Best friend. Flatmate. Colleague.
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Sherlock est aussi froid et arrogant que John est chaleureux et modeste : ils n'ont rien en commun, mais ils se complètent parfaitement. Même s'il ne peut s'empêcher de s'énerver contre lui parfois, le docteur ne cesse de s'ébahir des talents du détective fou et n'envisagerait plus de vivre sa vie sans lui, et tant pis pour le violon à 4h du matin, les coups de feu dans le mur et les têtes coupées dans le frigo. Sherlock lui apporte son lot d'adrénaline et de nouveauté, en contrepartie il se fait un peu le messager du détective envers lui-même et le reste du monde. Il gère l'aspect prosaïque de leur colocation, donne à Sherlock des notions de savoir vivre (essaie en tout cas) et lui prépare son thé. Sherlock, lui, lui fait prendre conscience que son boitement est psychosomatique et l'amène sur des lieux de crimes ou le fait courir à travers les rues de Londres en chasse d'un criminel. En somme, ils sont faits l'un pour l'autre et il considère que Sherlock lui a redonné goût à la vie - même s'il refuserait tout net de l'avouer. Le retour de Sherlock a cependant changé un certain nombre de choses dans leur relation. Le détective est devenu plus distant et John ne peut s'empêcher de vouloir un peu le surveiller un peu plus qu'avant. Il se rebiffe aussi plus, mais c'est parce qu'il a réalisé à quel point le détective comptait pour lui et au fond de lui, John ne craint qu'une chose, c'est de perdre à nouveau celui qu'il considère comme son meileur ami.

Friend. Colleague (sort of).
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De toutes les personnes que Sherlock lui a présenté, Lestrade est probablement celui avec lequel John s'est découvert le plus d'affinités. Il ressent une certaine sympathie pour le détective qui doit comme lui supporter le caractère impétueux de Sherlock au quotidien, et apprécie le côté chaleureux et posé de l'officier avec lequel il partage plus de points communs qu'il n'y paraît, le rejoignant volontiers autour d'un verre pour parler football comme deux vieux amis. Il respecte cependant le bonhomme en tant que lieutenant et fait toujours preuve de beaucoup de respect et de courtoisie lorsqu'ils se rencontrent sur une scène de crime, n'hésitant pas à intervenir lorsque Sherlock oublie d'en faire de même. De son côté, le lieutenant se fait souvent du souci pour le Docteur, au point d'avoir commencé à l'inviter régulièrement à dîner chez lui après l'incident. John se doute que c'est parce qu'il est inquiet, mais il accepte sans hésitations à chaque fois, car il passe toujours d'excellentes soirées en sa compagnie.

His date (Girlfriend).
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uc.

Friend. Colleague (sort of).
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John connait Molly depuis aussi longtemps que Sherlock mais cependant, il doit bien reconnaître qu'avant la Chute, il ne savait rien d'elle, sinon peut-être que la façon dont elle regarde Sherlock en dit long sur les sentiments qu'elle a pour lui. Ils ne s'étaient jamais vraiment parlés. Peut-être parce qu'elle oublie toujours son prénom et ne semble pas le remarquer. Toujours est-il qu'après le "suicide" de Sherlock, une longue discussion après les funérailles les aura poussé à se voir un peu plus souvent. Et John se surprend à apprécier sa compagnie. Elle lui rappelle le bon vieux temps, mais il n'y a pas que ça. Quand il l'écoute parler, il a parfois l'impression que Sherlock est encore en vie dans ses mots, et ça le réconforte. Ils étaient deux des êtres les plus proches du détective, et il était au coeur de leur vie, à l'un comme à l'autre. Tant et si bien que John considère aujourd'hui Molly comme une amie.

Friend. BFFLTDDUP.*
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Hayden n'est pas la première des Ashfield que John a rencontré: c'est sur le front qu'il a fait connaissance avec son père, lui aussi militaire. John ne peut pas dire grand chose de l'homme: s'il est vrai que ce genre d'expériences rapproche, le contexte n'est pas non plus très favorable à une causette devant un match de foot. Alors quand il voit Hayden entrer pour la première fois dans son cabinet, il se dit que quelque chose dans ses traits lui rappelle quelqu'un, et que son nom lui est familier, et il ne tarde pas à découvrir qu'il s'agit de sa fille. Elle n'a pas la vie facile, d'ailleurs, la jeune Hayden. Elle souffre d'hypermnésie, ce qui est assez rare, et John ne peut qu'imaginer ce qu'elle endure et il compatit. Il sort de son rôle de médecin, il prend parfois la pose du confident, il lui parle. C'est sa façon de l'aider un peu. Mais il ne s'attendait pas vraiment à la surprendre, une nuit, en revenant de chez Greg, dans une ruelle sombre en train de régler son compte à un pauvre type. Il pense d'abord qu'elle a été agressée, qu'elle s'est défendue. Mais quand elle lui avoue la vérité, elle est toute autre. Il a quand même quelques réticences, au début, car il a de fort principes moraux. Mais justement, laisser courir en paix des criminels que la justice n'a pas su arrêter ne fait pas partie des choses que John tolère. Alors, parce qu'il connait un peu la jeune femme et qu'il comprend sa lutte, il décide de se taire, et même de l'aider. Lui-même ne tue pas directement, mais il se fait son complice sans hésitation lorsqu'elle a besoin. Un ami qui peut devenir un alibi solide et met régulièrement les pieds au Yard, médecin de surcroît ne peut pas être qu'inutile dans ce genre de situations. Un tel secret partagé rapproche plus sûrement que la guerre, et John fait tout pour épauler la jeune femme, se surprenant à penser qu'il ne pourrait désormais plus se passer de sa compagnie et de leur complicité.

Acquaintance.
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John ne sait pas grand chose d'Anthéa, sinon qu'elle travaille pour Mycroft, qu'elle aime son BlackBerry (un euphémisme) et qu'elle n'est pas réceptive à ses tentatives de flirt, tant et si bien que depuis il n'essaie plus, même s'il n'a pas abandonné pour autant l'espoir de la faire rire ou parler. On s'occupe comme on peut quand on se fait kidnapper. Encore qu'elle semble un peu plus bavarde depuis le retour de Sherlock, ce qui a surpris John tout d'abord, ne sachant à quoi c'était dû. Il faut dire que travaillant pour Mycroft, la femme en sait bien plus sur lui que l'inverse, tant et si bien qu'il ne sait jamais ce qui lui passe par la tête. Au fond, ça n'a pas vraiment d'importance, et John respecte son silence, même s'il ne peut nier que les voyages sont plus agréables quand elle réagit à ses tentatives d'humour.

Do I know you ?
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En vérité, John ne connait pas vraiment Néo. Il l'a rencontré lorsque Sherlock et enquêtaient sur une affaire d'état, soigneusement confiée par le gouvernement (aka Mycroft) et ils s'étaient retrouvés à interroger l'expert en chimie et biologie du MI5. L'homme leur a été d'une aide précieuse, il ne peut le nier, mais la rencontre a été de courte durée. Pour être tout à fait honnête, John se méfie un peu de lui (comme il se méfie toujours des personnes travaillant pour le gouvernement), mais il n'a rien contre lui et il semble en tout cas que Sherlock aie apprécié ses connaissances puisque ses insultes sont restées relativement polies.

Remember, remember.
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Quoiqu'on en pense de John et des médecins en général, le docteur n'a jamais oublié le visage d'un seul de ses patients. Jamais. Et certainement pas ceux des soldats qu'il avait soignés, là-bas, en Afghanistan. Il se souvient d'Aedis parce qu'elle était jeune et jolie et qu'elle aurait moins choqué dans les pages modes d'un magazine féminin (non pas que ce fut là sa place, bien sûr) que sur le front, et cela l'avait surpris autant que suscité son admiration. Il avait réussi à la sauver. Les morts hantaient toujours son esprit plus lourdement que ceux qu'il parvenait à guérir, mais chaque vie épargnée était comme un pansement sur ses plaies, et le sourire de la jeune femme fut une récompense suffisante pour toute l'horreur endurée. Il ne la revit pas. Evidemment, ainsi vont les choses et même s'il aime parfois à surprendre un ancien patient dans la rue, en pleine forme et pleine santé, sans être lui-même reconnu, il ne s'attend généralement pas à ce que cela arrive. Les chemins se séparent, et il n'y a rien d'autre à ajouter. Mais malgré les années, il pense encore parfois à elle en se demandant ce qu'elle est devenue, et en espérant qu'elle se porte bien.

Big Brother (not his, though).
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Entre John et Mycroft ça n'a jamais été l'amour fou. Il faut dire qu'une première rencontre placée sous le signe d'un kidnapping, de menaces et d'intrusions dans sa vie privée en plus d'une offre d'argent s'il acceptait d'espionner son nouveau colocataire n'avait pas mis John dans les meilleures dispositions. Pourtant, après ça, ils ont réussi à nouer une entente distante mais cordiale, suffisamment en tout cas pour avoir mis au point une surveillance rapprochée de Sherlock dans ses jours difficiles. Car c'est bien Sherlock et Sherlock uniquement qui lie John à ce grand frère quasi-omnipotent. John sert plus ou moins de messager entre les deux Holmes qui refusent de s'adresser la parole, surveillant Sherlock pour Mycroft et s'occupant parfois des affaires que Mycroft donne à Sherlock. Il a même fini par s'habituer aux enlèvements impromptus et à la personnalité complaisante mais froide de celui qui occupe un poste "mineur" dans le gouvernement britannique. Mais après la Chute, tout a changé, John le considérant comme partiellement responsable de la mort de Sherlock, il a mis fin à tout contact entre eux, refusant tout net l'aide (financière) que celui-ci se proposait de lui apporter. Il sait que Mycroft le fait surveiller et a vaguement conscience qu'il s'occupe également de certains de ses problèmes d'argent en payant notamment son loyer, mais il ne préfère pas vérifier, se disant que tant qu'il ne sait rien avec certitude, il ne sera pas obligé de se sentir redevable envers la dernière personne au monde à qui il a envie de devoir quoique ce soit.

Little sister.
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Harry est de deux ans seulement la cadette de John mais ils sont malgré tout complètement différents. Si John a le souvenir d'avoir été assez proche de sa soeur lorsqu'ils étaient enfants, endossant régulièrement le rôle du grand frère protecteur, son entrée à l'université et plusieurs évènements familiaux les ont doucement mais sûrement éloignés l'un de l'autre. Cela n'aurait sûrement pas empêché John de rester en contact avec sa soeur s'il n'y avait eu ses problèmes d'alcoolisme. John a bien essayé de l'aider, mais sans grand succès. Il la voit encore parfois, lorsqu'elle est dans ses bons jours, mais c'est plus souvent elle qui va vers lui que l'inverse.

Best enemies. Nemesis.
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Pour John, les ennemis jurés, ça n'existait pas. Avant. Il a rencontré le colonel Sebastian Moran lors de leur service militaire. Ils n'ont pas vraiment eu l'occasion de faire causette, cependant, étant donné que Moran pissait le sang et que John faisait de son mieux pour opérer dans des conditions désastreuses. Il ne pensait pas le voir passer la nuit, mais Moran est le genre de mauvaise plante dont on ne se débarrasse pas si facilement et grâce aux bons soins du docteur, il vit l'aube se lever, et celle d'après. Mais tout ça, c'était avant de savoir que Moran serait un jour le bras droit du plus grand criminel de Londres, le Watson de Moriarty. Les choses ont un peu changées depuis que son objectif principal est de s'assurer que Sherlock soit bien mort. Peut-être que s'il l'avait su à l'époque, John ne lui aurait pas sauvé la vie. Ou peut-être pas. Car, en plus des fortes valeurs du docteur, les deux hommes ont plus en commun que John ne voudrait bien l'admettre. Il ne peut le nier; derrière l'hostilité que lui inspire le criminel, il y a un mélange ambigu de fascination et d'affection. Et c'est comme ça que parfois, ils se retrouvent autour d'un verre, à converser innocemment, ou presque. Sans oublier que Moran lui doit la vie, et semble bien décidé à s'acquitter de sa dette...

The Woman.
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Pour John, Irene est morte et s'il n'en viendrait jamais à penser que c'est une bonne chose, il ne risque pas d'oublier ce que la Dominatrix leur a fait vivre. Pas tant lui que Sherlock, mais au final, comme souvent, ça en revient presque au même. Ce n'est pas qu'il a la rancune tenace, mais il a appris à se méfier et à ne pas faire confiance aux visages les plus innocents. En l'occurrence, il sait très bien de quoi Irene est capable, et mettre son nom et le mot "innocence" côte à côté dans une même phrase relève de l'oxymore. Cependant, elle est fascinante et admirable, et il ne peut pas non plus nier ressentir une certaine pointe de jalousie vis à vis de cette femme qui aura su révéler une facette qu'il ne connaissait pas encore au détective et a leur dernière confrontation bien en tête. Il n'a jamais su quoi penser du dialogue qu'ils avaient échangés ce jour là. Mais au fond, il y a bel et bien une chose les réunit, et pas n'importe laquelle.