aime pas boire trop tôt dans la journée, que voulez-vous que je vous dise ? Tout ça pour dire que je l’attendais, ayant envoyé un mail à ce dernier pour lui dire le nom du Pub où je m’étais arrêté, fumant tranquillement une cigarette et observant les passants autour. Ce n’est que lorsqu’il fit savoir sa présence près de moi que je tournai la tête vers lui, un sourire calme aux lèvres.

"Bonjour Mr Holmes. Je dois vous avouer que votre requête m’a intriguée…"

Comment ça où sont passées mes bonnes manières ? Je l’ai salué que je sache…
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyLun 5 Nov - 11:07

Jusqu'à présent Sherlock n'a jamais eu réellement besoin de demander de l'aide à son frère pour ses affaires, c'était plus souvent le contraire qu'autre chose, cependant depuis les événements récents, les deux frères s'évitent. Sherlock ne désire pas pour le moment avoir des liens avec son aîné. Il n'a pas encore digéré le morceau de savoir que tout ce qu'il s'est passé est de sa faute. Mycroft a joué avec le feu et s'est brûlé les ailes. Il doit s'en mordre les doigts et en plus, il doit avoir des problèmes avec le gouvernement. Sherlock se sent bien de songer à cela. Même si Mycroft a essayé de l'aider à sa manière durant ces moments difficiles passés dans la rue, il n'ira jamais le remercier, cette querelle ne fait que commencer entre eux. Il n'y a pas d'issues pour le moment, d'autant plus que Sherlock ne va pas faire un pas en avant. Jamais avant il n'allait vers son frère et là, c'est encore pire que tout. Enfin là n'est pas le problème. Il a encore du mal à accepter tout cela et il a besoin d'informations. Étant donné qu'il ne demandera pas à Mycroft, il s'est souvenu du secrétaire du premier ministre. Dorian, il avait essayé de le tromper leur de leur première rencontre, mais bien entendu, ça n'a pas fonctionné, pas comme le secrétaire le désirait, on ne peut pas tromper Sherlock malgré tout ce qu'il a dit au sujet de ses capacités qui n'étaient en réalité qu'un tour de magie. Dorian s'est fait rapidement avoir et il a pu voir de ses propres yeux que le détective n'est pas un imposteur. Sherlock a donné rendez-vous au jeune homme dans un café situé loin de Baker Street et loin des bâtiments ou travaille Dorian. Ils seront tranquilles tous les deux et peu des gens ou même personne ne doit les connaître là-haut. Sherlock annonce rapidement à John qu'il doit aller à la morgue pour faire des expériences et qu'il rentrera dans la soirée, il ne laisse pas le temps à son colocataire de répondre qu'il est déjà dans la cage d'escaliers pour s'en aller. Il se dépêche de se rendre là-haut parce qu'il est déjà en retard, tout est de la faute au chauffeur de taxi qui ne sait pas prendre de risques quand il faut. Ruminant dans sa barbe Sherlock ne fait que critiquer la conduite du chauffeur dans sa tête, étant intelligent il se retient de le dire durant le trajet ne voulant pas prendre le risque de se faire jeter du taxi et de devenir indésirable étant donné qu'il ne prend que le taxi ici, malgré sa possession du permis de conduire.

Les mains dans ses poches, il s'avance dans les rues, il s'est arrêté avant pour marcher un peu et étudier les rues, il est déjà venu ici durant sa cavale. Lorsqu'il était censé être mort, il est passé par ici, notamment lors d'une poursuite en pleine nuit. Il soupire doucement avant de remarquer le secrétaire assit à la terrasse, il s'approche de celui-ci et s'installe en face sans même le saluer. Il glisse ses mains sur la table et hausse un sourcil avant de prendre la parole. « Monsieur Talbot. » Dit-il avec un mouvement de tête. « Rassurez-vous, je ne vais pas demander votre aide, j'ai simplement besoin d'informations. » Sherlock ne parle pas de sa querelle avec l'autre membre de sa famille et reste pour le moment assez vague. Il jette un coup d’œil sur le jeune homme en face de lui et il remarque la cigarette. Il se penche et inspire un grand coup la fumée de celle-ci avant de se remettre droit sur sa chaise. « J'ai besoin d'en savoir plus sur Sébastian Moran, j'ai besoin de tout ce que vous savez sur lui. » Il n'y a rien sur lui au Yard, il a déjà fouillé et cherché tout ce qu'il pouvait, il remercie d’ailleurs Lestrade d'avoir un mot de passe aussi facile à deviner. Bref, c'est d'une importance cruciale pour la suite de son histoire, de sa quête qui commence à durer dans le temps. Bien entendu qu'il s'occupe d'autres affaires ne attendant, il fait de son possible pour s'occuper l'esprit et ne pas songer à cette affaire qui pour le moment n'est pas prête d'être réglée et c'est pourquoi il est là et demander des informations. Ce n'est pas une demande d'aide, c'est juste pour son affaire, Sherlock ne va jamais clairement demain de l'aide à quelqu'un, sauf dans les tâches quotidiennes, comme tout le monde, il a déjà demandé de l'aide. John en est témoin, mais ce n'est absolument rien de grave ni d'important. « Réellement tout, je sais que vous avez accès à des bandes de données dont jamais je ne pourrais avoir l'accès, il doit avoir un passé quelque part, il n'est pas blanc. Il ne peut pas l'être. » Ajoute-t-il avant de taper des doigts sur la table. Il ne dit pas pourquoi il cherche des choses sur cet homme, mais Dorian va bien réussir à faire le lien avec Moriarty, il n'est pas si bête que cela ce jeune homme, il va comprendre des choses, et Sherlock a bien peur qu'il soit aussi trop fidèle pour l'annoncer ensuite, mais il prend le risque, on ne sait jamais, il peut y avoir des bonnes surprises. Mais personne ne doit savoir ce qu'il se trame pour Sherlock, ce qu'il a prévu de faire sinon, tout ce qu'il prévoit va tomber à l'eau. Il a déjà vécu pas mal d'échecs pour en avoir un autre sur les bras. Sherlock ne doit pas se faire berner, il n'a pas le droit de se faire berner. Il a trop changé, il a beau remettre tout en place dans sa tête, il y a des questions sans réponses et Moran en fait parti, lui et John aussi bien entendu. Heureusement que les deux sont là à se partager les problèmes dans sa tête, sinon Sherlock deviendrait fou, il a besoin de diversités, il a besoin de se calmer avec des enquêtes. Il a songé à reprendre la cigarette et les patchs en même temps pour accroître les effets, il a même pensé à la drogue lorsqu'il était dans la rue, mais il a rapidement renoncé, John n'a pas besoin de le supporter comme ça.
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyLun 5 Nov - 17:36

    Ce sont les rayons d’un soleil persistant et surtout un crissement de pneus suivis de klaxons au dehors qui achèvent de réveiller Ben ce matin-là. Encore enveloppé dans cette bulle de sommeil, il marmonne des propos intelligibles en ramenant la couette sur lui et en enfouissant sa tête dans l’oreiller. Quelques minutes plus tard, après avoir constaté qu’il est déjà dix heures trente passées, la décision est prise de se lever. Il n’a qu’un vrai jour de congé par semaine, il ne peut pas se permettre de dormir non-stop : ou alors il ne verra pas la journée passer et il n’a pas trop envie de cela. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, il se met debout, s’étire longuement et finit par relâcher ses muscles, passer vigoureusement une main dans ses cheveux et sur son visage pour se secouer un peu. Il se dirige vers la fenêtre et l’ouvre en grand pour aérer l’appartement, auquel il daigne enfin porter son attention… Et Ben pousse un long soupir. Un vrai chaos. Il faudrait vraiment qu’il pense à ranger et nettoyer un peu. Il n’ose même pas imaginer les amas de poussière sous son lit, par exemple... Il finit par hausser les épaules – au point où il en est, un jour de plus ou de moins, ça ne changera pas grand-chose – et se diriger vers son armoire ouverte. Il ne met pas bien longtemps à se décider, prenant presque les premiers vêtements qui lui passent sous la main – il n’a de toute façon presque que des jeans, des pantalons de survets et des sweats à capuche – avant de disparaître dans la salle de bain.

    Après avoir avalé une grande tasse de café noir bien serré, Ben est complètement réveillé et fin prêt. Il enfile nonchalamment ses baskets, ferme la porte de son appartement et dévale les escaliers jusqu’à la sortie de son immeuble, boudant l’ascenseur. Une petite course à pied va lui faire du bien, et puis, il s’y est tellement habitué que de ne pas courir lorsqu’il a le temps lui donne l’impression qu’il a oublié quelque chose.

    Il arrive rapidement à Hyde Park, et court une petite heure, les écouteurs de son mp3 enfoncés dans les oreilles. Il a souvent besoin de cela, courir, se laisser porter par la musique. Se dépenser pour sortir toutes les émotions négatives qui lui collent à la peau à cause de son travail, pour se débarrasser de toute la pression, de toute l’angoisse, de tout cela. C’est un peu comme un exutoire. Ça lui permet de se vider la tête, de mettre tout à plat. Ça lui fait du bien. Il ne peut pas toujours se contrôler, il n’a pas cette force là. Le sport lui permet d’oublier un peut tout ça, de faire une pause, en quelque sorte. Pas qu’il n’aime pas son métier, au contraire, mais devoir être efficace à tout moment et faire abstraction des échecs pour se concentrer sur la suite ne sont pas forcément des choses évidentes.

    Après quoi, après une petite marche et un moment d’hésitation, il s’engouffre dans une bouche de métros, entre dans l’un d’entre eux et s’affale sur une place vide, fermant les yeux et se laissant porter par les mélodies de Young The Giant. Perdu dans ses pensées, il descend par automatisme à la station à la plus proche de l’hôpital St Thomas, avant de réaliser ce qu’il est en train de faire, et de pousser un juron. Fichu réflexe. Il fait volte face, et entre dans le métro suivant, qui le mène jusqu’au quartier de la City où il se décide à descendre. Il n’apprécie pas franchement ce coin-là de la ville, mais il a faim, et n’a pas envie de rentrer chez lui tout de suite ( il n’y a de toute façon plus rien de comestible dans son frigo, ou presque).

    Une Pasta box à la main, il flâne dans les rues, et se délecte un peu de n’avoir rien de spécial à faire aujourd’hui. Il ne supporterait pas n’avoir rien à faire tous les jours, mais une fois de temps en temps c’est reposant, nécessaire, même. Subitement, son regard tombe sur Dorian, de dos, assis à la terrasse d’un café, en conversation avec quelqu’un qu’il ne reconnait pas, bien qu’il ait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Le sourire qui venait de naître sur ses lèvres en reconnaissant son ami s’évanouit aussitôt pour laisser place à des sourcils froncés et une moue agacé. Levant les yeux au ciel, il se dirige vers lui, et arrivé à sa hauteur, juste derrière lui, s’empare de la cigarette qu’il avait entre les doigts pour la laisser tomber à terre et l’écraser de son pied droit. « Combien de fois il faudra que je te dise que ça va te détruire la santé, hein ? Le pire, c’est que tu payes pour ça. Tu me désespères tu sais. » Il lance un rapide regard vers l’autre homme, et reporte son attention sur Dorian. « En plus, tu tentes ton collègue qui a apparemment envie d’arrêter mais qui a du mal ! ». Il a remarqué le geste de Sherlock, d’où sa conclusion. « Bonjour » fait-il dans sa direction. « Je suis Ben Dawson » ajoute-t-il poliment.
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyLun 5 Nov - 22:28

La tournure de la phrase me fit sourire. ‘Je n’ai pas besoin d’aide mais je viens demander des infos quand même’. Je sentis là toute l’arrogance et la fierté que l’on accordait au personnage. Une fierté qui refusait ce besoin d’aide qu’il rechignait même à demander, au final. Je le sentais, même s’il me demandait clairement ce qu’il voulait. Il me faisait un peu penser à ma propre attitude dans ce genre de cas. Je détestais que l’on se mêle de mes affaires et je n’aimais pas avoir à demander de l’aide, cela signifiait que je reléguais un peu de mon si précieux contrôle et ça…Ca m’était très, très dur. Je détestais cette sensation. Oui, j’étais un control freak et alors ? Jusque-là ça m’a plutôt bien réussi.

Mon sourire s’effaça en même temps que mon interlocuteur se pencha d’un coup vers moi, crispant ma main reposant sur l’accoudoir de la chaise, me tendant de manière inconsciente. Je ne sais pas ce qu’il était en train de faire mais il ferait mieux de reculer…Et très vite, sinon j’allais me lever et quitter cet endroit sans attendre, curiosité insatisfaite ou non, question non répondue ou non. Heureusement, il se rassit normalement et je pu relâcher l’inspiration que je n’avais même pas conscience de retenir. N sourcil noir se haussa sur mon visage alors que je prenais une nouvelle bouffée de ma cigarette pour finir de me détendre. Il ne semblait pas dangereux physiquement, ce n’était pas vraiment de la peur qui m’avait saisi, mais simplement une forte surprise associée à un malaise dû à l’invasion de mon espace vital par un parfait inconnu. Rares étaient les personnes à vraiment s’approcher de moi de manière régulières. Je ne parle pas des partenaires occasionnels qui partageaient mes draps, ce n’était pas pareil. Le seul à vraiment pouvoir envahir mon espace sans que je ne fuie à l’autre bout de la pièce devait probablement être Ben. Mais cela était pour une autre histoire.

La question, le pourquoi du comment de cette rencontre avec Sherlock Holmes s’expliquait enfin. Il voulait des informations sur un certain Sebastian Moran. Comme s’il était censé connaître tous les habitants de cette ville et leur dossier par cœur. Son frère serait bien plus apte à lui répondre que lui…Ou bien était-ce cela le problème ? C’était une excellente question à poser à ce cher Mycroft. En attendant, j’allais décevoir Mr Holmes, mais là, de suite, ce nom ne me disait pas grand-chose, à part le fait qu’il soit colonel. Ça, il devait déjà le savoir, non ? D’ailleurs je m’apprêtais à lui dire cela et à lui demander pourquoi ce soudain intérêt pour cet homme (autant que ma venue serve à quelque chose) quand je sentis la cigarette que je tenais à la main glisser hors de mes doigts, mus par une force étrangère à la simple gravité (d’autant plus que je tenais fermement cette dernière). Je n’ai pas le temps de me retourner pour lancer un regard glacial et une réplique cinglante au malotru que la voix résonne déjà dans mes oreilles et je ferme les yeux de réalisation.

Ben. Bon dieu mais que faisait-il là ? Il habitait à l’autre bout de la ville bon sang ! Et le voilà qui débitait son sermon qui n’allait que nous afficher face au plus grand détective du Royaume-Uni et probablement du monde. Dire que je ne voulais pas qu’on sache à quel point nous étions proches, s’il continuait comme ça, Sherlock n’allait même pas prendre une seconde pour tout comprendre. Et s’il savait, il pourrait le révéler à qui bon lui semblait. Ma respiration se fit plus rapide sous la panique qui commençait à monter malgré le calme extérieur que j’affichais. Ben avait à peine finit de parler que je levais la main, index en l’air.

"Premièrement, je tiens à rappeler que l’on a déjà eu cette conversation et qu’on a laissé tomber parce qu’on était tous deux trop obstiné pour arriver à une fin."
je levai aussi mon majeur "Deuxièmement, Mr Holmes ici présent n’est pas un de mes collègues mais une connaissance. S’il a arrêté ou tente d’arrêter de fumer, je ne pouvais pas le savoir, d’accord ? Et dernièrement…" je levai enfin mon annulaire "Tu refais ça encore une fois et tu verras ce qu’il t’arrive. Il n'y aura pas de deuxième avertissement."

Ce ne fut que là que je tournais la tête pour voir le visage de Ben, le regard glacial. Lui penserait immédiatement à la cigarette et même si effectivement je n’avais pas apprécié, c’était surtout à sa petite démonstration publique que je faisais référence. Plus jamais ça, pas lorsque je déjeunais avec un détective aussi talentueux que Sherlock Holmes…
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyMar 6 Nov - 16:10

Pourquoi est-ce qu'il ne répond pas plus vite ? Sherlock s'agace, de plus Dorian fume et lui non, parce qu'il n'a pas prit ses cigarettes bien cachées dans sa chambre. Les doigts du détective martèlent presque la table, il regarde fioxement Dorian après avoir prit une longue inspiration de sa cigarette pour s’imprégner de nicotine. Il allait débuter à parler quand un homme, inconnu aux yeux de Sherlock fait tomber cette cigarette et l'écrase avec son pied. Le regard du détective passe du sol à ce nouvel interlocuteur. Il hausse un sourcil et l'écoute parler et se présenter, Ben Dawson, jamais entendu parler, inutile donc. Sherlock pince ses lèvres avant de sourire en coin face à la réaction de Dorian, ils doivent être gênés, ils doivent avoir peur. Qu'ils ne s'inquiètent pas, Sherlock ne va rien dire de ce qu'il a comprit, ce n'est absolument pas son travail, de plus ça ne l'intéresse absolument pas, il n'en a rien à faire de leurs histoires, à moins qu'elles soient liées à Sebastian ou une autre affaire. Cependant, c'est assez bizarre comme situation et si ils semblent si touchés par ça, Sherlock doit pouvoir user de cela pour avoir ses informations. Parce qu'il est bien gentil Ben Dawson de faire tomber la cigarette et de rappeler les méfaits de celle-ci, mais ils sont des choses à se dire avec Dorian, ils n'ont aucunement besoin de lui, personne ne doit clairement savoir ce que Sherlock recherche. Une personne de plus, c'est déjà quelqu'un de trop, de plus, quand John apprendra tout ce qu'il est en train de faire, il lui en voudra certainement de ne lui avoir rien dit, mais d'en avoir discuté avec de parfaits inconnus. Sherlock ne veut pas risquer ça, étant donné qu'il a dit à John qu'il n'allait plus l'évincer de ces enquêtes, mai celle-ci est différente des autres, pour le moment il ne peut absolument pas le prendre, c'est quelque chose qu'il doit régler tout seul. John sera au courant quand il sera temps, pour le moment Sherlock n'a guère grand chose contre cet homme qui semble un peu plus malin que prévu et il n'a qu'une envie c'est d'y mettre fin et de se reposer après toute cette enquête, mettre les choses à plat et comprendre ce qu'il s'est passé. Sherlock a dans l’intention de revoir toute cette enquête à la loupe depuis le début avec Moriarty. Oui, pour le moment, il ne pense pas au fait qu'il peut louper et mourir réellement cette fois. Cette idée ne lui plaît absolument pas, parce qu'après, si c'était le cas, il ferait vivre un nouveau cauchemar à John et ça n'est pas son intention. Parce que désormais, il se soucie de John, moi que John de lui, mais tout de même. Les événements récents ont fait que les choses ont changé entre eux. C'est difficile pour Sherlock en plus de laisser place à de nouvelles « choses » en lui, pour le moment, il préfère mettre ce mot dessus étant donné qu'il n'a pas encore trop réfléchit, il pousse ce moment parce qu'il ne sait pas ce qu'il va clairement découvrir en essayant de comprendre ce qu'il se passe, c'est surtout depuis cette nuit qu'il a passé dans son lit. La nuit ou il a faillit le tuer d'ailleurs, essayé du moins.

Bref, Sherlock reste silencieux un moment, il est temps que les deux hommes arrêtent un peu, il en profite pour essayé de savoir qui est réellement cet homme, ce nouvel arrivant, il est habillé normalement, il a tout l'air de quelqu'un de lambda, un ami à Dorian, peut-être et même sûrement plus et un médecin, d’où sa fixation sur les cigarettes et sur la santé de Dorian, ce qui suppose qu'il sait quelque chose de lui, peut-être que Dorian a eu des soucis de santé et c'est ce qui a poussé cette rencontre et que depuis, il y a quelque chose entre eux, parce qu'il y a une certaine familiarité entre eux. « Est-ce que vous avez terminé ? » Lance Sherlock avec dédain. « Sherlock Holmes enchanté docteur Dawson. » Ajoute-t-il rapidement pour le mettre mal à l'aise. Non pas avec l'énonciation de son prénom, mais pour le cachet du médecin, parce que quoi qu'il arrive, il ne travaillait pas avec John. « Nous étions dans une conversation avant votre interruption pour écraser sa cigarette, geste qui ne sert sensiblement à rien étant donné qu'après votre départ il y a de grandes chances pour qu'il en fume deux, l'une remplaçante et l'autre d'agacement. Alors, à moins que vous le suivez partout, bien que j'en doute étant donné l’expression du visage de Dorian de vous voir en public devant quelqu'un je pense que vous pouvez vous arrêtez et soyez sûrs, votre secret est entre de bonnes mains...  » Sherlock laisse planer le doute sur ce qu'il sait, il peut en jouer aussi même si ça ne l'intéresse pas du tout, la vie personnelle des gens n'a aucun intérêt pour lui, sauf Mycroft, pour se moquer et John pour ruminer. Il glisse ses mains sur la table en soupirant de plus belle, interpolant ensuite le serveur pour lui demander un café noir, avec deux sucres. Pas de thé, seul celui de John lui convient, encore que, celui de Mrs Hudson aussi. Ce qui est bizarre pour Sherlock, c'est que même dans des moments pareils, il arrive à se soucier de ce que John penserait de son comportement, notamment vis à vis de la cigarette, il est d'ailleurs assez fier de lui pour la dernière fois, étant donné que John n'a rien remarqué de celle qu'il avait fumé avant de rentrer. Non, encore une fois, il n'est pas accroc, il en avait juste besoin, juste d'une seule, depuis il n'y a plus touché, son paquet reste bien caché dans sa chambre, d'ailleurs, il faudra vérifier qu'il y est encore et là, pour avoir récupéré la fumée avec ses narines, c'est juste pour le geste, le même que celui avec Henry de Baskerville.
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyMar 6 Nov - 21:12

    A peine a-t-il fini de parler que Dorian prend la parole, implacable, de son air sérieux et avec ce masque que Ben ne supporte pas voir sur son visage. Son ami à cette manie de faire semblant, d’être un autre que lui au regard du monde, mais Ben le connaît. Ben sait que ce n’est qu’une mascarade. Et il a beau être froid avec lui, il a beau lui parler comme s’il n’était qu’un de ses subordonnées, Ben sait que ce n’est pas le vrai Dorian. Le vrai est peut-être chiant, et désespérant, mais jamais il ne lui parlerait comme cela, et surtout jamais il ne le regarderait comme s’il n’est qu’un moins que rien. Alors Ben comprend qu’il ne doit pas vouloir que l’inconnu sache qu’ils sont proches – une autre manie de Dorian, cette obsession de vouloir cacher leur amitié aux yeux du monde. Encore quelque chose que Ben ne comprend pas chez lui. Après tout, qu’est ce que cela peut faire ? Ils s’apprécient, et ? Dorian est parfois difficile à suivre. Il n’a jamais vraiment osé lui parler de ça, la distance qu’il met entre eux lorsqu’ils sortent dehors, mais peut-être devrait-il le faire un jour ?

    Il ne comprend pas non plus pourquoi il se met autant en colère. Ce n’est qu’une cigarette, après tout. Et ce n’est pas la première fois qu’il lui enlève une clope des mains. Mais Dorian sait bien que c’est pour son bien, non ? Il lui a déjà assez expliqué comme cela. Mais le secrétaire du ministre de l’intérieur ne semble pas vouloir lui donner raison. Il est pire que lui quand il s’agit de reconnaître qu’il a tort et qu’arrêter la cigarette ne peut que lui faire du bien. Ben n’a jamais compris cette obstination qu’ont les gens pour le tabac. Déjà, pourquoi commencer ? C’est âcre, c’est immonde. Ça ne donne pas envie. Et quand on est accro, pourquoi si peu de volonté pour arrêter ? Par exemple, Dorian, ce n’est pas qu’il n’arrive pas à arrêter – ça, Ben pourrait le comprendre –, c’est qu’il ne le souhaite même pas. Quelles motivations à se pourrir la santé, vraiment ?

    Cependant, alors que l’inconnu se présente, confirmant les propos de Dorian, Ben réalise enfin à qui il a affaire. Sherlock Holmes, le fameux détective. Il savait bien qu’il l’avait déjà vu quelque part. Il pose son regard sur lui, l’observant un moment, et fronce les sourcils. Il n’aime du tout le ton arrogant qu’a pris Holmes, et il est également un peu étonné qu’il est deviné sa profession. Mais après tout, il ne devrait pas s’en étonner, vu la réputation que le « détective consultant » se traîne. Il a lu quelques trucs là-dessus sur la presse, mais ne s’y est pas penché davantage. Il n’a jamais vraiment été friand des histoires criminelles – non seulement ça a tendance à lui foutre les jetons, mais en plus ça le déprime trop de voir qu’il y a tant d’hommes capables d’actes aussi terribles. L’Humanité est-elle aussi impitoyable que cela ? Il a du mal à l’accepter, parfois. Et pourtant, les faits sont là. Dans les journaux, le journal télévisé, la radio, dans les rues, n’importe où il est possible de trouver de la cruauté ou de la bêtise.

    Aux paroles de Holmes, il comprend qu’il n’est pas le bienvenu, et qu’en plus ça, les capacités de déductions du détective ne sont pas des légendes. Il n’aime pas trop cela, comme si le moindre geste qu’il pourrait faire ou le moindre mot qu’il pourrait dire pourrait être interprété par l’homme en face de lui, pour finir par dévoiler des choses sur lui, son passé ou son amitié avec Dorian. Il ne comprend pas non plus pourquoi son ami a une conversation avec Sherlock Holmes. Secret défense ? Après tout, il fait parti du gouvernement, même s’il n’est pour le moment que le secrétaire du ministre de l’intérieur. Mais pourquoi un tel lieu de rendez-vous alors ?

    « Qu’est ce que vous voulez dire par là ? » fait Ben un peu agacé. Non seulement Dorian n’est pas agréable avec lui mais en plus il faut que monsieur-je-sais-tout affiche ses compétences. Génial, juste magnifique cette rencontre. « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Je n’ai rien à cacher je vous signale.. » En réalité, bien sûr que ça l’effraie un peu que Holmes puisse apprendre des choses sur sa vie privée, mais bon. Il marque une pause et poursuit. « En plus de ça, je sais très bien que Dorian ne m’écoute pas mais j’ai des principes, je m’y tiens. Tant pis s’il s’en fiche. » Il hausse les épaules et lâche enfin, comme un constat. « Désolé de vous avoir dérangé. Mais la terrasse d’un café n’est pas le lieu le plus approprié pour une conversation privée… »
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptySam 10 Nov - 21:14

Et là, c’est le drame. Pour moi du moins. Pourquoi j’avais accepté ce rendez-vous avec le grand détective consultant déjà ? Ah oui, c’est vrai la curiosité. La curiosité, vicieuses et bien mauvaise conseillère. La preuve en était, ici, le sourire en coin de Mr Holmes qui n’annonçait rien de bon. Il savait. Cet homme savait pour Ben et moi. Pour la plupart des gens, ça n’était probablement rien d’être ami avec un médecin. Dans l’absolu que l’on sache que j’ai des amis, ça ne me dérange pas. Les gens savaient que je m’entendais bien avec pas mal de gens et en pensaient ce qu’ils voulaient, je n’avais cure. Mais Ben…Il était quelqu’un de bien trop important pour risquer de l’amener sur le devant de la scène. Je me le refusais.

Ma panique contenue remontait, vicieuse, lentement dans mon corps, crispant mes muscles un à un, alors que Sherlock Holmes parlait. Déduisant tout ce qu’il voulait du plus petit détail. Voilà pourquoi j’évitais sciemment Mycroft Holmes. Il était peut-être moins doué que son frère (quoi que cela restait à prouver), mais il n’en restait pas moins redoutable pour deviner et voir des détails que les autres ne verraient pas, tirant ses conclusions à partir de cela. A l’avenir j’éviterais probablement le cadet Holmes de la même manière. Chose qui serait déjà bien plus simple que pour son aîné. Vu ce qu’il disait…Il parlait de secret. Mais…Je posai ma tête dans ma main qui anciennement tenait la cigarette, les yeux clos, prenant de grandes respirations pour contenir la panique qui ne cessait de se frayer un chemin à travers mon corps, cherchant à atteindre mon cerveau. Je voulais m’allumer une cigarette, tirer furieusement dessus pour me calmer, pour reprendre mes esprits…Sauf qu’en ayant Ben juste à côté de moi, ça n’était pas possible, pas du tout.

Ca y est, je paniquais officiellement. Ça se voyait, malgré un certain calme apparent. Ben, qui me connaissait probablement mieux que personne devait le voir avec ses yeux de médecin ; il allait probablement s’inquiéter comme il savait si bien le faire. Mr Holmes quant à lui…Eh bien je ne savais pas trop. Allait-il m’exposer aux yeux du monde en déduisant et en expliquant comme il venait de si bien le faire avec ce qu’il avait appris un peu plus tôt sur notre relation à Ben et moi ? Ou bien allait-il simplement se contenter de ce petit sourire en coin suffisant qui me donnait de plus en plus envie de craquer et de lui envoyer mon poing dans la figure. Dire qu’à l’origine je n’étais là que pour savoir ce que me voulait cet homme. Jamais je n’aurais pensé que cela tournerais ainsi.

Ben qui en rajoutait une couche, probablement sans en avoir vraiment conscience. « Je n’ai rien à cacher ». Cette simple phrase, devenue presque anodine, était comme un gant de duel offert à Sherlock pour qu’il prouve qu’il n’y avait aucun mystère, aucune énigme et surtout aucun secret qui ne pourrait lui résister. Rien du tout. Bon sang, cet homme avait trompé la mort ! J’aurais voulu le hurler à Ben. « Tais-toi pauvre fou ! ». « Tu ne sais pas ce que ça cause ». « Tu veux ma mort c’est ça ? ». Mais aussi d’autres choses plus sensibles, plus embarrassantes aux yeux du monde. Aux yeux de Sherlock Holmes. Mais je ne fis rien de tout cela. Je gardais tout cela pour un endroit lus privé et discret, pas la terrasse d’un pub où n’importe quel tout-venant pourrait voir et entendre. La voix tendue j’ajoutai, après que Ben ait terminé de se faire remarquer.

"Ce n’est peut-être pas aussi top-secret que tu sembles le penser, mais ça n’en reste pas moins une conversation privée. Alors, s’il te plaît, laisses-nous pour le moment. On rediscutera de tout ça plus tard Ben. S’il te plaît."

A peine un regard n’a été envoyé dans sa direction. J’avais trop peur de ce qu’allait bien pouvoir penser et déduire Mr Holmes de mes moindres faits et gestes. Pourtant, dans ma voix, dans mes derniers mots, il y a une supplique, comme pour mettre fin à une douleur sourde et invisible.

"Quant à ce que vous me demandez Mr Holmes, je n’ai aucune information plus utiles que celles que vous trouvez dans les archives publiques. Mais je ne renseignerais. Je vous ferais parvenir mes trouvailles le cas échéant."


Mettre fin à cet échange au plus vite et fuir. Fuir loin. Retourner trier une énième fois les dossiers au ministère pour me vider l’esprit. Ou bien retourner chez moi pour m’écrouler sur mon lit et laisser libre court à ma panique actuelle. Je commandais juste un verre d’eau, me sachant incapable d’avaler quoi que ce soit à l’heure actuelle.
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptySam 10 Nov - 22:27

Un haussement de sourcil est la réaction de Sherlock. Il est en train de commencer à se demander pourquoi ces deux hommes cherchent tant à éviter l'évidence en disant que non, il n'y a rien, qu'ils n'ont rien à cacher alors qu'il faut tout sauf se mettre à l'abri. Les deux s'enfoncent, il ne comprennent cependant pas que Sherlock n'en a strictement rien à faire de leur histoire parce qu'elle ne lui sert à rien, il ne va rien en faire, à quoi bon, les deux hommes pour le moment n'ont rien fait de mauvais pour lui alors pourquoi ? Pour le plaisir de faire du mal et pour avoir des personnes en plus sur son dos. C'est vrai que sur ce point de vue, un peu plus, un peu moins cela ne va rien changer au nombre de personnes qui le déteste, mais tout de même. Il ne dit rien, il se contente de soupirer assez fort pour déranger les deux hommes qui essayent de se justifier. Le médecin est le premier à s'y coller, il n'est pas du tout crédible, cependant contrairement au secrétaire du premier ministre, il ne laisse rien paraître sur son visage, sauf bien entendu l'éternelle réaction que les gens ont lorsque Sherlock use de ses compétences pour se mettre en avant et afficher ses capacités à déduire tout de n'importe quoi. Bref il secoue la tête sur les côtés songeant de plus en plus à prendre une cigarette à Dorian rien que pour énerver le médecin et ses principes. « C'est justement parce que ce n'est pas un lieu pour une conversation privée qu'il est propice à une conversation privée. » Personne ne va attendre les deux hommes à parler de sujets secrets sur la terrasse d'une café, jamais John ne viendrait chercher Sherlock dans un lieu pareil étant donné qu'il sait que jamais il ne les fréquente sauf lorsque c'est pour une affaire, or il n'est pas au courant de cette affaire donc, il est hors de danger Sherlock en venant ici. Il faut savoir tourner les choses en sa faveur et manifestement le médecin ne semble pas assez intelligent pour comprendre. Enfin, il ne serait sans doute pas le seul à ne pas comprendre, c'est comme le lieu de ce café, celui-ci et pas un autre, peu pourrons comprendre avec les distances, l'un de son lieu de travail et l'autre de l'endroit ou il habit. Sherlock glisse sa main gauche sur son visage, passant du front jusqu'au menton, prenant soin de prendre son temps et de le faire remarquer aux deux jeunes hommes qui continuent de s'enfoncer dans leur obsession à dire qu'ils n'ont rien à cacher. Sherlock chercher comment les attaquer tous les deux sans pour autant être réellement méchant et les faire partir tous les deux d'un seul coup, enfin le médecin, ce n'est pas un problème puisqu'il a son propre médecin personnel qui n'est autre que John, mais pour Dorian, c'est une toute autre histoire, il ne peut pas l'énerver parce qu'il a besoin de lui pour ses affaires et pour finir, les deux hommes sont liés d'une manière ou d'une autre alors froisser l'un va revenir à froisser l'autre, ça serait d'ailleurs un test assez amusant à faire.

Un léger sourire en coin cette fois prend la place sur le visage de Sherlock qui observe les deux hommes, un à un se demandant si c'est une bonne idée d'attaquer le médecin dans le but de faire réagir Dorian et de leur faire comprendre que leur lien n'est pas invisible. Cependant pour le moment, il va trouver une autre attaquer, d'autre propos à avancer dans les discussion. Sherlock n'a pas non plus oublié l'emploi des deux « s'il te plaît » dans les paroles de Dorian qui lui aussi a répondu à l'attaque du médecin sur le lieu non secret pour une conversation secrète. L'argument de Sherlock et celui de Dorian se tiennent, un mélange des deux serait tout simplement parfait. De plus, pour les enfoncer un peu plus tous les deux Dorian n'a pas été foutu de le regarder dans les yeux alors que c'est la moindre des choses lorsque l'on parle à quelqu'un qu'on considère comme son égal, c'est évident que si il le considérait comme son chien, il n' l'aurait pas regardé ou bien à peine, mais là... C'est d'un ridicule que le sourire de Sherlock ne fait que de s'agrandir. Il n'y connaît certes rien dans les relations humaines, mais là, c'est tellement flagrant qu'il comprend comme ça marche, il comprend comment les deux hommes fonctionnent en croyant pouvoir semer le doute dans sa tête alors que tout est complètement clair. Ils s'enfoncent de plus en plus qu'ils en deviennent pathétique et Sherlock trouve cela assez amusant au fond. C'est certainement rien, c'est même rien du tout, avant il aurait trouvé ça ennuyant à en mourir, mais là, en face de lui, voir deux hommes cacher quelque chose qui sans doute ne mérite pas d'être caché a un certain côté comique. « écoutez... Arrêtez un peu tous les deux. Ça en devient pathétique, entre vous le médecin qui fait comme si de rien n'était et qui joue l'ignorant et Dorian, incapable de vous regarder pendant qu'il vous parle... Ça sert à rien, je n'en ai que faire de ce que vous avez tous les deux de votre histoire, de votre lien, ça ne m'intéresse absolument pas, alors continuez de niez si ça vous chante, mais ça va plus m'agacer qu'autre chose et je ne suis définitivement pas venu pour cela. » Il termine son petit discours avec lassitude et sa main qui bouge dans le vent, espérant que cette fois, les deux hommes vont comprendre qu'ils ne sont pas en danger malgré le fait que Sherlock soit au courant de ce qu'il se passe encore que ça ne semble pas si intéressant que cela. Tout ça pour ça au final enfin, Sherlock saute sur la réplique de Dorian pour avoir à changer de sujet, tant pis si le médecin est là. « Bien, je vous remercie, j'attendrai vos informations si il y en a. » Répond le détective avec un grand sérieux, certes il n'avance absolument pas dans sa quête, mais c'est déjà quelque chose, Dorian va l'aider si éventuellement il a besoin de lui et c'est toujours une bonne chose d'avoir un appuis dans le gouvernement autre que son frère que l'on déteste plus que tout au monde.
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyLun 19 Nov - 19:50

    Ce Sherlock Holmes ne lui faisait pas peur. Certes, c’était un détective de grand renom, le meilleur peut-être, mais qu’est ce que ça pouvait lui faire ? Il n’allait pas non plus s’agenouiller devant son intelligence. Il avait un don, certes, et heureusement, il était du bon côté, parce que qui sait ce qu’un cerveau comme cela pourrait faire du côté des criminels. Rien que d’y penser cela lui donnait froid dans le dos. Mais tout de même. Il ne chercha pas à répondre à sa réflexion sur les conversations privées, de toute façon il était bien plus préoccupé par l’état de Dorian. Il le connaissait plus que n’importe qui – ce pour quoi il était fier, d’ailleurs – et il savait exactement ce qui était en train de se passer là, maintenant, tout de suite. Son ami était en train de paniquer. De réellement paniquer. Il le sentait. Il essayait de se contrôler mais Ben sentait sa tension, d’une part parce qu’il était médecin et qu’il savait reconnaitre ces signes là, mais également parce que ce n’était pas la première fois qu’il le voyait dans cet état.

    Et quand Dorian s’adressa à lui, ce fut encore plus flagrant. Il baissait les yeux, n’osait pas le regarder, et Ben était presque sûr qu’il mourrait d’envie de s’allumer une cigarette – réflexe pour pouvoir ôter un peu de l’angoisse qui devait peser sur ses épaules. Il fut un peu déçu que son ami lui parle de cette façon, mais il savait que c’était parce qu’il était angoissé, alors il ne dit rien, tentant de comprendre ce qui le mettait dans cet état là. Certes, ils étaient face à Sherlock Holmes. Et alors ? Comme il l’avait dit plus tôt, Ben n’avait pas peur de lui et n’avait surtout rien à cacher. De son passé, il y avait certes des choses dont il n’aimait pas réellement parler, mais les cacher vraiment… Ce n’était pas très important. De plus, il n’avait pas honte de sa complicité considérable avec Dorian : il s’en fichait que les gens savent ou ne savent pas. De toute manière, qu’est ce que cela pouvait leur faire, après tout ? C’était leurs affaires. Il ne comprenait pourquoi cela touchait autant Dorian. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Sherlock le coupa dans son élan pour leur sortir un de ses petits monologues dont il avait le secret, et Ben posa un regard agacé sur lui. Mais c’est qu’il commençait sérieusement à l’énerver, celui-là. « Croyez ce que vous voulez si ça vous fait plaisir, mais je ne nie rien du tout, et puis je vous signale que ce n’est pas trop le moment de nous étaler votre science, parce que Dorian n’a pas l’air de se sentir bien. » fit-il avant de poser son regard sur son ami. « Dorian ? Tu vas bien … ? Calme toi… » Il ne supportait pas voir son ami dans un tel état de stress. Mais ce qu’il apprécia encore moins, ce fut le regard assassin que Dorian lui lança. Il haussa un sourcil. « Quoi ?! Qu’est ce que j’ai fait, encore ?! » Il commençait à en avoir marre aussi qu’il se comporte ainsi à chaque fois qu’ils étaient en public. Il n’y avait pas mort d’homme, ce n’était quand même pas comme s’ils étaient un couple ! « Je suis désolé mais je partirai pas tant que tu es dans cet état là. » Il avait la désagréable sensation de n’être perçu plus comme un parasite qu’autre chose – autant du point de vue de Sherlock Holmes que de celui de Dorian – mais il n’aimait pas le voir comme ça, alors tant pis. Qu’ils parlent du sujet de leur discussion implicitement, il s'en fichait. Il voulait juste que Dorian se calme, et il ne savait pas comment lui faire comprendre que la situation n’était pas dramatique. En plus de cela, il était absolument certain que la facilité avec laquelle il avait parfois de paniquer d’un coup était dû à son surmenage. Lorsqu’on manque de fatigue et qu’on se nourrit mal et pas assez, forcément tout revêt une importance plus grande. Mais il se garda de faire cette remarque, parce que bizarrement il sentait que c’est ce qui signerait son arrêt de mort. Déjà que leur prochain tête à tête risquait d'être musclé...

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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyLun 19 Nov - 22:36

Alors que le sourire de Sherlock se faisait plus grand encore, s’amusant du spectacle que nous lui offrions Ben et moi, mon stress montait encore. Je haïssais cette perte de contrôle fulgurante. Je la haïssais si profondément que ça aurait pu me rendre malade si ça avait été sur un sujet plus important encore. Mais, malgré ce que je semblais dire et montrer, ce n’était pas la fin du monde. Simplement…Je n’aimais pas amener Ben dans ma vie professionnelle. Ben et le ministère étaient deux choses très distinctes que je refusais de mélanger vie privée et vie professionnelle. D’ordinaire, c’est simple, si simple…Mais pour le coup, tout s’est retrouvé chamboulé par un rien, une simple rencontre fortuite et un très mauvais timing du hasard. Oui, je ne pouvais pas tout prévoir non plus, je n’étais pas prescient. Ce fut d’ailleurs cette réalisation qui fit envoler une partie de la tension se trouvant dans mes épaules. Oh ! Pas grand-chose, mais juste de me dire que non, ce n’était pas qu’une erreur de ma part, qu’il y avait aussi une part d’inexplicable et de hasard total dans cette histoire…Ca me rassurait.

Mais tout ça ne servit pas à grand-chose. Ben, ce grand benêt de médecin (sans qui pourtant je ne serais probablement pas aussi bien aujourd’hui), qui répondit encore à Sherlock qui, effectivement, avait mal vu en ce qui concernait le médecin. Lui ne nie rien du tout, ne cache rien, rien de ce qui nous fait défaut actuellement à vrai dire. Tout ce tintouin ? Moi. Moi et moi seul nous ai mis dans une telle situation. Si seulement je n’étais pas aussi accroc à ce si précieux contrôle, ma vie serait probablement plus simple…Et plus chaotique aussi. Le problème résidait probablement dans cette idée : je n’aimais pas le chaos, donc j’aimais pouvoir tout mettre en ordre, donc j’avais besoin de tout contrôler. Ca et le fait que j’avais beaucoup de mal à faire suffisamment confiance aux gens pour déléguer certaines tâches, aussi bien professionnelles que personnelles, à d’autres. D’où mon gros soucis à trouver un médecin potable (et que donc Ben me servait aussi de médecin traitant), à trouver quelqu’un qui me supporte suffisamment pour se poser et songer à fonder une famille (ou pas, on ne sait jamais sur qui on peut tomber)…

Holmes tenta de nous (me) rassurer, ou tout du moins ce qui s’en rapprochait le plus chez cet homme, en leur faisant comprendre qu’il se fichait bien de ce qu’ils se passaient entre nous, mais ça n’eut pas tout à fait l’effet escompté chez moi. Je ne répondis rien et ne me crispa pas plus que je ne l’étais déjà, cependant j’avais l’impression d’être un de ces enfants pris en flagrant délit et qui tentait pourtant de trouver des excuses pour s’innocenter. Si je n’aurais pas utilisé le terme « pathétique » exactement, le terme de « ridicule » s’est imposé de suite à mon esprit. Je me rendais ridicule devant le plus grand détective en face de moi. Et Ben, si joyeusement ignorant du pourquoi du comment (ou peut-être pas tant que ça). Je ne savais plus où me mettre mais je savais que ce n’était pas en continuant cet échange et en faisant monter de manière exponentielle ma pression artérielle que ça allait s’arranger. Ce qui était fait était fait de toute façon ; Sherlock Holmes savait, bien, je ne pouvais plus rien y faire à présent. Puis la dernière tirade de Ben me fit prendre ma décision. Je détestais couper court à des échanges aussi intéressants que celui qui aurait dû avoir lieu ici, mais je ne pouvais pas faire autrement. Mon ami refusait de partir tant que je serais dans cet état-là ? Bien, dans ce cas il me suivrait peut-être si je partais. Je pris une grande inspiration, puis deux et ce fut au but de la troisième que je finis par prendre la parole, plus calme, moins sanglant dans mes propos et mon ton.

"Je suis désolé Mr Holmes, je pense devoir couper court à cet échange. Si vous souhaitez convenir d’un autre rendez-vous, n’hésitez pas à m’envoyer un mail avec vos disponibilités, je m’arrangerais au mieux. Pendant ce temps je ferais les recherches nécessaires." Il se leva, récupéra sa veste de costume et se tourna vers Ben "J’y vais. Tu fais ce que tu veux maintenant."

Ce n’était que pour la pure et simple forme que je laissais supposer un choix comme celui-ci, aussi ouvert, car je connaissais suffisamment bien Ben pour savoir qu’il me suivrait, ne serait-ce que par simple inquiétude médicale. Nous allions nous mettre d’accord tous les deux cette après-midi. Il semblait y avoir quelques i sans points dans notre amitié…
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MessageSujet: Re: [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson)   [Fini] Quand 2 et 2 font 5, c'est qu'il y a 1 en trop (Ft Sherlock Holmes et Ben O. Dawson) EmptyMar 20 Nov - 15:52

Sherlock se permet de soupirer plus fort que les fois précédentes, voilà que désormais le médecin s'inquiète au sujet de Dorian parce que manifestement, il ne se sent pas bien, son inquiétude est certainement infondé, notamment avec le regard noir que l'intéressé vient de lui lancer. Dorian va bien, en apparence, peut-être qu'au fond de lui, il se livre un réel combat, mais il a l'air bien, après c'est son problème et pas celui de Sherlock. Il n'en a que faire de ses problèmes du moment que cela n'influe pas sur les siens. De plus, il ne doit pas avoir de gros problèmes, cela ne doit pas avoir un grand intérêt aux yeux de détective qui est friand de tout ce qui peut lui prendre du temps à résoudre et ce qui est compliqué, là en quelques minutes il peut comprendre ce qu'il se passe cependant il ne va s’immiscer dans sa vie, cela risquerait de lui causer plus de tords qu'autre chose alors non. Sherlock n'ira pas plus loin dans ses déductions qui n'ont demandé que quelques petites secondes de réflexion et d'un regard. Le médecin ne semble pas réellement l'apprécier, il n'est pas admiratif face à tout ce que Sherlock a dit ou fait et il n'est pas le seul. Généralement tous réagisse de cette façon, ou alors de façon polie, ils demandent à Sherlock d'aller se faire voir, rares sont ceux qui sont sensibles à ses déductions sur les gens, John quant à lui ne l'est pas et ça avait fait plaisir à Sherlock de l'entendre. Enfin, tout cela ne risque plus d'occuper l'esprit de Sherlock puisque la conversation commence à couper court et c'est tant mieux. Il n'a certainement plus rien à faire ici avec ces deux hommes qui ont des comptes à régler. Ça serait sans doute amusant de les voir discuter par la suite en se disant que ces problèmes ont été causé par sa propre personne, mais Sherlock sait déjà ce qu'il va faire, c'est à dire rendre visite à Molly pour trouver un cadavre à torturer et ainsi faire de nouvelles expériences. C'est un très bon programme parce que l'entrevue n'a duré que peu de temps et si il rendre dès maintenant John va lui demander ce qu'il a fait pour rentrer aussi tôt, donc il va faire du temps qu'il lui reste quelque chose de constructif, pas la peine de traîner quelque part en lus, tous ses endroits lui rappellent les moments qu'il a passé à vaquer dans les rues, le visage partiellement caché. Ce ne sont absolument pas de bons souvenirs et désormais, il commencent à les éliminer un à un, enfin, seulement ceux qui ne sont pas d'une importance cruciale, certains, il doit les garder pour poursuivre sa recherche de Moran. Au final, en parlant de celui-ci, cette entrevue n'a pas été d'une grande aide, même pas du tout et au final, elle ne revient à rien, c'est comme si il n'était pas venu et c'est une nouvelle perte de temps. Agacé, Sherlock se redresse, poussant sa chaise en arrière, debout, il toise les deux hommes du regard.

« Je vais donc vous laisser à vos activités, je vous contacterai prochainement monsieur Talbot. » Il jette un coup d’œil sur le médecin qu'il regarde de haut en bas avant de hocher la tête en guise d'au revoir. Il quitte rapidement la petite terrasse ou ils étaient et enfonce ses mains dans ses poches, c'est là que la droite rencontre quelque chose dedans. Il sort un paquet de cigarette, Sherlock fixe celui-ci un instant tout en continuant à marcher, il roule des yeux et le remet dans sa poche. Pas cette fois, à un autre moment il le fera, étant donné que si il va à la morgue, qu'il parle avec Molly, qu'elle sente l'odeur du tabac, il n'y aura plus qu'à attendre qu'elle soit sortie de la pièce pour appeler John et le lui dire ce qui va se faire savoir partout et remonter aux oreilles de Mycroft qui en se croyant un bon frère va le surveiller, du moins mettre John au courant d'une manière ou d'une autre. C'est un réel engrenage qui se met en route, il suffit de se rappeler de la fois ou Sherlock avait accepté la cigarette de Mycroft après avoir cru reconnaître le corps d'Irène, ils ont tous cru par la suite qu'il allait carrément reprendre sa consommation de drogue, mais qu'ils arrêtent, c'est terminé ce genre de chose. Il marche dans Londres jusqu'à appeler un taxi, grimper dans celui-ci et se rendre à l’hôpital et rendre une petite visite de courtoisie à Molly. Entre temps, Sherlock a jeté un coup d’œil sur son téléphone voir si John a essayé de le contacter ou bien si quelqu'un l'a prévenu de quelque chose de nouveau qui se passe. Sherlock a gardé contact avec toutes les personnes avec qui il a été dans la rue dans les autres villes environnantes aussi. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer, si il va encore en avoir besoin, il faut toujours garder des contacts.
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